Le palmarès annuel d’IPE fait ressortir que les actifs institutionnels des gestionnaires au Royaume-Uni ont augmenté de 11 % durant les douze mois à fin mars, pour atteindre 2.100 milliards d’euros, ceux des dix plus grosses maisons s’accroissant de 11,3 % à 1.380 milliards. BlackRock arrive en première position, avec 331 milliards d’euros, devant LGIM avec 40 milliards de moins et BNY Mellon avec 137 milliards. Aviva Investors se classe quatrième avec 133 milliards d’euros, précédant Insight Investment et State Street Global Investors (SSgA, 105 milliards). Le septième rang revient à Standard Life, devant Axa Invesment Manargers, Scottish Widows Investment Partnership (SWIP) et Aberdeen Asset Management.
Le fonds de pension public de la Norvège, l’un des plus gros fonds souverains au monde, s’est désengagé du groupe mexicain Grupo Carso conformément à sa politique de ne plus investir dans les producteurs de tabac, a annoncé mercredi le gouvernement norvégien. Cette décision s’explique par le fait que Grupo Carso contrôle 69,94% du producteur de tabac Compania Mercantil de Productos de Tobaco et 20% de la branche mexicaine de Philip Morris, a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué. Investi en actions et obligations hors de Norvège, le fonds, qui pesait 3.111 milliards de couronnes (394,6 milliards d’euros) à la fin du deuxième trimestre, est régi par un ensemble de principes éthiques qui lui interdisent notamment d’entrer ou de rester au capital de producteurs de tabac. Le fonds a par conséquent cédé ses titres dans Grupo Carso, lesquels représentaient 0,19% du groupe fin 2010, soit une valeur d’environ 160 millions de couronnes, selon le dernier rapport annuel. Alimenté par les énormes recettes pétrolières de l’Etat norvégien, le fonds norvégien est le deuxième fonds souverain au monde derrière celui d’Abou Dhabi, selon le classement de l’organisation Sovereign Wealth Fund Institute. Il est notamment le premier investisseur sur les Bourses européennes. Une grosse cinquantaine de sociétés internationales, dont Boeing, Wal-Mart, EADS, Safran et BAE Systems, figurent désormais sur sa liste noire. GRUPO CARSO PHILIP MORRIS BOEING WAL-MART STORES EADS - EUROPEAN AERONAUTIC DEFENCE AND SPACE COMPANY SAFRAN BAE SYSTEM
L’Association suisse d’assurances (ASA) a communiqué mercredi les chiffre de l’assurance helvète pour 2010. Nos voisins outre-lémanique ont dépensé 30Mds de francs suisses en assurance-vie soit 26Mds d’euros et 25Mds de francs pour assurer leurs biens, soit près de 22Mds d’euros. Les compagnies d’assurance ont de leur côté versé 41Mds de francs à leurs assurés, équivalent à plus de 35Mds d’euros. L’ASA recensait 213 compagnies dans le pays au 1er janvier 2011 pour 48.000 employés. Deux assureurs suisses appartiennent au classement des 20 plus grandes compagnies européennes : Zurich conserve sa 4e place tandis que Swiss Life recule de deux places au 18e rang, l’allemand Allianz étant en tête suivi par Axa.
AXA France Vie et NOVALIS Prévoyance, Institution de prévoyance du Groupe NOVALIS-TAITBOUT ont, dans le cadre d’un partenariat, créé une compagnie d’assurance vie commune : Retraite Epargne Entreprise : R2E Créée en Janvier 2011 et désormais agréée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel, R2E exerce sur le marché de l'épargne retraite entreprise. Elle vise principalement l'équipement du portefeuille de NOVALIS-TAITBOUT. R2E proposera une gamme complète et dédiée de produits de retraite collective et d'épargne salariale : articles 83, articles 39, Indemnités de Fins de Carrières (IFC), PEE / PEI et PERCO / PERCOI. La société exerce son activité sous la présidence de NOVALIS-TAITBOUT et de la Direction Générale d’AXA France. Son activité reposera sur les forces conjuguées des 2 partenaires, avec l’implantation sur le marché de la protection sociale ainsi que l'étendue du portefeuille de NOVALIS-TAITBOUT et l’expertise technique et financière d’AXA France en épargne salariale et en retraite d’entreprise .
