Nos articles d’actualités et d’analyse sur l’allocation des investisseurs par grandes classes d’actifs - actions, obligations, crédit, actifs réels, immobilier.
Lignes de force du scénario 2014 La fin de l’année est l’occasion de partager notre scénario 2014, qui se révèle proche du consensus alors qu’il y a un an notre scénario sur les marchés était, à raison, plus optimiste que le consensus. L'économie mondiale est vue en accélération, s’extirpant, grâce au retour de la croissance en Europe, du niveau bas de 3% auquel elle évolue depuis 2 ans, pour remonter vers 3.5%. Le G4 (USA, Europe, Japon, Chine) représente 80% de la production mondiale, or la croissance de chacune de ces zones est prévue soit en accélération (USA, Europe) soit stabilisée à un niveau plutôt élevé (Chine, Japon), ce qui arithmétiquement, fait plus que compenser l'éventuel poursuite du ralentissement dans certains pays émergents. L'énergie du Japon pour sortir de l’ornière ne peut être mise en doute, ni l’inflexion bienvenue de la politique économique chinoise pour rééquilibrer la croissance. Les USA renoueraient avec le rythme « sous-jacent » de leur économie, soit une croissance de 3%, jusqu’ici bridée par le conservatisme budgétaire du Tea Party. Dernier point mais non des moindres, l’Europe après deux ans de récession aggravée par ses dissensions internes, rattrapera en 2014 le wagon de la croissance mondiale, pour une raison simple : l’essentiel des efforts d’ajustement budgétaire est derrière elle, avec 1.5% du PIB en 2012, 0.75% en 2013 et 0.25% en 2014. La stagnation économique française est de ce point de vue logique, la France ayant entamé son effort après les autres. Lire la suite en pièce jointe
La Direction des retraites et de la solidarité de la Caisse des Dépôts est gestionnaire sous mandat de 47 régimes ou fonds de protection sociale, pour un montant total de 10 milliards d'euros d'actifs. Dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par l'Etat, elle exerce un rôle de conseil, de contrôle et de suivi dans la gestion financière, notamment l'Ircantec, qui représente à lui seul 6,3 milliards d'euros.
Eric Pictet, directeur général de la succursale parisienne de Muzinich & Co met en lumière les avantages d'un investissement dans les obligations high yield dans le contexte actuel.
La directive AIFM permet aux gérants alternatifs de proposer leurs fonds dans un format réglementé. C'est une chance pour l'industrie comme pour les investisseurs institutionnels, estime Julien Tizot, Responsable Multigestion Alternative, d'AG2R LA MONDIALE. Encore faudra-t-il que l'ensemble des acteurs sache saisir cette chance.
L'épargne solidaire est une nécessité pour relever les dé?s de la société moderne. De fait, son appropriation par les associations et les fondations est une condition sine qua non pour bâtir une ?nance solidaire et durable. Jamais le sens de la finance n’a été autant questionné. En cette période où les acteurs socio-économiques (pouvoirs publics, associations, entreprises, épargnants, etc.) cherchent un nouveau modèle de développement à l'échelle des enjeux sociaux et environnementaux, chacun peut, par son épargne, contribuer à l'émergence d’une société plus juste. L'ÉPARGNE EN PROFONDE MUTATION. Pour la finance, une nouvelle ère commence. Trois raisons justifient en partie ce phénomène: la finance traditionnelle ne soutient guère les entreprises qui créent des emplois, la mondialisation se soucie peu de l’intérêt général et des biens communs, et l’endettement des États rend nécessaire de revisiter la notion de placement sans risque. Lire la suite de l’article en pièce jointe.
