Nos articles d’actualités et d’analyse sur l’allocation des investisseurs par grandes classes d’actifs - actions, obligations, crédit, actifs réels, immobilier.
Selon IPD, le rendement global des OPCI professionnels français s’élève à 3,5 % au second semestre 2014. Du jamais vu depuis juin 2011. Stéphanie Galiègue, executive director, head of France et Southern Europe, en a expliqué les raisons à Business Immo. Nous vous proposons cette interview.
Une enquête indépendante et gratuite réalisée auprès d’une centaine de sociétés de gestion proposant une large gamme de produits et de services. Un questionnaire réalisé via internet comprenant une vingtaine de questions: des questions relatives aux anticipations afférentes à différentes classes et typologies d’actifs ainsi qu’aux stratégies d’investissement mises en œuvre ; des questions relatives aux anticipations d’ordre macro-économique. Une synthèse bimestrielle, accessible gratuitement, qui permet de confronter les anticipations des sociétés de gestion sur différentes classes d’actifs plus ou moins risquées avec le niveau de risque qu’elles prennent réellement au sein de leurs portefeuilles de référence. Ce baromètre permet également de voir évoluer l’appétit pour le risque des sociétés de gestion dans le temps. Pour télécharger le baromètre de février : cliquez ici
Le Fonds de compensation commun au régime général de pension (FDC) gère, au 31 décembre 2013, 13,75 milliards d'euros, avec l’aide de près d’une vingtaine de sociétés de gestion. Marc Fries, premier conseiller de direction du FDC, se souvient que, pour les travaux préparatoires au lancement du Fonds, les équipes se sont largement appuyées sur l’expérience du FRR, même si les circonstances de création du grand frère français étaient bien différentes.
Les investisseurs doivent s’interroger sur leurs principes d’investissement, regarder les opportunités qui se présentent sur des terrains moins familiers et sur des stratégies moins contraintes. Le savoir-faire du gérant délégataire peut, plus que jamais, faire la différence dans la « chasse » au rendement.
L’avenir des marchés émergents est incertain depuis la crise financière de 2008. La direction que ces derniers vont prendre est, en effet, restée en suspens pendant plusieurs années. Depuis que la crise financière a bouleversé les perspectives de croissance du monde occidental, les responsables politiques des pays émergents recherchent d’autres débouchés. Ainsi, lors des conférences, la question « Où investir ? » revient régulièrement selon Gary Greenberg, gérant de portefeuille et responsable de la division marchés émergents d’Hermes.
L'étude « Global Pension Assets Study », publiée aujourd’hui par Towers Watson sur les actifs mondiaux des fonds de pension, indique que les principaux fonds de pension ont vu leur encours augmenter de 6% en 2014 dans les 16 principaux marchés (contre une augmentation d’environ 10 % en 2013) atteignant ainsi l’encours record de 36 000 milliards US$*. Les encours mondiaux des fonds de pensions ont augmenté de 6% en moyenne par an (en dollar US) depuis 2004. Selon l'étude, les actifs des régimes à cotisations définies se sont rapidement développés dans les 10 années précédant 2014 avec un taux de croissance annuel composé de 7% à comparer à un taux de 4% pour les régimes à prestation définies. En conséquence, les actifs des fonds de pension à cotisations définies sont passés de 38% du total des encours des fonds de pension en 2004 à 47% en 2014 et devraient dépasser les actifs des régimes à prestation définies dans les toutes prochaines années.
Le cabinet de conseil bfinance publie aujourd’hui les conclusions de sa nouvelle étude consacrée aux commissions de gestion pratiquées dans l’univers des investissements institutionnels. Cette étude révèle que les meilleurs gérants, ceux en mesure de surperformer régulièrement leur indice de référence dans un cadre de risques maîtrisés, n’exigent pas des commissions de gestion plus élevées que leurs homologues moins performants. Au contraire, et ce de manière contre-intuitive, ces meilleurs gérants adoptent un positionnement prix très légèrement inférieur à la moyenne.
Derrière l’euphorie, l’urgence Le PIB par habitant, en Grèce, a chuté de 20% en quelques années, provoquant un choc comparable à celui de la Grande Dépression américaine des années 30. Dans ce contexte, on peut comprendre que le nouveau gouvernement grec veuille retrouver des marges de manœuvre pour soutenir la croissance et refuse de consacrer la totalité de son excédent budgétaire primaire, tout juste revenu en territoire positif, à payer le service de sa dette. Mais comme beaucoup a déjà été fait en termes de rééchelonnement de la dette et de baisse des taux d’intérêts, on ne voit pas comment lui redonner de l’oxygène, sauf à effacer purement et simplement une partie des créances détenues. Or, un effacement pur et simple de la dette grecque enverrait un signal désastreux à d’autres pays tels que l’Espagne, le Portugal et l’Irlande qui ont payé un lourd tribut à l’austérité et seraient fondés à en réclamer un à leur tour.
