La création d’une agence de notation européenne, susceptible de réduire l’influence de Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch, coûterait environ 300 millions d’euros, rapporte le mensuel allemand Capital dans un article à paraître jeudi. Le magazine cite des propos de Markus Krall, membre du cabinet de conseil Roland Berger, qui mène campagne auprès des gouvernements et entreprises de l’Union pour récolter les soutiens nécessaires au lancement d’une nouvelle agence de notation de crédit. D’ici la fin 2011, nous aurons formé un consortium d’au plus 25 participants, et chacun d’entre eux investira 10 millions d’euros, a dit Markus Krall dans un article de Capital. Le magazine précise que la nouvelle agence facturerait ses notations de crédit aux entreprises trois fois moins cher que les trois principales agences existantes, et que les frais seraient réglés non par les émetteurs de dette, mais par les investisseurs. La semaine dernière, le Handelsblatt rapportait que Rainer Brüderle, chef de file du groupe parlementaire du Parti libéral-démocrate (FDP), avait proposé de fonder une nouvelle agence de notation, soutenant, d’après le journal allemand, implicitement l’initiative de Roland Berger. Cette nouvelle agence se contenterait dans un premier temps de noter les crédits des entreprises, ont précisé les sources.
Jean-Pierre Jouyet vient d'être élu président du conseil d’administration de l’Institut Pasteur. Il succède ainsi à François Ailleret qui occupait ce poste depuis 2005. Diplômé de l’Institut d'Études Politiques de Paris et de l’Ecole nationale d’administration, Inspecteur Général des Finances, Jean-Pierre Jouyet a été secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes de 2007 à 2008, avant d'être nommé président de l’Autorité des marchés financiers, poste qu’il occupe toujours aujourd’hui. Il a également effectué des études approfondies en droit public et possède le titre d’avocat. À ses débuts, Jean-Pierre Jouyet a exercé plusieurs fonctions dans les finances publiques, avant de rejoindre, en 1991, le cabinet de Jacques Delors, président de la Commission européenne, qu’il dirigera de 1994 à 1995. En 1997, Lionel Jospin, alors Premier ministre, le nomme directeur adjoint de son cabinet pendant trois ans. En 2000, Jean-Pierre Jouyet accède au poste de Directeur du Trésor, qu’il quittera en 2004 suite à sa nomination en tant que chef du service de l’Inspection générale des finances jusqu’en 2007. Jean-Pierre Jouyet a déjà occupé les fonctions de vice-président du conseil d’administration de l’Institut Pasteur de 2005 à 2007. Le conseil d’administration de l’Institut Pasteur se prononce sur les orientations stratégiques, vote le budget et approuve les comptes de l’Institut. Il nomme le directeur général, après consultation par son président de chacun des membres du conseil scientifique et des responsables de départements scientifiques. C’est ainsi qu’en 2009 le conseil d’administration de l’Institut Pasteur avait décidé de confier un second mandat à la directrice générale, le Pr Alice Dautry, après un premier bilan positif et l’approbation des orientations stratégiques qu’elle avait présentées au conseil.
