L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Depuis son élection, Lula a multiplié les signaux rassurants à destination des marchés, en inscrivant sa politique dans une relative continuité avec l’administration sortante.
Si certains indicateurs vont dans le bon sens et ont permis le rebond des marchés actions, il faut rester prudent, prévient Vincent Chaigneau, directeur de la recherche de Generali Investments. Découvrez son analyse.
La banque centrale de Norvège a relevé jeudi son taux directeur de 25 points de base (pb) et déclaré qu’une autre hausse suivrait probablement en décembre pour tenter d’endiguer l’inflation. Le comité de politique monétaire de la Norges Bank, qui avait opté lors des dernières réunions pour des hausses de 50 pb, a décidé de ralentir le rythme de son resserrement monétaire, comme il en avait indiqué la possibilité en septembre. Le taux de dépôt est ainsi porté de 2,25% à 2,50%. En septembre, l’inflation sous-jacente est ressortie en hausse de 5,3% sur un an en Norvège, pour 4,9% attendus, en raison principalement du bond de 12,1% des prix alimentaires. «Une hausse de 25 pb en décembre est le scénario le plus probable. Cela dit, nous ne pouvons pas totalement exclure la probabilité d’une hausse de 50 pb, a indiqué Nordea Markets dans une note.
La fin d’année risque d’être compliquée pour les ménages qui veulent emprunter, pris en tenaille entre des taux d’intérêt à la hausse et un taux d’usure qui augmente plus lentement.
La banque centrale de Norvège a relevé jeudi son taux directeur de 25 points de base (pb) et déclaré qu’une autre hausse suivrait probablement en décembre pour tenter d’endiguer l’inflation.
La Banque d’Angleterre (BOE) a relevé jeudi son taux directeur de 75 points de base (pb), une décision historique dans un contexte économique et politique difficile au Royaume-Uni.
Alors que l'inflation et le chômage sont des indicateurs retardés du cycle économique, des détails techniques militent en faveur d'un prochain ralentissement du rythme des hausses de taux. L’analyse de Michala Marcussen, chef économiste groupe, Société Générale.
Le coût des réserves excédentaires et la perte de valeur des portefeuilles obligataires font passer les résultats des institutions monétaires dans le rouge. Un problème pour les Etats.
Le yen japonais s’est renforcé mercredi en passant de 148,2 à 147 face au dollar alors que le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a fait allusion à un éventuel ajustement de la politique de contrôle de la courbe des taux «si la réalisation de notre objectif d’inflation de 2% est en vue». Les marchés sont également restés prudents au milieu des spéculations selon lesquelles les autorités japonaises pourraient à nouveau intervenir sur les marchés des changes. Le ministre des Finances, Shunichi Suzuki, a déclaré que le gouvernement était préoccupé par une lente dépréciation du yen, et pas seulement par des mouvements volatils, car cela augmente le coût de la vie en raison de la hausse des prix des importations. Il a révélé avoir dépensé environ 43 milliards de dollars entre le 29 septembre et le 27 octobre pour soutenir sa monnaie.
Le yen japonais s’est renforcé mercredi en passant de 148,2 à 147 face au dollar alors que le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a fait allusion à un éventuel ajustement de la politique de contrôle de la courbe des taux «si la réalisation de notre objectif d’inflation de 2% est en vue».
La Banque nationale suisse (BNS) a perdu 142,2 milliards de francs suisses (montant identique en euros) au cours des neuf premiers mois de 2022, a-t-elle déclaré lundi, alors que la hausse des taux d’intérêt et le renforcement du franc suisse ont réduit la valeur des investissements étrangers de la banque centrale. La perte - la plus importante des 115 ans d’histoire de la BNS - était légèrement supérieure à la production économique annuelle du Maroc (132 milliards de dollars), rapporte Reuters, mais la banque centrale n’est pas menacée de faillite grâce à sa capacité à créer de la monnaie. La BNS a perdu 141 milliards de francs sur ses positions en devises, les obligations et les actions achetées lors de sa campagne pour endiguer l’appréciation du franc. Le chiffre comprenait des pertes liées au taux de change de 24,4 milliards, car le franc plus fort a encore réduit la valeur de ses avoirs, qui comprennent des participations dans le détaillant de café Starbucks et le propriétaire de Google, Alphabet. La valeur de ses avoirs en or a reculé de 1,1 milliard de francs.
