L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale de Nouvelle-Zélande a relevé mercredi ses taux d’intérêt de 50 points de base (pb), la plus forte hausse depuis plus de deux décennies, ajoutant au mouvement de resserrement mondial face au risque inflationniste et d’effet de second tour.
Les taux ont poursuivi leur mouvement à la hausse dans la première partie de la matinée, avant de diminuer ou de se stabiliser ensuite. Le rendement de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a touché ses plus hauts niveaux depuis plus de trois ans, à 2,84% mardi matin, avant de redescendre vers 2,80%. Le rendement du Bund allemand à 10 ans s’est établi autour de 0,84%, après être monté jusqu’à 0,88%, celui de l’OAT française à 1,33% après un pic à 1,38%. Enfin, le taux du BTP italien à 10 ans est monté jusqu’à 2,54%, avant de revenir au niveau de lundi soir, autour de 2,46%, ce qui reste proche du niveau au-dessus duquel le coût de tout l’encours de la dette italienne augmentera pour le pays. Le spread BTP-Bund a atteint lundi un plus haut de près de deux ans, à 172 points, avant de refluer, tandis que le spread OAT-Bund s’est stabilisé lundi autour de 49 points avec la relative baisse du risque politique en France.
Alors que les marchés attendent la publication d’une inflation record aux Etats-Unis, les taux ont poursuivi leur mouvement à la hausse dans la première partie de la matinée, avant de diminuer ou de se stabiliser ensuite.
La Banque centrale de Russie (BCR) a surpris les investisseurs en abaissant son taux directeur vendredi hors calendrier officiel. Le taux d’inflation annuel en Russie a atteint son plus haut depuis 2015, à 16,70% au 1er avril. La BCR avait relevé son taux directeur de 9,5% à 20% après l’invasion de l’Ukraine face aux premières sanctions occidentales et à la chute du rouble. Les conditions extérieures de l'économie russe restent difficiles et «limitent considérablement l’activité économique», a déclaré la banque centrale russe, tout en ajoutant qu’elle «garde ouverte la perspective d’une nouvelle réduction du taux lors de ses prochaines réunions». La prochaine se tiendra le 29 avril (100 à 200 pb de moins sont attendus).