Le géant allemand de l’assurance Allianz enregistre une dégringolade de son bénéfice net de 7% au deuxième trimestre à 1,07Mds d’euros. En cause : la dépréciation de titres de dettes grecs pour plus de 300M d’euros. Le bénéfice d’exploitation du groupe a atteint 2,3Mds d’euros, selon les chiffres publiés vendredi. Un chiffre stable par rapport à l’an dernier et supérieur aux attentes qui tablaient sur 2,14Mds d’euros selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswires. Comme prévu également, le chiffre d’affaires a reculé de 3,2% à 24,6Mds d’euros. Le patron d’Allianz, Michael Diekmann, a pourtant fait état par communiqué de résultats « étonnamment solides au vu de la multiplication des catastrophes naturelles, des incertitudes sur les marchés de capitaux, des fluctuations des taux de change, sans oublier la dépréciation de nos obligations grecques en portefeuille. » Impact de 326M d’euros sur le résultat net En effet, le groupe, de même que le réassureur Munich Re, a déprécié ses actifs grecs à leur valeur de marché actuelle, c’est-à-dire environ la moitié de leur valeur nominale. Une charge brute de 644M d’euros, en partie imputée à ses clients, tandis qu’une autre partie lui donne droit à un remboursement d’impôts et au final, l’impact sur son résultat net est de 326M d’euros. 8Mds d’euro de bénéfice d’exploitation pour 2011 La division assurance-vie et santé, en recul de 8% de son CA et de 18% de son bénéfice d’exploitation, a souffert de la comparaison avec un très bon deuxième trimestre 2010 et est « revenue à la normale », selon le groupe. C’est aussi dans ce segment qu’a été comptabilisée la dépréciation des actifs grecs. Les deux autres divisions, l’assurance dommages et accidents et la gestion de portefeuille, ont publié des résultats en hausse, notamment grâce à des hausses de tarifs pour la première. Pour les prévisions, le patron M. Diekmann espère atteindre les 8Mds d’euros de bénéfice d’exploitation pour cette année, à 500M près.
Le bénéfice net de Groupama SA a atteint 147M d’euros au premier semestre 2011, en hausse de 16%. L’assureur mutualiste affiche ce résultat « encourageant » malgré sa participation au plan d’aide à la Grèce, pour une charge nette de 84M d’euros. La marge de solvabilité du groupe reste stable à 130%. Lors de la présentation de ces résultats jeudi 4 août, « la solidité du groupe » a été mise en avant, compte tenu du contexte économique et financier « difficile », selon les termes de Christian Collin, directeur général finances et risques, rapportés par l’AFP. En première ligne, c’est l’exposition à la dette grecque qui est concernée. Une exposition nette de 540M d’euros pour Groupama SA. Le groupe a décidé participer au plan de soutien de la Grèce.« Nous avons ainsi provisionné 21% des obligations grecques qui arrivent à maturité en 2020 et dans les années antérieures à 2020 », a déclaré Christian Collin dans une interview vidéo à Euro Business Media. Une charge nette de 84M d’euros Soit une charge nette de 84M d’euros dans les comptes consolidés du groupe pour le semestre, et de 88M d’euros au niveau de l’ensemble du groupe. Il s’agit de dettes à maturité « relativement courtes » (à échéance du 1er janvier 2021). « Ce sont les sociétés d’assurance-non vie qui sont porteuses de ces dettes et par conséquent, la part attribuée à la participation au bénéfice est très, très, très limitée » a-t-il assuré à l’AFP. Parmi les quatre options possibles du plan d’aide à la Grèce (qui incluent toutes une décote de 21% de la valeur comptable des obligations grecques), Groupama n’a pas encore fait son choix. « Il faut analyser les conséquences comptables, les conséquences fiscales d’ailleurs, au niveau consolidé du groupe aussi au niveau des comptes sociaux des entreprises qui portent ces dettes », a déclaré M. Collin à l’AFP. Quant à l’Italie et l’Espagne, le dirigeant a exclu « un défaut » de leur part et ne voit pas de raison de faire des provisions sur ces dettes souveraines. Un ROE de 183M d’euros Côté chiffres, le résultat net assurance en France s'élève à 194M d’euros après provision pour dépréciation durable liée à la Grèce. Cela représente une hausse de près de 30% par rapport au premier semestre 2010 (150M). Sans tenir compte de la provision sur la Grèce, le même résultat est de 237M, selon l’AFP. Le résultat opérationnel économique (ROE) s'établit à 183M d’euros. En France, le ROE en assurance de biens et responsabilité redevient positif à 37M d’euros, contre -39M au premier semestre 2010. Le ratio combiné net est de à 101,8% contre 108,3% au 30 juin 2010 (dont 6,7 points dus à la tempête Xynthia en 2010 et 2,4 points dus à la sécheresse en France). La progression est encore plus visible pour le ratio combiné