Nos articles d’actualités et d’analyse sur l’allocation des investisseurs par grandes classes d’actifs - actions, obligations, crédit, actifs réels, immobilier.
Après une collecte assez faible de 9 milliards d’euros en septembre 2021, les fonds Ucits et alternatifs européens ont enregistré des entrées nettes de 140 milliards d’euros en octobre selon les données publiées mercredi par l’association européenne de la gestion d’actifs Efama. Dans le détail, les fonds Ucits ont collecté 110 milliards d’euros en octobre après une décollecte de 3 milliards d’euros le mois précédent. En excluant les fonds monétaires, la collecte des fonds Ucits diminue d’environ 60% (45 milliards d’euros contre 54 milliards en septembre). La collecte d’octobre a donc été tirée par les fonds monétaires. Quelque66 milliards d’euros ont été placés dans cette catégorie de fonds. Un record selon l’Efama alors que la classe d’actifs avait subi des rachats nets de 57 milliards d’euros en septembre. Les investisseurs ont en outre placé 24 milliards d’euros dans les fonds actions (19 milliards en septembre), 3 milliards d’euros dans les fonds obligataires (13 milliards en septembre) et 15 milliards d’euros dans les fonds multi-actifs (20 milliards en septembre). Les fonds alternatifs européens ont, eux, collecté 30 milliards d’euros en octobre contre 13 milliards le mois précédent. Les fonds alternatifs investis en actions ont subi des sorties de 4,8 milliards d’euros dans la lignée des rachats de septembre (-2,6 milliards d’euros). Leurs homologues obligataires ont engrangé 5 milliards d’euros de collecte nette en octobre (+1,8 milliard d’euros en septembre). Les encours cumulés des fonds Ucits et alternatifs européens ont augmenté de 2,6% sur le mois d’octobre à 21.387 milliards d’euros.
Les investisseurs internationaux ont choisi la sécurité dans leurs choix de fonds. Entre le 2 et le 8 décembre, ils se sont massivement orientés vers les fonds monétaires, ces derniers affichant une collecte de 43,2 milliards de dollars (38,3 milliards d’euros), selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Cela porte à 203 milliards de dollars les flux sur cette classe d’actifs dans les deux derniers mois. Sur les autres classes d’actifs, les fonds actions ont reçu 10,6 milliards de dollars, et les fonds obligataires un «petit» 1,3 milliard. La collecte de l’obligataire a été sauvée par les fonds investis en titres souverains, qui ont reçu 4,2 milliards de dollars (dont 1,1 milliard pour les stratégies indexées à l’inflation). A l’inverse, les fonds plus risqués ont décollecté, avec -2,9 milliards pour les stratégies investies en obligations investment grade, -0,9 milliard pour celles investies dans les titres à haut rendement, et -0,5 milliard pour celles en obligations émergentes. Dans l’univers des fonds actions, les investisseurs ont privilégié les fonds indiciels cotés (ETF), qui ont drainé 19,9 milliards de dollars. A l’inverse, les fonds communs de placement ont rendu 9,3 milliards. La collecte hebdomadaire s’est concentrée sur les fonds actions américaines qui ont reçu 8 milliards de dollars. Les investisseurs se sont plus précisément dirigés vers les fonds de grandes capitalisations, qui ont collecté 8,9 milliards de dollars. Les autres types de stratégies en actions américaines ont fortement décollecté, avec -2,7 milliards pour les fonds de petites capitalisations, -3,2 milliards pour les stratégies de gestion value, et -4,3 milliards pour celles de croissance. Dans le reste du monde, les fonds actions en européennes ont, eux, enregistré leur plus importante décollecte depuis octobre 2020, avec -3,4 milliards. Les fonds actions émergentes ont rendu 2,2 milliards de dollars, et les fonds actions japonaises ont reçu 0,9 milliard.
