Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Sherborne Investors dépose les armes. Le fonds détenu par l’investisseur activiste Edward Bramson a annoncé vendredi avoir vendu la totalité de sa participation de 6,01% dans Barclays.
C’est évident mais ça va mieux en le disant. Et rien ne vaut un « plan média d’envergure » pour rappeler les évidences. Pour souligner que rien ne change. Après un brainstorming qu’on imagine intense, Arkéa a, depuis son siège brestois du bout du monde, annoncé la nouvelle « signature de marque » de ses fédérations Crédit Mutuel de Bretagne et Crédit Mutuel du Sud-Ouest : « Ici & avec vous ». « ‘Ici’ traduit ainsi l’engagement de la banque à accompagner ses territoires, ruraux ou urbains, maritimes ou agricoles, en tant qu’acteur engagé du développement des écosystèmes locaux. ‘Avec vous’ illustre la volonté d’être au plus près de ses sociétaires et clients – particuliers, professionnels, entreprises et associations – et d’avancer ensemble », souligne le groupe bancaire. Evidemment, « ailleurs et sans vous » aurait été moins mobilisateur.
Barclays proposera à ses actionnaires un vote consultatif sur sa politique climatique lors de l’assemblée générale de l’année prochaine, a annoncé ce mercredi le président de la banque, Nigel Higgins, lors de l’AG 202. Ce vote consultatif permettra aux actionnaires de dire si la banque tient ses promesses en matière de politique climatique, a expliqué Barclays. La promesse d’une résolution climat intervient alors que la banque est sous la pression de plusieurs de ses actionnaires sur ce sujet. Une résolution dissidente avait été déposée pour l’AG de ce mercredi, mais elle a été rejetée par 86 % des investisseurs. Barclays avait appelé ses actionnaires à voter contre.
Barclays proposera à ses actionnaires un vote consultatif sur sa politique climatique lors de l’assemblée générale de l’année prochaine, a annoncé ce mercredi le président de la banque, Nigel Higgins, lors de l’AG 202. Ce vote consultatif permettra aux actionnaires de dire si la banque tient ses promesses en matière de politique climatique, a expliqué Barclays.
Goldman Sachs prépare le retour au bureau de ses salariés aux Etats-Unis. La banque d’affaires devrait prochainement annoncer à ses collaborateurs qu’ils doivent se préparer à travailler au bureau à partir de la mi-juin, indique Bloomberg. Goldman Sachs n’est pas la seule banque américaine à pousser pour un retour des salariés au bureau. La semaine dernière, Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan, a écrit aux salariés américains afin de les faire revenir par rotation à partir de début juillet. À New York, où se trouve une grande partie des équipes des deux banques américaines, une réouverture complète est prévue d’ici le 1er juillet des salles de conférence, gymnases, magasins, restaurants et salons de coiffure, a déclaré le maire Bill de Blasio la semaine dernière.
Goldman Sachs prépare le retour au bureau de ses salariés aux Etats-Unis. La banque d’affaires devrait prochainement annoncer à ses collaborateurs qu’ils doivent se préparer à travailler au bureau à partir de la mi-juin, indique Bloomberg.
A travers ce service, Amazon vise les analystes de hedge funds, sociétés de gestion, assurances, banques d'investissement et d'autres entreprises de services financiers.
Bpifrance a émis vendredi avec succès son obligation verte inaugurale pour 1,25 milliard d’euros à 7 ans (échéance Mai 2028, coupon 0%, notations Aa2/AA) avec un rendement de -0,014%, soit une marge de crédit de 18 points de base (pb) au-dessus de l’OAT de référence. Accompagnée par BNP Paribas, CACIB, HSBC, JPMorgan et SG CIB, la banque publique a reçu une demande massive de plus de 4,3 milliards en provenance de 144 investisseurs (européens à 54%, dont 21% français), avec une forte présence de trésoreries bancaires (28%) et des gestions d’actifs (32%).
La néobanque allemande Vivid Moneyannonce une levée de fonds de 60 millions d’euros en série B, auprès de Greenoaks et de Ribbit Capital, la valorisant désormais à 360 millions d’euros. Après s’être lancée en France et en Espagne, Vivid Money souhaite accélérer son développement en Europe. Elle compte notamment lancer une seule application qui regrouperait tous ses services (investissements, épargne, crypto-actifs…). Commercialisée en Allemagne depuis l’été dernier, la fintech revendique 100.000 clients et compte 200 employés. Elle dispose d’une licence d’établissement de crédit fournie par l’infrastructure bancaire banking-as-a-service de l’allemande SolarisBank, et s’appuie sur le réseau Visa.
NatWesta dévoilé jeudi un bénéfice net plus que doublé, à 620 millions de livres sterling (692 millions d’euros) pour le premier trimestre, dopé par une réduction de ses provisions pour pertes de 102 millions de livres. L’action NatWest perdait toutefois plus de 3,5% ce matin, les analystes étant déçus par les revenus hors intérêts qui ont chuté à 728 millions de livres sterling au premier trimestre, contre 1,22 milliard de livres un an auparavant. Concernant l’enquête criminelle ouverte par le régulateur financier britannique (la FCA) pour blanchiment d’argent, la directrice générale s’est dit «très déçue».
La néobanque allemande Vivid Moneyannonce une levée de fonds de 60 millions d’euros en série B, auprès de Greenoaks et de Ribbit Capital, la valorisant désormais à 360 millions d’euros.
NatWesta dévoilé jeudi un bénéfice net plus que doublé, à 620 millions de livres sterling (692 millions d’euros) pour le premier trimestre, dopé par une réduction de ses provisions pour pertes de 102 millions de livres. L’action NatWest perdait toutefois plus de 3,5% ce matin, les analystes étant déçus par les revenus hors intérêts qui ont chuté à 728 millions de livres sterling au premier trimestre, contre 1,22 milliard de livres un an auparavant.
Entre 2021 et fin 2024, un salarié sur cinq devrait quitter le périmètre formé par la banque de détail en France de la Société Générale et du Crédit du Nord. Entre les départs à la retraite et les démissions, ce sont près de 6.000 collaborateurs, dans l’hypothèse haute, qui sortiraient ainsi de l’effectif, sur un total de 29.000 à fin décembre. Ces données sont issues du rapport que Secafi, l’expert du comité social et économique (CSE), a rendu à propos du projet de fusion des réseaux en France de la Société Générale. L’Agefi a révélé la teneur de ce document qui a motivé l’avis négatif des représentants du personnel. Ce turnover naturel permettrait d’absorber sans départ contraint l’impact de cet ambitieux projet, qui pourrait entraîner des milliers de suppressions de postes.