En dépit de l’accélération de l’inflation, notamment au Royaume-Uni, où les deux principales mesures de hausse des prix suivies par les fonds de pensions locaux évoluent actuellement autour de 5 %, les institutionnels mondiaux placent la volatilité et le risque crédit en tête des facteurs susceptibles d’affecter leurs investissements obligataires au cours des douze prochains mois. L’accélération de l’inflation et la hausse des taux longs pointent seulement en troisième et quatrième position de ce classement des risques établi d’après les réponses de 50 investisseurs totalisant un encours sous gestion de 200 milliard d’euros, que bfinance a interrogé durant la seconde quinzaine de juin. Pour autant, les investisseurs sont nettement plus nombreux (54 %) à anticiper une accélération de l’inflation qu'à envisager un scénario de hausse contenue des prix (35 %). En conséquence, 42 % des répondants envisagent de renforcer leurs investissements en actifs de couverture contre l’inflation au cours des six prochains mois contre 4 % prévoyant l’inverse. A plus long terme, cette répartition évolue à respectivement 54 % contre 8 %. Pour lire la suite: cliquez ici
Après la prise de fonctions de M. Didier Courier à la tête de Miel Mutuelle le 1er avril dernier et suite à l’Assemblée Générale qui s’est déroulée le 21 juin dernier, Miel Mutuelle dresse son bilan pour l’année 2010 et les premiers axes de travail et de développement de la nouvelle direction. Miel Mutuelle a affiché ces deux dernières années un exercice déficitaire de plus de 3,8M d’euros de pertes en 2010, dont 1,5M d’euros de dépenses exceptionnelles. « Ce déficit est dû principalement à des investissements informatiques conséquents que Miel Mutuelle va amortir sur plusieurs années et des investissements en matière de développement commercial. Avec le soutien du bureau, du Conseil d’administration et de son président, nous souhaitons pour fin 2012, rétablir l'équilibre des comptes, tout en mettant MIEL Mutuelle en conformité avec Solvabilité II », indique le Président Antoine Machon. Miel Mutuelle est également impactée par les 2 nouvelles taxes applicables en 2011, la taxe CMU (Couverture Maladie Universelle) et la TCA (Taxes convention d’assurances), soit 9,77% de taxes supplémentaires, qui ont été répercutées sur les cotisations 2011. M. Courier proposera en octobre prochain au Conseil d’Administration de Miel Mutuelle un plan stratégique 2012-2014. Il indique les grandes orientations sur lesquelles il souhaite faire participer dès à présent les 120 collaborateurs de Miel Mutuelle : Le développement commercial Miel Mutuelle ambitionne de diversifier son portefeuille de produits en proposant des gammes spécifiques et des produits nouveaux. A court terme, une gamme modulaire entreprise innovante sera lancée en 2012, et les équipes Miel Mutuelle travaillent actuellement à son lancement. La Mutuelle souhaite également mettre l’accent sur la fidélisation de ses affiliés, et travailler sur ses réseaux de distribution direct, web et courtage. La réduction des frais généraux Ce poste porte essentiellement sur 2 points : l’automatisation de certaines tâches, notamment en gestion, ce qui permettra d’absorber l’accroissement du nombre des actes ; et la dématérialisation des échanges, avec notamment la souscription en ligne et les relations avec les affiliés. Les formations du personnel Les ressources humaines de Miel Mutuelle mettent l’accent sur la régularité des formations des collaborateurs. Elles permettent de développer, d’accroître compétences mais également d’accompagner mutations vers de nouveaux métiers.
L’Association de moyens de PRO BTP et les institutions de retraite et de prévoyance du Groupe ont désigné à effet du 1er juillet 2011, pour une durée de deux ans, leur nouveau Président. Jean-Claude APPERT (FFIE) Président de PRO BTP Association de moyens, René MALBETE (FG FO) Président de BTP-RETRAITE, Jean SCHELLENBERGER (FNTP) Président de la CNRBTPIG, Marie-Christine OBERST (CFE CGC BTP) Présidente de BTP-PRÉVOYANCE. Jean-Pierre ROCHE (FFB) est l’actuel Président de PRO BTP Association sommitale jusqu’au 31 décembre 2011, date du prochain renouvellement.
Olivier Duha, 42 ans, est diplômé de l’ESCEM. Il débute sa carrière en 1992 chez LEK Consulting puis rejoint Bain & Company qui l’affecte au sein de la practice e-business. En 2000, il crée Webhelp dont il est le coprésident.
Le gouvernement français envisage une réduction des niches fiscales supérieure aux trois milliards d’euros prévus en 2012 pour atteindre les objectifs en matière de réduction des déficits publics, selon une interview du ministre de l’économie à paraître demain dans le Figaro Magazine.
