Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Les cinq plus grandes banques d’Italie envisagent d’accorder une ligne de crédit de 2,7 milliards d’euros au fonds national de garantie des dépôts (FITD) afin de renforcer la confiance dans le système financier de l’Italie, ont déclaré vendredi trois sources à Reuters, confirmant des informations du quotidien Il Messaggero. Intesa Sanpaolo, UniCredit , Banco BPM, Ubi Banca et Banca Monte dei Paschi di Siena discuteraient depuis plus d’un an avec le FITD au sujet d’une telle ligne de crédit, qui permettrait d'éviter une injection directe de fonds dans ce mécanisme de garantie des dépôts.
La Slovénie va céder une participation de 59,1% dans Nova Ljubljanska Banka (NLB), la plus grande banque du pays, dans le cadre d’une introduction en Bourse valorisant l'établissement 1,03 milliard d’euros. La vente de cette participation à des institutionnels et des investisseurs particuliers constitue l’une des plus importantes privatisations du pays qui s’est engagé auprès de la Commission européenne à céder 75% de NLB, condition du feu vert accordé par Bruxelles à une aide d’Etat à la banque en 2013.
La banque italienne Monte dei Paschi di Siena a publié vendredi un bénéfice net en baisse de 62% au titre du troisième trimestre sur un an, à 91 millions d’euros. Le prêteur a compensé une baisse de ses revenus par la réduction de ses coûts de 3,5% sur la période. Il a aussi allégé de 2,9 milliards d’euros son portefeuille d’emprunts d’Etat italiens.
L’action BBVA perdait plus de 6% à la mi-journée à la Bourse de Madrid,en raison d’une proposition d’un parlementaire mexicain potentiellement coûteuse pour les banques. Un sénateur mexicain du parti Morena, celui du président Andres Manuel Lopez Obrador, a contre toute attente déposé un projet de loi visant à interdire certaines commissions bancaires (sur les retraits aux distributeurs, les transferts d’argent, les relevés de compte...). Le parti Morena, avec l’appui de ses alliés de gauche, dispose d’une majorité confortable aux deux chambres du Congrès.
Le département américain de la Justice (DoJ) a déposé jeudi une plainte contre UBS concernant des pertes « catastrophiques » subies par les détenteurs de titres adossés à des crédits immobiliers qui avaient été vendus en 2006 et 2007, avant la crise financière. Ces accusations, contre lesquelles UBS compte se défendre, risquent de peser sur la banque helvétique durant de nombreux mois. « Les investisseurs qui ont acheté à UBS [des titres adossés à des crédits immobiliers résidentiels (RMBS)] ont subi des pertes catastrophiques, qui n’ont pas seulement pénalisé directement ces investisseurs mais ont également contribué à la crise financière de 2008 », a déclaré le procureur américain Richard Donoghue.
Le ministère public a requis hier une amende de 3,7 milliards d’euros contre UBS, dans le procès de la plus grande banque suisse devant le tribunal correctionnel de Paris pour démarchage illicite et blanchiment aggravé de fraude fiscale. Les procureurs ont aussi requis une amende de 15 millions d’euros contre UBS France, et des peines de 6 à 24 mois de prison avec sursis, assorties d’amendes de 50.000 à 500.000 euros, contre six de leurs dirigeants ou ex-cadres. UBS est accusé d’avoir aidé des milliers de contribuables français à échapper au fisc entre 2004 et 2012. L’Etat français, seule partie civile, réclame pour sa part 1,6 milliard d’euros de dommages et intérêts à UBS, qui a déjà dû verser une caution de 1,1 milliard d’euros. UBS critique «le calcul irrationnel» du montant des amendes requises dans un communiqué, et conteste toute responsabilité pénale dans cette affaire. Le verdict est attendu le 15 novembre. .
Le Crédit Mutuel Arkéa est entré en négociations exclusives avec NBB Lease en vue de la cession de Leasecom et de sa filiale Leasecom Car. Arkéa avait racheté en 2010 ce loueur de matériel de bureautique et équipements technologiques pour renforcer son pôle de banque d’entreprise. Ses neuf agences commerciales et son réseau de 3.000 partenaires vont renforcer la position de NBB Lease, acteur indépendant fondé à Bordeaux en 2015. Leasecom a réalisé un bénéfice de 2 millions d’euros l’an dernier. L’entreprise, qui dispose de 14 millions de fonds propres, présente un écart d’acquisition de 32,7 millions d’euros dans les comptes du groupe bancaire à fin 2017.
L’assureur italien Generali a annoncé hier un bénéfice net sur neuf mois en hausse de 26,8% grâce aux primes d’assurance vie et aux cessions d’actifs. Le résultat net sur la période s’est établi à 1,86 milliard d’euros. Les primes brutes ont progressé de 6,1% à 49,7 milliards d’euros et celles d’assurance vie affichent une hausse de 7,8%. Le ratio de solvabilité s’est, lui, élevé à 221%. Generali, qui détient près de 60 milliards d’euros de titres de dette italienne, doit présenter son nouveau plan stratégique le 21 novembre.