en assurance de biens et de responsabilité: « Il s'établit à 99,6%, en baisse de 5 points du fait d’une meilleure maîtrise de la sinistralité » a précisé M. Collin à Euro business Media. Un chiffre d’affaires en baisse Le chiffre d’affaires au 30 juin 2011 s'élève quant à lui à 8,4Mds d’euros soit une baisse de 2,5% à périmètre et change constants. Il s'élève à 11,2Mds d’euros en incluant l’ensemble des activités des caisses régionales, soit une baisse de 0,9%, à périmètre et change constants. « Dans le domaine des assurances de la personne, dans le domaine de l’assurance vie, notre chiffre d’affaires est en repli de -11% conformément à l'évolution du marché qui fait face à des incertitudes de nature fiscale, financière, qui affectent le secteur de l'épargne » a signalé M.Collin à Euro business media. Quant aux capitaux propres consolidés, ils sont « stables » par rapport au 31 décembre 2010, à 4,3Mds d’euros. Maîtriser les frais et améliorer la rentabilité Christian Collin a assuré que Groupama veillait à la maîtrise de ses frais généraux et à l’accélération de la rentabilité de ses principales filiales. Il a rappelé la cession récente, le 2 août, des activités santé de Groupama au Royaume-Uni. « Nous travaillons également sur la fusion de Gan Eurocourtage avec Groupama Transport dans une logique de rationalisation de ces activités. » De même, il a évoqué le rapprochement entre les filiales portugaises et espagnoles en assurance dommage, ainsi qu’entre les activités en Slovaquie et en Hongrie. « Enfin sur Gan Assurances nous avons un projet actuellement en cours qui consiste à regrouper des sites de gestion pour des raisons d’efficacité mais également pour favoriser le positionnement de cette entreprise sur sa clientèle de professionnels et des entreprises », a déclaré M.Collin à Euro Business Media. Favoriser la croissance Groupama SA n’oublie pas la croissance. « Nous concentrons tous nos efforts pour soutenir notre activité et notre croissance organique au profit de tous les réseaux de distribution du Groupe et aussi par Internet », a assuré M.Collin. Il compte notamment sur le succès d’Amaguiz : « Fin juin, Amaguiz a un an d’avance sur son business plan avec 95.000 contrats automobile en portefeuille et 25.000 contrats habitation ; d’ailleurs Amaguiz lancera à l’automne je pense une offre Santé sur son site. »
Chiffre d’affaires net total consolidé à 3,5 milliards d'€ au 30 juin 2011 (30/06/10 : 3,8 milliards d'€). Progression significative du résultat opérationnel IFRS à 246 millions d'€ au 30 juin 2011 (30/06/10 : 152 millions d'€) reflétant la robustesse du modèle économique d’Aviva France après trois années de forte volatilité des marchés financiers et l’absence de sinistres climatiques en dommages. Assurance-vie et épargne à long terme Les affaires nouvelles vie, épargne et retraite, en primes brutes émises, sont en recul de 16% à 2,4 milliards d'€ au 30 juin 2011 (30/06/2010 : 2,9 milliards d'€) dans un marché en baisse de 12%. Cette diminution globale s’explique par le recul marqué de la collecte Afer qui s'établi à 1 milliard d'€ au premier semestre 2011 alors qu’elle avait connu une croissance importante et atypique (+31%) au premier semestre 2010. A l’inverse Antarius (joint-venture Crédit du Nord / Aviva) a enregistré une hausse de 21% à 821 millions d'€ au 30 juin 2011. Le premier semestre 2011 connaît une moindre attractivité des fonds en euros en raison de la baisse des taux servis à la fin 2010 et des incertitudes qui ont pesé autour de la fiscalité de l’assurance vie. Dans cet environnement difficile, le modèle de multidistribution qui caractérise Aviva démontre une nouvelle fois sa pertinence à travers le dynamisme de l’activité d’Antarius au 1er semestre 2011. Les affaires nouvelles vie, épargne et retraite, en PVNBP1, sont en diminution de 17%, à 2,7 milliards d'€ au 30 juin 2011 (30/06/2010 : 3,2 milliards d'€). Aviva France enregistre également une hausse significative de la part des unités de compte dans sa collecte, à 19% au 30 juin 2011 (30/06/10 : 14%). Assurances dommages et santé : maintien à un niveau de performance solide du ratio combiné Chiffre d’affaires net en hausse de 3,5%, à 671 millions d'€ au 30 juin 2011 (30/06/10 : 649 millions d'€) Ratio combiné à 93,1% (2) au 30 juin 2011, en très nette amélioration grâce au maintien d’une forte discipline de souscription et à l’absence de sinistres climatiques au cours du premier semestre 2011. (1) PVNBP (Present Value if New Business Premiums) : valeur actualisée et annualisée des affaires nouvelles selon les principes du MCEV (Market Consistent Embedded Value) appliquée par le CFO Forum (2) Ratio coût des sinistres sur primes acquises + commissions et frais sur primes émises.
