Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
L’assemblée générale extraordinaire de la Confédération nationale du Crédit Mutuel (CNCM) a été reportée au jeudi 31 mai, a indiqué à L’Agefi une porte-parole de l’organe central du groupe Crédit Mutuel. Initialement programmée hier, l’assemblée générale devait notamment se prononcer sur un projet de résolution afin d’ajouter un 33e article aux statuts de la CNCM offrant la «possibilité d’un retrait de confiance ou d’agrément du président et de certains dirigeants [de fédération] à titre de ‘mesure de régulation’». Les statuts vont par ailleurs entériner le strict respect du principe de subsidiarité, une modification qu’Arkéa estime être «cosmétique».
Le Crédit Foncier a annoncé hier la nomination de Laurent Mignon à la présidence du conseil d’administration à compter du 17 mai 2018, en remplacement de François Pérol, démissionnaire. Laurent Mignon, 54 ans, est directeur général de Natixis depuis mai 2009, fonction qu’il quittera fin mai pour prendre la présidence du directoire du groupe BPCE le 1er juin 2018 en remplacement de François Pérol.
La filiale locale du groupe sino-britannique va devenir la troisième banque du pays en prenant le contrôle de la banque saoudienne dont RBS est actionnaire.
Les superviseurs bancaires français et européens ont mis en garde Arkéa, l’entité sécessionniste du Crédit Mutuel, contre toute tentative de «désaffiliation unilatérale» du reste du groupe, dans un courrier daté de lundi consulté hier par l’AFP. Une sortie unilatérale «conduirait les autorités compétentes à réexaminer immédiatement l’agrément du Crédit Mutuel Arkéa et des caisses locales qui lui sont rattachées», expliquent l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et la Banque centrale européenne (BCE) dans ce courrier commun, soulignant qu’un tel examen serait réalisé dans «un contexte anormal d’urgence». En outre, «cette initiative remettrait en cause les réflexions» que mène Arkéa avec les autorités bancaires «sur les conditions d’exercice de son activité dans l’hypothèse d’une sortie volontaire du Crédit Mutuel», ajoutent les superviseurs.
Danske Bank a émis hier sa première obligation senior non préférée, prenant de l’avance sur la législation danoise qui doit introduire cette nouvelle catégorie de dette financière avant l’été. L’obligation de 1,25 milliard d’euros de maturité 5 ans a trouvé preneur à un spread de 53 points de base (pb) au-dessus du taux midswap. La demande des investisseurs a été solide, à 2,8 milliards d’euros, permettant de réduire le spread par rapport à une indication de prix initiale de +65 pb.
L’assemblée générale extraordinaire de la Confédération nationale du Crédit Mutuel (CNCM) a été reportée au jeudi 31 mai, a indiqué à l’Agefi une porte-parole de l’organe central du groupe Crédit Mutuel. Initialement programmée ce mercredi, l’assemblée générale devait notamment se prononcer sur un projet de résolution afin d’ajouter un 33ème article aux statuts de la CNCM offrant la « possibilité d’un retrait de confiance ou d’agrément du président et de certains dirigeants [de fédération] à titre de ‘mesure de régulation’ ». Les statuts vont par ailleurs entériner le strict respect du principe de subsidiarité, une modification qu’Arkéa estime être «cosmétique».
La deuxième banque allemande a confirmé hier sa volonté de reprendre le versement du dividende en 2018, avec un acompte de 5 centimes par action au premier trimestre. L’annonce a aidé l’action Commerzbank à prendre plus de 3% en matinée. Le groupe a par ailleurs publié des résultats en demi-teinte. Le bénéfice d’exploitation trimestriel a reculé de 12% sur un an à 289 millions d’euros, ce qui reste néanmoins supérieur aux 276 millions d’euros attendus par le consensus Reuters. Commerzbank a pâti d’une baisse de ses revenus et d’une hausse de ses coûts, mais a aussi bénéficié d’un recul du coût du risque.
La banque des particuliers aisés rachetée par le fonds AnaCap a annoncé hier sa nouvelle marque. Pour les détails de l’offre commerciale, il faudra attendre septembre.