Il ne s’agit encore que d’une « niche » parmi l’ensemble des actifs sous gestion en Europe, mais l’investissement socialement responsable (ISR) continue de croître sur le continent, selon l'étude que Vigeo a mené sur l’ISR entre juillet et octobre 2013. « La vente au détail d’ISR reste une niche - 1,7% de l’ensemble des actifs sous gestions en Europe, mais son importance varie d’un pays à l’autre », explique le leader européen de la notation extra-financière, « montrant les différents niveaux de maturités des industries nationales ». Par ISR, l'étude entend les fonds vendus comme produits socialement responsables, disponibles pour le public et qui adoptent une approche « éthique, sociale ou environnementale » dans la sélection des actions ou des obligations. Selon cette définition, le nombre de fonds de détail socialement responsables est donc en progression constante depuis 1999, avec cependant une moins forte évolution depuis 2010. Vigeo en dénombre 159 en 1999, 879 en 2010 et 922 en 2013, pour une valeur totale de 108 milliards d’euros. Pour lire la suite, cliquer ici
Faut il maintenir la neutralité de notre profil ? De nombreux signes militent pour. La communication des banques centrales nous maintient dans l’espoir d’une rassurante reprise d’activité lissée sans inflation; les gouvernements évitent désormais d’alourdir la note fiscale et laissent filer les dépenses de nouveau ; les entreprises ont assaini leurs bilans et rationalisé leurs activités et le chomage assure la maitrise des couts salariaux de la population active, quand il en reste une. La peur de la déflation maintient la pression sur tous. La traduction de cette situation sur les marchés financiers se matérialise par des taux d’intérêt court bas et des taux long terme en baisse, des marges de crédit réduites et des actions en hausse du fait de l’anticipation de reprise de l’activité des pays développés que nous espérons tous pour 2014. Depuis l'été, l’impact de la baisse des taux s’est traduite par une performance de plus de 2,5% des indices obligataires crédits en euros, de 8% de hausse pour les actions hors zone euros et de 15% pour les actions zone euros (rattrapage oblige). Cette progression masque une accélération des tendances dans ce sens depuis la fin septembre pour les taux (+1,5%, soit 2/3 de la progression) et un ralentissement homogène pour les actions (+4% soit 1/3 de la progression de la zone euro et 1/2 du reste du Monde) sur ces six dernières semaines. Pour lire la suite, cliquer ici
Klésia, acteur majeur du monde de la retraite complémentaire et de la prévoyance, est né le 4 juillet 2012 du rapprochement des groupes paritaires de protection sociale Mornay et D&O. Le nouveau groupe se situe en cinquième position du classement des institutions de retraite complémentaire au sein des régimes Arrco-Agirc et au septième rang des groupes de protection sociale.
Les professionnels observent depuis quelques mois une tendance nette à la convergence entre l'univers des fonds traditionnels et celui des fonds de gestion alternative. Pour Lyxor, il s'agit d'une tendance de fond, qui s'observe d'ailleurs également en ce qui concerne les ETF et la gestion benchmarkée. De nombreux échanges avec les investisseurs institutionnels alimentent le débat actuel. Jean-Marc Stenger, Directeur des Investissements Alternatifs de Lyxor Asset Management nous explique les différentes raisons qui expliquent cette évolution.
Recueillies dans les jours qui ont précédé la baisse du taux BCE, les prévisions des banques sur l'évolution du Bund à horizon trois et six mois ont une nouvelle fois été révisées en hausse. Lire la suite en pièce jointe
La première concrétisation de l’Union Bancaire La BCE va soumettre à partir de ce mois-ci les banques de la zone Euro à un examen complet de leur solidité. Les résultats de l’examen seront connus dans un an. Cette évaluation est-elle porteuse de risques pour les investisseurs ? Va-t-elle au contraire rassurer les marchés qui n’ont accordé qu’un crédit limité aux stress tests de 2010 et 2011 ? Quelles sont ces implications sur l’Union Bancaire. Cette fois-ci, l’examen de la BCE se veut plus difficile et plus complet. Il se déroulera en trois volets : Le premier est un contrôle prudentiel classique sur le niveau de liquidité et la qualité du financement. Le second, une nouveauté qui change la donne, est l’examen de la qualité des actifs, AQR (Asset Quality Review). Le périmètre de revue des actifs concerne les expositions de crédit et de marché, le bilan et le hors bilan et harmonise des règles aujourd’hui disparates. Enfin, le dernier volet sera un stress test qui soumettra les bilans des banques à un scénario de crise, non dévoilé. L’issue de cette évaluation indiquera quelles banques, parmi les 128 passées en revue, ont besoin d'être recapitalisées. Lire la suite en pièce jointe
La convergence entre gestion alternative et gestion traditionnelle est une réalité réglementaire dont les conséquences concrètes commencent à émerger au sein des portefeuilles institutionnels. Petit à petit, les uns et les autres se penchent sur les différentes enveloppes envisageables.