CME Group a lancé lundi la négociation sur une nouvelle série de contrats à terme sur l’indice au jour le jour basés sur le taux à court terme en euros (€STR). Ces contrats à terme €STR offrent un nouveau moyen intéressant pour se couvrir sur les taux du marché monétaire européen. Ils permettent une découverte granulaire des prix sur la courbe à terme, une négociation sur une base IBOR/OIS, ainsi que la gestion des écarts de base et de prix entre pays de la zone euro et les taux d’intérêt américains. Des banques d’investissement comme JPMorgan et Citi ont expliqué soutenir la démarche afin de gérer aussi leur risque sur les taux des marchés monétaires et de mise en pension (repo). Les contrats disponibles pour la négociation sur CME Globex seront compensés par CME Clearing.
La banque centrale d’Australie a relevé mardi son principal taux directeur d’un quart de point et affirmé que d’autres hausses seront nécessaires. La Reserve Bank of Australia (RBA) a porté son taux directeur à 2,85%, son plus haut niveau depuis neuf ans. Il s’agit de sa septième hausse de taux en sept mois. Elle avait surpris les marchés début octobre en relevant son taux de 25 points de base, une augmentation moins importante qu’attendu, invoquant alors la remontée significative opérée depuis mai. Elle estime désormais que l’inflation devrait culminer autour de 8% cette année, contre une prévision précédente de 7,75%, puis ralentir à un peu plus de 3% en 2024. L’inflation resterait ainsi au-dessus de la fourchette cible de la RBA, comprise entre 2% et 3%.
La Banque centrale européenne (BCE) doit continuer à relever ses taux pour lutter contre l’inflation, même si le risque d’une récession dans la zone euro a augmenté, a déclaré Christine Lagarde, présidente de l’institution, dans une interview publiée mardi. «Notre mandat est la stabilité des prix et nous devons nous en acquitter en utilisant tous les outils dont nous disposons», a déclaré Christine Lagarde au site d’information letton Delfi. La BCE a relevé ses taux de 200 points de base au cours des trois dernières réunions et les marchés estiment que le cycle de resserrement en cours pourrait porter le taux de dépôt, actuellement à 1,5%, à près de 3% courant 2023.
CME Group a lancé lundi la négociation sur une nouvelle série de contrats à terme sur l’indice au jour le jour basés sur le taux à court terme en euros (€STR). Les contrats à terme €STR offrent un nouveau moyen intéressant pour se couvrir sur les taux du marché monétaire européen. La Bourse spécialisée dans les produits dérivés propose différents contrats alant des contrats à 3 mois sur l’€STR aux contrats à 3 mois sur le spread d’un simple taux ou sur des spreads «inter-commoditity» €STR vs Sofr (le taux au jour le jour américain). Ces contrats permettent une découverte granulaire des prix sur la courbe à terme, une négociation sur une base IBOR/OIS, ainsi que la gestion des écarts de base et de prix entre pays de la zone euro et les taux d’intérêt américains. Des banques d’investissement comme JPMorgan et Citi ont expliqué soutenir la démarche afin de gérer également leur risque su les taux des marchés monétaires et de mise en pension (repo). Les contrats sont disponibles pour la négociation sur CME Globex, et pour la soumission à la compensation via CME ClearPort – ils seront compensés par CME Clearing.
La Banque nationale suisse (BNS) a perdu 142,2 milliards de francs suisses (autant d’euros) au cours des neuf premiers mois de 2022, a-t-elle déclaré lundi, alors que la hausse des taux d’intérêt et le renforcement du franc suisse ont réduit la valeur des investissements étrangers de la banque centrale. La perte - la plus importante des 115 ans d’histoire de la BNS - était légèrement supérieure à la production économique annuelle du Maroc (132 milliards de dollars), rapporte Reuters, mais la banque centrale n’est pas menacée de faillite grâce à sa capacité à créer de la monnaie. La BNS a perdu 141 milliards de francs sur ses positions en devises, les obligations et les actions achetées lors de sa campagne pour endiguer l’appréciation du franc-valeur refuge ayant perdu de la valeur. Le chiffre comprenait des pertes liées au taux de change de 24,4 milliards, car le franc plus fort a encore réduit la valeur de ses avoirs, qui comprennent des participations dans le détaillant de café Starbucks et le propriétaire de Google, Alphabet. Les avoirs en or ont perdu 1,1 milliard de francs en valeur.