Le bancassureur néerlandais ING a publié jeudi 4 août pour le deuxième trimestre 2011 un bénéfice net en hausse de 24,4% en glissement annuel. Une hausse affichée malgré des provisions pour une valeur totale de 310M d’euros liées au plan d’aide à la Grèce. Le bénéfice net s’est établi à 1,51Md d’euros, un résultat supérieur aux attentes du marché, les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires ayant tablé sur un bénéfice net de 1,44Md d’euros. La plupart des analystes n’avaient pourtant pas pris en compte dans le calcul de leurs prévisions d'éventuelles provisions liées au plan d’aide à la Grèce. 123M d’euros dans la branche assurance pour la Grèce Le bancassureur néerlandais a indiqué dans un communiqué avoir provisionné 187M d’euros dans sa branche bancaire et 123M d’euros dans sa branche assurance en raison de dépréciations passées sur les titres d’Etat grecs. Le nouveau plan de sauvetage de la Grèce, mis au point lors d’un sommet d’urgence de la zone euro à Bruxelles le 21 juillet, prévoit une aide globale de près de 160Mds d’euros en provenance de l’Union monétaire, du Fonds monétaire international et des créanciers privés d’Athènes (banques, assurances, fonds de pension). Dans le cadre de ce plan, un menu a été retenu proposant aux créanciers privés quatre options incluant toutes une décote équivalente à 21% de la valeur comptable des obligations grecques. Une exposition brute de 1,2Md d’euros à la dette grecque L’exposition d’ING à la dette grecque au 30 juin 2011 était de 1,2Md d’euros, a indiqué à l’AFP Frans Middendorf, un porte- parole du groupe. Les performances d’ING au deuxième trimestre se sont particulièrement améliorées au sein de sa branche assurance, qui a enregistré un bénéfice opérationnel de 690M d’euros, contre 378M d’euros un an plus tôt à la même période. Vers une banque et un assureur indépendants « ING a franchi une étape importante au deuxième trimestre alors que nous travaillons à la séparation du groupe et à l'établissement de deux sociétés, une banque et un assureur, indépendantes », a par ailleurs assuré Jan Hommen, le directeur exécutif du groupe, cité dans le communiqué. Le bancassureur avait reçu en octobre 2008, lors de la crise financière, une injection de capital de 10Mds d’euros de la part de l’Etat néerlandais. La Commission européenne avait plus tard, dans le cadre de cette aide, exigé des restructurations au sein du groupe. Le groupe néerlandais a annoncé dernièrement la vente de plusieurs filiales, dont la banque en ligne américaine ING Direct, sa branche assurance latino-américaine, ses activités de leasing automobile et ses activités de gestion d’actifs en Australie. ING se prépare à deux entrées en bourse Le directeur exécutif a en outre rappelé jeudi qu’ING se prépare à deux entrées en Bourse, une aux Etats-Unis et une dans la zone Europe/Asie, prévues dans sa branche assurance dans le cadre d’une future vente de celle-ci. En raison notamment d’un « environnement économique incertain » et de la priorité d’ING, qui est le remboursement de l’Etat néerlandais d’ici à mai 2012, le groupe a annoncé qu’il ne verserait pas d’acompte sur dividende à ses actionnaires en 2011. « Nous allons renforcer notre vigilance en ce qui concerne les coûts en nous concentrant sur des améliorations structurelles », a précisé M. Hommen.
Le numéro un mondial de la réassurance Munich Re a annoncé jeudi pour le deuxième trimestre un bénéfice net de 736M d’euros en hausse de 3,8% sur un an, malgré une charge liée à la crise de la dette grecque, et confirmé sa prévision d’un bénéfice net annuel. Le bénéfice net de Munich Re a largement dépassé la prévision de 650M d’euros du consensus d’analystes établi par l’agence Dow Jones Newswires. En cause : une charge fiscale réduite de 61,8% par rapport à l’an dernier accompagné d’une accalmie sur le front des catastrophes naturelles. Le groupe a indiqué dans un communiqué que « dans un souci de clarté » il avait corrigé la valeur comptable de ses obligations grecques pour l’aligner sur le niveau du marché tel qu’au 30 juin 2011. Munich Re précise qu’il lui en a coûté au total 703M d’euros et que cette charge avait amputé son bénéfice net de 125M d’euros. Le groupe a également précisé que les titres grecs, irlandais et portugais ne représentaient que 4% de son portefeuille d’obligations publiques, dont le montant total dépasse 70Mds d’euros. Catastrophe naturelle : « la pire année de l’histoire » Au niveau de ses activités de réassurance, Munich Re a d’ores et déjà élu 2011 la « pire année de l’histoire » en termes de pertes financières dues à des catastrophes naturelles, au premier rang desquelles les tremblements de terre et tsunami au Japon. Le deuxième trimestre a marqué pour le groupe un retour à la normale et conclu sur une perte de près d'1Md d’euros. Munich Re a indiqué qu’il tablait toujours sur un résultat net positif pour l’ensemble de l’année, à condition que les catastrophes naturelles au cours des mois à venir « ne dépassent pas de manière notable l’ampleur prévue. » Primes En termes d’entrées de primes brutes, au deuxième trimestre, les entrées de primes brutes de Munich Re, toutes activités confondues, ont atteint 11,9Mds d’euros. Soit une hausse de 9,2% sur un an. Le groupe attend toujours un montant de 26Mds d’euros dans la réassurance, et d’entre 17 et 18Mds d’euros pour l’assurance directe. Assurance directe Le patron de Munich Re Nikolaus von Bomhard a profité de la publication des résultats pour vanter dans un communiqué le « modèle intégré » du groupe, combinant réassurance et assurance directe : « L’assurance directe est une source de revenus stable qui permet de compenser d'éventuels charges importantes dans la réassurance à cause de catastrophes naturelles ou industrielles. » La filiale d’assurance directe de Munich Re, Ergo, lui fait une très mauvaise publicité en raison d’un scandale ayant éclaté cette année autour d’un « séminaire de motivation à Budapest », en réalité l’organisation en 2007 d’une orgie avec des prostituées pour certains commerciaux. L’image d’Ergo a aussi souffert de révélations sur des pratiques commerciales douteuses.
