La dégradation de la note de l'État américain par S&P a relancé un débat parmi les auditeurs et les évaluateurs américains sur le fait de savoir si les obligations à long terme des États-Unis pouvaient encore être utilisées dans le calcul du coût du capital. La même question peut être posée en Europe pour les pays qui ont fait récemment l'objet d'une dégradation, en particulier la Grèce dont le taux d'intérêt sur les obligations à long terme a dépassé 15 %.
Toutes les banques et compagnies d’assurance françaises ont suffisamment provisionné les risques liés à la dette grecque, contrairement à ce qu’affirme le régulateur international des normes comptables, a déclaré dimanche le directeur général de la Caisse des dépôts. «Le taux de provisionnement passé par la CNP, par la BNP et par toutes les grandes compagnies françaises est absolument le miroir de la réalité de ce que nous escomptons perdre», a assuré Augustin de Romanet sur I-Télé. «Je mets ma tête à couper qu’il n’y a pas d’ambiguïté, le degré de provisionnement est conforme» à ce qui est nécessaire, a-t-il insisté. Selon une lettre de l’International Accounting Standards Board (IASB), l’organisme chargé de l'élaboration des normes comptables au niveau mondial, citée cette semaine par le Financial Times, des banques et assureurs européens, en particulier BNP Paribas et CNP Assurances, ont sous-estimé la décote nécessaire dans leurs comptes sur la dette grecque. «En tant qu’actionnaire de la CNP je suis en première loge pour savoir que» cette lettre «c’est une fable», a protesté Augustin de Romanet, qualifiant l’IASB d’autorité «qui n’a aucune légitimité démocratique». Il a rappelé que l’Institut de la finance internationale (IIF), le puissant lobby bancaire mondial, avait «calculé que le taux moyen de provisionnement qui était nécessaire pour la dette grecque était 21%». «En accord avec l’autorité des marchés financiers, toutes les autorités de régulation, toutes les banques françaises et compagnies d’assurance ont appliqué ce taux», a expliqué le patron de la Caisse des dépôts (CDC). «Certes des compagnies d’assurance allemandes, certes telle ou telle compagnie d’assurance française ont décidé d'être plus prudentes encore et de provisionner des taux supérieurs», a-t-il reconnu, mais cela ne veut pas dire que les autres ont été imprudentes. En réponse au Fonds monétaire international (FMI) qui appelle les Européens à recapitaliser encore leurs banques, Augustin de Romanet a par ailleurs estimé qu’elles l'étaient de manière suffisante. «Les banques européennes, qui sont bien capitalisées, doivent se défendre» face à la spéculation, a-t-il néanmoins concédé.
Pour attirer le grand public, les frais réduits ne suffisent plus et les courtiers en ligne misent désormais sur l'accompagnement des clients et doivent faire face à la baisse de rentabilité des fonds en euro.
Benjamin Graham a dit un jour que «l'essence de la gestion de l'investissement est la gestion des risques, et non la gestion des rendements.» Les investisseurs ne peuvent pas «gérer les rendements» car cette notion n'existe pas ; ils peuvent au mieux tenter d'estimer les performances futures. Le risque, en revanche, peut quant à lui être géré.
