Intesa Sanpaolo a publié hier un bénéfice net de 1,42 milliard d’euros au deuxième trimestre, contre 1,22 milliard d’euros un an plus tôt, grâce à une plus-value d’environ 1,1 milliard d’euros liée à la vente de son activité de paiements au groupe Nexi. La deuxième banque italienne par le total de bilan a comptabilisé des provisions pour créances douteuses de 1,4 milliard d’euros, en forte augmentation par rapport aux 554 millions du deuxième trimestre 2019. Le produit net bancaire (PNB) a reculé à 4,14 milliards d’euros, contre 4,67 milliards à la même période de 2019. Pour 2020, Intesa anticipe un résultat net d’au moins 3 milliards d’euros et pour 2021, un bénéfice net d’au moins 3,5 milliards, hors UBI Banca. Intesa a obtenu 90,2% du capital de sa concurrente à l’issue de son offre publique d’achat de la cinquième banque italienne et a annoncé lundi qu’elle déposerait une offre de rachat obligatoire des minoritaires d’UBI Banca, qui représentent 9,8% du capital. Selon Intesa, l’entité issue de l’opération devrait dégager un bénéfice d’au moins 5 milliards d’euros en 2022. Le groupe présentera un nouveau plan stratégique d’ici à la fin de 2021.