L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a demandé aux responsables de l’institution d’éviter d’exprimer des opinions personnelles divergentes sur les décisions de politique monétaire pendant les quatre jours qui suivent celles-ci, indiquait vendredi Reuters à partir de plusieurs sources. Elle a dû faire face, ces derniers mois, à des prises de position dissonantes de gouverneurs les plus «faucons» du Conseil, qui jugent la stratégie de la BCE trop accommodante face au niveau record de l’inflation, et ont fait «fuiter» la teneur des débats internes. Aux Etats-Unis, seul le président de la Réserve fédérale est autorisé à s’exprimer publiquement pendant un jour et demi après l’annonce des décisions de politique monétaire, afin que les marchés puissent intégrer celles-ci.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a demandé aux responsables de l’institution d’éviter d’exprimer des opinions personnelles divergentes sur les décisions de politique monétaire pendant les quatre jours qui suivent celles-ci, indique Reuters à partir de plusieurs sources.
Au lendemain du débat télévisé entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, la Bourse de Paris grimpe, l'euro monte et l'écart entre les taux des bons du trésor allemand et français a diminué.
La guerre en Ukraine a totalement remis en cause les plans de retour à la normale des politiques budgétaire et monétaire. L'analyse de Gilles Moëc, chef économiste du groupe Axa.
Les investisseurs vendent les taux euros et achètent des actions américaines. Les taux souverains de la zone euro ont continué à faire l’objet d’un «sell-off» mardi, les marchés estimant que le ton «évasif» de la Banque centrale européenne (BCE) sur les perspectives de sa politique monétaire les exposait à la vente des bons du Trésor américains. Jeudi dernier, la BCE a confirmé son intention de mettre fin à son programme d’achats d’actifs le 30 juin, tout en soulignant vouloir rester flexible et pouvoir d’approche changer rapidement. Les bons du Trésor américain à 10 ans, qui avaient gagné 20 points de base (pb) entre jeudi et lundi, sont encore un peu remontés mardi, autour de 2,90%.
Les investisseurs vendent les taux euros et achètent des actions… américaines. Les taux souverains de la zone euro ont continué à faire l’objet d’un «sell-off» mardi, les marchés estimant que le ton «évasif» de la Banque centrale européenne (BCE) sur les perspectives de sa politique monétaire les exposait à la vente des bons du Trésor américains.
Certains estiment que la banque centrale risque de prendre du retard dans le resserrement de sa politique monétaire, ce qui la contraindrait à agir plus énergiquement plus tard.
Face à l’inflation, et malgré les risques sur la croissance, les institutions monétaires doivent accélérer les hausses de taux et mettre fin à leurs programmes d’achat.
La Banque centrale de Corée du Sud (BoK) a de nouveau relevé son taux directeur de 25 points de base (pb) à 1,50%, un plus haut niveau depuis août 2019. Ce mouvement, le quatrième depuis août 2021, n’était pas attendu par les marchés, même si la BoK cherche à freiner la flambée d’inflation, qui atteint désormais le double de son objectif de 2%.
La guerre en Ukraine aura des conséquences sur l'Union européenne en matière d'inflation, de construction politique, de financements... L’analyse de Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires monde, Allianz Global Investors.
La banque centrale de Nouvelle-Zélande a relevé mercredi ses taux d’intérêt de 50 points de base (pb), la plus forte hausse depuis plus de deux décennies, ajoutant au mouvement de resserrement mondial face au risque inflationniste et d’effet de second tour. La Reserve Bank of New Zealand (RBNZ) a relevé son principal taux directeur à 1,50%, au plus haut depuis juin 2019, affirmant que cette décision plus importante visait à amener le taux de change à une position plus neutre et à empêcher une inflation élevée de s’enraciner. La banque centrale a cependant tempéré sa position belliciste en maintenant ses projections précédentes pour que ce taux culmine à environ 3,35 % à la fin de 2023.