Towers Watson a établi un nouveau classement de risques extrêmes où les trois premières places sont dans l’ordre : une crise dans le domaine de l’alimentation / eau / énergie, un risque de stagnation économique, un changement de température au niveau mondial Alors que la crise liée à l’alimentaire / eau / énergie (c’est-à-dire la rareté des ressources) a gagné dix places pour prendre la tête du classement, d’autres risques extrêmes ont également progressé cette année, comme l’effondrement du commerce mondial (+4 places) et le changement de la température mondiale (+3 places). De l’avis de Towers Watson, les risques extrêmes - d’une moindre menace qu’en 2011 - incluent le défaut de paiement d’un pays souverain (en chute de 5 places) conduisant à une crise sur le marché de l’assurance, mais aussi une crise bancaire et une crise sur le marché des devises, qui ont perdu, respectivement, deux et trois places. Le classement de Towers Watson, intitulé « les risques extrêmes de 2013 » [1], catégorise des événements très rares qui auraient un fort impact sur la croissance économique mondiale et le rendement des actifs, s’ils devaient se produire. Pour la première fois, les 15 principaux risques extrêmes comprennent : la stagnation économique, les effets pervers des progrès de la santé, la contamination nucléaire, la longévité extrême et le terrorisme, tandis que ceux qui ont quitté cette année le top 15 du classement sont : l'éclatement de l’euro, l’hyperinflation, une crise politique, une guerre majeure, la fin de la monnaie fiduciaire et une pandémie meurtrière. Tim Hodgson, responsable du groupe Thinking Ahead chez Towers Watson, a déclaré : « Il y a eu des modifications importantes dans les 15 premières places du classement cette année. Ceci est largement dû à l’extension de notre domaine de recherche sur les risques non-financiers extrêmes, de sorte que nous avons maintenant une liste complète de 30 risques extrêmes. Malgré tout, il est intéressant de noter que les risques de pandémie meurtrière et de guerre majeure ont disparu des 15 premières places, respectivement en 17ème et 18ème position. Les nouveaux venus dans les 15 premières rangs incluent les risques de terrorisme et de longévité extrême qui gagnent des places dans notre classement soit parce qu’ils ont plus de chance de se produire d’après notre évaluation (davantage une attaque terroriste majeure qu’une troisième guerre mondiale) ou parce qu’il y a moins d’incertitudes liées à leur impact (extrême longévité contre pandémie meurtrière). Cela illustre le défi auquel sont confrontés les investisseurs institutionnels et comment ils devraient s’adapter à l'évolution des évaluations des risques extrêmes. Nous suggérons de consacrer du temps à une étude pre mortem, réalisée à l’avance afin de déterminer à ce qui pourrait tuer de façon permanente la mission de l’investisseur ». Une telle étude pré mortem devrait pouvoir identifier les risques extrêmes dont il faudrait tenir compte. Towers Watson affirme dans ce cas que la bonne chose à faire est d’avoir recours à une assurance (si elle disponible et abordable), étant donné que l’investisseur ne peut se permettre de s’auto-assurer. Lire la suite : cliquez ici
Si certains voient converger largement la gestion alternative et la gestion benchmarkée, d'autres perçoivent différemment ces évolutions. Jean-Christophe Wibault, chargé du suivi des investissements chez Aviva France, observe une amorce de convergence d'une partie de la gestion « long only » vers une gestion moins indicielle au sens classique, et donc plus alternative au sens large. Néanmoins l'écart entre les deux mondes reste important.
La décision surprise de la Fed de ne pas engager la réduction des achats d’actifs comme attendu par le marché et les indications de la Banque centrale européenne sur les taux d’intérêt alors que l'économie européenne semble entrée en phase de reprise ont créé de la confusion dans l’esprit des investisseurs. Comme le montre les données de Morningstar sur les flux de fonds, les investisseurs européens ont géré cet épisode de manière pragmatique, réduisant leur exposition à la dette et aux actions émergentes ainsi qu’aux obligations américaines sensibles à la hausse des taux tout en augmentant leur exposition aux fonds investis en actions européennes. L’un dans l’autre, la collecte sur le mois de septembre atteint un modeste 3,71 milliards d’euros. Les fonds obligataires ont subi une décollecte de 8,66 milliards d’euros, laquelle a surpassé les 8,30 milliards d’euros de collecte des fonds actions. Les fonds d’allocation ont vu leur collecte nette ralentir de manière notable, tout comme les fonds de gestion alternative. L’incertitude macro-économique du troisième trimestre a poussé la collecte vers les fonds investis sur le long terme à 30,97 milliards d’euros, très en-deçà des 126,1 milliards du premier trimestre ou des 61,4 milliards d’euros collectés entre mars et juin. Lire la suite : cliquez ici
Alain Zeitouni, directeur de la gestion multi-actifs chez Russell Investments, nous explique pourquoi certains investisseurs institutionnels français font le choix de recourir à son expertise pour déléguer la gestion d'une partie de leur portefeuille.
