Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
En provenance des Etats-Unis, où ce lendemain de Thanksgiving attise la frénésie des achats de fin d’année à coups de soldes monstres, la vague Black Friday 23 déferle cette semaine en boutique. Autour du vendredi 23 novembre, il s’agit cette année, entre lave-vaisselle, chemise et rasoir, de ne pas négliger sa consommation bancaire. Jusqu’au 28, en ligne comme en agence, LCL « s’adapte à ce nouveau temps fort » avec des « promotions inédites ». L’accueil du site internet de la banque se pare de noir pour l’occasion. En rayon, choix de cartes bancaires « à moitié prix la première année », « mois offerts » en assurance auto ou deux roues, « taux promotionnels » en crédit à la consommation ou « taux exceptionnel » en crédit renouvelable. Mais a priori rien sur les agios post-courses de Noël.
Le groupe allemand estime que son rôle de banque correspondante ne lui imposait pas de tout savoir sur les personnes à l'origine des transactions suspectes.
La banque italienne, qui s’est refusée à tout commentaire, envisagerait de loger ses activités internationales dans une structure pour optimiser sa valorisation.
Marie-Claire Capobianco, membre du comité exécutif de BNP Paribas, se verra confier le 1er janvier prochain «un rôle transversal de développement de l’accompagnement de BNP Paribas auprès des entreprises françaises, sur un périmètre étendu couvrant à la fois les PME, les ETI et les grandes entreprises (hors CAC 40)», selon la banque française. Elle sera remplacée à la tête de la banque de détail en France (BDDF) par Marguerite Bérard, transfuge de BPCE. Marie-Claire Capobianco avait pris la tête de BDDF en 2012, après avoir notamment dirigé les activités de banques privées dans les pays où BNP Paribas dispose d’un réseau de détail. Cette autodidacte est la première femme à avoir intégré le «comex» du groupe.
Marie-Claire Capobianco, membre du comité exécutif de BNP Paribas, se verra confier le 1er janvier prochain «un rôle transversal de développement de l’accompagnement de BNP Paribas auprès des entreprises françaises, sur un périmètre étendu couvrant à la fois les PME, les ETI et les grandes entreprises (hors CAC 40)», a annoncé ce matin la banque française. A cette date, elle sera remplacée à la tête de la banque de détail en France (BDDF) par Marguerite Bérard, transfuge de BPCE comme cela avait été annoncé en début d’année.
Deutsche Bank a réglé des transactions pour Danske Bank en Estonie, mais a mis fin à sa relation avec la banque danoise en 2015 après avoir découvert des activités douteuses, a déclaré un porte-parole de la banque allemande. Howard Wilkinson, le lanceur d’alerte à l’origine des révélations impliquant Danske Bank, avait déclaré lundi qu’une importante banque européenne et deux banques américaines avaient aidé à traiter jusqu'à 150 milliards de dollars de transactions suspectes. Deutsche Bank, JPMorgan et Bank of America ont toutes réglé des transactions en dollars pour la filiale estonienne de Danske, certaines jusqu’en 2015, selon Reuters. Mardi, la BaFin, autorité de tutelle du secteur financier en Allemagne, a demandé à Deutsche Bank de lui fournir des informations sur ses relations avec Danske Bank. Elle décidera d’ouvrir ou non une enquête formelle sur Deutsche Bank. Cette dernière a perdu 4,8% mardi à la Bourse de Francfort.
Deutsche Bank a réglé des transactions pour Danske Bank en Estonie, mais a mis fin à sa relation avec la banque en 2015 après avoir découvert des activités douteuses, a déclaré un porte-parole de la banque allemande. Howard Wilkinson, le lanceur d’alerte à l’origine des révélations sur le scandale de blanchiment d’argent impliquant Danske Bank, avait déclaré, lors d’une audition devant le Parlement danois , qu’une importante banque européenne avait aidé à traiter jusqu'à 150 milliards de dollars de transactions suspectes et que deux banques américaines étaient également concernées.
La banque privée suisse, Julius Baer, a prévenu qu’elle ne pourrait pas atteindre ses objectifs en matière de ratio coûts sur revenus cette année. Ce ratio a, en effet, atteint 69% fin octobre alors que l’objectif de la banque était de 64 à 68%. Plus le ratio est bas, plus il montre que banque engrange des revenus par rapport aux dépenses engagées. La marge brute des activités du groupe a été ramenée à 0,87% fin octobre contre 0,91% à fin juin et 0,90% pour l’ensemble de l’année 2017. « Les clients ont adopté une posture plus prudente dans un environnement de marché difficile », précise l’établissement dans un communiqué.
Lors d’une audition, le lanceur d’alerte Howard Wilkinson a indiqué qu’au moins dix banques seraient impliquées dans le système de blanchiment d’argent.