La Caisse des dépôts, sa filiale CDC Entreprises et la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) se sont associées pour mieux répondre aux besoins de financement des PME, essentiels à leur développement, ont-elles annoncé mercredi. Elles ont signé une convention de partenariat, articulée autour de plusieurs axes: réfléchir aux besoins des PME en fonds propres, mieux faire connaître aux entreprises les outils de financement à leur disposition et enfin rendre les dispositifs plus lisibles dans toutes les régions. « Nous voulons mieux comprendre, région par région, quels sont les besoins de financement des entreprises », a expliqué lors d’un point presse Philippe Braidy, président de CDC Entreprises. « Il faut aussi améliorer le maillage territorial et aller au devant des entreprises car, souvent, elles viennent un peu tard voir les investisseurs », a-t-il poursuivi. Le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, a de son côté rappelé que le manque de fonds propres des PME françaises était un frein à leur croissance et à leur développement à l’export. « Tous les outils sont pourtant là », a-t-il insisté. « Il faut le faire savoir, par exemple 90% des entreprises ignorent que les compagnies d’assurance font des financements ». L’un des objectifs de la convention sera d’instaurer une « structure de capital développement dans tous les territoires », ont insisté les trois signataires. « Nous allons renforcer nos équipes pour que des spécialistes, en région, aident les patrons de PME » à connaître les mécanismes qui sont à leur disposition en matière de financement, a promis le directeur général de la Caisse des dépôts, Augustin de Romanet. « C’est le couronnement d’une mue du groupe CDC qui fait désormais des fonds propres des PME une priorité », a-t-il assuré.
Li Keping, vice-président du fonds de pension de la Sécurité sociale (National Council for Social Security Fund ou NCSSF), a été nommé CIO du fonds souverain China Investment Corp (CIC) en remplacement de Gao Xiqing, qui demeure «president and vice chairman», rapporte The Wall Street Journal.Cette nomination (Li Keping devient executive director et vice president) intervient au moment où le CIC attend la décision de Pékin de lui allouer un nouveau montant après les 200 milliards de dollars de réserves de change qui lui ont été confiés en 2007. A fin 2009, dernière donnée disponible, l’encours représentait 332 milliards de dollars, essentiellement grâce aux participations dans des banques d’Etat chinoises.
Dans une interview à Die Welt, Andrew Bosomworth, CIO de Pimco (Allianz Global Investors) à Munich, souligne que «l’Italie n’est pas la Grèce». Et que si l’exposition aux obligations italiennes a été réduite il y a longtemps, les dernières baisses de cours, qui sont exagérées, ont été mises à profit pour des achats ciblés.
In an interview with Die Welt, Andrew Bosomworth, CIO of Pimco (Allianz Global Investors) in Munich, insists that “Italy is not Greece,” and that although exposure to Italian bonds was cut a long time ago, the most recent decline in prices, which is exaggerated, has been a good occasion for targeted purchases.
Sur les 30 fonds souverains couverts par une étude du consultant Monitor Group, 21 ont réalisé l’an dernier un total de 172 investissements pour 52,7 milliards de dollars, ce qui représente certes une augmentation de moitié du nombre de transactions par rapport à 2009, mais aussi une contraction de 23% en volume. Cela confirme la tendance observée ces dernières années portant sur une diminution du volume unitaire des investissements. Monitor Group a aussi observé un changement soudain d’attitude: alors que l’Europe était en 2008 et 2009 leur destination de prédilection, les fonds souverains se sont tournés vers l’Est, l’Asie-Pacifique recevant non seulement le plus grand nombre d’investissement (70, ou 40 % du total) mais aussi le montant le plus important (25,2 milliards de dollars ou près de la moitié du volume total). D’autre part, on a assisté à une divergence des priorités. Les fonds souverains asiatiques ont placé la moitié de leurs investissements en Asie-Pacifique, soit 11,5 milliard de dollars et 38 % ou 4,6 milliards en Amérique du Nord. En revanche, les fonds souverains moyen-orientaux ont réalisé 48 % de leurs investissements ou (13,5 milliards) en Asie-Pacifique. Ils ont aussi placé 7,5 milliards en Europe et ont largement évité l’Amérique du Nord. Pour lire l'étude complète: cliquez ici
