L’assureur Axa soutient la proposition mise au point par les créanciers français de la Grèce pour contribuer au nouveau plan d’aide à la Grèce, a indiqué mercredi le directeur général délégué en charge des finances, Denis Duverne, lors d’une conférence. « La FFSA (Fédération française des sociétés d’assurance) a dit qu’elle soutiendrait ce plan. En tant que membre, nous soutenons ce plan », a déclaré M. Duverne. Interrogée par l’AFP, la FFSA a indiqué qu’elle participait aux discussions sur l’implication des créanciers privés. Banques et assureurs français ont conçu avec le Trésor et l’assistance de la Banque de France, une solution de principe pour contribuer au nouveau plan d’aide à la Grèce, qui se traduirait par un renouvellement sur 30 ans de la moitié des engagements des créanciers privés, laissant du temps au pays pour se redresser. Concrètement, les établissements français réinvestiraient, chaque fois qu’une obligation grecque arriverait à échéance et serait remboursée au cours des trois prochaines années, 70% de la somme qui leur serait restituée. Sur ces 70%, 50% seulement iraient directement dans des obligations à 30 ans de l’Etat grec et les 20% restants seraient mis en réserve pour constituer une sorte de garantie sur cette nouvelle dette grecque. A fin mars, l’exposition d’Axa à la dette grecque atteignait 1,1 milliard d’euros en brut et 300 millions en net, c’est-à-dire que des pertes éventuelles sur ces titres ne porteraient que sur ce second montant. Les assureurs ont, en effet, la possibilité de faire participer leurs assurés aux pertes qu’ils subissent, ce qui n’est pas le cas des banques, et peuvent également bénéficier d’un effet fiscal favorable, ce qui explique l'écart important entre les expositions brute et nette.
“As long as I am CEO of BlackRock, I will not make any more major acquisitions,” says Laurence D. Fink, chairman and CEO of BlackRock, interviewed by Ross Westgate of CNBC, at the Fund Forum International, now being held in Monaco. The executive, who finds that these major deals are very demanding, is now planning to invest in the BlackRock brand, with the ambition of raising its profile among retail clients. “We are not going to place ourselves between client and distribution, but will make our brand more recognizable,” he says; and further, “we are going to spend hundreds of millions of dollars on branding.” Although external communications are a clearly-stated core area for development, BlackRock also appears to be paying particular attention to its internal communications. Fink says one of the major challenges is to foster participation in communications within the firm. “If we can’t connect information between ourselves, our size is of no value to us,” he declares, simultaneously rejecting an organisation of the group into silos. “A client based in China or Italy needs to have the same perception of BlackRock,” he explains. When asked about the European debt crisis, Fink says there is a strong likelihood that we will experience a financial crisis. He says the European problem goes beyond Greece. “The core of the problem is that regulators were not aggressive enough in recapitalising out the banks.” That is also where the solution lies, he says.
Thématiques abordées dans l'édition 2011 Avec 176 Mds€, les encours en architecture ouverte en France ont nettement progressé depuis la précédente édition de l'étude, réalisée dans l’immédiate après-crise (S1 2009). L'édition 2011 de l'étude Architecture ouverte analyse en détail les facteurs d'évolution du marché. L’assurance vie et l’avenir des unités de comptes en OPCVM Le contrat d’assurance vie tient une place à part dans la structure des ménages français. A quels défis doit-il faire face aujourd’hui ? Quelles sont les évolutions en matière d’offre sur les fonds euros et les unités de comptes ? Quelles implications pour les sociétés de gestion ? Les métamorphoses de la multigestion et le gatekeeping La multigestion, largement remise en question après 2008, recouvre aujourd’hui une palette d’expertises et de compétences relativement large. Cette section présente les évolutions du métier de multigérant et notamment l'émergence des gatekeepers et ses implications pour les prestataires externes. Elle analyse également l’avenir de la multigestion en tant qu’offre « externe » concurrentielle. L’avenir des CGPI et de la distribution indépendante Le modèle de la distribution indépendante se trouve confronté à une double problématique de pérennisation de ses avantages concurrentiels et de modèle économique. Ces évolutions contraignent les indépendants à repenser leur mode développement. Quelles sont les reconfigurations en cours dans le marché de la distribution indépendante et les enseignements à en tirer pour les prestataires de gestion ? Lire la suite: cliquez ici
Havas va développer deux microréseaux dans le monde, l’un autour de son enseigne française BETC, et l’autre autour d’Arnold, son agence basée à Boston, déclare son directeur général David Jones dans une interview aux Echos publiée mercredi. Euro RSCG restera le grand réseau mondial du groupe, précise-t-il.