Le groupe d’assurance belge Ageas vient d’annoncer la mise en place d’une nouvelle équipe de direction. Ainsi, Christophe Boizard devient membre du Group Executive Committee et Chief Financial Officer à compter du 5 septembre 2011. Sa nomination doit encore recevoir l’approbation de la Banque nationale de Belgique. Au terme de ce remaniement, le nouveau Group Executive Committee se composera de M. Bart De Smet (CEO), Christophe Boizard (CFO) et Kurt De Schepper (CRO). Agé de 52 ans, Christophe Boizard, fût directeur financier de Paris Re il y a cinq ans, puis membre du comité exécutif de Partner Re Global. Il a passé les 17 années précédentes au sein du groupe Axa, d’abord en tant que directeur du département Finance and Control d’Axa Courtage, chez Axa France, et enfin en tant que Chief Financial Officer pour Axa Assicurazioni en Italie d’abord, puis pour tout le bassin méditerranéen. Diplômé de l'École Centrale (Paris) en 1981, Christophe est également titulaire d’un Master of Sciences de la Stanford University (États-Unis) et diplômé du Centre des Hautes Études d’Assurances. Kurt De Schepper, membre du Group Executive Committee, prendra de son côté la responsabilité du département Legal, en plus de sa fonction de Chief Risk Officer. Quand à Patrick Depovere, l’actuel CFO d’Ageas il a exprimé le souhait de réduire son engagement au sein du groupe. Il restera cependant en fonction jusqu’au 31 mars 2012. Bruno Colmant, l’actuel Deputy CEO d’Ageas, chargé des dossiers financiers et juridiques, quittera le Groupe, même s’il garde quelques fonctions de conseilles notamment sur les dossiers financiers pendant une période de deux ans qui prendra cours le 1er octobre 2011.
Le résultat net de l’assureur belge s’est effondré au deuxième trimestre à cause de la dépréciation d’obligations grecques. Un programme de rachat d’actions de 250M d’euros a néanmoins été salué en bourse. Le résultat net d’Ageas enregistré entre avril et fin juin s'élève à 94,8M d’euros. Un an plus tôt, il s'élevait à 656,1M d’euros. Cet effondrement se répercute dans l’activité assurance du groupe, avec un bénéfice net de 23,6M d’euros contre 86,9M d’euros un an auparavant. Un résultat qui s’explique par la dépréciation des obligations grecques dans le portefeuille du groupe. C’est l’assurance-vie qui a été la plus touchée, tandis que les activités non-vie continuent de s’améliorer, notamment grâce à la reprise au Royaume-Uni. Les encaissements bruts de prime ont eux reculé de 10% à 4,16Mds d’euros. Compte tenu des résultats annoncés, Ageas table pour l’ensemble de l’année 2011 sur « un niveau d’encaissement proche de celui de l’exercice précédent », selon un communiqué relayé par l’AFP. Rachat d’actions de 250M d’euros Dans la foulée de l’annonce des résultats trimestriels, le groupe a décidé d’un programme de rachat d’actions de 250M d’euros. Une annonce saluée par les marchés, Ageas prenant la tête du Bel-20 mercredi matin avec une hausse du titre de 12%. L’opération de rachat lancée mercredi prendra fin le 23 février prochain. Ageas, ex Fortis (démantelé pendant la crise financière), a hérité d’un portefeuille d’actifs douteux, à la valeur très volatile. L’assureur tente donc de réduire son exposition aux pays dits périphériques de la zone euro. Une exposition de 4,3Mds d’euros à la mi-août contre 6Mds fin 2010.
Last year, the FSMA analysed a number of financing plans and SIPs from Institutions for Occupational Retirement Provisions (hereinafter IORPs). As a result of this analysis, the FSMA has worked out some DO’s and DON’Ts related to the compilation of financing plans and SIPs. The results of this study were explained at a seminar on 17 March 2011. Pour lire la suite: cliquez ici
Comme chaque année, le Groupe AXA propose à ses collaborateurs, tant en France qu'à l’international, de souscrire à une augmentation de capital qui leur est réservée. Le Groupe AXA souhaite ainsi renforcer le lien existant avec ses collaborateurs et les associer étroitement aux développements et aux résultats futurs du Groupe. L’opération 2011, intitulée « Shareplan 2011 », se déroulera dans 42 pays et concernera plus de 110.000 collaborateurs, à qui seront proposées, dans la plupart des pays, une offre « classique » et une offre dite « à effet de levier ». L’investissement initial des souscripteurs dans l’offre à effet de levier est garanti. Le Prix de Référence sera égal à la moyenne arithmétique des cours d’ouverture de l’action AXA sur le Compartiment A de NYSE Euronext Paris S.A. sur une période de 20 jours de bourse se terminant le dernier jour de bourse précédant la décision du Directeur Général ou du Directeur Général Délégué, agissant sur délégation du Conseil d’Administration, de procéder à l’offre, soit du 30 septembre 2011 inclus au 27 octobre 2011 inclus, la décision du Directeur Général ou du Directeur Général Délégué, agissant sur délégation du Conseil d’Administration, devant intervenir en principe le 28 octobre 2011.