L’accumulation exceptionnelle de catastrophes naturelles au premier semestre 2011 a provoqué des pertes économiques de 265Mds de dollars US (191Mds d’euros), un record, selon un rapport publié mardi 12 juillet par le réassureur allemand Munich Re. Ce montant dépasse celui enregistré sur la totalité de l’année 2005, jusqu’ici l’année où les catastrophes naturelles avaient provoqué le plus de dommages (220Mds de dollars, soit 158Mds d’euros), a ajouté Munich Re. La plupart des pertes ont été provoquées par le tremblement de terre au Japon du 11 mars, qui a été suivi d’un tsunami. La perte semestrielle pour le secteur des assurances s'établit à 60Mds de dollars (43,3Mds d’euros), soit cinq fois plus que la moyenne depuis dix ans. 355 catastrophes naturelles au premier semestre Munich Re précise en outre que les premiers semestres sont généralement moins coûteux que les seconds, qui sont souvent affectés par des ouragans dans l’Atlantique Nord et des typhons dans le nord-ouest du Pacifique. Au total 355 catastrophes naturelles ont été enregistrées au premier semestre dans le monde, contre 390 en moyenne ces dix dernières années. Mais les dégâts causés par le tremblement de terre et le tsunami au Japon le 11 mars ont été énormes: 210Mds de dollars à eux seuls (151Mds d’euros). Une perte de 30Mds de dollars suite à la catastrophe japonaise Pour le secteur des assurances, les pertes causées par cette double catastrophe ont totalisé 30Mds de dollars (21,6Mds d’euros), inférieures cependant aux pertes du secteur lors du passage de l’ouragan Katrina en 2005 en Louisiane. Les tremblements de terre en Nouvelle-Zélande en février et juin ont causé 20Mds de dollars de dégâts (14,3Mds d’euros), dont plus de la moitié étaient assurés. Les catastrophes météorologiques ont été également nombreuses et violentes au premier semestre, notamment sous l’influence du phénomène climatique de La Nina, qui a créé de fortes perturbations en refroidissant l’océan Pacifique tropical. Avec 1.600 tornades recensées dans le monde entre janvier et juin, le premier semestre 2011 a presque d’ores et déjà battu le record annuel de 2008, où avait aussi sévi La Nina, selon Munich Re. Le sud et le centre des Etats-Unis ont été touchés par des tornades extrêmement violentes en avril et en mai. En début d’année le nord-est de l’Australie avait été victime de très fortes inondations puis du cyclone Yasi, la plus forte tempête dans la région depuis près d’un siècle.
La Mutuelle médico-chirurgicale (MMC) a annoncé la nomination de Katia Franchi, 40 ans, en tant que Responsable finance technique et informatique. Diplômée de l'École de Gestion et de Commerce de Vesoul (EGC) en 1994, elle rejoint la MMC en 2005 en tant qu’Assistante de direction en charge des finances, puis Assistante de direction (2009).
Pierre Le Moine devient Directeur Général de la Mutuelle Centrale de Réassurance (MCR) et entre au Conseil d’Administration de Monceau Assurances. Henri Saint Olive et Didier Gras intègrent également le Conseil d’Administration de Monceau Assurances. Le conseil d’administration de la Mutuelle Centrale de Réassurance a nommé Pierre Le Moine Directeur Général, en remplacement de Jacques Szmaragd, qui a souhaité se retirer de toute fonction exécutive tout en acceptant de faire bénéficier le conseil de sa grande expérience en qualité d’administrateur. L’assemblée générale de Monceau Assurances l’a nommé aux fonctions d’administrateurs. Agé de 32 ans, ancien élève de l’Ecole Polytechnique (promotion 1999), de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique, membre associé de l’Institut des Actuaires, Pierre Le Moine a commencé sa carrière comme Commissaire Contrôleur des Assurances au sein de l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles. Après un passage à la direction des risques d’Aviva France, il rejoint Monceau Assurances en janvier 2010 en qualité de directeur technique Iard. Pierre Le Moine est par ailleurs Directeur général délégué de Monceau Générale Assurances. L’assemblée a également ratifié la cooptation décidée par le conseil d’administration de Henri Saint Olive sur le poste d’administrateur laissé vacant par Bruno Rousset démissionnaire. Agé de 68 ans, Henri Saint Olive préside le Conseil de Surveillance de la banque éponyme. Il est également titulaire de plusieurs autres mandats, et siège en particulier au conseil d’administration de Vinci. Henri Saint Olive a ??uvré de nombreuses années durant au sein de différents conseils d’administration des adhérents de Monceau Assurances, à la Mutuelle Centrale de Réassurance en dernier lieu. Enfin, cette même assemblée a nommé aux fonctions d’administrateurs Didier Gras, Président du groupement des sociétaires de Capma & Capmi de Flandres Artois. Didier Gras a été chargé par le conseil d’administration de Capma & Capmi de piloter le projet Horizon 2015, qui a pour objectif de donner plus de vigueur aux structures associatives de Capma & Capmi afin d’accélérer le développement de son sociétariat. Agé de 60 ans, Didier Gras a fondé et dirige une agence de communication établie à Lille.