Après les fonds actions, c’est au tour des fonds obligataires de connaître une de ses rares décollectes hebdomadaires au cours de cette année 2021. Selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research, les fonds obligataires ont rendu 4,5 milliards de dollars (4 milliards d’euros) entre le 26 novembre et le 1er décembre, soit une première décollecte depuis mars dernier. Les fonds actions, qui avaient connu la semaine dernière leur seconde décollecte de l’année, ont cette fois-ci reçu 9 milliards de dollars en net. La majorité des flux des investisseurs se sont dirigés vers les fonds monétaires, avec +27,1 milliards de dollars. Dans l’obligataire, peu de catégories ont échappé au désamour des investisseurs. Les fonds de titres d’entreprises investment grade ont rendu 2,4 milliards de dollars, ceux de titres high yield -3,9 milliards, et les fonds de titres émergents -1,8 milliard. Seuls les fonds d’obligations souveraines ont tenu, avec une collecte nette positive de 4,1 milliards de dollars, dont 0,9 milliard indexé à l’inflation. Sur les fonds actions, les flux se sont dirigés en grande partie vers les véhicules investis sur les actions américaines, avec +10,2 milliards de dollars. Les fonds en actions émergentes et japonaises ont également connu une collecte positive, avec respectivement +2,4 milliards et +1 milliard de dollars. A l’inverse, les fonds actions européennes ont décollecté 2,8 milliards de dollars. Sur les fonds en actions américaines, seuls ceux des grandes capitalisations et sur la tech ont reçu des montants net d’argent conséquents, avec 11 milliards de dollars pour les premiers, et 3,6 milliards pour les seconds. Les fonds de petites capitalisations, de stratégies croissance ou value, et du secteur des financières, ont pour leur part rendu entre 1,1 et 1,4 milliard de dollars.
L’industrie des fonds d’investissement en Europe s’est offert un nouveau record d’encours sous gestion au troisième trimestre 2021 selon les données de l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama) publiées le 29 novembre. Leurs actifs sous gestionatteignaient un total de 20.767 milliards d’euros à fin septembre 2021 (+1,7% par rapport à fin juin 2021), dont 13.114 milliards dans des fonds Ucits (+2% par rapport au deuxième trimestre 2021) et 7.653 milliards dans des fonds alternatifs (+1,3% par rapport au deuxième trimestre 2021). L’industrie des fonds européens a battu son record d’encours pour le quatrième trimestre d’affilée. Les fonds européens ont collecté 200 milliards d’euros net durant le troisième trimestre 2021. La collecte nette des fonds Ucits s’est réduite, passant de 210 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021 à 179 milliards d’euros au troisième trimestre 2021 (dont 4 milliards d’euros chez les investisseurs français). A contrario, les fonds alternatifs (FIA) ont engrangé une collecte nette de 21 milliards d’euros (dont 1,2 milliard d’euros auprès des investisseurs français)contre 18 milliards au deuxième trimestre 2021. Sur le segment des fonds Ucits, les fonds actions tirent la collecte au entre juillet et septembre en drainant64,4 milliards d’eurosmais bénéficient cependantd’entrées moins élevées que les trois précédents trimestres.En France, les fonds actions ont décollecté 1,4 milliard d’euros au troisième trimestre soit les pire flux enregistrés en Europe pour la classe d’actifs. En outre, les investisseurs européens ont placé 60,3 milliards d’euros dans les fonds multi-actifs entre fin juin et fin septembre 2021 (dont 300 millions de la part des investisseurs français)quand les fonds obligataires ont attiré 53,7 milliards d’euros dont 3,9 milliards d’euros auprès des investisseurs français. Quant aux fonds monétaires, les investisseurs européens les ont globalementdélaissé au troisième trimestre puisqu’ils ont décollecté à hauteur de 8,6 milliards d’euros même si en France, la classe d’actifs a enregistré des flux nets positifs de 1,3milliard d’euros. Concernant les FIA, les classes d’actifs obligataire et multi-actifs ont porté la collecte avec des entrées nettes respectives de 12,1 et 15,2 milliards d’euros. Les fonds alternatifs investis en actions ont, eux, subi des rachats nets de plus de 6 milliards d’euros.
L’Autorité des services et marchés financiers, le régulateur financier belge, a présenté ce 26 novembre ses premières statistiques concernant les encours gérés par des fonds logés outre-Quiévrain. Le montant s’élève à 205 milliards d’euros au 22 octobre, soit quelques petits milliards de plus que les 199,7 milliards du 30 septembre, date du dernier relevé trimestriel resté jusqu’ici confidentiel. La collecte nette sur un an, au 30 septembre, s’élevait à 17 milliards d’euros, précise le régulateur. Le nombre de fonds est lui en déclin, passant de 774 au troisième trimestre 2020 à 681 un an plus tard. La plupart des encours sont logés dans des fonds classés Article 8 selon la réglementation européenne SFDR, avec 103 milliards d’euros. Les fonds Articles 9 réunissent pour leur part huit milliards d’euros.