Une enquête indépendante et gratuite réalisée auprès d’une centaine de sociétés de gestion proposant une large gamme de produits et de services. Un questionnaire réalisé via internet comprenant une vingtaine de questions: des questions relatives aux anticipations afférentes à différentes classes et typologies d’actifs ainsi qu’aux stratégies d’investissement mises en ??uvre ; des questions relatives aux anticipations d’ordre macro-économique. Une synthèse bimestrielle, accessible gratuitement, qui permet de confronter les anticipations des sociétés de gestion sur différentes classes d’actifs plus ou moins risquées avec le niveau de risque qu’elles prennent réellement au sein de leurs portefeuilles de référence. Ce baromètre permet également de voir évoluer l’appétit pour le risque des sociétés de gestion dans le temps. Pour télécharger le baromètre d’octobre : cliquez ici
Présentation de Pascal Frei, CFA Associé chez PCC Metrics à l’occasion du Club de prospective de l’Af2i Conclusion : Le besoin de rendement des IPs helvétiques se monte entre 3.5% et 4.00% p.a. Un tel rendement est-il réaliste dans le futur? Le potentiel de rendement des obligations est limité. Afin d’atteindre le besoin de rendement, les actions doivent réaliser une performance annuelle moyenne très élevée. De plus, il convient de rappeler que le marché suisse des actions a historiquement été un des plus performants ! Solutions, probablement une combinaison des éléments suivants : Stratégie d’investissement ( p.ex. accroissement du potentiel de rendement = plus d’actions), Réduction des prestations (taux de conversion, taux d’intérêt crédité), Amélioration du financement : accroissement des contributions, Optimisation des coûts. Une analyse détaillée de la situation particulière de chaque institution est nécessaire !
Un investisseur qui veut construire ou contrôler un portefeuille à partir de critères financiers le fera sans problème. Mais cela devient impossible dès qu’il veut prendre en compte des critères extra-financiers. En effet, il n’y a rien de plus facile pour un investisseur de sélectionner un fonds qui corresponde parfaitement à ses objectifs et contraintes financières. Concrètement, si l’investisseur a des critères précis en matière de répartition par secteur, par dividende, par valorisation ou, sur les obligations, par maturité par exemple, la simple consultation du portefeuille du produit en question lui permet de vérifier instantanément que ses propres critères sont bien respectés. De la même façon, en matière de contrôle, une agrégation régulière de ses portefeuilles est aujourd’hui très facile. C’est à cet exercice de transparisation que se livre actuellement les assureurs en vue de la Directive Solvency 2 afin de contrôler leurs expositions réelles et de calculer les impacts possibles sur leur solvabilité. Ce qui semble simple pour les critères purement financiers semble hors d’atteinte en revanche pour les critères extra-financiers. En effet, l’investisseur a beaucoup de mal à trouver une correspondance claire avec ses propres valeurs éthiques uniquement en regardant les portefeuilles en ligne à ligne. Certains investisseurs vont alors se contenter d’un label ISR au niveau du fonds ou de la société de gestion. D’autres vont s’en remettre à des pré-sélections ou à des indices construits par les nombreuses agences de notation extra-financières. Face à cette jungle, certains institutionnels et gérants vont jusqu'à faire eux-mêmes leurs propres analyses extra-financières en interne ! L’industrie de la gestion, aidée par la technologie, va donc devoir répondre à ce nouveau besoin : Permettre à chaque investisseur, particulier comme institutionnel, de pouvoir prendre en compte sa propre définition de l’ISR et de l'éthique. Dans un second temps, à partir des inventaires de portefeuilles, de pouvoir intégrer les métriques réalisées sur chaque valeur. Et donc, au final, de pouvoir construire des portefeuilles qui collent vraiment aux critères ISR de chaque investisseur. Et, en matière de contrôle, de pouvoir calculer une notation extra-financière personnalisée, une sorte de « SolvencISR » !