En se dotant d’une politique d’engagement, l’Ircantec s’est démarqué en 2014 dans sa démarche d’investisseur responsable avec notamment la signature des PRI et son investissement dans les collectivités locales. Virginie Chapron du Jeu, Directrice des investissements et de la comptabilité, Patrick Badilian, Directeur du département financier et Marianne Delachaume, chargée d’étude ISR au sein de la Caisse des Dépôts, détaillent les pistes de réflexion de l’institution : ISR, financement des PME et ETI, problématiques de développement durable et transition énergétique, etc.
Dans le cadre de la préparation du panel « Comparaison internationale des pratiques en matière d’allocation d’actifs » qui s’est tenu le 3 décembre dernier lors de la JNII, Paul Van Eynde, head of institutionnal clients Europe chez ING IM, a mis en lumière les disparités entre les pays européens dans le choix des actifs présents en portefeuille, mais aussi quelques tendances.
William Margoline, Directeur général adjoint de CM-CIC Gestion et Directeur financier, juridique et des risques chez CM-CIC AM, évoque l’évolution des relations entre gérants et investisseurs institutionnels et met en lumière le principal enjeu : comprendre parfaitement leurs attentes et donc leur environnement.
Si la MACSF compte réduire ses investissements en obligations indexées sur l’inflation et les convertibles cette année, l’institution augmentera ses poches actions et immobilier. En outre, l’assureur continuera de diversifier sa trésorerie à travers des OPCVM diversifiés prudents. Tout en précisant les arbitrages à venir, Eric Dubos et Roger Caniard détaillent l’allocation d’actifs du fonds en euros et évoquent les nouveaux projets sur les unités de compte de la MACSF.
Pour Jean-René Giraud, directeur général de Koris International, deux grandes conceptions de l'allocation d'actifs s'opposent en Europe : celle des stock pickers à la recherche d'alpha et celle des partisans d'une allocation stratégique. Si les contraintes réglementaires ne varient pas vraiment, la donne diffère suivant les pays, notamment en fonction de la concentration du marché et de la plus ou moins forte externalisation.
Sagalink Consulting a réalisé une étude sur l'état des lieux et les impacts du projet du Règlement Européen Money Market Funds (MMF). L’Union Européenne s’est lancée pour objectif de réformer le système bancaire parallèle appelé « Shadow Banking ». Elle s’est donnée pour mission de réguler tous les systèmes qui mettent en relation les investisseurs et les épargnants en dehors du système classique des dépôts. Identifiés comme des éléments systémiques de ce marché avec plus de 1000 milliards d’euros sous gestion en Europe (95% des actifs sous gestions en France/Luxembourg/Irlande), les fonds monétaires font l’objet d’une attention particulière de la part des autorités à travers le projet de règlement « MMF ». Lire l’extrait de l'étude ci-dessous
Philippe Dutertre, directeur adjoint des investissements en charge du développement et de l’ISR, et membre du directoire d’Agicam, explique la nouvelle organisation de la direction des investissements désormais unifiée. Il revient également sur les domaines sur lesquels AG2R La Mondiale s'est concentré en 2014 : financement de l’économie, private equity, ISR,etc.
En déléguant l’intégralité de la comptabilité de placement et le reporting à BNP Paribas Securities Services, La Mutuelle Générale sera prête pour la mise en place de Solvabilité II en 2016. Christophe Harrigan et Alban Jarry, Directeur financier et Directeur du programme Solvabilité II de l’institution, expliquent leur avance dans ce domaine. Ils évoquent également leurs pistes de réflexion concernant les investissements dans l’infrastructure, notamment sociale, et les fonds de prêts/dettes aux PME.
L'édition 2015 du Baromètre Institutionnels analyse l’évolution des placements institutionnels, les pratiques et modalités de recours à des produits et services de gestion externes ainsi que les dynamiques concurrentielles à l’œuvre sur ce marché.
L’émission de billets de trésorerie permet à un corporate d’étendre ses capacités de financement, de diversifier sa base de prêteurs et/ou de réduire ses frais financiers. Le lancement et le suivi d’un programme impliquent le respect de certaines exigences tout en mobilisant un minimum de ressources.
Mercer a identifié 10 priorités sur la feuille de route 2015 des gérants de patrimoine dont l’objectif est de mieux servir leurs clients et de se positionner au mieux dans l’environnement concurrentiel.
En tant qu’investisseur institutionnel responsable, l’ERAFP a décidé cette année de mesurer l’empreinte carbone de son portefeuille d’actions de grandes entreprises cotées. Philippe Desfossés, son directeur, a adopté une nouvelle méthode de gestion des risques. Il détaille ainsi sa récente appréciation des limites en matière de risque souverain qu’il compte bien étendre aux obligations coporate, et peut-être bien au-delà.