Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Philippe Deneux, qui dirigea le bureau parisien de Mediobanca jusqu’en 2018, est décédé, confirme à L’Agefi la banque italienne. Sa famille a publié un avis d’obsèques dans Le Monde daté du 10 juillet, indiquant que son décès est survenu le 4 juillet. Né en 1964, Philippe Deneux avait débuté sa carrière comme avocat d’affaires avant de rejoindre Calyon en 1999. Il avait poursuivi sa carrière chez Credit Suisse, puis chez Barclays comme responsable des fusions-acquisitions en France. Il avait pris la tête des activités de Mediobanca en France et au Benelux en 2014. A son départ, il n’avait pas été remplacé par le groupe italien qui a, depuis, pris le contrôle de la boutique Messier Maris & Associés pour consolider sa place sur le marché parisien.
Le banquier d’affaires Philippe Deneux, qui dirigea le bureau parisien de Mediobanca jusqu’en 2018, est décédé, confirme à L’Agefi la banque italienne. Sa famille a publié un avis d’obsèques dans Le Monde daté du 10 juillet indiquant que son décès est survenu le 4 juillet. Né en 1964, Philippe Deneux avait débuté sa carrière comme avocat d’affaires avant de rejoindre Calyon en 1999. Il avait ensuite poursuivi sa carrière chez Credit Suisse, puis chez Barclays comme responsable des fusions-acquisitions en France. Il avait pris la tête des activités de Mediobanca en France et au Benelux en 2014. A son départ, il n’avait pas été remplacé par le groupe italien qui a, depuis, pris le contrôle de la boutique Messier Maris & Associés pour consolider sa place sur le marché parisien.
Force d’avancée. Avec l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, la Banque de France (photo) va publier mi-juillet les hypothèses qui serviront de base à un premier exercice pilote de stress tests climatiques pour les banques et les assurances. La démarche est inédite au niveau international et la participation n’est pas obligatoire. L’objectif est à la fois de mesurer l’exposition des acteurs au changement climatique, mais aussi de préciser les méthodes pour cerner ces risques. La difficulté tient à l’un horizon très lointain pris en compte, d’ici à 2050, et à la nécessité d’une approche très granulaire, avec 55 secteurs d’activité examinés. Le superviseur vient de publier un guide des bonnes pratiques en matière de gouvernance et de gestion du risque climatique, élaboré avec les principales banques françaises. La Banque de France elle-même a publié le 26 juin son rapport d’investissement responsable 2019. Elle se veut force d’avancée sur ce sujet et assume ainsi le Secrétariat général du réseau pour le verdissement du système financier (Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System, NGFS). La collecte des résultats des stress tests sera faite d’ici à la fin de l’année, puis viendra leur publication.
Voilà quelque temps déjà que la Banque centrale européenne, dans son rôle de gendarme des grandes banques, appelle à une consolidation du secteur. Encore faut-il lever les nombreux obstacles qui se dressent devant les candidats au mariage. Après l’allègement des contraintes de capital et de liquidité en pleine pandémie, la BCE vient de fournir une nouvelle preuve de pragmatisme en proposant de mettre à jour sa doctrine sur les fusions et acquisitions.
HSBC était en net repli mercredi à la Bourse de Londres, après une information de Bloomberg selon laquelle l’administration Trump envisage de remettre en cause le lien entre le dollar de Hong Kong et le dollar américain. L’action de la banque sino-britannique perdait 4% à la mi-journée, et 3,54% en clôture. Des conseillers haut placés de Donald Trump auraient évoqué la possibilité de saper le «peg», le lien fixe entre l'évolution du dollar de Hong Kong et le dollar des Etats-Unis. Ce qui aurait pour effet de limiter la capacité des banques basées à Hong Kong, dont HSBC, à acheter du dollar américain. Le mois dernier, HSBC avait apporté son soutien à la décision de la Chine d’imposer à Hong Kong une loi de sécurité nationale.
La britannique Metro Bank a nommé mercredi un vétéran du monde de la finance au poste de président, vacant depuis octobre dernier. Robert Sharpe prendra ses fonctions en novembre prochain et remplacera Michael Snyder, qui assure l’intérim. Robert Sharpe préside actuellement plusieurs institutions financières outre-Manche : Bank of Ireland UK, Hampshire Trust Bank et Honeycomb Investment Trust. Une erreur comptable massive avait coûté son poste l’an dernier à Vernon Hill, le président et fondateur de Metro Bank. Déjà en difficulté financière, la banque a fait état en mai d’une hausse significative de ses prêts douteux en raison de la crise sanitaire.