La deuxième banque allemande a confirmé mardi sa volonté de reprendre le versement du dividende en 2018, avec un acompte de 5 centimes par action au premier trimestre. L’annonce a aidé l’action Commerzbank à prendre plus de 3% en matinée. Le groupe a par ailleurs publié des résultats en demi-teinte. Le bénéfice d’exploitation trimestriel a reculé de 12% sur un an à 289 millions d’euros, ce qui reste néanmoins supérieur aux 276 millions d’euros attendus par le consensus Reuters. Commerzbank a pâti d’une baisse de ses revenus et d’une hausse de ses coûts, mais a aussi bénéficié d’un recul du coût du risque.
Après avoir cédé jusqu’à 1,72%, l’action Crédit Agricole SA (CASA) progressait à la mi-séance, engrangeant près de 2% dans le sillage de la publication de ses résultats. Malgré des résultats inférieurs aux attentes, pénalisés notamment par l’activité de banque de financement et d’investissement (BFI), le véhicule coté de la banque verte profitait d’un regain d’optimisme sur les valeurs bancaires.
Goldman Sachs est en train de refondre la direction de sa division de courtage, à la peine depuis quelques années. Pablo Salame et Isabelle Ealet, deux des trois responsables du puissant pôle de trading de Goldman Sachs, quitteront le groupe le mois prochain, d’après une note interne dont le Wall Street Journal a eu connaissance. Leur départ laissera Ashok Varadhan seul à la barre de la branche de courtage, au sein d’une banque qui préfère généralement les directions collégiales. Les revenus de l’entité de trading du groupe ont chuté d’un pic de 33 milliards de dollars en 2009 à 12 milliards de dollars l’an dernier, et Goldman Sachs a perdu des parts de marché, en particulier dans le courtage de produits de «fixed income» (taux, changes, matières premières).
Deutsche Bank n’envisage pas de se retirer d’Asie, a déclaré le nouveau président du directoire de la banque allemande lors d’une rencontre avec le personnel dans la région. «Nous ne pouvons avoir d’utilité pour nos clients que si nous continuons à être solides en Asie», a dit Christian Sewing, selon une porte-parole de l'établissement. Il a souligné que 88 des 100 plus gros clients de Deutsche Bank au niveau mondial utilisaient les services de la banque pour des activités liées à l’Asie. «Il ne fait aucun doute que notre activité en Asie est essentielle plus largement à notre réussite internationale», a ajouté le dirigeant.
La banque américaine Goldman Sachs est en train de refondre la direction de sa division de courtage, à la peine depuis quelques années. Pablo Salame et Isabelle Ealet, deux des trois responsables du puissant pôle de trading de Goldman Sachs, quitteront le groupe le mois prochain, d’après une note interne dont le Wall Street Journal a eu connaissance. Leur départ laissera Ashok Varadhan seul à la barre de la branche de courtage, au sein d’une banque qui préfère généralement les directions collégiales.
Deutsche Bank n’envisage pas de se retirer d’Asie, a déclaré le nouveau président du directoire de la banque allemande lors d’une rencontre avec le personnel dans la région. «Nous ne pouvons avoir d’utilité pour nos clients que si nous continuons à être solides en Asie», a dit Christian Sewing, selon une porte-parole de l'établissement basée à Hong Kong. Il a souligné que 88 des 100 plus gros clients de Deutsche Bank au niveau mondial utilisaient les services de la banque pour des activités liées à l’Asie. «Il ne fait aucun doute que notre activité en Asie est essentielle plus largement à notre réussite internationale», a ajouté le dirigeant.
Deustche Bank a nommé un nouveau responsable mondial à la tête de son activité de «fixed income» (taux, changes, matières premières), à savoir Ioannis «John» Pipilis, l’un des responsables du courtage obligataire de la banque allemande, selon une note interne envoyée vendredi. Agé de 41 ans, Ioannis Pipilis succède à Ram Nayak, qui devient responsable de la gestion des risques et des ressources au sein de la banque d’investissement de Deutsche Bank. Un porte-parole du groupe a confirmé l’exactitude des informations contenues dans la note interne. Il s’agit des premiers changements d’organisation majeurs effectués par Garth Ritchie depuis qu’il est devenu le seul responsable de la banque d’investissement le mois dernier sous la houlette du nouveau patron de Deutsche Bank, Christian Sewing.
La banque espagnole Santander travaille au développement d’une banque en ligne pour les petites et moyennes entreprises au Royaume-Uni, a confirmé la banque à l’agence Bloomberg après des informations du Telegraph. Les bénéfices de Santander au Royaume-Uni, son troisième plus important marché représentant 13% de ses revenus, ont reculé de 23% au premier trimestre du fait d’une forte compétition et de coûts en hausse.