Dans une interview au Financial Times Fund Management, Charles Prideaux, responsable de l’activité institutionnelle Europe, Moyen-Orient et Afrique de BlackRock, indique qu’il entrevoit des opportunités de croissance en Europe continentale, notamment sur les marchés nordiques, en Suisse et en France. «Par le passé, dans ces pays, beaucoup de choses étaient faites en interne mais maintenant la notion d’externalisation commence à gagner un peu plus de crédibilité», explique-t-il.
Les céréaliers s’attendaient à une catastrophe après des semaines de sécheresse, mais les récoltes ont bénéficié du retour de la pluie et le tableau s’annonce moins noir qu’envisagé en mai, a indiqué lundi à l’AFP Stéphane Gin, directeur Assurance agricole de l’assureur Groupama. « Le tableau est, pour les céréales à paille, beaucoup moins noir que celui qu’on aurait pu imaginer au mois de mai », a déclaré le responsable de Groupama, premier assureur de l’agriculture française. Toutefois, « les sinistres sont importants, il reste des régions confrontées à une réalité de sinistres », a-t-il ajouté. « Pour les orges, les rendements sont à la baisse de façon significative, avec des pertes de 20% à 30% en moyenne ». Malgré la sécheresse de ce printemps, les grandes cultures, à l’exception de l’orge, devraient atteindre des rendements meilleurs que prévu. « Il y a eu pas mal de récupérations après le mois de mai » grâce à la pluie qui a toutefois provoqué des retards de moisson, notamment pour le blé, a indiqué M. Gin. La production de blé en baisse de 10% La production de blé -la France est numéro un européen- connaît « une baisse des rendements de l’ordre de 10% », a-t-il estimé. Elle devrait dépasser les 32 millions de tonnes, soit bien plus que la récolte de 2003, année de la canicule (à peine plus de 29 millions de tonnes), a annoncé récemment FranceAgrimer. Selon l’assureur, s’il y a eu « moins d'épis au mètre carré, cela a été compensé par (...) des grains formés qui se sont bien remplis et la quantité en hausse des épillets ». « Une charge de sinistre importante » Groupama revendique entre 90 et 95% des contrats du segment de l’assurance multirisques climatiques sur récoltes, soit plus de 61.000 polices. Selon M. Gin, une police sur deux (26.000 déclarations enregistrées jusqu'à présent) fait cette année l’objet d’une déclaration de sinistre du fait de la sécheresse, « alors que normalement c’est une sur trois ». Ces déclarations « vont donner droit pour la majorité d’entre elles à des indemnités », a-t-il souligné. « Actuellement, la vision n’est pas catastrophique pour l'équilibre de nos portefeuilles même si une charge sinistres importante pèsera » sur le groupe qui avait néanmoins anticipé la tendance avec ses modélisations, a estimé l’assureur.
Si la réforme des fonds monétaires est, dans l'ensemble bien accueillie par les investisseurs, certains de ses aspects comme la performance ou le recours au rating laissent les trésoriers perplexes.