Des incertitudes pèsent sur les résultats des sociétés de réassurance dans le monde mais pas au point d’altérer la perspective stable attachée au secteur, a indiqué jeudi l’agence de notation Fitch dans un communiqué. Pour Fitch, qui doit publier un rapport sur le sujet dans les prochains jours, ces incertitudes découlent de la pression sur les produits financiers et sur la fixation du niveau des primes, ainsi que de réserves excédentaires qui s’amenuisent. « Après une année 2011 de pertes sans précédent liées aux catastrophes naturelles, l’agence prévoit que les résultats vont progressivement repartir à la hausse en 2012 si les pertes liées aux catastrophes retrouvent un niveau normal », a estimé Fitch. Reste que le secteur ne devrait pas perdre sa perspective stable, au moins pour les 12 à 24 mois à venir, grâce à son niveau élevé de capitaux et aux prévisions en matière de souscriptions et de tendances opérationnelles, a-t-elle souligné. Un glissement de la perspective à « négative » pourrait notamment découler de catastrophes naturelles nécessitant plus de 10% des capitaux du secteur, et suivies d’une incapacité des réassureurs à restaurer leurs capitaux. Concrètement, a explicité Fitch, la facture devrait dépasser les 75Mds de dollars pour un événement unique et les marchés financiers devraient perdre confiance dans les réassureurs. « Un tel cumul est rare », a pointé l’agence. « La tarification de la réassurance est à un carrefour, et une reprise de la hausse des primes est le facteur qui a le plus de probabilité d’améliorer les perspectives de résultats à moyen terme », a estimé Chris Waterman, responsable de l’assurance Europe, Moyen-Orient et Afrique chez Fitch, cité dans le communiqué. « La capacité des réassureurs à augmenter les tarifs en 2012 dépend principalement de l’ampleur des catastrophes naturelles qui se produiront dans les prochains mois », a-t-il poursuivi. Mais « la récente révision à la baisse des prévisions de croissance par plusieurs grandes économies devrait réduire la demande d’assurance ce qui, en conséquence, limiterait la capacité des réassureurs à pouvoir augmenter leurs tarifs », a relevé M. Waterman. Selon Fitch, le ratio combiné -indemnisations et frais généraux rapportés aux primes- du secteur devrait se détériorer pour atteindre 107,9% en 2011, contre 94,7% en 2010.
In an interview with the Börsen-Zeitung, Terence Johnson, head of the foreign distribution team at Legg Mason, says that the US management firm (USD670bn in assets) has set a strategic objective of bringing the proportion of assets under management coming from outside the United States up from 30% to 50%. Legg Mason, which has been present in Frankfurt since 2008, is planning to build its presence in Germany, not only through good products, but also with regular information to clients about current economic subjects.
La dégradation des perspectives économiques et financières depuis début juillet, nourrie par la propagation de la crise de la dette souveraine en Europe et la perte du AAA américain, ont conduit les participants au consensus taux et changes à réviser leurs anticipations de taux à la baisse pour les six prochains mois. Selon la majorité d’entre eux, le cycle de resserrement des taux directeurs en zone euro, initié en avril puis poursuivi en juillet, ne reprendra pas avant fin février au moins. « Nous n’anticipons plus de hausse de taux jusqu'à la mi-2012 au minimum », indique la recherche économique du Crédit Agricole. « La BCE pourrait assouplir son biais haussier en mentionnant l’incertitude accrue et les risques baissiers sur la croissance », anticipe-t-elle. Cible prioritaire de la politique monétaire en zone euro, le taux d’inflation est resté stable en août, à 2,5 % selon des estimations préliminaires, la détente des prix de l'énergie ayant compensé la dérive saisonnière des autres prix à la consommation. « Le ralentissement économique va contribuer à faire passer l’inflation en dessous de 2% en 2012 et certainement aussi en 2013 », estime Christoph Weil, économiste à la Commerzbank. « Aucune réduction significative du chômage de masse n’est attendue. Au contraire, une nouvelle aggravation pourrait survenir à l’automne », ajoute l'économiste. La prolongation du statuquo monétaire est d’autant plus probable que de nouveaux programmes d’austérité budgétaire sont venus alimenter la baisse des anticipations de croissance au cours de l'été. Lire la suite: cliquez ici
Un porte-parole du gouvernement nippon a annoncé cette nuit la nomination de Jun Azumi comme ministre des Finances. Cette désignation intervient après le refus de Katsuya Okada, candidat qui avait étéprivilégié par le nouveau Premier ministre Yoshihiko Noda, selon la télévision japonaise Fuji TV. Jun Azumi est un ancien responsable des affaires parlementaires du Parti démocrate au pouvoir. Selon Jesper Koll, de la banque d’investissement JP Morgan à Tokyo, le Premier ministre dirigera de toute façon sur la politique économique, qu’il supervisait dans le précédent gouvernement.
