L’actualité des grands acteurs présents dans l’univers de la gestion de patrimoine, groupements de CGP, réseaux, et associations. L’actualité des banques privées et des gestionnaires de fortune, rôle des nouveaux acteurs tels que les fintechs, assurtechs, legaltechs, propertech, etc.
Le gestionnaire d’actifs français GPS Stratégie et Finance (ex-Futur Investment Managers) a récemment nommé Patrick Olivier Duquenne en qualité de président, selon les informations de NewsManagers. Il remplace Julien Nebenzahl, qui a quitté la firme fin décembre et avait été cofondateur de Futur IM en 2015 avec Nicolas Charvet, lui aussi parti de la société de gestion. Le duo avait développé une approche de gestion basée sur la finance comportementale. En mai 2022, Patrick Olivier Duquenne avait été nommé dirigeant en charge de diriger et déterminer l’orientation de la société début mai 2022. Celui-ci est notamment passé par Morgan Stanley en tant que conseiller en investissements. Il en avait été licencié après des accusations à son encontre de trading discrétionnaire dans les comptes de clients. Depuis 2013, Patrick Olivier Duquenne dirige un gestionnaire de fortune, Aureus Wealth Management, établi à Miami et enregistré auprès de la SEC.
M&G a nommé Julien Mancini comme responsable distribution. Il devra développer la clientèle banque privée, détail, family office, et conseillers financiers dans la région sud-ouest sous la direction d’Adrien Barbanchon.
Cedrus & Partners vient de recruter Géraldine Meyer en tant que directrice du conseil des family office, selon un post sur LinkedIn. Elle arrive d’UBS, où elle était gérante et spécialiste ESG au sein d’UBS La Maison de Gestion depuis 2021. Auparavant, elle y travaillait comme responsable du conseil d’investissement entre 2018 et 2021. Elle a démarré sa carrière au Crédit Agricole CIB en tant que responsable commerciale pour les dérivés en 2006, avant de devenir conseillère en investissement au sein de la gestion de fortune chez Crédit Agricole Indosuez Private Banking de 2010 à 2012. Elle a ensuite occupé le même poste au sein d’Indosuez Wealth Management entre 2015 et 2018.
Alors que se déroulait l’Ipem la semaine dernière à Cannes, le grand raoult du private equity, une nouvelle société de gestion en a profité pour se présenter. Il s’agit de Tygrow, fondée par Florent Colombet , l’ancien directeur des opérations d’Eiffel Investments, et Nicolas Baboin, le directeur général de Tylia Invest. Agréée en 2022, la société de gestion surfe sur la grande mode de la «démocratisation» du private equity pour la clientèle finale des particuliers. Elle se présente comme « digital native» avec pour objectif d’accompagner les acteurs du non-coté à créer leurs fonds et à en assurer la gestion. La nouvelle société dit aussi pouvoir proposer une solution tout-en-un à des équipes de gestion souhaitant prendre leur indépendance, allant de la structuration des fonds à leur gestion opérationnelle, grâce à son agrément pour la gestion de fonds d’investissement alternatifs (FIA). Tygrow se compose de huit personnes et assurait la gestion de six fonds fin 2022.
La banque suisse recule en Bourse après la publication de résultats 2022 supérieurs aux attentes. Les perspectives pour l’exercice en cours refroidissent les investisseurs.
Kepler Cheuvreux a annoncé la nomination de Jean-Pierre Ané comme directeur général adjoint, responsable du développement. Il sera rattaché à Grégoire Varenne, président du directoire.
Secret professionnel, guichet unique des entreprises, réforme des retraites... A l'occasion des vœux du Conseil national des barreaux pour 2023, son président Jérôme Gavaudan revient sur les thématiques qui font l'actualité de la profession d'avocat.
La déléguée générale de la CNCEF devrait intégrer la commission consultative Pratiques commerciales de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), a appris l’Agefi Actifs.