Réunis en Assemblée générale le 25 juin 2011 à Vichy, les 299 délégués des adhérents de la MNT ont réélu Jean-Pierre Moreau comme Président général de la MNT pour 2 ans et ont pris une nouvelle initiative pour pérenniser le système de prévoyance des territoriaux, gravement fragilisé. L’Assemblée générale a adopté le projet de création d’une structure commune avec les autres mutuelles territoriales en matière de prévoyance. Son objectif est de mettre au point une collaboration la plus large possible des mutuelles territoriales afin d’assurer une couverture prévoyance solidaire des agents qui tomberaient en demi-traitement. La situation du risque prévoyance est en effet particulièrement préoccupante : faible couverture (40 % des agents seulement couverts), dégradation de la santé au travail (progression de 10% de la fréquence des arrêts de travail statutaire en 2010), impact financier lourd de la réforme de retraite. Elle impose une action commune des acteurs territoriaux pour préserver la couverture des agents. Pour Jean-Pierre MOREAU, cette initiative est une première pierre vers une couverture prévoyance obligatoire, seule réponse durable, pérenne et pleinement solidaire. Pour la cinquième année consécutive, les effectifs de la MNT progressent en 2010 en santé (1,1%) comme en prévoyance (5,2 %). Au 31 décembre 2010, la MNT protégeait ainsi 1 120 000 personnes et comptait 746 000 adhérents. Cette gestion maîtrisée permettra aux adhérents de la MNT de bénéficier en 2012 d’une quasistagnation de leur cotisation santé (+ 0,5%, sous réserve de décisions ultérieures des pouvoirs publics ou de l'évolution de la situation économique de la mutuelle). De ce point ce vue, l’Assemblée générale de la MNT a confirmé la non-prise en charge des médicaments à vignettes orange. La MNT réaffirme son combat pour une politique de prise en charge responsable puisque le Service Médical Rendu de ces médicaments est insuffisant et peu efficace, et alors même que le ministère envisage leur non remboursement par la Sécurité sociale. Les 41 membres du Conseil d’administration de la MNT ont réélu à l’unanimité Jean-Pierre MOREAU comme Président général de la MNT pour 2 ans. Ingénieur territorial, Jean-Pierre Moreau, 75 ans, a accompli l’essentiel de sa carrière à Limoges dont il est devenu Directeur Général des Services Techniques en 1981, puis de 1990 à 1995 chargé de mission auprès du Maire sur la politique de désenclavement. Administrateur siégeant au Conseil d’Administration de la MNT depuis 1968, il exerce depuis 1990 les fonctions de Trésorier, puis de Vice-président en charge des Finances, avant d'être élu Président en 2005. 5 nouveaux membres ont été élus au Conseil d’Administration par les 299 délégués : Marc ALHERITIERE, 57 ans, Directeur du patrimoine de l’OPH d’Arc en Seine ; Didier BEE, 49 ans, Directeur général adjoint de la Communauté de Communes d’Artois-Lys ; Laurent BRANCHU, 38 ans, adjoint administratif de 1er classe à la DRH du Mans Métropole ; Anne-Marie COHENCA, 48 ans, chef de service au Conseil général de l’Essonne ; Catherine SENECHAL, 54 ans, DGS de la Ville de Cerilly.