Les assureurs français sont plus exposés en Italie qu’ils ne le sont en Grèce, d’autant qu’ils y détiennent souvent une filiale. Quelques assureurs ont d’ores et déjà précisé leurs expositions à la dette souveraine italienne, beaucoup plus massivement souscrites par les investisseurs institutionnels que sont les assureurs que les dettes portugaises, irlandaises, espagnoles et bien sûr Grecque. Au 31 décembre 2010, Axa détenait une exposition nette à la dette souveraine italienne de 6Mds d’euros. En comparaison, le groupe français d’assurance avait réduit dès 2009 son exposition nette à la Grèce aux alentours de 300M d’euros. L’exposition en « net » déduit de l’exposition brute les impôts, les participations ainsi que la part qui est supportée par les assurés, l’argent des assureurs provenant en effet des contrats d’assurance-vie et est donc l’argent des assurés. Autre assureur national important, CNP Assurances communiquait un chiffre d’exposition nette de 1,115Md d’euros (pour une exposition brute de 15,197Mds d’euros). Enfin, Groupama avouait de son côté une exposition nette de « seulement » 80M d’euros contre une exposition brute de 7,4Mds d’euros « en valeur boursière ». Surtout, les assureurs français se sont installés depuis quelques années en Italie. Axa, Groupama, Covéa par exemple travaillent en Italie et pourraient pâtir, avant de parler de la dette souveraine, d’un plan de rigueur sur la péninsule.
L'Association Générale de Prévoyance Militaire (AGPM), qui fête cette année ses 60 ans, est un groupe d'assurance mutualiste indépendant qui développe des produits et services au profit des communautés de Défense et de Sécurité.
L'AGPM a été créée pour apporter à la communauté militaire une protection financière et morale pour les familles, en cas de survenance d'un accident ou d'une maladie, pour l'un de ses membres.
L’adhésion d’Apgis à la société Covéa a été approuvée par l’assemblée générale de cette dernière ainsi que par celles des différents groupes qui la composent. Apgis devrait bientôt faire partie intégrante de la société Covéa, aux côtés de la Maaf, de MMA,et de la GMF. En effet, les assemblées générales des différents groupes concernés ont approuvé la décision d’Apgis de rejoindre Covéa. Il ne manque plus, pour qu’elle devienne effective, que l’autorisation de l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP). La participation d’Apgis à Covéa devrait permettre aux deux groupes de développer mutuellement leurs compétences en assurance de personnes. Apgis pourrait profiter des réseaux commerciaux au sein de Covéa, qui de son côté bénéficierait d’une expertise nouvelle aussi bien en matière de santé qu’en prévoyance collective. L’institution Apgis reste cependant largement autonome par rapport à Covéa, que ce soit en matière de gestion, de ressources humaines, d’organisation, ou encore d’informatique. Elle conserve de plus la maîtrise de sa stratégie et de ses coûts.