La société de gestion DNCA Investments tenait ce mardi sa traditionnelle réunion annuelle à Paris, sa première en physique depuis la survenance du Covid-19 en France. Son directeur général, Eric Franc, a tiré un bilan positif de l’année 2022, avec un encours sous gestion à 27,7 milliards d’euros. La collecte nette s’élève à 1,6 milliard d’euros, tant en France qu’à l’étranger. «Une belle performance [dans ce contexte]», s’est réjoui Eric Franc. Dans son discours introductif, le dirigeant a annoncé une nomination de taille. François Collet, gérant obligataire depuis cinq ans dans la maison, a tout juste pris la direction adjointe de la gestion. Cela doit préparer à terme la succession de Jean-Charles Mériaux, qui occupe la direction de la gestion depuis 2005. François Collet est gérant obligataire depuis vingt ans. Il a commencé chez Natixis Global Asset Management, où il a géré 3 fonds obligataires avec un encours total de 750 millions d’euros. En 2006, il a rejoint La Française AM en tant que responsable adjoint de la gestion obligataire, supervisant cinq fonds avec un encours global de 2,6 milliards d’euros. Il a intégré DNCA en 2017. Cap sur le Japon et l'épargne-retraite Eric Franc a également dévoilé que DNCA envisageait de s’attaquer au marché japonais. Un représentant de la société s’y est rendu pendant une semaine afin d’étudier la pertinence du projet. «Nous espérons capter un ou deux gros fonds souverains », a déclaré le directeur général. Le développement à l’étranger devient stratégique pour l’affilié de Natixis IM. La grande majorité des encours vient certes du marché français, mais l’étranger en représente désormais le quart. Quatre milliards d’euros proviennent du marché italien, un milliard de l’Espagne et un autre de l’Allemagne, quelques centaines de millions d’euros d’Amérique latine, et quelques autres de trois fonds de pension coréens. Nul doute qu’un mandat du GPIF ou du fonds de pension de la poste japonaise ferait encore grossir la part étrangère dans le mix client. Parmi ses autres axes de développement, DNCA va miser sur l’investissement responsable et la retraite. Sur le second point, la société a annoncé avoir gagné un important mandat en épargne-retraite avec un «gros cabinet de CGP». DNCA vient par ailleurs de recruter José Castro pour diriger la commercialisation de cette offre d’épargne-retraite et de la clientèle entreprises. L’intéressé arrive de Vega IM, un autre affilié de Natixis IM, où il occupait un poste équivalent depuis trois ans. Par le passé, il a travaillé neuf ans chez Natixis Interépargne, et dix ans chez la filiale d’épargne-retraite de BNP Paribas. Attention aux valorisations dans le non-coté Questionné sur la démocratisation du private equity, Jean-Charles Mériaux a aussi laissé entendre que DNCA avait des projets mêlant actifs coté et non-coté. Même si le dirigeant s’est dit avant tout surpris par les écarts de valorisation entre les actifs cotés et le non-coté. «En Bourse, quand vous avez un choc sur les taux, le marché reprice très vite les actifs, de façon violente, parfois excessive. Dans le non coté, le repricing est lent. Les corrections vont être graduelles mais vont intervenir », prédit-il. «Le private equity ne va pas échapper aux lois de la gravité. Il y a un tel écart de valorisation que la convergence se fera à un certain moment», renchérit-il. Par ailleurs, Jean-Charles Mériaux constate que «nous sommes dans une période particulièrement complexe», brandissant le terme de «polycrises». Il remarque également que «depuis le Covid, on a multiplié les erreurs d’analyse, de jugement, de prévision, ce qui rend notre métier très délicat». Dans cet environnement très changeant, «qui pourrait encore nous surprendre», il conseille de garder des actifs liquides. «Il ne faut pas être prisonnier d’horizons d’investissement qu’on ne maîtrise pas», prévient-il. Il prône aussi la diversification des portefeuilles, et la défiance vis-à-vis des allocations d’actifs «monomaniaques». Détaillant la stratégie d’allocation d’actifs, François Collet a indiqué qu’il y aurait cette année des opportunités du côté des obligations indexées et du crédit investment grade pour la partie obligataire. Sur le front des actions, il pointe une surexposition des investisseurs sur les actions américaines, favorisée par la gestion passive en actions mondiales, et prédit un retour sur les actions européennes et émergentes. DNCA est aussi positif sur les matières premières.
Le groupe Inter Invest fait part ce vendredi 20 janvier de la disparition de son fondateur et président, Daniel Petit, qui s’est éteint mardi 17 janvier à l’âge de 77 ans. Il avait fondé en 1991 la première société du groupe Inter Invest, qui opère sur le marché du financement à levier fiscal des entreprises en Outre-mer. Le groupe s’est ensuite diversifié dans une activité de Private Equity avec la société de gestion Elevation Capital Partners, d’immobilier en nue-propriété avec la société Inter Invest Immobilier ou encore fin 2022 avec le lancement d’un plan d'épargne retraite bancaire digital. C’est son fils Benoît Petit, qui avait rejoint le groupe en 2015, qui prend la direction de l’entreprise.
Conservateur Valor Gestion, la filiale de gestion d’actifs du groupe financier Le Conservateur, a changé de direction. Mathilde Lacoste, qui occupait depuis juin 2022 les fonctions de directrice générale déléguée, a annoncé, sur le réseau social LinkedIn, sa promotion au poste de directrice générale. Elle succède à Maurice Soubiran-Franchet, qui avait été nommé en juin dernier, en remplacement de Gilles Delapalme, qui demeure président du conseil d’administration de la société de gestion.