Alors que le parlement Grec vient de voter le plan d’austérité conditionnant une nouvelle aide, le secteur de l’assurance a été sous le feu des projecteurs en raison des investissements en dette souveraine grecque. « Les assureurs français comptent pour près de 9Mds d’euros en dette souveraine grecque. C’est un peu moins que les banques qui ont elles 10,3Mds d’euros » expliquait mardi 28 juin Jean d’Herbécourt, analyste action chez CA Cheuvreux. Ce chiffre correspond à l’exposition brute des assureurs. L’exposition est toutefois à prendre avec quelques éléments qui la distingue de la dette détenue par les banquiers hexagonaux. En effet, la dette grecque possédée par les assureurs est en grande partie à échéance post 2015, ce qui fait baisser la pression sur le secteur. Les expositions brutes les plus importantes sont celles de Groupama et CNP (2Mds d’euros chacun) et Axa (1Md environ). Cette situation particulière place les assureurs dans une optique plus longue que celle des banques au moment de négocier un possible renouvellement de la dette. Les banquiers sont exposés sur leurs fonds propres directement, alors que les assureurs portent le risque avec les assurés, d’où les écarts souvent mentionnés entre l’exposition brute et l’exposition nette, entre 50 et 70% plus faible. Une répartition qui a tendance à ne pas inquiéter dans le secteur. Les provisions des différents assureurs pourraient en effet absorber un problème. Selon les observateurs, le risque est « gérable pour le cas de la Grèce, comme pour celui du Portugal et pour l’Irlande. Ce serait plus compliqué si c'était l’Espagne ou l’Italie ».
Le secteur de l’assurance en France résiste bien à un environnement difficile, mais devra encore faire face à de nombreux défis durant les deux années à venir, estime l’agence d'évaluation financière Standard and Poor’s (S&P) dans un document publié mercredi. Pour l’agence, l’assurance française « a montré sa capacité de résistance dans un contexte d’activité et de marchés financiers défavorables ». S&P souligne également que 70% des assureurs notés bénéficient d’une perspective stable, 30% seulement se trouvant sous perspective négative. Mais se profilent plusieurs obstacles, tant en assurance dommage qu’en assurance-vie. En assurance-vie, le possible changement de fiscalité est l’une des premières sources d’inquiétude pour S&P, même si la réforme fiscale, en cours d’examen au Parlement, a finalement épargné presque intégralement ce produit. L’agence craint également l’effet de la baisse des rendements, la domination des contrats en euros (à capital garanti) qui présentent les plus faibles marges pour les assureurs ainsi que le nouveau cadre réglementaire dit Solvabilité II. En assurance dommage, les analystes de Standard and Poor’s relèvent que l’obligation d’assurance du véhicule et du logement imposée en France garantit aux assureurs des revenus stables. Ils prévoient également qu’après une vague de relèvements tarifaires en 2011, qui devrait entraîner une hausse de 3 à 4% du chiffre d’affaires, de nouvelles hausses pourraient intervenir en 2012 avec, à la clef, une progression des revenus comprise entre 2% et 3%. Compte tenu de la hausse chronique du coût des réparations et de la dégradation des chiffres de la sécurité routière, S&P estime que la plupart des assureurs vont devoir en passer par des hausses de prix. Ils pourraient aussi devoir être plus sélectifs en matière de portefeuille ou accepter une croissance réduite. Outre les résultats des activités techniques d’assurance, l’agence s’inquiète du portefeuille de placement des assureurs français, notamment leur exposition aux obligations des États fragiles de la zone euro comme la Grèce, le Portugal et l’Irlande. Par ailleurs, les assureurs français restent, en moyenne plus investis en actions que leurs voisins européens, une autre source de risque, selon l’agence.
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Jacques d’Estais, qui dirige le pôle solutions d’investissement de BNP Paribas, indique que le groupe a désormais l’intention de monter en puissance dans la gestion d’actifs en Allemagne, maintenant que l’intégration de Fortis a réussi. Il discerne une marge d’expansion sur ce marché et les activités de marketing vont y être intensifiées.
