Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
UniCredit a annoncé mardi avoir signé un partenariat avec Allianz ainsi qu’avec Generali pour distribuer des produits d’assurance pour les particuliers et les PME dans plusieurs pays d’Europe centrale et orientale. Ces deux accords seront progressivement mis en place au second semestre 2018 et cibleront prioritairement les produits vie et non-vie d’Allianz ainsi que les assurances emprunteurs de Generali. Les pays concernés sont la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, la Hongrie, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie et la Slovénie.
Caius Capital juge qu’il serait « intenable » pour UniCreditd’entreprendre une opération majeure tant que la banque italienne n’a pas répondu aux interrogationssoulevées par le fonds spéculatif britannique sur le traitement de ses fonds propres au regard de la réglementation européenne.
Arrivé en tête des législatives, le populiste Janez Jansa aura du mal à composer un gouvernement. Le retour sur le marché de la banque NLB est bloqué depuis l'an dernier.
L’acquisition de Virgin Money par sa concurrente CYBG pourrait permettre d’importantes économies, ont déclaré hier les conseils d’administration des deux banques britanniques après le relèvement de l’offre de CYBG. Cette dernière a annoncé dimanche avoir relevé de 7% son offre d’achat entièrement en actions sur Virgin Money, fondée par l’entrepreneur Richard Branson. Selon les modalités de la proposition améliorée, les actionnaires de Virgin Money détiendront environ 38% du groupe fusionné, contre 36,5% dans la précédente offre. CYBG a jusqu’au 18 juin pour formuler une offre ferme.
L’action Société Générale bénéficie ce lundi de la levée des incertitudes concernant les dossiers Ibor et libyen. Le titre de la banque rouge et noir engrange plus de 1,5% à la mi-séance, après avoir avancé de plus de 3% en début de matinée. La Société Générale a annoncé ce matin avoir trouvé des accords de principe avec le Department of Justice américain (DOJ) et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) mettant fin à leurs enquêtes relatives dans le dossier Ibor. La banque s’est aussi entendue avec le DOJ et le Parquet National Financier français dans le dossier libyen.
La Société Générale a annoncé ce matin avoir trouvé des accords de principe avec le « Department of Justice américain (DOJ) et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) mettant fin à leurs enquêtes relatives aux soumissions IBOR présentées par la Société Générale (le « dossier Ibor ») et avec le DOJ et le Parquet National Financier français (« PNF ») mettant fin à leurs enquêtes relatives à certaines opérations avec des contreparties Libyennes (le « dossier Libyen »).
Plusieurs dirigeants d’ABN Amroont écrit au régulateur néerlandais du secteur bancaire en janvier, afin de lui faire part de leurs inquiétudes quant à la gouvernance du groupe, selon le quotidien économique Het Financieele Dagblad. Dans leur courrier, dont un porte-parole d’ABN Amro a confirmé l’existence à l’agence Bloomberg, ces managers déplorent le manque de stratégie de la banque, contrôlée par l’Etat, et la jugent susceptible de tomber dans l’escarcelle d’un acquéreur potentiel. Olga Zoutendijk, dont le style de management était critiqué en interne, a quitté la présidence du groupe bancaire en février. La situation ne s’est pas améliorée depuis son départ, ont confié les dirigeants en question au Het Financieele Dagblad. ABN Amro a annoncé la semaine dernière son intention de remplacer Olga Zoutendijk par Tom de Swaan, ancien directeur financier de l’établissement.
Les groupes bancaires Citigroup, Deutsche Bank et Australia & New Zealand Banking Group (ANZ) vont être poursuivis pour entente en Australie, a déclaré vendredi l’autorité de la concurrence du pays. La justice australienne va prononcer des inculpations contre ces trois institutions financières et plusieurs personnes à la suite d’une enquête, a indiqué l’Australian Competition and Consumer Commission (ACCC). «Les accusations porteront sur des ententes présumées relatives au négoce d’actions ANZ à la suite d’un placement de titres auprès d’investisseurs institutionnels par ANZ en août 2015», a déclaré le président de l’autorité de la concurrence, Rod Sims. D’après des informations de la BBC, cette affaire concerne un placement de 80,8 millions d’actions ANZ qui a été garanti par Deutsche Bank, Citigroup et JPMorgan.
Standard & Poor’s a abaissé vendredi la note de crédit de Deutsche Bank de A- à BBB+, s’interrogeant sur la capacité de la banque à restructurer ses opérations. En avril, l’agence de notation avait placé la première banque allemande sous surveillance avec implication négative, estimant que le remplacement soudain du président du directoire John Cryan par Christian Sewing pourrait se traduire par une restructuration plus longue que prévu. S&P a confirmé par ailleurs la note BBB- de la dette senior non garantie et non prioritaire, soit un cran au-dessus de la catégorie spéculative. La perspective de la note de Deutsche Bank est désormais «stable».
Plusieurs dirigeants d’ABN Amroont écrit au régulateur néerlandais du secteur bancaire en janvier, afin de lui faire part de leurs inquiétudes quant à la gouvernance du groupe, selon le quotidien économique Het Financieele Dagblad.
Standard & Poor’s a abaissé ce matin la note de crédit de Deutsche Bank de A- à BBB+, s’interrogeant sur la capacité de la banque a restructurer ses opérations. En avril, l’agence de notation avait placé la première banque allemande sous surveillance avec implication négative, estimant que le remplacement soudain du président du directoire John Cryan par Christian Sewing pourrait se traduire par une restructuration plus longue que prévu.
L’action Deutsche Banka clos la séance jeudi sur une chute de 7,3%, à 9,15 euros, après la publication d’un article du Wall Street Journal selon lequel la Réserve fédérale américaine (Fed) aurait jugé, il y a un an, que les activités de la banque allemande aux Etats-Unis se trouvaient «en difficulté». Cette dégradation par la Fed a conduit la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), l’organisme chargé de la garantie des dépôts aux Etats-Unis, à placer Deutsche Bank Trust Company Americas sur sa liste de banques à problème, ajoute le quotidien. Deutsche Bank n’a pas souhaité commenter l’article, mais a précisé qu’elle travaillait à corriger les faiblesses identifiées par les régulateurs. L'établissement précise que les trois filiales américaines citées par le WSJ (DB USA Corp., Deutsche Bank Trust Corporation et Deutsche Bank Trust Company Americas) comptent pour moins de 10% du bilan de l’ensemble du groupe. Le cours de Bourse a dévissé de 42% depuis le début de l’année. La nouvelle restructuration dévoilée le mois dernier ne convainc nullement les investisseurs.
L’action Deutsche Banka clôturé jeudi sur une chute de 7,3%, à 9,15 euros, après la publication d’un article du Wall Street Journal selon lequel la Réserve fédérale américaine (Fed) aurait jugé, il y a un an, que les activités de la banque allemande aux Etats-Unis se trouvaient «en difficulté».
Réunie ce jeudi, l’assemblée générale annuelle de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel (CNCM), l’organe central du Crédit Mutuel, a adopté à l’unanimité le rapport d’activité de son directeur général, Pascal Durand, ainsi que le rapport moral de son président, Nicolas Théry. Ce dernier a par ailleurs vu son mandat renouvelé pour une durée de six ans. Les mandats des deux administratrices indépendantes, Catherine Barbaroux et Anne Leitzgen, et de deux administrateurs proposés par le Crédit Mutuel CM11 (Damien Lievens et Gérard Lindacher) ont également été renouvelé pour la même durée.