Bruno Crastes, qui a récemment écopé d’une interdiction d’exercer l’activité de gérant pendant cinq ans de la part de l’Autorité des marchés financiers, a tenu une conférence téléphonique avec les clients de H2O Asset Management mercredi. A cette occasion, il a clairement dit qu’il allait continuer à jouer un rôle actif au sein de la société de gestion de 11,6 milliards d’euros, rapporte le Financial Times. Lors de cette réunion, Bruno Crastes, désormais corporate and market strategy director, a jugé les violations supposées au cœur des sanctions «très techniques», tout en indiquant qu’il continuerait à aider à façonner la vision de la société sur la direction des marchés d’obligations mondiales et des devises. «Je serai heureux de continuer à travailler avec les marchés et d’essayer de trouver les bonnes stratégies», a-t-il conclu, après avoir livré ses prévisions pendant une heure. Lors de la conférence de mercredi, Babak Abrar, directeur des ventes et du marketing de H2O, a annoncé que le remboursement initial des investisseurs des fonds cantonnés était prévu pour la semaine prochaine.
Axa Investment Managers continue de bâtir son équipe dédiée aux ETF, trois mois après avoir annoncé son grand retour sur ce marché. La société de gestion du groupe d’assurance français vient de recruter une personnalité bien connue du monde des ETF, Olivier Paquier, en tant que responsable mondial des ventes ETF. Olivier Paquier possède une longue expérience de la vente d’ETF, d’abord chez State Street où il était responsable de la distribution de SPDR ETF pour la France, Monaco, l’Espagne et le Portugal, puis chez J.P. Morgan Asset Management dont il a développé l’activité de gestion active d’ETF en région EMEA. Il a aussi travaillé pour Amundi ETF et Euronext. Chez Axa IM, Olivier Paquier sera épaulé par un ETF business manager, un marketing manager et neuf vendeurs de dimension internationale. Il sera rattaché à Nicolas-Louis Guille-Biel, responsable mondial des ETF et de la stratégie produits. La plateforme ETF d’AXA IM s’articule désormais autour de trois piliers : Products and Capital Markets, avec un développeur produit dédié et deux capital markets officers; Investment and Research insights, avec des gérants ETF qui bénéficient des travaux de recherche des équipes d’investissement d’Axa IM Core; et Sales and marketing, avec Olivier Paquier et son équipe. Lancée en septembre, avec trois instruments, l’activité ETF dépasse déjà 1 milliard d’euros d’actifs sous gestion. D’autres ETF doivent prochainement voir le jour. L’ambition est «de devenir un acteur majeur dans le domaine des ETF actifs en Europe», selon Hans Stoter, responsable mondial d’Axa IM Core.
Le registre unique alerte les intermédiaires sur leur obligation d’adhérer à une association professionnelle avant le renouvellement de leur inscription 2023, alors même que les retards se font déjà sentir.
Il arive de Natixis Investment Managers où il est actuellement directeur de la distribution en Europe, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique Latine depuis 2021.
Le groupement de conseillers en gestion de patrimoine en France Magnacarta Group vient de nommer Julie Compagnon au poste de présidente de Magnacarta. Cette dernière qui était jusque là directrice générale et présidente de 1215 succède dans ses fonctions à Vincent Couroyer qui quitte le groupe. Après avoir rejoint le groupe April en 2022, Magnacarta Group entend poursuivre en 2023 le développement de ses trois entités que sont 1215, Magnacarta et Mérimée Gestion Privée, avec l’ambition d’accélérer la digitalisation de ses métiers au bénéfice de ses partenaires distributeurs, précise un communiqué. Magnacarta affiche près de 2,5 milliards d’euros d’encours sous gestion.
Le Groupe Magellim annonce la nomination d’Isabelle Ruhin au poste nouvellement créé de responsable du développement institutionnel de l’entité. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Isabelle Ruhin, aura pour mission de développer l’ensemble des activités des entités de groupe composé de Foncière Magellan, A Plus Finance, Baltis, Proximea et Turgot AM. Basée à Paris, elle est rattachée à Guillaume Hilaire, Directeur du Développement de Groupe Magellim. Auparavant, Isabelle Ruhin était depuis novembre 2018 directrice du développement du Groupe L’Agefi, où elle était chargée du développement des activités et d’une clientèle française et internationale.étaitresponsable commerciale Grands Comptes. Elle a débuté sa carrière en avril 1998 au Luxembourg en qualité de responsable marketing et communication à Société Générale Bank & Trust, avant de rejoindre en juillet 2000 la société luxembourgeoise Kneip, spécialisée dans les solutions de gestion de données et de reporting pour les fonds d’investissement, les assurances et les banques, en tant que responsable commerciale Grands Comptes. Elle a occupé ce même poste au sein du Groupe L’Agefi de juin 2004 à mars 2008, puis a été responsable développement Gestion Privée pour la Banque Leonardo d’avril 2008 à novembre 2014.
Guillaume Baret a été nommé responsable animation réseaux au sein d’Allianz GI. Il aura la charge d’accompagner la région Paris Nord-Est des réseaux propriétaires sous la resposable de Christophe Auget, directeur animation réseaux.
La CFE-CGC veut démystifier le sujet qui pourrait devenir l’un des enjeux des prochaines élections professionnelles dans la question plus large de la qualité de vie au travail.