La banque allemande a annoncé lundi une offre de rachat sur deux lignes de dette senior non préférée, pour un montant total d'1 milliard d’euros. Les deux souches visées sont de maturité mars 2025 et janvier 2028. «La transaction doit aider la banque à optimiser ses paiements d’intérêts futurs», indique un communiqué. Deutsche Bank souligne qu’elle disposait au 30 septembre de 268 milliards d’euros de liquidités, avec un ratio de couverture (LCR) de 148%.
Barclays n’est pas redevable envers les investisseurs qui ont acheté des actions avant la crise financière de 2008, et qui avaient accusé la banque britannique d’avoir dissimulé le risque d’exposition à la dette et à un déficit de fonds propres, a jugé une cour d’appel américaine lundi. La seconde cour d’appel régionale de Manhattan a confirmé le rejet des demandes contre Barclays et celles de souscripteurs menés par Citigroup, à propos de la vente par la banque britannique, en avril 2008, de 2,5 milliards de dollars d’actions américaines de dépôt. Le prix de l’action de Barclays avait chuté de 80%. Cette affaire est une des dernières accusant les grandes banques d’avoir gonflé le cours de leurs actions. Barclays était accusée d’avoir dissimulé 42 milliards de dollars de créances hypothécaires et autres actifs à risques assurés par des rehausseurs de crédits.
Le lanceur d’alerte à l’origine des révélations sur le scandale de blanchiment d’argent impliquant Danske Bank, Howard Wilkinson, a déclaré lundi, lors d’une audition devant le Parlement danois, qu’une banque européenne avait aidé à traiter jusqu'à 150 milliards de dollars de transactions suspectes, et que deux banques américaines étaient également concernées. Il n’a pas cité les établissements en question. Deutsche Bank, JPMorgan et Bank of America ont toutes réglé des transactions en dollars pour la filiale estonienne de Danske, certaines jusqu’en 2015, ont dit à Reuters des sources.
La banque allemande a annoncé lundi une offre de rachat sur deux lignes de dette senior non préférée, pour un montant total d’un milliard d’euros. Les deux souches visées sont de maturité mars 2025 et janvier 2028. «La transaction doit aider la banque à optimiser ses paiements d’intérêts futurs», indique un communiqué. Deutsche Bank souligne qu’elle disposait au 30 septembre de 268 milliards d’euros de liquidités, avec un ratio de couverture (LCR) de 148%.
Photomaton, filiale du groupe Photo-Me, et la néobanque Anytime ont annoncé lundi s’être associés pour lancer un nouveau service d’ouverture de compte bancaire dans les cabines du spécialiste des photos d’identité. L’offre sera dans un premier temps déployée dans dix lieux parisiens, dont la Gare du Nord, la Gare Saint-Lazare et Châtelet. « En s’appuyant sur son réseau de 8.000 kiosques et sur l’expertise d’Anytime, première néobanque pour les entreprises, les indépendants et les particuliers, Photomaton offre une alternative aux agences bancaires traditionnelles et un ancrage physique à moindre coût », souligne un communiqué.
Reinhold Hilbers, ministre des finances du Land de Basse-Saxe, actionnaire à près de 60% de NordLB, a indiqué qu’il était prêt à se laisser diluer sous les 50% si cela devait permettre à la banque régionale allemande de muscler son capital. «Nous voulons garder une participation majoritaire, mais ce n’est pas un dogme pour moi, a-t-il déclaré à Bloomberg. Nous considérons aussi des offres qui nous feraient perdre la majorité, maintenant ou à un certain moment dans le futur.» NordLB est apparue comme la plus faible des banques allemandes lors des derniers tests de résistance européens. La banque, très exposée au secteur maritime, cherche à lever environ 3 milliards d’euros de capital.
Brian Moynihan, PDG de Bank of America, filmé en train de se diriger vers son bureau de New York, est au centre d’un nouveau spot publicitaire télévisé d’une minute, diffusé depuis hier lors du match de base-ball Minnesota Vikings - Chicago Bears.Le spot se conclut par le slogan «Je suis Brian Moynihan, et je travaille pour Bank of America». Il s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle campagne pluriannuelle pour la banque, qui impliquera notamment l’acteur Matt Damon et le créateur de mode Tory Burch, selon Bloomberg.
Le Conseil de stabilité financière a publié vendredi sa liste annuelle des banques d’importance systémique au niveau mondial, identifiant 29 établissements qui devront détenir à partir de 2019 des fonds propres plus élevés que le minimum requis. La banque américaine JP Morgan est en tête, et doit détenir 2,5 points de pourcentage de capitaux supplémentaires. Les trois suivantes - Citigroup, Deutsche Bank et HSBC - doivent disposer d’un niveau de fonds propres supérieur de 2 points de pourcentage. Bank of America a été reléguée d’un cran et doit désormais posséder des réserves de fonds propres supérieures de 1,5 point de pourcentage aux critères minimaux. BNP Paribas, Goldman Sachs, Barclays, Wells Fargo, Mitsubishi UFG FG et les banques chinoises Bank of China et Industrial and Commercial Bank of China se situent également dans cette catégorie.