L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a injecté mardi 600 milliards de yuans (88,13 milliards de dollars) de prêts à moyen terme dans le système bancaire, tout en maintenant ses taux inchangés pour le cinquième mois consécutif, notamment son taux de facilité de prêt à moyen terme (MLF) d’un an aux institutions financières (2,95%). Cette décision devrait n’impliquer aucun changement, lundi prochain, sur le taux préférentiel de référence (LPR), dont le MLF sert de guide. Le communiqué indique également que l’opération MLF permet notamment de «roller» un lot de prêts de 200 milliards de yuans arrivant à échéance, et de maintenir une liquidité du système bancaire raisonnablement suffisante.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a injecté mardi 600 milliards de yuans (88,13 milliards de dollars) de prêts à moyen terme dans le système bancaire, tout en maintenant ses taux inchangés pour le cinquième mois consécutif, notamment son taux de facilité de prêt à moyen terme (MLF) d’un an aux institutions financières (2,95%). Cette décision devrait n’impliquer aucun changement, lundi prochain, sur le taux préférentiel de référence (LPR), dont le MLF sert de guide même s’il est établi mensuellement à partir des évaluations de 18 banques. Le communiqué indique également que l’opération MLF permet notamment de «roller» un lot de prêts de 200 milliards de yuans arrivant à échéance, et de maintenir une liquidité du système bancaire raisonnablement suffisante.
En Norvège, le SSB, son institut statistique, prévoit désormais une récession moins grave cette année. L’économie devrait se contracter de 3,2% contre 3,9% attendu. Affectée par la crise sanitaire et par la chute des prix du pétrole, la Norvège affiche une performance supérieure à la moyenne des autres économies européennes. L’institut statistique anticipe en outre une hausse des taux par la Norges Bank dès mi-2021 au lieu de 2022. La baisse des taux directeurs à 0% par la banque centrale pour faire face à la crise a provoqué un rebond des prix de l’immobilier. Cela devrait accélérer la hausse des taux. La Norges Bank devrait communiquer ses nouvelles prévisions de croissance et d’inflation le 24 septembre.
Après la conférence de presse de jeudi, pendant laquelle la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) n’a rien annoncé, son chef économiste a posté vendredi un billet sur son blog où il souligne que la banque centrale ne peut pas se montrer complaisante avec l’inflation. Face au risque de déflation lié à la crise du Covid-19, et à une hausse de l’euro que la situation américaine et la stratégie accommodante de la Fed pourraient amplifier, il avait évoqué une deuxième étape de mesures lors de son intervention à Jackson Hole, le 27 août juste après Jerome Powel, avant d’être «repris» par Isabel Schnabel, autre membre du directoire de l’institution. «Nous gardons toutes les options ouvertes et nous serons prêts à en faire plus si nécessaire», a aussi déclaré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, lors d’une conférence financière à Berlin.
La banque centrale, qui se réunit jeudi, devra tenir compte des derniers indicateurs de PIB et du risque d’un essoufflement de la reprise et d’une hausse du chômage.
Après le quasi non événement de la conférence de presse de jeudi, pendant laquelle la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) n’a rien annoncé, son chef économiste a posté vendredi un billet sur son blog où il insiste sur le fait que la banque centrale ne peut pas se montrer complaisante avec l’inflation. «La récente appréciation du taux de change de l’euro amortit les perspectives d’inflation (…). L’inflation de base devrait demeurer basse de manière persistante à moyen terme malgré une remontée progressive au-delà de l’horizon des projections (…). Il doit être parfaitement clair qu’il n’y a pas de place pour la moindre complaisance.»
L’impact de la crise du coronavirus est réel sur les économies mais finalement moins pire qu’anticipé. C’est le cas en Norvège où le SSB, son institut statistique, prévoit désormais une récession moins grave cette année. L’économie devrait se contracter de 3,2% contre 3,9% attendu jusqu’à présent. Affectée par la crise sanitaire et par la chute des prix du pétrole, la Norvège affiche une performance supérieure à la moyenne des autres économies européennes. L’institut statistique anticipe en outre une hausse des taux par la Norges Bank dès mi-2021 au lieu de 2022. La baisse des taux directeurs à 0% par la banque centrale pour faire face à la crise a provoqué un rebond des prix de l’immobilier, constate le SSB. Cela devrait accélérer la hausse des taux. La Norges Bank se réunit le 24 septembre et devrait communiquer ses nouvelles prévisions de croissance et d’inflation à cette occasion.
La Banque du Japon (BoJ), qui se réunit la semaine prochaine, devrait offrir une vision plus claire de l'économie, de la production et des exportations et signaler qu’elle commence à se reprendre de l’impact dévastateur de la pandémie de coronavirus, selon Reuters. Lors de sa précédente réunion en juillet, elle estimait que l'économie restait dans un «état extrêmement grave». Mais la BoJ devrait aussi avertir que toute reprise sera modeste et incertaine. Un statu quo sur la politique monétaire est attendu lors de cette réunion.
La Banque du Japon (BoJ), qui se réunit la semaine prochaine, devrait offrir une vision plus claire de l'économie, de la production et des exportations et signaler qu’elle commence à se reprendre de l’impact dévastateur de la pandémie de coronavirus, selon Reuters. Le point de vue serait plus optimiste que l'évaluation faite lors de sa précédente réunion en juillet, alors qu’elle estimait que l'économie restait dans un «état extrêmement grave». Mais la BoJ devrait aussi avertir que toute reprise sera modeste et incertaine car les craintes liées à une nouvelle flambée des infections et à la fragilité de la demande mondiale continuent de peser sur les dépenses des ménages et des entreprises. Un statu quo sur la politique monétaire est attendu lors de cette réunion.
La Banque centrale européenne (BCE) a laissé jeudi ses taux d’intérêt et ses programmes d’achats d’actifs inchangés, comme anticipé par les économistes.
La Banque du Canada a maintenu comme prévu son principal taux directeur à 0,25%, en déclarant néanmoins que le rebond de l’activité économique au troisième trimestre semblait plus soutenu qu’anticipé jusqu'à présent. Mais la banque centrale canadienne a estimé que l'économie aurait encore besoin de mesures de soutien «exceptionnelles». L’institution maintient donc un programme d’achats d’actifs qui porte sur au moins 5 milliards de dollars canadiens (3,2 milliards d’euros) d’obligations d’Etat par semaine. Le produit intérieur brut (PIB) du Canada s’est contracté de 11,5% au deuxième trimestre et d’un peu plus de 13% au premier semestre.
Le comité de politique monétaire, qui se réunit ce jeudi, réfléchit probablement à augmenter à nouveau le plan d'achats d'urgence lancé pendant la crise.
La Banque du Canada a maintenu aujourd’hui comme prévu son principal taux directeur à 0,25%, en déclarant néanmoins que le rebond de l’activité économique au troisième trimestre semblait plus soutenu qu’anticipé jusqu'à présent. Malgré cette note d’optimisme, la banque centrale canadienne a estimé que l'économie aurait encore besoin de mesures de soutien «exceptionnelles». L’institution maintient donc un programme d’achats d’actifs qui porte sur au moins 5 milliards de dollars canadiens (3,2 milliards d’euros) d’obligations d’Etat par semaine.
Il est «très probable» que l'économie britannique ait besoin de mesures de relance supplémentaires, a déclaré Michael Saunders, membre du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE) dans un discours sur les perspectives : «Un assouplissement monétaire supplémentaire sera certainement approprié afin d’atteindre un retour durable de l’inflation vers l’objectif de 2%», a-t-il annoncé.