Le contrat d’assurance-vie peut être souscrit en unités de compte ou en euros. Le contrat en euros est l’investissement le plus sûr. En effet, l’assureur est tenu, au terme du contrat, de rembourser le montant des primes nettes, qu’il aura lui-même investies dans des placements sans risque, auxquelles s’ajoutent les produits capitalisés. Le rendement de l'épargne est notamment assuré par un taux d’intérêt minimum plafonné. Or, cette notion a évolué, entraînant souvent des conséquences préjudiciables à l’assuré. Jusqu’en 1995, la quasi-totalité des contrats d’assurance-vie prévoyait un taux de revalorisation garanti des fonds en euros d’au moins 4,5 %. Mais, après l’introduction de nouvelles règles européennes en 1995 plafonnant ce taux à 3,5 %, beaucoup d’assureurs ont remis en cause leurs engagements et revu à la baisse leur garantie en diminuant le taux minimum garanti quelle que soit la date du versement des primes. Cette évolution cause un préjudice aux assurés qui avaient adhéré (contrat collectif) ou souscrit (contrat individuel) un contrat d’assurance-vie avant 1995. Ces épargnants ont-ils définitivement perdu l’avantage que leur procurait le taux minimum garanti de 4,50 % ? La réponse est non. Un arrêt de la Cour de Cassation rendu le 3 février 2011 confirme que l’annulation de cette garantie au taux de 4,5 % dans ces types de contrat est illégale. Tout assuré ayant souscrit un contrat d’assurance vie en euros, qui s’estime lésé après avoir constaté que le taux servi est inférieur au taux initial prévu lors de la signature du contrat avec son assureur, peut demander que soit maintenu le taux de 4,5 % pour toutes les sommes versées avant le 1er juin 1995 et pour tous les versements programmés mis en place avant cette même date.
CNP Assurances a rendu public vendredi 29 juillet ses résultats du premier semestre 2011. Malgré sa participation au nouveau plan de relance de la Grèce, son bénéfice reste stable. CNP Assurances n’a pas pâti de sa participation au plan de soutien accordé à la Grèce. En effet, l’assureur a pu se reposer sur le mécanisme de la provision pour participation aux excédents (PPE). Ce dernier concerne le fait que les assureurs doivent verser à leurs assurés au moins 85% de leurs bénéfices. Ce versement se fait notamment par la sauvegarde de la rentabilité des contrats proposés par l’assureur. Or, la provision pour participation aux excédents consiste à différer ces versements, ce qui est parfaitement légal, et permet à l’assureur de se constituer une réserve qu’il pourra utiliser en cas de période difficile. C’est ce qu’a fait CNP Assurances. Ainsi, la perte qu’a encaissé CNP Assurances des 353M d’euros correspondant à la dépréciation des titres d'État grecs que possède l’assureur a été complètement compensée grâce à une partie de la réserve constituée par le PPE. De plus, dans un communiqué publié vendredi, CNP Assurances déclare qu’il bénéficie encore d’un stock de PPE s'élevant à 2,742Mds d’euros. Lire le communiqué de presse: cliquez ici
Les assureurs et banques français contribueront au nouveau plan d’aide à la Grèce à hauteur de 15Mds d’euros, a indiqué jeudi 28 juillet, Bercy dans un communiqué. Alors que l'échange des titres helléniques pourrait commencer dans les jours qui viennent, la participation du secteur privé français au plan de secours de la Grèce se chiffre à 15 Mds d’euros, selon un communiqué de Bercy. En Europe, les créanciers privés de la Grèce se sont engagés, par le biais de l’Institut de la finance internationale (IIF), à participer à hauteur de 135 Mds d’euros sur la période allant 2011 de 2020 après l’adoption du plan par les dirigeants de la zone euro. Une contribution qui se fonde sur la base sur volontariat. La participation correspond à la valeur totale des titres détenus La participation des assureurs et banques françaises a été confirmée lors d’une réunion à Bercy avec le ministre de l’Economie François Baroin et s'élèvera à la valeur totale des obligations grecques qu’ils détiennent et dont les échéances s'étalent jusqu’en 2020. Le secteur assurantiel français étient 6 Mds d’euros de titres grecs : 1,1Mds pour Axa, 520 M pour Covéa et 2Mds pour CNP et Groupama, dont la majorité arrive à échéance en 2015 (voir note article). Selon l’AFP assureurs et banques français détiennent au total environ 18 Mds d’euros de dette grecque en valeur brute, le solde par rapport aux 15 Mds représentant les obligations dont l'échéance est postérieure à 2020. Une participation, quatre options Pour ce faire, quatre options leur sont proposées, chacune induisant une décote maximum de 21% pour les obligations détenues : l'échange immédiat d’un titre contre un nouveau avec une maturité de 30 ans, attendre qu’ils arrivent à maturité pour réinvestir dans le même instrument ou accepter une décote sur la valeur faciale qui permet d'échanger contre d’autres sur 15 ou 30 ans.