La collecte historique des fonds actions a connu un coup d’arrêt, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Les investisseurs internationaux y ont retiré 2,7 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) entre le 18 et le 23 novembre, tandis que les fonds monétaires ont reçu 31 milliards de dollarsnets, et les fonds obligataires 5,5 milliards. Le relevé des flux de l’étude hebdomadaire porte exceptionnellement sur quatre jours d’activité, puisqu’elle a été réalisée hier en raison de la fermeture des banques pour la fête de Thanksgiving ce jeudi aux Etats-Unis. La décollecte sur les fonds actions touche la plupart des régions du monde. Les fonds actions US ont rendu 4,8 milliards de dollars, les fonds actions européennes 1,8 milliard, et les fonds actions émergentes 2,8 milliards. Seuls les fonds actions japonaises surnagent, avec +0,1 milliard de dollars de flux. Sur le marché américain, on observe de fortes disparités avec une collecte positive pour les fonds de petites capitalisations (+1,9 milliard de dollars), value (+1,5 milliard), et tech (+1,4 milliard), et une collecte négative importante pour les fonds de grandes capitalisations (-7,5 milliards) et croissance (-5 milliards). Au total, les fonds actions ont tout de même collecté 893 milliards de dollars depuis le début de l’année, bien au-dessus de la collecte cumulée de 785 milliards des 19 années précédentes, précisent les auteurs du rapport. Sur l’obligataire, la quasi-totalité de la collecte se concentre sur les fonds de titres d’entreprises investment grade (+3,1 milliards) et de fonds d’obligations souveraines (2,9 milliards, dont 1,5 milliard pour les titres indexés à l’inflation). A l’inverse, les fonds de titres à haut rendement et les fonds d’obligations émergentes ont décollecté, de respectivement 1,0 et 1,1 milliard de dollars.
La Bundesverband Investment und Asset Management (BVI), l’association des gérants d’actifs allemands, a publié ce 23 novembre des données concernant les fonds durables outre-Rhin. Parmi les principaux chiffres dévoilés, les encours sous gestion ont progressé de 30 milliards d’euros sur ces trois derniers mois (+7%), pour atteindre 452 milliards. Ils sont répartis entre les fonds retails, avec 339 milliards (+28 milliards), et les Spezialfonds pour investisseurs institutionnels, avec 113 milliards (+2 milliards). Au premier trimestre 2020, les encours agrégés s'élevaient à peine à 107 milliards d’euros. Depuis le début de l’année, les encours ont progressé de 233 milliards d’euros. Cette hausse impressionnante a été alimentée aux trois-quarts par la conversion de fonds, la collecte nette n’en représentant que 11%.
Le niveau d’injection d’argent frais de la part des investisseurs mondiaux s’est quelque peu tari cette semaine, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research.Entre le 11 et le 17 novembre, les fonds actions ont dominé le classement avec une collecte de 13,2 milliards de dollars (11,7 milliards d’euros), en retrait toutefois de 4,3 milliards par rapport à la semaine précédente. Ils sont suivis par les fonds monétaires, qui ont reçu 7,8 milliards de dollars nets (contre 22,8 milliards sept jours plus tôt), et les fonds obligataires, avec 6,2 milliards (15,5 milliards il y a une semaine). Dans la catégorie des actions, les investisseurs ont majoritairement choisi des véhicules axés sur les Etats-Unis (+3,3 milliards de dollars) et l’Europe (+2,7 milliards), et ont délesté ceux sur le Japon (-2,2 milliards). Sur le marché américain, les fonds de grandes et de petites capitalisations s’en sortent avec des collectes positives (+3,6 milliards et +2,1 milliards respectivement), tandis que les stratégies croissance ont rendu 0,9 milliard. Aucun fonds sectoriel américain ne dépasse le milliard de dollars de collecte ou de décollecte. Sur les obligations, les fonds de titres d’entreprises investment grade se classent en première position en termes de collecte, avec +3 milliards de dollars nets. Ils sont suivis par les fonds de titres souverains indexés à l’inflation (+1,9 milliard), et les fonds de dettes bancaires (+1 milliard). A l’inverse, les fonds d’obligations émergentes ont décollecté 0,9 milliard de dollars.
La banque suisse EFG International a annoncé, ce 15 novembre, avoir collecté 6,2 milliards de francs nets (5,9 milliards d’euros) entre janvier et septembre 2021, soit une croissance sur un an de 5,2%. Les actifs sous gestion s’établissaient à 173,4 milliards de francs suisses fin septembre, contre 172 milliards fin juin.
Instit Invest rediffuse les débats organisés par L'Agefi dans le cadre de la conférence "Les nouveaux défis des assureurs, entre crise et opportunités".