In an interview with the Börsen-Zeitung, Thomas Schmengler, head of acquisitions and sales, says that since the Lehman bankruptcy, Deka Immobilien has acquired EUR6bn worth of industrial and commercial properties. In the long term, the objective is to invest EUR2bn to EUR3bn per year, while selling properties for EUR1bn, in order to take profits.The manager also states that since the beginning of the year, all open-ended retail real estate funds from Deka Immobilien have recorded positive net subscriptions.
La Banque nationale suisse (BNS) est intervenue hier matin sur le marché à un mois sur le franc, affirment plusieurs traders. Selon ces derniers, l’intervention de la BNS a pour objectif de maintenir les taux en territoire négatif. Personne à la banque centrale n'était disponible pour commenter l’information.
Dans une interview à la Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Richard J.Kushel, senior managing director et head of portfolio management de BlackRock, souligne que la mission des gestionnaires d’actifs est en train de changer avec la démographie dans les pays occidentaux, où de moins en moins de personnes doivent faire vivre de plus en plus de retraités. Les établissements comme BlackRock deviennent de plus en plus des apporteurs de solutions. Les entreprises veulent par exemple pouvoir honorer leurs engagements de retraites, les particuliers assurer par exemple le financement des études de leurs enfants… et ils demandent au gestionnaire de faire en sorte que cela soit possible. Richard Kushel recommande de choisir des conseillers qui savent écouter, de veiller à ce que les portefeuilles soient correctement diversifiés et de s’assurer que le conseiller est capable de mettre en œuvre les solutions préconisées, que ce soit au travers de d’ETF ou de fonds à gestion active.
Selon nos informations, Nicolas Claquin a quitté HSBC Private Wealth Managers, la société de gestion de HSBC Private Bank France, où il était gérant senior dans l’équipe de multigestion, pour rejoindre la société de gestion suisse Unigestion. Il y retrouvera Pierre Bonard, responsable des investissements dans le family investment office à Genève, avec lequel il a déjà travaillé, et qui avait été vice-CEO de HSBC Louvre Gestion (devenue HSBC Private Wealth Managers) en charge de la multigestion. Ce départ intervient alors que la multigestion de HSBC Private Bank devrait être fusionnée avec la gestion d’actifs du groupe HSBC, HSBC Global Asset Management.
In an interview with the Frankfurter Allgemeine Zeitung, Richrd J. Kushel, senior managing director and head of portfolio management at BlackRock, says that the mission of the asset management firm is changing along with demography in Western countries, where a declining number of people will be required to support an growing number of pensioners. Institutions like BlackRock are increasingly becoming providers of solutions. Businesses, for example, want to be able to honour their pension liabilities, and retail investors are preparing to finance their children’s education, and they are asking the asset management firm to help them make that possible. Kushel recommends choosing advisers who know how to listen, to ensure that portfolios are correctly diversified, and to ensure that the adviser is capable of putting the recommended solutions into effect, either with ETFs or actively-managed funds.
Selon Newsmanagers, Nicolas Claquin a quitté HSBC Private Wealth Managers, la société de gestion de HSBC Private Bank France, où il était gérant senior dans l'équipe de multigestion, pour rejoindre la société de gestion suisse Unigestion. Il y retrouvera Pierre Bonard, responsable des investissements dans le family investment office à Genève, avec lequel il a déjà travaillé, et qui avait été vice-CEO de HSBC Louvre Gestion (devenue HSBC Private Wealth Managers) en charge de la multigestion. Ce départ intervient alors que la multigestion de HSBC Private Bank devrait être fusionnée avec la gestion d’actifs du groupe HSBC, HSBC Global Asset Management.