La britannique Metro Bank a nommé ce mercredi un vétéran du monde de la finance au poste de président, sans titulaire depuis octobre dernier. Robert Sharpe prendra ses fonctions en novembre prochain et remplacera Michael Snyder, qui assure l’intérim. Le nommé préside actuellement plusieurs institutions financières outre-Manche : Bank of Ireland UK, Hampshire Trust Bank et Honeycomb Investment Trust.
HSBC est en net repli ce mercredi matin à la Bourse de Londres après une information de Bloomberg selon laquelle l’administration Trump envisage de remettre en cause le lien entre le dollar de Hong Kong et le dollar américain. L’action de la banque sino-britannique perdait 4% à la mi-journée, la plus forte baisse de l’indice FTSE 100, resté stable.
La première banque allemande a annoncé hier un partenariat avec Google et tenté de rassurer les marchés sur l'impact de l'affaire Wirecard et de la crise sanitaire.
La Banque centrale européenne (BCE) envisage de prolonger la recommandation faite aux banques sous sa supervision de ne pas verser de dividendes ou racheter des actions, et fournira bientôt une mise à jour, a déclaré mardi la responsable de la supervision bancaire Kerstin af Jochnick. Fin mars, l’institut de Francfort avait demandé aux banques de la zone euro de ne pas rémunérer leurs actionnaires au moins jusqu’au 1er octobre, afin de préserver leurs fonds propres pendant la crise du Covid-19. En juin, le Comité européen du risque systémique, présidé par Christine Lagarde, la patronne de la BCE, avait déjà demandé une prolongation de la mesure.
La banque espagnole BBVA a levé mardi un milliard d’euros d’obligations perpétuelles vertes (additional tier 1, AT1), rachetables par anticipation le 15 janvier 2026. Ces titres de capital contingent (CoCo) seraient convertis en capital si le ratio de fonds propres durs du groupe tombait sous 5,125%. Il s’agit de la première dette AT1 verte émise par une banque en euros. Le produit de l’opération permettra à BBVA de renforcer son capital et de financer des projets dans les énergies renouvelables et le transport propre. L’opération a suscité plus de 3 milliards d’euros de demande. Les titres sont notés Ba2 par Moody’s. Outre BBVA, les banques Barclays, BNP Paribas, Citi, JPMorgan et SG CIB ont dirigé le placement.
La banque espagnole BBVA a levé mardi un milliard d’euros d’obligations perpétuelles vertes (additional tier 1, AT1), rachetables par anticipation le 15 janvier 2026. Ces titres de capital contingent (CoCo) seraient convertis en capital si le ratio de fonds propres durs du groupe tombait sous 5,125%. Il s’agit de la première dette AT1 verte émise par une banque en euros. Le produit de l’opération permettra à BBVA de renforcer son capital et de financer des projets dans les secteurs des énergies renouvelables et du transport propre.
UBI Banca reste opposé au projet d’Intesa SanPaolo de la racheter car il « inclut une décote de la valeur fondamentale », déclare ce mardi la cinquième banque italienne. Intesa SanPaolo, le deuxième établissement financier du pays, a lancé lundi 6 juillet un offre publique d'échange (OPE) de 3,5 milliards d’euros sur son petit rival. Il y a quelques jours, UBI avait déjà jugé que cet échange de titres ne rémunérait pas suffisamment ses actionnaires. La proie s’oppose aussi à un projet d’absorption qui contrecarre ses propres ambitions de croissance externe.
Deutsche Bank va nouer un partenariat pluri-annuel avec Google pour la refonte de ses services d’information, a annoncé ce mardi la première banque allemande. Le groupe va recourir aux services de cloud (informatique dématérialisée) du géant américain de l’internet. Ce contrat, qui sera signé dans quelques mois, fait partie d’un plan d’investissements technologiques de 13 milliards d’euros jusqu’en 2022 et s’inscrit dans la vaste restructuration du groupe dévoilé en juillet 2019.
La Banque centrale européenne (BCE) envisage de prolonger la recommandation faite aux banques sous sa supervision de ne pas verser de dividendes ou racheter des actions, et fournira bientôt une mise à jour, a déclaré ce mardi la responsable de la supervision bancaire Kerstin af Jochnick.
António Horta-Osório, 56 ans, le directeur général de Lloyds Banking Group, a annoncé lundi qu’il quittera son poste en juin 2021. Il laissera son successeur mener la banque britannique dans un environnement de risque dégradé. Parmi les successeurs pressentis figurent David Oldfield, le patron de la banque commerciale, Vim Maru, celui de la banque de détail, et William Chalmers, le directeur financier arrivé l’an dernier. Le départ d’António Horta-Osório pourrait aussi donner lieu à un mercato entre dirigeants de banques. Le directeur général sortant pourrait être intéressé par Santander ou UniCredit, estiment les analystes du courtier Goodbody. Lloyds a aussi annoncé la nomination de Robin Budenberg, au poste de président du groupe, début 2021.