La Place de Paris entend jouer un rôle moteur dans le développement de la microfinance, rapporte L’Agefi alors que le secteur draine 7 milliards de fonds privés dans le monde et que Paris n’en collecte que 1%. Pour l’heure, la plateforme de refinancement Microfis offre aux institutions de microfinance (IMF) un accès direct aux marchés obligataires. La première institution cambodgienne Prasac a été choisie comme figure de proue à la création d’un fonds commun de titrisation ouvert aux investisseurs institutionnels et émettra des obligations cotées sur Nyse Euronext. Le montant de l'émission devrait être compris entre 10 et 20 millions de dollars pour un taux de rentabilité (TRI) cible de 6%. Les gérants d’actifs pourront bénéficier du label ISR afin de diversifier leur portefeuille.
Le courtier grossiste et assureur April voit son chiffre d’affaires augmenter de 1,3% à 377,7M d’euros en publié, mais en repli de 2,2% en pro-forma. Le résultat net est affecté par la baisse des primes assurances et par un effet de comparaison défavorable. April souffre d’un effet de base favorable l’année dernière. « Nos résultats ne sont pas en ligne avec les attentes » a commenté Patrick Petitjean, directeur général d’April « à cause d’un certain nombre d’effets de base ». Parmi ses effets de bases, les plus values enregistrées l’année dernière sur certaines cessions, ainsi que sur les marchés financiers. Au premier semestre 2010, April a engrangé 10,9M d’euros de produits financiers, contre 8,9M cette année. Le courtier a également annoncé une provision sur son exposition à la dette grecque, avec des obligations à échéance 2018, qui lui ont valu une reprise de 500.000 euros sur le semestre. Pour le premier semestre 2011, April a poursuivi son opération de recentrage sur son métier de courtier. Les primes d’assurances encaissées baissent donc rapidement, de 9,6% par rapport au premier semestre 2010. Dans le même temps, les commissions de courtage s’apprécient de 8,2%. De fait, le chiffre d’affaires en santé-prévoyance s'établit à 249,4M d’euros et 133M d’euros en dommages. Dans le détail, la marge opérationnelle baisse en santé, et retrouve le niveau de 2009 à 17,6%. Parallèlement, la marge opérationnelle courante de l’activité dommages bondit de 0,5% à 4,9%. « La perte de marge est essentiellement du aux pertes en Suisse et au Royaume-Uni » a reconnu M. Petitjean. Alors qu’April avait fait de l’international un enjeu majeur, les filiales Suisse et Britanniques ont montré quelques difficultés qui ont coûté 4M d’euros au courtier au premier semestre. Toutefois, il faut noter que April réalise 20% de sa marge brute à l’international, notamment depuis ses acquisitions au Canada et en Amérique du Sud. April envisage un chiffre d’affaires de l’ordre de 760M d’euros pour 2011 et un résultat courant en baisse de 11%. La publication des résultats annuels en mars 2012 sera l’occasion de présenter le plan 2012 - 2015 en cours d'élaboration, a précisé Patrick Petitjean.
Michel Brault prend, le jeudi 1er septembre 2011, ses fonctions de Directeur général de la Caisse centrale de la MSA. Michel Brault, 55 ans, est diplômé de l’En3s (Ecole Nationale Supérieure de Sécurité Sociale), et a effectué l’ensemble de son parcours professionnel au sein du régime agricole. Après avoir exercé les fonctions de directeur financier puis de directeur au sein de la MSA de l’Allier (1987-1998), il a dirigé la MSA d’Alsace pendant 10 ans. Depuis 2008, il occupait à la Caisse centrale les fonctions de directeur délégué chargé du financement du régime agricole. En parallèle, il assure depuis 1996, la mission de coordination de l’informatique institutionnelle. La gestion des crises agricoles actuelles (sécheresse et filière fruits et légumes) d’une part et la mise en ??uvre du Plan stratégique de l’Institution et de la Convention d’objectifs et de gestion d’autre part comptent parmi les sujets majeurs auxquels il s’attellera dès sa prise de fonctions.