Transatlantic a fait savoir jeudi 28 juillet qu’elle rejetait l’offre hostile de Validus visant son rachat. Elle envisage également de porter plainte contre le groupe. Transatlantic a vite pris des mesures pour contrer l’offre hostile de Validus, annoncée lundi 27 juillet. L’offre visait le rachat de Transatlantic et s’adressait directement aux actionnaires. Le groupe Transatlantic compte donc rapidement mettre en place des mesures pour diluer l’actionnariat. Il a ainsi annoncé qu'à compter du 8 août, chaque titre possèdera un « droit » qui pourra être échangé avec l’action si une personne ou un groupe possède plus de 10% des actions de Transatlantic. L’affaire ne devrait pas en rester là. En effet Transatlantic a également déclaré dans un communiqué qu’elle allait porter plainte contre Validus, considérant que le groupe a été malhonnête dans la présentation de son offre aux actionnaires. Transatlantic a d’autre part conseillé aux actionnaires de rejeter l’offre de Validus et a affirmé à nouveau son envie de fusionner avec Allied. World. Selon le groupe cité par l’AFP, « la transaction avec Allied offre un potentiel sur le long terme pour les actionnaires supérieur à l’offre de Validus ». Source : AFP
Alors qu’il avait été réélu pour la troisième année consécutive, en avril dernier, président du bureau Ile de France de l’association des directeurs financiers et des contrôleurs de gestion (DFCG), Daniel Bacqueroët vient d'être élu président de la DFCG. Au cours de son mandat, le nouveau président aura à coeur de poursuivre les chantiers ouverts par son prédécesseur. A ce titre, il sera heureux d’accueillir le congrès mondial des directeurs financiers qui se tiendra cette année à Paris les 15,16, et 17 décembre prochains. Parallèlement à son élection, un nouveau conseil d’administration a été mis en place, intégrant des DAF de tout premier rang. Parcours: Diplômé de l’Université Paris IX Dauphine et ancien élève de l’IMD de Lausanne, Daniel Bacqueroët a effectué l’ensemble de sa carrière au sein de groupes anglo???saxons (Unisys, GlaxoSmithKline, AstraZenecca, Otis, ISS et actuellement Brink’s). Après différentes fonctions financières (contrôle de gestion industriel, reporting et plan, credit management et services financiers, acquisition et trésorerie, mise en place d’un ERP et centre de services partagés), il a rejoint le groupe ISS France en 2000 au poste de Directeur Financier, puis Directeur Général Finance et ensuite Directeur International du Développement et des Intégrations pour l’Europe continentale. Depuis décembre 2005, Daniel Bacqueroët est Directeur Général Adjoint Finance et Administration pour Brink’s France. En mars 2006, il prend pour la première fois la Présidence Ile de France de l’Association des Directeurs Financiers (D.F.C.G.).
L’impact du nouveau plan de soutien à la Grèce sur les fonds propres des assureurs européens détenant des titres d'État grecs devrait être limité, a estimé l’agence de notation Moody’s dans une note publiée mercredi 27 juillet. Le volet privé du plan adopté jeudi propose un menu d’options aux créanciers privés pour leur permettre de maintenir leurs engagements vis-à-vis de la Grèce sur une base volontaire. Tous prévoient une décote d’environ 21% sur la valeur comptable des titres d'État grecs. Moody’s rappelle que les assureurs qu’elle note ne détiennent qu’une portion « relativement modeste » de la dette de l'État grec, soit environ 10Mds d’euros, d’après l’agence. Ces titres ne représentent que 0,5% des montants investis par les assureurs européens non britanniques ou irlandais, et 3% des fonds propres « durs » (capital social et bénéfices mis en réserve), souligne la note. Même si la participation au plan induit la constatation de pertes, Moody’s estime donc qu’elles auront un impact limité sur les fonds propres des assureurs. L’agence rappelle également que la plupart des titres sont comptabilisés à leur valeur de marché actuelle, qui comprend une décote de plus de 40% pour les titres à 10 ans par exemple. Elle souligne aussi que cette décote est le plus souvent déjà intégrée dans les calculs des ratios de solvabilité réclamés par les régulateurs.
SCOR enregistre de très bons résultats au deuxième trimestre 2011, combinant à la fois une forte rentabilité technique de ses opérations, les performances d’une gestion d’actifs pertinente, une progression importante de son activité, illustrée notamment à chaque renouvellement, et une très forte solvabilité. Sur le deuxième trimestre 2011 : Les primes brutes émises s'élèvent à EUR 1 735 millions, en hausse de 5,5 % par rapport au deuxième trimestre 2010 (+11,6 % à taux de change constants). Le résultat net est de EUR 120 millions, au même niveau qu’au deuxième trimestre 2010, avec des performances techniques très solides tant en réassurance Vie qu’en réassurance Non-Vie. Le cash-flow opérationnel est en forte progression (+76,5 %) à EUR 183 millions, contre EUR 104 millions au deuxième trimestre 2010. Les primes brutes émises de SCOR Global P&C atteignent EUR 991 millions (+15,9 % par rapport au deuxième trimestre 2010, soit +23,4 % à taux de change constants). Les renouvellements d’avril (+13 %), juin et juillet (+22 %) ont confirmé ceux de janvier 2011 (+13 %) et l’excellent positionnement du Groupe sur l’ensemble des marchés. Le ratio combiné Non-Vie s'élève à 92,6 %, dont 5,5 points d’impact positif liés à un recours sur le World Trade Center, et un ratio de 6,6 % pour les catastrophes naturelles, dont 1,6 point dû aux événements du premier trimestre. SCOR Global Life enregistre un niveau de primes brutes émises de EUR 744 millions, en baisse de 5,8 % par rapport au deuxième trimestre 2010 (-1,3 % à taux de change constants). Hors prise en compte de l’activité de rentes fixes aux Etats-Unis, dont la cession a été finalisée le 19 juillet 2011, les primes brutes émises de SGL sont en recul de 1,2 % par rapport au deuxième trimestre 2010 et en progression de 3,6 % à taux de change constants. La marge opérationnelle en réassurance Vie atteint 6,9 %, en progression de 0,3 point par rapport au deuxième trimestre 2010. SCOR Global Investments dégage une contribution financière importante sur le second trimestre 2011. Le rendement des actifs (hors fonds détenus par les cédantes) est de 4,5 %, contre 3,9 % au deuxième trimestre 2010, grâce à une gestion d’actifs dynamique et à un positionnement adapté, avec notamment une exposition nulle à la dette souveraine des pays de la zone euro les plus fragilisés. Sur l’ensemble du premier semestre 2011 : Les primes brutes émises atteignent EUR 3 400 millions, en progression de 4,4 % par rapport au premier semestre 2010 (+6,7 % à taux de change constants). Le résultat net s'élève à EUR 40 millions, avec une charge totale avant impôts de EUR 423 millions pour les catastrophes naturelles survenues au premier semestre 2011. Le cash-flow opérationnel se monte à EUR 384 millions, en hausse de 84,9 % par rapport au premier semestre 2010. Ces résultats comprennent des éléments non récurrents, comme l’impact d’un recours sur le World Trade Center ou la cession de l’activité de rentes fixes aux Etats-Unis. Des éléments non-récurrents d’un niveau analogue avaient été également enregistrés au premier semestre 2010. Les primes brutes émises de SCOR Global P&C s'élèvent à EUR 1 944 millions, en hausse de 10,2 % par rapport à la même période de 2010 (13,0 % à taux de change constants). Le ratio combiné de SCOR Global P&C est de 113,1 %, dont 2,8 points d’impact positif liés à un recours sur le World Trade Center et 25,7 points liés aux catastrophes naturelles. SCOR Global Life enregistre des primes brutes émises de EUR 1 456 millions (-2,5 % par rapport au premier semestre 2010 et -0,7 % à taux de change constants ; hors activités de rentes fixes aux Etats-Unis, -0,1 % et +1,8 % à taux de change constants). La marge opérationnelle de SCOR Global Life progresse à 7,2 %, contre 6,5 % sur la même période de 2010. Le rendement des actifs s'élève à 4,4 % (hors fonds détenus par les cédantes), à comparer à 4,1 % au premier semestre 2010. Après distribution des dividendes au titre de 2010 pour EUR 201 millions (EUR 1,10 par action), les capitaux propres s'élèvent à EUR 4 009 millions au 30 juin 2011 contre EUR 4 166 millions au 31 mars. L’actif net comptable par action (BPA) se monte ainsi à EUR 21,97 à la fin du premier semestre 2011 contre EUR 22,86 à la fin du premier trimestre 2011. Au cours de ce premier semestre, SCOR a poursuivi activement la mise en ?uvre de son plan stratégique qui couvre la période 2010-2013, « Strong Momentum ». En réassurance Vie, le choix de spécialiser l’activité sur les risques biométriques s’est traduit par l’acquisition du portefeuille de risques de mortalité de Transamerica Re, annoncée le 26 avril 2011, qui permet à SCOR Global Life de devenir le deuxième réassureur Vie aux Etats-Unis, et par la cession de l’activité de rentes fixes aux Etats-Unis, finalisée le 19 juillet 2011. SCOR Global Life a par ailleurs engagé le développement de ses activités en Australie et en Nouvelle-Zélande, avec l’ouverture d’un bureau pour la région. Le Groupe a également réussi le lancement d’un nouveau syndicat des Lloyd’s qu’il finance entièrement, « Channel 2015 », et acquis la totalité du capital de Solareh SA, dans le cadre de sa politique de développement de services à valeur ajoutée pour ses clients assureurs. Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR, déclare : « Les très bons résultats de SCOR au deuxième trimestre et sa capacité à absorber des chocs majeurs comme les catastrophes naturelles du premier trimestre démontrent une nouvelle fois la pertinence du modèle économique du Groupe basé sur quatre pierres angulaires : un fonds de commerce solide et diversifié, à l’instar des succès enregistrés à chaque renouvellement ; une appétence au risque moyenne conjuguée à un système de gestion des risques très complet et solide, qu’illustrent notamment notre politique de souscription ou encore une gestion d’actifs sans exposition aux dettes souveraines actuellement en question ; une diversification élevée, entre activités Vie et Non-Vie comme avec une présence équilibrée par zone géographique ; et une politique de protection du capital (« capital shield ») qui a prouvé son efficacité malgré un premier semestre 2011 marqué par des catastrophes naturelles exceptionnelles ». Les résultats de SCOR Global P&C (SGPC) sur le premier semestre 2011 démontrent sa capacité à