Les investisseurs ont fait preuve d’un certain conformisme dans leurs choix de fonds d’investissements cette semaine, en privilégiant les fonds de grandes capitalisations américaines, les fonds d’obligations investment grade et les fonds monétaires, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 4 et le 10 novembre, la collecte hebdomadaire des fonds actions s’est élevée à 17,5 milliards de dollars (15,3 milliards d’euros), principalement nourrie par les flux sur les fonds couvrant les Etats-Unis (+7,3 milliards de dollars). Les investisseurs ont majoritairement sélectionné des fonds de grandes capitalisations (6,1 milliards), du secteur des matériaux (1,8 milliard), et de petites capitalisations (1,5 milliard). A l’inverse, ils se sont délestés de fonds tech à hauteur de 1,6 milliard de dollars, et de fonds croissance (-1,1 milliard). Sur les autres zones géographiques, les investisseurs ont placé un nouveau milliard de dollars sur les fonds actions émergents, et 0,3 milliard sur les fonds actions Japon. Dans le même temps, ils ont retiré 1,7 milliard des fonds actions européennes. Sur l’obligataire, qui a attiré au total 15,5 milliards de dollars, les fonds de titres d’entreprises investment grade ont retrouvé des couleurs après six semaines de vache maigre, avec +6,1 milliards de dollars de flux nets. Ils sont suivis par les fonds d’obligations souveraines, qui ont collecté 3,8 milliards de dollars (dont 1,8 milliard sur les titres indexés à l’inflation), et les fonds à haut rendement (+2,9 milliards, plus haut sur ces sept derniers mois). Les fonds monétaires ont, pour leur, part, maintenu un haut niveau de collecte, avec +22,8 milliards de dollars.
Les fonds suisses ont collecté 45 milliards de francs (42 milliards d’euros) sur les neufs premiers mois de l’année, a annoncé l’Asset Management Association Switzerland. L’encours total a lui progressé de 9,6%, à 1.477 milliards de CHF. La collecte a été principalement nourrie par les fonds obligataires (+29,9 milliards de francs), suivis des fonds en actions (+7,3 milliards) et des fonds stratégiques de placement (+10,2 milliards). Les fonds monétaires ont, eux, enregistré une décollecte de 5 milliards de francs. Les fonds obligataires représentent désormais 442 milliards de francs, les fonds actions 682 milliards, les fonds stratégiques de placement 160 milliards, et les fonds monétaires 108 milliards.
Les investisseurs internationaux se sont montrés prudents dans leurs allocations dans des fonds, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 21 et le 27 octobre, ils ont placé 79,7 milliards de dollars (68,4 milliards d’euros) dans les fonds monétaires, le plus important montant enregistré en ce sens depuis avril 2020. Cela confirme les données du BofA October Global Fund Manager Survey, un sondage mené par la même division auprès de gérants internationaux, qui indiquait il y a quelques jours que l’allocation moyenne des investisseurs dans le monétaire avait retrouvé son point haut de l’été 2020, à 27% des portefeuilles. La méfiance des investisseurs a également profité aux fonds obligataires, dont la collecte de 8,7 milliards de dollars a été portée par les stratégies d’investissement dans les titres souverains (+3,6 milliards de dollars, dont 2,8 milliards pour les titres indexés à l’inflation). Parmi les autres sous-catégories, les fonds d’obligations d’entreprises investment grade ont attiré 0,9 milliard de dollars, contre 1,5 milliard pour les fonds à haut rendement, et un milliard pour les fonds d’obligations émergentes. Les fonds actions ont, eux, enregistré 28,1 milliards de dollars de flux nets, majoritairement issus des fonds de grandes capitalisations américaines (+18,4 milliards de dollars). Dans le monde, les fonds actions américaines mènent la collecte, avec +17,9 milliards de dollars. Dans les autres régions, on notera les collectes positives des fonds actions japonaises (+2,1 milliards de dollars), émergentes (+1,5 milliard de dollars) et européennes (+1,3 milliard de dollars).