D’après la dernière enquête réalisée auprès des trésoriers des grandes entreprises en juin 2011, le solde d’opinion sur la situation de la trésorerie d’exploitation s'établit à 10,2 % contre 9,2 % le mois précédent. La trésorerie, après un creux provisoire en avril, revient vers ses niveaux les plus hauts depuis la crise de 2008-2009. Au-delà des fluctuations de la trésorerie que l’on observe depuis un an, liées sans doute aux à-coups de la conjoncture française, le niveau moyen de la trésorerie d’exploitation reste aisé.
Lors de son Assemblée Générale, le 23 juin 2011, le Conseil d’Administration de SHAM, société d’assurance mutuelle spécialiste du secteur et des acteurs de la santé et du médico-social, a élu Jean-Luc CHASSANIOL à la présidence de la mutuelle. Jusqu’ici Vice-président, il succède à Alain HÉRIAUD, qui exerçait les fonctions de Président depuis 2005. Administrateur depuis 2001 puis élu Vice-Président de la Mutuelle en 2009, Jean-Luc CHASSANIOL est Directeur du Centre hospitalier Sainte Anne à Paris depuis le 16 septembre 1999. Diplômé d’une maîtrise de Sciences Économiques et de l’Institut d'Études Politiques, Jean-Luc CHASSANIOL a ensuite suivi la formation de directeur d’hôpital à l'École Nationale de la Santé Publique. Successivement assistant de direction du Centre Hospitalier de Montluçon, directeur de l’Hôpital d’Espalion (1983-1987), puis directeur adjoint à la Direction de la Stratégie à l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (1987-1989), Jean-Luc CHASSANIOL a ensuite exercé les fonctions de conseiller technique auprès du Directeur des Hôpitaux au ministère de la Santé pendant quatre ans. Au Centre National d’Expertise Hospitalière (CNEH) depuis 1993, il a dirigé le département Stratégies Hospitalières, avant d’en assurer de novembre 1995 à septembre 1999 la direction générale. Il a par ailleurs, occupé la fonction de Président de l’Association des Directeurs d’Hôpital (2004 - 2011). Aujourd’hui, Jean-Luc CHASSANIOL est également Chargé de cours à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (Économie et gestion du système de Santé) et Secrétaire de la Fondation pour la Recherche en Psychiatrie et en Santé mentale.
Afin d'éviter qu’un nouveaux «flash crash» comme celui du 6 mai 2010 ne se reproduise, la SEC a approuvé l’extension des coupe- circuit à toutes les actions et à tous les ETF cotés aux Etats-Unis, rapporte The Wall Street Journal. Les Bourses américaines ont l’intention de mettre en œuvre cette extension d’ici au 8 août mais continuent de négocier avec le régulateur l’adoption d’un système de substitution qui serait plus performant.En attendant, les transactions sur les actions et les ETF cotant au moins 1 dollar seront suspendues en cas de variation de 30 % ou davantage sur une période de cinq minutes. Pour les valeurs cotant moins de 1 dollar, la suspension interviendra si la hausse ou la baisse dépassent 50 % en cinq minutes.Actuellement, la suspension intervient au bout de cinq minutes en cas de variation de plus de 10 %, mais ce régime ne s’applique qu’aux actions du S&P 500 et du Russell 1000 ainsi qu’aux 344 ETF les plus travaillés.
La ministre de l’Economie Christine Lagarde et le Commissaire général à l’investissement René Ricol ont annoncé vendredi le lancement d’un Fonds national d’amorçage, doté de 400 millions d’euros, qui vise à combler le déficit de fonds propres des jeunes entreprises innovantes. Ce fonds ne financera pas directement les entreprises mais il investira dans 15 à 20 fonds d’amorçage, gérés par des équipes de gestion professionnelles, qui elles-mêmes investiront dans des start up. Ce régime d’intervention publique en capital-investissement auprès des jeunes entreprises innovantes a été validé par la Commission européenne en avril, précise le communiqué. La gestion de ce fonds a été confiée à CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts, qui sera chargée de sélectionner les équipes de gestion. La CDC, qui est associée au communiqué, souligne qu’elle aura une approche d’investisseur de long terme, recherchant la rentabilité de ses investissements. Les fonds devront en priorité être affectés aux entreprises des secteurs définis par la stratégie nationale pour la recherche et l’innovation, à savoir la santé, l’alimentation et les biotechnologies, les technologies de l’information et de la communication, les nanotechnologies et les écotechnologies. Le Fonds national d’amorçage (FNA) vise à pallier le manque de capitaux propres des entreprises en phase de démarrage, qui est particulièrement criant pour celles qui développent des innovations technologiques car il leur faut plus de temps pour développer leur produit ou leur service. Le FNA réalisera des investissements dans des fonds d’amorçage pendant une période de quatre ans. Source: AFP
En France, le financement des associations est assuré par les recettes d'activité (49%), les subventions (34%), les cotisations (12%) et les dons (5%) (source : CNRS/Matisse).