L’Assemblée nationale a voté hier un amendement à la proposition de loi Fourcade, fixant les modalités de mise en ??uvre d’un dispositif de mutualisation des risques encourus par les professionnels de santé libéraux. Le dispositif relatif au délicat dossier de la responsabilité civile des professionnels de santé permettant de palier au désengagement des assureurs aux vues de la sinistralité, entrera en vigueur dès le 1er janvier 2012. Ce fonds de garantie des dommages consécutifs à des actes de prévention, de diagnostic ou de soins reposera sur la mutualisation des risques et donc des cotisations de l’ensemble des professionnels de santé. Destiné à couvrir les trous de garantie, le fonds prendra en charge les sinistres au-delà de 8M d’euros, montant seuil minimal de couverture assurantiel suite à un décret de Xavier Bertrand, « sans action récursoire en direction des professionnels de santé », a précisé le ministre de la Santé Xavier Bertrand. L’organisme ne pourra donc pas se retourner contre le praticien pour se faire rembourser. Il sera géré par la Caisse centrale de réassurance (CCR). Epuisement des garanties mais pas d’expiration Si les professions de santé les plus sensibles sont généralement les chirurgiens, les anesthésistes ou les gynécologues-obstétriciens, ce fonds de garantie sera alimenté par tous les professionnels de santé libéraux. Alors que jusqu'à aujourd’hui, l’Oniam n’intervenait que pour les accidents liés à la naissance, le texte supprime cette restriction et s’ouvre à « l’ensemble des accidents de santé » a précisé Xavier Bertrand. Contacté par News Assurances, Nicolas Gombault, directeur général du sou médical de la MACSF, a estimé que ce texte allait dans le bon sens, puisqu’il permet un épuisement des garanties. » « On peut toutefois regretter que ce texte ne vise pas une expiration des garanties, puisqu’il ne n’interviendrait pas plus de 10 ans après la cessation d’activité du médecin ». Le texte doit encore être examiné en commission mixte paritaire la semaine prochaine.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international a approuvé vendredi le déblocage d’une tranche de 3,2 milliards d’euros en faveur de la Grèce, tout en appelant Athènes à poursuivre les réformes. Ce versement intervient dans le cadre du plan d’aide de 110 milliards d’euros accordé par l’Union européenne et le FMI l’année dernière.
Suite à la vente des activités Vie collective suisses de Nationale Suisse début 2011, la Business Unit Vie Suisse sera intégrée dès 2012 dans l’organisation du groupe d’assurances et ne constituera plus un secteur autonome du Comité de direction. La décision concernant le rattachement organique effectif sera prise en automne 2011. Anton Peter, responsable de la Nationale Suisse Vie SA depuis 1987, promu en 1999 membre du Comité de direction de Nationale Suisse (Suisse) et depuis 2005 membre du Comité de direction du groupe Nationale Suisse, prendra sa retraite anticipée le 31 janvier 2012. Il continuera toutefois de mettre sa large expertise au service de Nationale Suisse dans quelques activités choisies. Dès 2012, Marc Gamba, jusqu’ici responsable de la Vie individuelle, assumera la direction de la Nationale Suisse Vie SA ainsi que la conduite du secteur d’activité Vie Suisse.
L'EIOPA - EuropeanInsurance and Occupational Pensions Authority - a annoncé le 4 juillet 2011 les résultats des seconds stress tests du secteur de l'assurance européen. L'exercice confirme que le marché de l'assurance en Europe, interrogé pour ces stress tests, est robuste et a la capacité d'absorber des risques sévères.
L’assureur mutualiste Groupama a amélioré sa rentabilité au premier semestre grâce à une baisse du risque climatique et automobile, a indiqué vendredi son directeur général Jean Azéma. « Le ratio combiné (primes rapportées aux sinistres, ndlr) sera meilleur sur les risques climatiques et on a observé une amélioration du risque automobile », a-t-il dit à l’AFP en marge des Rencontres économiques d’Aix. L’assureur publiera ses résultats semestriels début août. M. Azéma a imputé la baisse de la sinistralité en automobile à la « politique de sélection et tarifaire » du groupe ainsi qu'à une « baisse des fréquences des accidents au premier semestre ». En termes de nouveaux véhicules assurés, le groupe a enregistré une « progression un peu supérieure à celle de l’année dernière au premier semestre ». Quant à l’assurance vie, qui a connu un début d’année morose, M. Azéma s’est montré confiant dans le fait que ce placement « retrouve un rythme assez normal de croissance » dans les mois à venir, après un recul de 12% depuis janvier. « Sur le mois de juin et sur début juillet, la collecte est en train de retrouver des niveaux assez comparables à ceux d’avant », a-t-il précisé. S’agissant du projet du groupe de s’introduire en Bourse, M. Azéma a indiqué qu’il était « toujours sur la table » mais qu'étant donné « le manque de visibilité et de perspectives économiques », ce n'était « pas le bon moment aujourd’hui ». De même, la conjoncture, marquée par les inquiétudes sur le risque de défaut de plusieurs Etats européens, dont les assureurs possèdent de nombreux titres de dette, n’est pas « favorable à un mouvement très structurant », a-t-il reconnu. Groupama a toujours lié sa cotation à un projet de croissance externe. « On est plutôt dans une situation où l’objectif, c’est de conforter nos positions, améliorer nos performances », a-t-il conclu.