Renault doit faire face à un Etat activiste

Avec désormais près de 23% des droits de vote, l’Etat pourrait contrôler l’AG extraordinaire.
Bruno de Roulhac

L’Etat actionnaire se donne les moyens de sa stratégie. A la surprise générale, Bercy a annoncé hier «l’acquisition» d’un maximum de 14 millions de titres Renault (4,73% du capital), soit un investissement de près de 1,2 milliard d’euros au cours actuel, pour s’assurer de droits de vote double au sein du constructeur automobile. Une acquisition qui passe par un mécanisme d’emprunt de titres et d’options (lire en haut de page 7), mais qui devrait lui permettre de faire la loi en assemblée générale extraordinaire.

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