Mais derrière les moyennes se cachent des situations très diverses : les dons représentent 4% du budget de la Croix-Rouge mais 49% au Secours Catholique.
Après les « coups de tonnerre » du 21 avril 2002, du 15 septembre 2008 et du 14 mai 2011, un événement passé inaperçu et infiniment moins médiatisé a lui aussi fait l'effet d'une bombe dans le petit monde feutré de la normalisation internationale. L'enjeu de la reculade américaine sur la décision d'adoption des normes internationales IFRS n'est, en effet, pas seulement comptable. Ce qu'il faut bien qualifier d'échec ne démontre pas forcément l'incapacité des États à établir des règles communes, mais plutôt leur volonté, plus précisément la volonté de certains, de ne pas en établir !
Le président français Nicolas Sarkozy a confirmé vendredi à Bruxelles que les compagnies d’assurance françaises et les banques étaient prêtes à participer au futur plan d’aide européen à la Grèce « sur la base du volontariat », à l’issue d’un sommet européen. « La réponse est oui mais ce ne sont pas simplement les banques, ce sont aussi les compagnies d’assurances et ça faisait partie des négociations que j’avais engagées (...) avec Angela Merkel », a déclaré M. Sarkozy en réponse à une question lors d’une conférence de presse. « Nous avons eu beaucoup de réunions de travail avec les banques et les compagnies d’assurance françaises. Par ailleurs, nous sommes au courant des réunions de travail qui se sont tenues dans l’ensemble de la zone euro avec les mêmes intervenants dans leur pays. Et je puis vous dire que de ce côté-là, nous n’avons pas de difficulté ou pas de crainte », a-t-il ajouté. « Sur les conditions, on communiquera le moment venu, mais il y a une volonté de sauver l’euro, d’assurer la solidarité de la zone euro, qui est extrêmement forte », a insisté le chef de l’Etat français. La France est le pays le plus exposé à la Grèce, mais cette exposition concerne majoritairement des créances sur le secteur privé. Concernant les obligations émises par l’Etat grec, BNP Paribas en détient pour 5 milliards d’euros, Société Générale pour 2,5Mds et Crédit Agricole pour 600M d’euros. Chez les grands assureurs, Axa possédait,fin mars, une exposition nette de 300M d’euros, tandis que celle de CNP Assurances était de 127M.
Présentations des intervenants suite à la conférence organisée par Morningstar(Observatoire de la gestion de trésorerie - 4ème édition) le 16 juin 2011 Pour accéder aux présentations: cliquez ici
Alors que la complexité en finance devrait être privilégiée afin d'améliorer la modélisation des risques, cette complexité continue à être mise au profit de montages structurés complexes aussi inutiles qu'ingérables en période de tensions sur les marchés.
Tout d'abord ingérables car l'on est en général en face de supports d'investissement à la liquidité inexistante, à la valorisation quasi-impossible en période de stress de marché et à la transparence très faible sans parler de la compréhension approximative par les investisseurs.