Morningstar, Inc. (NASDAQ: MORN), l’un des premiers fournisseurs d’analyse financière indépendante, a annoncé la création de 18 nouvelles catégories pour mieux classer les fonds de gestion alternative qui répondent aux critères UCITS. Les nouvelles catégories Morningstar des fonds alternatifs représentent une importante modernisation dans le classement Morningstar des fonds ouverts utilisant les stratégies d’investissement alternatives. Elle offre aux investisseurs une description claire des stratégies déployées par les gérants. En particulier, les nouvelles classifications abandonnent le terme « Performance Absolue ». Les anciennes catégories « Performance Absolue Euro, Performance Absolue Non-Euro et Long-Short » disparaissent et sont remplacées par la nouvelle classification plus détaillée : Alt - Arbitrage Dette Alt - Arbitrages Diversifiés Alt - Devises Alt - Event Driven Alt - Fonds de Fonds - Actions Alt - Fonds de Fonds - Autres Alt - Fonds de Fonds - Multistratégies Alt - Global Macro Alt - Long/Short Actions - Europe Alt - Long/Short Actions - International Alt - Long/Short Actions - Marchés Emergents Alt - Long/Short Actions - UK Alt - Long/Short Actions - US Alt - Long/Short Obligations Alt - Market Neutral - Actions Alt - Multistratégies Alt - Systematic Futures Alt - Volatilité Christopher Traulsen, CFA, Directeur de la recherche fonds chez Morningstar pour l’Europe et l’Asie déclare : « La Performance Absolue était devenue trop associée à un terme de marketing plus large de l’industrie qui a fait des promesses de rendement qui ont souvent échoué. Afin de rendre nos catégories plus utiles et plus transparentes pour les investisseurs, nous avons revu notre système de classification pour mieux catégoriser les fonds de gestion alternative en fonction de la stratégie d’investissement. Nous sommes confiants que la nouvelle classification Morningstar des fonds de gestion alternative s’avère pertinente pour refléter les différentes stratégies d’investissement et nous sommes heureux d’offrir cette plus grande clarté aux investisseurs et aux sociétés de gestion ». Le portefeuille sous-jacent et les expositions au risque sont les principaux facteurs pour déterminer la catégorie. Ensuite, la région géographique, la classe d’actif et les stratégies d’investissement spécifiques permettent d’obtenir une granularité encore plus fine. Par exemple, les stratégies « Alt - Arbitrage Dette », « Alt - Global Macro », « Alt - Market Neutral - Actions », « Alt - Volatilité » constituent désormais des catégories spécifiques. Les nouvelles catégories seront mises en ??uvre par Morningstar en Europe et en Asie et ce système de classification servira aussi bien pour les fonds de gestion alternative dans la base des fonds ouvert au public et pour les fonds dans la base dédiée aux fonds de gestion alternative non réglementés. Ainsi, les investisseurs pourront se repérer facilement dans les deux univers de fonds. Morningstar met ces nouvelles catégories des fonds de gestion alternative à disposition dans Morningstar Direct, le logiciel de recherche et d’analyse financière conçu par Morningstar pour les investisseurs professionnel et aussi sur son site www.morningstar.fr ouvert aux public.
Le gouverneur de la banque centrale polonaise juge probable l’émission d’euro-obligations «dans un avenir pas trop lointain», rapporte le journal qui se réfère à une interview donnée par le gouverneur. «Plus la situation grecque mettra du temps à être résolue, plus il y aura de chance de voir se réaliser cette émission», ajoute-t-il.
Anthony Bolton has suggested that he is not planning to extend his term as manager of the China Special Situations trust from Fidelity (GBP581.1m) beyond April 2013, the Financial Times reports. In an interview, the 61-year-old manager says: “There are other things that I would like to do, but I have signed a contract to stay until April 2013. Unless I get hit by a bus, I will be there until that date.”