absorber des chocs majeurs comme les catastrophes naturelles du premier trimestre Au premier semestre 2011, les primes brutes de SGPC s'établissent à EUR 1 944 millions, contre EUR 1 764 millions au premier semestre 2010, soit une hausse de 10,2 % (13,0 % à taux de change constants). Sur le seul deuxième trimestre, SGPC enregistre un volume de primes brutes en progression de 15,9 % (23,4 % à taux de change constants). Ces performances permettent de confirmer pour 2011 la croissance annuelle de 9 % du plan stratégique du Groupe pour la période 2010-2013, « Strong Momentum ». Le ratio combiné s'élève à 113,1 % sur le premier semestre 2011, contre 102,5 % au premier semestre 2010, après un ratio combiné de 135,2 % au cours d’un premier trimestre 2011 marqué par une série exceptionnelle de catastrophes naturelles dont les inondations en Australie et les tremblements de terre en Nouvelle-Zélande et au Japon. Au deuxième trimestre, le ratio combiné a été de 92,6 %, avec un ratio de catastrophes naturelles de 6,6 %, dont une charge de 1,6 point liée aux catastrophes naturelles du premier trimestre, et l’impact positif de 5,5 points lié au règlement d’un litige relatif au World Trade Center (WTC). Le ratio dit « attritionnel », hors effet du litige WTC, s'établit à 61,5 % au premier semestre 2011. Globalement, le ratio combiné net du premier semestre, normalisé de l’impact des éléments exceptionnels de la période, s'établit à un niveau conforme à l’objectif de 95-96 % du plan « Strong Momentum ». **Excellents renouvellements de mi-année ** Les renouvellements de juin et juillet ont été excellents, avec une croissance de 22 % à taux de change constants sur les EUR 320 millions de primes qui venaient à renouvellement, dans le cadre d’une politique de souscription prudente et disciplinée. Les résultats de ces renouvellements sont positifs sur toutes les lignes d’activité, à la fois pour les Traités dans chaque zone géographique, et pour les Spécialités dans chaque branche. Le fonds de commerce de SGPC se renforce à la fois avec l’acquisition de nouveaux clients et l’augmentation de la souscription auprès de clients existants. La hausse tarifaire moyenne pondérée est légèrement supérieure à 2 %, satisfaisant à tous les objectifs internes de rentabilité. La dynamique tarifaire positive semble par ailleurs s’accentuer et commence à s'étendre au-delà des marchés les plus affectés par les événements du premier trimestre. La marge opérationnelle de SCOR Global Life (SGL) s'établit à 6,9 % au deuxième trimestre et à 7,2 % au premier semestre 2011 Les primes brutes émises de SGL atteignent EUR 1 456 millions au premier semestre 2011, en diminution de 2,5 % par rapport à la même période de 2010, en raison de l’effet des taux de change et de la réduction programmée et annoncée de l’activité de rentes fixes aux Etats-Unis, dont la cession a été finalisée le 19 juillet 2011. Hors prise en compte de ces deux impacts, le montant des primes brutes émises progresse de 1,8 %. Cette croissance provient notamment de la souscription d’affaires nouvelles (environ + 15 % par rapport au premier semestre 2010) et de la croissance à deux chiffres en Maladies redoutées, Santé et Accidents, ainsi qu’en Europe de l’Ouest, en Asie, en Scandinavie et au Moyen-Orient. La marge opérationnelle progresse à 7,2 % sur le premier semestre, contre 6,5 % au premier semestre 2010, grâce à une amélioration de la rentabilité technique. Dans un environnement financier perturbé et marqué par des taux d’intérêt encore très bas, ces résultats confirment la pertinence du choix stratégique de privilégier les risques biométriques, peu sensibles aux marchés financiers, que renforcent l’acquisition du portefeuille mortalité de Transamerica Re[1] et la cession des activités de rentes fixes menées aux Etats-Unis par IIC. Comme annoncé dans le plan stratégique « Strong Momentum », SGL a ouvert une nouvelle filiale en Australie, qui couvre les marchés australien et néo-zélandais, et poursuit sa politique de développement de services à valeur ajoutée pour ses clients assureurs, avec l’acquisition de la totalité du capital de Solareh SA.
Facts & Figures (F&F) publie ce jour la 5ème édition de son Benchmark Croissance x Rentabilité des 30 premiers groupes d’assurance en France. S’appuyant d’une part sur les bases de données et de connaissance constituées de manière permanente par F&F sur le secteur de l’assurance, et d’autre part sur la forte intégration du cabinet dans son environnement professionnel, ce benchmark donne une analyse stratégique à date du marché et apporte un ensemble d'éléments de vision prospective. Les analyses et classements réalisés par F&F s’appuient sur des données directement ou indirectement publiques. Plusieurs éléments méthodologiques-clés doivent être mentionnés : - Les groupes d’assurance sont reconstitués proforma par F&F en fonction de leurs participations dans des sociétés d’assurance en France. - Seules les activités relevant du Code des Assurance ont été intégrées, ce qui exclut donc les institutions de Prévoyance et les Mutuelles Santé (Livre II et III). Le présent benchmark permet donc de comparer de manière homogène et normée les performances relatives des groupes d’assurance à fin 2009.