Le 1er juillet 2011 sera une date charnière pour les sociétés de gestion d’actifs européennes. Dans un contexte post-crise, où rétablir la confiance des investisseurs et compenser les diminutions d’encours sont des enjeux majeurs, l’entrée en vigueur de la directive UCITS IV suscite de nombreuses attentes. Nouvelles opportunités de développement, rationalisation des gammes de fonds et économies d'échelle sont en effet les éléments clés d’une directive qui a pour objectif de garantir un cadre harmonisé de commercialisation au sein de l’UE. Lire la suite: cliquez ici
La filiale du Crédit Foncier a fait part du rachat de B&D Conseils, acteur spécialisé dans le conseil en immobilier d’entreprise sur le segment des petites et moyennes surfaces. La société intervient, forte d’une équipe de six collaborateurs, auprès d’une clientèle d’institutionnels, d’établissements financiers et d’entreprises dans les quartiers d’affaires à Paris.
Lors des Entretiens de l’AF2I qui se sont tenus mercredi à Paris, Francis Weber (directeur financier de Réunica), vice-président de l’Association Française des Investisseurs Institutionnels (AF2i) a indiqué que les encours du secteur s'étaient accrus à 2.107,5 milliards d’euros fin décembre (soit largement plus d’un PIB annuel de la France), contre 1973,3 milliards douze mois auparavant et 1.683,9 milliards fin 2008. Le taux d’accroissement a, néanmoins, diminué à 6,8% en 2010 contre 12,6% en 2009. Parallèlement, le processus de concentration s’est poursuivi, avec une baisse de 11% à 1.129 acteurs contre 1.268 fin 2009. On en recensait encore 1.712 fin 2006. Vincent Ribuot, directeur des investissements de l’Union Mutualiste Retraite et vice-président de l’AF2I, a pour sa part présenté la 6ème enquête annuelle de l’AF2i auprès de ses membres. Cette dernière a obtenu des réponses de 55 d’entre eux, soit un peu plus de 75% des adhérents représentant plus de 90% des encours. Selon les estimations de cette étude, l’encours pourrait augmenter cette année, sauf accidents, de 5,2% à quelque 2.214 milliards d’euros (110 % du PIB de la France). Il ressort de ce sondage que l’allocation aux actions va demeurer stable (pour 84% des sondés) et que 35 % des responsables interrogés prévoient une diminution de l’exposition aux obligations souveraines tandis que 70% envisagent de se renforcer sur les obligations d’entreprise. D’autre part, 44% ont l’intention d’augmenter leur allocation à l’immobilier et 41% au private equity. Au sein de la classe actions, 65% du panel prévoient une augmentation de leur exposition ISR et 39% des montants affectés aux valeurs émergentes. On relèvera aussi que l’allocation stratégique est prioritairement fonction désormais de considérations liées à la réglementation, plus qu’au passif. Lors de l’enquête, les institutionnels interrogés ont indiqué qu’ils délèguent la gestion de 57% de leurs encours. Au sein de la gestion déléguée, 44% vont à des mandats, 29% à des OPCVM et 23% à des fonds dédiés. Les critères sont en premier lieu la confiance, ensuite le niveau de risque et en troisième position la performance absolue. Comme critères de sélection, les professionnels citent en premier la qualité du reporting et ensuite la diversification des risques. Comme préférence de travail, les institutionnels délèguent à 43% à des sociétés de gestion indépendantes, à 37% à des filiales de groupes bancaires et à 29% à des filiales captives de l’investisseur. Source: Newsmanagers
L’exposition nette à la dette de l’Etat grec de la Sgam (société de groupe d’assurance mutuelle) Covéa, entité qui réunit les assureurs mutualistes MMA, Maaf et GMF, atteint 520M d’euros, a indiqué mercredi la directrice générale déléguée, Sophie Beuvaden. Covéa, dont les actifs sous gestion se montent à 71Mds d’euros, n’est exposé qu'à la dette de l’Etat grec et pas au secteur privé, a précisé Mme Beuvaden, qui est en charge des finances au sein de Covéa, lors d’une conférence de presse. L’exposition brute se monte à 1,035Md d’euros. Interrogée sur les scénarios actuellement à l'étude pour impliquer les créanciers privés dans le cadre d’un nouveau plan de soutien à la Grèce, Mme Beuvaden a estimé que « si la Grèce devait s’engager dans un processus de +reprofilage+, restructuration ou +rollover+, cela voudrait dire événement de crédit et le risque d’extension du problème serait beaucoup plus large que la simple Grèce ». Les autorités européennes cherchent précisément à éviter de déclencher un « événement de crédit » qui aurait, entre autre, pour conséquence probable des abaissements de notation de la part des agences de notation et le paiement des contrats d’assurance sur la dette (CDS). Dans le même temps, Mme Beuvaden a exprimé le souhait qu'à l’instar de Covéa, « il y en (ait) d’autres (parmi les créanciers privés) qui imagineront que laisser tomber la Grèce aurait des conséquences dramatiques ».
