Les investisseurs internationaux ont retrouvé le chemin des fonds. Entre le 22 et le 28 juillet, ils y ont investi un peu plus de 60 milliards de dollars (50,5 milliards d’euros), toutes classes d’actifs confondues, effaçant les collectes globales ternes voire négatives de ces dernières semaines. La majorité des flux s’est concentrée dans les fonds monétaires (+25,1 milliards de dollars) et actions (+23,2 milliards), selon les données du «Flow Show», le rapport mondial hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Le reste s’est dirigé dans les fonds obligataires (+12,7 milliards), tandis que les fonds de métaux précieux ont subi une légère décollecte (-0,3 milliard). Dans le détail, la collecte des fonds actions a été nourrie par l’intérêt pour les stratégies américaines, avec +9,5 milliards de dollars, et émergentes, avec +3,8 milliards. Les fonds actions japonaises ont reçu un petit 0,7 milliard, et les fonds actions européennes ont rendu 0,2 milliard. Aux Etats-Unis, les fonds de grandes capitalisations ont mené la danse avec 9,8 milliards de dollars de collecte nette, suivis de plusieurs catégories de fonds sectoriels: +1,8 milliard pour les fonds santé, +1,3 milliard pour les fonds de biens de consommation, et +1,2 milliard pour les fonds tech. A l’inverse, les fonds de petites capitalisations et les fonds de style croissance ont enregistré des décollectes, respectivement de -1,6 milliard et -1,7 milliard de dollars. Sur le segment obligataire, les flux se sont une nouvelle fois majoritairement dirigés vers les titres d’entreprises investment grade (+6,7 milliards). Mais, une fois n’est pas coutume, les fonds d’obligations souveraines indexées à l’inflation se placent en deuxième position de la collecte obligataire, avec un record de +3,2 milliards de dollars. Dans le reste de cet univers, les fonds obligataires high yield ont reçu 0,6 milliard de dollars, et les fonds d’obligations municipales 1,3 milliard. Peu de décollectes sont à noter, à l’exception des fonds d’obligations émergentes et les fonds de titre adossé à des créances hypothécaires (mortgage-backed security, MBS), avec -0,2 milliard de dollars chacun.