Le groupe financier espagnol Santander a publié, mercredi 27 octobre,ses résultats pour le troisième trimestre 2021. Sa filiale de gestion d’actifs, Santander Asset Management, a cumulé 6,3 milliards d’euros d’entrées nettessur les neuf premiers mois de 2021, une collecte record selon la société espagnole qui ne précise pas les chiffres de collectepour le troisième trimestre. Cette collecte s’est principalement concrétisée en Espagne, au Mexique, au Chili, au Luxembourg et en Pologne. La société explique que sa gamme de fonds Santander Go et sa gamme de fonds luxembourgeois ont respectivement atteint 3,7 et 11 milliards d’euros d’encours. Côté gestion ESG, ses actifs se montent à9,6 milliards d’euros répartis sur 23 fonds. Santander AM envisage de lancer davantage de fonds alternatifs pour les institutionnels durant le quatrième trimestre après en avoir lancé déjà trois, dont un sur le financement commercial. La société de gestion a par ailleurs récemment remanié son organisation. Les encours de Santander AM, à fin septembre, s'élevaient à 192 milliards d’euros (+7% par rapport à septembre 2020 et +2% par rapport à juin 2021). Avec labanque privée de Santander, pour laquelle la collecte nette cumuléedepuis début 2021 se monte à 7,9 milliards d’euros,les actifs sous gestion atteignaient 396 milliards d’euros.
Les fonds actions ont maintenu une forte attractivité auprès des investisseurs internationaux, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 14 et le 20 octobre, ils ont reçu 24,5 milliards de dollars (21 milliards d’euros) de flux nets, principalement vers les fonds US (+15,7 milliards). Les investisseurs ont privilégié les fonds de grandes capitalisations américaines, qui ont attiré 11,7 milliards de dollars. Peu d’autres catégoriesont enregistré de collecte significative en Amérique du Nord. On peut toutefois noter le succès des fonds sur les financières (+2,8 milliards de dollars), des fonds tech (+1,6 milliard de dollars) et des fonds sur le secteur des matériaux (+1,2 milliard de dollars). Dans le reste du monde, les fonds actions émergentes ont collecté 1,2 milliard de dollars, tandis que ceux positionnés sur le Japon ont rendu 1,1 milliard. Les fonds actions européennes ont décollecté de 0,2 milliard de dollars. Les fonds obligataires, qui ont enregistré une collecte famélique la semaine dernière, ont retrouvé des couleurs, avec +5,7 milliards de dollars. Cette bonne santé cache toutefois une intensification de la décollecte des fonds d’obligations investment grade, la locomotive des flux sur ce segment en temps normal. Ceux-ci ont rendu deux milliards de dollars, soit la pire décollecte depuis mars dernier. Les investisseurs internationaux leur ont préféré les fonds d’obligations à haut rendement (+2,4 milliards de dollars), les fonds d’obligations souveraines (+3,1 milliards de dollars dont 1,8 pour les titres indexés à l’inflation), et la dette bancaire (+1,1 milliard de dollars). Les fonds monétaires ont, eux, rendu 4,2 milliards de dollars.
Les investisseurs internationaux ont quitté cette semaine le crédit risqué, tout en pariant sur une large palette de fonds actions américaines, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 7 et le 13 octobre, les fonds obligataires ont connu une collecte hebdomadaire proche de zéro (+0,08 milliard de dollars, soit 0,07 milliard d’euros), après des semaines de flux positifs. Ce recul est principalement dû à une décollecte sur la plupart des véhicules positionnés sur les segments corporate et risqués du marché obligataire. Les fonds d’obligations investment grade ont enregistré leur première décollecte depuis six mois, avec -0,8 milliard de dollars. Les fonds plus risqués d’obligations à haut rendement (-1,8 milliard) et de dettes émergentes (-2,5 milliards) ont également connu une semaine difficile. Seuls les fonds d’obligations souveraines s’en sortent, avec +1,2 milliard pour les fonds de titres au nominal, +2,2 milliards pour ceux indexés à l’inflation, et même +0,4 milliard pour les fonds de titres municipaux américains, un plus haut depuis mi-septembre. Les fonds actions ont, eux, collecté 11,8 milliards de dollars, dont 5,8 milliards rien que sur les véhicules investis aux Etats-Unis. Sur ce marché, les choix des investisseurs ont été variés. Ils ont principalement sélectionné des fonds de grandes capitalisations (+3,7 milliards de dollars), des fonds de stratégie value (+1,9 milliard), mais aussi des fonds tech (+2,7 milliards) et de financières (+1,8 milliard). Seuls les fonds gérés avec un style croissance ont enregistré une décollecte significative, avec -1,9 milliard de dollars. Sur les autres zones géographiques, la collecte des fonds en actions européennes est quasi-nulle, tandis que les fonds d’actions japonaises et émergentes ont décollecté, de respectivement -0,6 et -0,8 milliard de dollars. Enfin, les investisseurs ont retiré 7,3 milliards de dollars des fonds monétaires.