Grâce à une nouvelle croissance de l’activité des enseignes MAAF, MMA et GMF et à une gestion financière performante, Covéa affiche une fois encore en 2010 des résultats qui renforcent sa solidité. Le Groupe gagne près de 200 000 nouveaux clients et voit son portefeuille croître sur l’ensemble de ses marchés. « Covéa enregistre une bonne année sur le plan commercial et très convenable sur le plan des résultats. Le dynamisme de nos 3 maisons, l’efficacité de notre modèle de coopération qui s’est traduit en 2010 notamment par la mise en place de nouvelles structures transverses, Covéa Finance et Covéa Immobilier, et notre stratégie de diversification à l’international sont autant d’atouts qui doivent permettre à Covéa d’affronter sereinement les défis de demain, notamment dans le cadre des mesures imposées par Solvabilité 2. », déclare Thierry Derez, Président-directeur général de Covéa. Aujourd’hui, 10,6 millions de Français (+1,9%) font confiance aux 3 enseignes pour assurer leurs biens. Le chiffre d’affaires de Covéa augmente de 4,4% pour atteindre 13,6 milliards d’euros. La collecte brute en assurance-vie s'élève à 4,5 milliards d’euros et affiche une progression de 10% , bien supérieure à celle du marché (+4%). Son résultat net s'élève à 522 millions d’euros, un niveau satisfaisant compte tenu de la crise économique, des événements climatiques survenus en 2010 et d’une fiscalité alourdie. Ces performances permettent à Covéa de renforcer ses fonds propres à 8 384 millions d’euros (+7%). Sa marge de solvabilité réglementaire est de 35%, confirmant la solidité financière du Groupe.
La stratégie de développement-rentable mise en ??uvre depuis 2 ans permet à MMA d’enregistrer une croissance de 4,9% de son chiffre d’affaires en 2010 et de dépasser le cap des 6 milliards d’euros. L’exercice 2010 est marqué par un fort développement de l’activité en Vie (+ 12,9%). La forte dynamique commerciale permet de gagner plus de 114 500 contrats sur le marché des particuliers (Automobile, Santé, Epargne) pour un chiffre d’affaires en progression de 8%. Toutes activités confondues, MMA gère 7,5 millions de contrats (+ 1,2%) pour le compte de 3,3 millions de sociétaires et clients. Sur le plan financier, tous les indicateurs 2010 viennent confirmer la validité du modèle MMA: - le résultat net atteint 144 millions d’euros, après exit tax, - les fonds propres augmentent de 5,8%, à 2 869 millions d’euros, - le ratio de solvabilité s'établit à 312,1% (+ 5,4 points). Le chiffre d’affaires en 2010 est de 6 212 millions d’euros, contre 5 920 millions d’euros en 2009. Dont 4 316 millions d’euros en IARD et 1 896 en Vie. Pour Thierry Derez, Président de MMA, déclare « L’exercice 2010 vient valider les choix stratégiques opérés par MMA. Le Groupe s’est engagé dans une politique de développement rentable qui porte ses fruits et permet non seulement de gagner des parts de marché sur ses axes stratégiques mais également d’afficher une bonne solidité financière dont il peut faire bénéficier ses assurés. MMA mène avec détermination une relation de proximité avec ses sociétaires et clients, relation dont les agents généraux restent plus que jamais au c??ur du dispositif.»