Dans une interview conjointe au journal belge Le Soir et au quotidien suisse Le Temps, l’ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors, dénonce la réaction trop timide des dirigeants européens alors que l’euro et l’Union européenne sont «au bord du gouffre». «Ouvrons les yeux: l’euro et l’Europe sont au bord du gouffre. Et pour ne pas tomber, le choix me paraît simple: soit les Etats-membres acceptent la coopération économique renforcée que j’ai toujours réclamée, soit ils transfèrent des pouvoirs supplémentaires à l’Union», affirme l’ancien ministre de l’Economie et des finances de François Mitterrand. Jacques Delors estime par ailleurs que «la mutualisation partielle des dettes, c’est la pompe pour éteindre le feu et redonner un sens à la coopération communautaire. Les Etats-membres, simultanément, doivent lever leurs dernières objections aux six projets de directives sur la gouvernance économique, dont le Parlement européen a logiquement durci le contenu pour rendre plus automatique les sanctions en cas de dérapage budgétaire».
In an interview with Handelsblatt, Rob Kapito, one of the co-founders of BlackRock, has stated that the US management firm is planning to double its volume of alternative assets under management in one year (particularly in private equity and hedge funds), from a current total of USD113bn. Private equity funds will aim for a target of USD500m. Kapito has also announced that the internal trading platform under development at BlackRock will be ready in one year. It will be used for all types of securities, but BlackRock has no plans to make a profit on the activity.
La banque centrale islandaise a annoncé mercredi avoir relevé ses taux pour la première fois depuis la crise financière et bancaire d’octobre 2008, augmentant de 0,25 point son principal taux directeur à 4,50% dans le but de contrer l’inflation. « L’augmentation reflète le fait que la prévision d’inflation pour les deux années à venir s’est encore détériorée depuis la dernière réunion du Comité de politique monétaire » de la banque centrale en juin, explique-t-elle dans un communiqué. En juillet, l’inflation a atteint 5%, rappelle-t-elle. En outre, « la demande intérieure et l’emploi devraient augmenter plus fortement en 2011 que ce qui était prévu jusque-là », ajoute la banque centrale (Sedlabanki). La banque n’avait pas augmenté son principal taux directeur depuis le 28 octobre 2008. Ce jour-là, il l’avait fait passer de 12% à 18%, au plus fort de la crise financière qui avait provoqué l’effondrement du système bancaire de l'île. Depuis, ce taux avait été graduellement baissé, pour tenter de relancer l'économie nationale sonnée par la tourmente bancaire. L'économiste Tryggvi Thor Herbertsson s’est dit sceptique quant au moment choisi par l’institut pour remonter ses taux. « Le timing n'était pas bon. Il aurait fallu d’abord voir comment l'économie mondiale va évoluer. De nombreux économistes sont d’accord pour dire que ce n’est pas le moment de calmer l'économie (islandaise) en haussant les taux », a-t-il déclaré à l’AFP. La banque centrale « aurait dû attendre jusqu'à sa prochaine réunion », prévue le 21 septembre, pour décider d’une éventuelle hausse, alors que « le contexte économique actuel en Islande n’est pas bon pour les affaires », a-t-il estimé. L’ampleur de l’impact des turbulences financières sur l’Islande « est extrêmement difficile à mesurer pour le moment », a plaidé la banque centrale. Selon elle, « le risque qu’une modeste hausse des taux dans la conjoncture actuelle puisse faire dérailler la reprise économique est faible ». En février dernier, le taux directeur avait été ramené à 4,25%, alors que l’inflation était retombée un mois plus tôt à 1,8% (sur un an), soit un taux « nettement inférieur à l’objectif de 2,5% » de la banque centrale. Mercredi, la Sedlabanki a également relevé de 0,25 point ses autres taux: le taux sur les dépôts est passé à 3,5% et le taux au jour le jour à 5,5%. C’est la première fois qu’ils remontent depuis l’automne 2008. Le taux sur les dépôts avait alors grimpé de 11,50% à 17,50% le 3 novembre et le taux au jour le jour de 14% à 20% le 28 octobre. Les baisses progressives du taux directeur, qui étaient encore de 10% en janvier 2010, avaient été permises par le ralentissement de l’inflation et la stabilisation de la couronne islandaise. Après les lourdes récessions de 2009 et 2010, l’Islande devrait renouer avec une croissance de 2,5% cette année et de 3,1% l’an prochain, selon les dernières prévisions officielles publiées le 8 juillet.