Un groupe d’investisseurs institutionnels, dont BlackRock et Pacific Investment Management (Allianz), poursuivent en justice 16 grandes banques, dont la Société générale et BNP Paribas, devant le tribunal de district à Manhattan. Ces plaignants ont décidé de se retirer du dossier de manipulation des changes où 15 des banques ont plaidé coupable aux Etats-Unis, et accepté de payer un montant global de 2,31 milliards de dollars d’amendes (2,02 milliards d’euros). Ils accusent les banques d’avoir violé les lois antitrust américaines, en s’entendant de 2003 à 2013 pour manipuler à leur avantage les indices de référence des changes. Plusieurs de ces plaignants envisagent d’engager des poursuites similaires devant un tribunal de Londres contre des banques pour des transactions en Europe.
Commerzbank a publié hier un bénéfice net en baisse de 53% au troisième trimestre, qui s’est établi à 218 millions d’euros contre 467 millions en 2017 à la même époque. Les analystes prévoyaient un recul de 211 millions d’euros. La deuxième banque allemande cotée, en pleine restructuration, a aussi annoncé la signature d’un accord définitif pour la reprise de ses activités marchés actions et matières premières (EMC) par la Société Générale. Le montant n’a pas été divulgué. Les activités EMC de Commerzbank ont généré en 2017 des revenus bruts de 381 millions d’euros.
La banque mutualiste et sa filiale cotée publient des résultats à fin septembre en ligne avec leurs objectifs 2020, contrairement à certaines concurrentes.
Un groupe d’investisseurs institutionnels de premier plan, dont BlackRock et Pacific Investment Management, filiale d’Allianz, poursuivent en justice seize grandes banques, dont la Société générale et BNP Paribas, pour manipulation des taux de change. La plainte a été déposée hier auprès du tribunal de district à Manhattan. Ces plaignants ont décidé de se retirer du vaste dossier de manipulation des changes dans lequel quinze des banques ont plaidé coupables aux Etats-Unis, et accepté de payer un montant global de 2,31 milliards de dollars d’amendes (2,02 milliards d’euros).
Friand d’acquisitions, notamment de start-up, le Crédit Mutuel Arkéa engagé sa première cession d’actifs depuis la vente de la BPE à La Banque Postale en 2012. Le groupe bancaire breton a annoncé ce matin être entré en négociations exclusives avec NBB Lease en vue de la cession de Leasecom et de sa filiale Leasecom Car. Arkéa avait racheté en 2010 ce loueur de matériel de bureautique et autres équipements technologiques pour renforcer son pôle de banque d’entreprise.
UniCredit a publié ce jeudi un bénéfice très inférieur aux attentes au troisième trimestre en raison d’une dépréciation de sa participation dans la banque turque Yapi Kredi. La chute de la livre turque a entraîné une baisse de valeur de 846 millions d’euros des 41% que détient la banque italienne dans l'établissement. Le bénéfice net est ressorti à 29 millions d’euros au troisième trimestre, alors que les analystes anticipaient un bénéfice de 907 millions d’euros, selon un consensus fourni par le groupe. L’action UniCredit perdait plus de 4% à la mi-journée à la Bourse de Milan.
L’action de la Société Générale engrangeait plus de 2,5% à la mi-séance, après avoir grimpé de plus de 4% en début de matinée dans le sillage de la publication de ses résultats du troisième trimestre. La banque rouge et noire a dépassé les attentes, avec un bénéfice net en hausse de 16% sur un an, à 1,25 milliard d’euros, alors que les analystes sondés par FactSet tablaient sur 935 millions d’euros en moyenne. Le résultat comprend un gain exceptionnel de 250 millions d’euros lié à la revalorisation de la participation détenue dans la société de services financiers Euroclear.
L’assureur italien Generali a annoncé jeudi un bénéfice net sur neuf mois en hausse de 26,8% grâce aux primes d’assurance vie et aux cessions d’actifs. Le résultat net sur la période s’est établi à 1,86 milliard d’euros, supérieur aux prévisions du groupe qui tablait sur 1,83 milliard. Les primes brutes ont progressé de 6,1% à 49,7 milliards d’euros et celles d’assurance vie affichent une hausse de 7,8%. Le ratio de solvabilité s’est, lui, élevé à 221%, conforme au niveau atteint fin juin mais en repli par rapport à celui de 230% affiché fin décembre 2017.
Commerzbank a publié jeudi un bénéfice net en baisse de 53% au troisième trimestre, qui s’est établi à 218 millions d’euros contre 467 millions d’euros en 2017 à la même époque. C’est un recul moins marqué que les prévisions des analystes qui prévoyaient 211 millions d’euros. La deuxième banque allemande cotée, qui est en pleine restructuration, maintient ainsi ses objectifs annuels.
La Société Générale a réalisé un bénéfice net trimestriel meilleur qu’attendu, profitant de la revalorisation d’une de ses participations et des bonnes performances de sa banque de détail à l’international et de ses activités de marché. Le groupe a également relevé de 136 millions d’euros sa provision pour litiges, en se disant proche d’un accord dans le dossier des sanctions américaines.