Associant Etat, capitaux souverains de pays amis et secteur privé, le Fonds marocain de développement touristique (FMDT) se veut la colonne vertébrale du secteur touristique au Maroc qui vise un doublement du nombre des visiteurs d’ici 2020. Doté d’un capital initial de 1,5 milliard de dirham (dh), (130 millions d’euros), le FMDT sera augmenté sur une période de dix ans pour être porté à 10 milliards de dh (909 M d’euros), le but étant de favoriser plus d’investissements dans le secteur touristique en croissance annuelle mondiale de 12%. Ce fonds a pour vocation de consolider le financement du secteur touristique, lever des financements à l’international et orienter l'épargne institutionnelle vers le tourisme.
Le Conseil d’Administration de Gras Savoye s’est réuni sous la présidence de Patrick Lucas et a adopté un nouveau mode de gouvernance en dissociant les fonctions de Président et de Directeur Général. Dans le cadre de cette évolution, le Conseil annonce la nomination de Patrick WERNER, 61 ans, Inspecteur des Finances, ancien Président de La Banque Postale, ancien Délégué de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances, en tant que Directeur Général. Toutefois, Patrick Lucas, 72 ans, reste Président du Conseil d’Administration du Groupe. Il a déclaré « Nous nous réjouissons de la nomination de Patrick Werner en tant que Directeur Général du Groupe. Nous sommes convaincus qu’il va apporter à Gras Savoye son expérience exceptionnelle de dirigeant d’entreprise ainsi que sa connaissance intime de l’organisation et du management des institutions financières et des entreprises d’assurance en particulier. Ce sont des atouts importants pour donner un nouvel élan à la stratégie de notre Groupe pour les prochaines années » Patrick Werner a pris ses fonctions de direction générale exécutive de Gras Savoye le lundi 29 août 2011. Il est diplômé de l’IEP Paris, ancien élève de l’ENA et Inspecteur des Finances. Chef du service de l’audit interne à la Caisse des Dépôts, en 1980, iI devient membre du Directoire puis Directeur Général de C3D, holding des filiales de la Caisse des Dépôts de 1983 à 1991. Il est ensuite, Directeur Général du Groupe Victoire (devenu Commercial Union) de 1991 à 1995. Il rejoint la Fédération Française des Sociétés d’Assurances en 1996. Après avoir mené le projet de création de La Banque Postale, il en devient Président du Directoire en Janvier 2006, fonction qu’il quitte en Janvier 2011.
Plus que jamais, le luxe va se payer cher. Si elle rassure à court terme, la garantie de capital rémunère peu à long terme, et les rendements des fonds en Euro risquent fort de devenir décevants et certainement insuffisants pour faire face à deux inflations: celle du coût de la vie et celle de la durée de vie. Lire la présentation en pièce jointe
Les fonds européens absolute return, qui visent des rendements positifs dans tous les environnements de marché, et flexibles Multi-Asset, qui visent des performances asymétriques à une allocation classique, n’ont pas toujours offerts de bons résultats, ni fourni aux investisseurs une protection à la baisse suffisante face à la volatilité du marché ce mois-ci, rapporte Fitch. Les fonds européens AR ont perdu 2,5% et les fonds flexibles ont perdu 7,6% dans les trois premières semaines d’août, selon les données agrégées par Lipper. Il en résulte, depuis début 2011 à ce jour, un rendement négatif de -3,5% et -8,9%, respectivement. 70% des fonds flexibles ont cependant réussi à éviter la baisse du marché en août. Toutefois, seulement la moitié d’entre eux a dépassé les performances d’une allocation équilibrant actions et obligations (depuis le début de l’année). L’ampleur du mouvement de vente massive en août a pris par surprise les investisseurs. Beaucoup de gestionnaires d’actifs ont été trop lents à réduire le risque de leurs portefeuilles ou le changer en liquidités. En outre, l’analyse de Fitch indique que les mécanismes de protection à la baisse, comme les stratégies de couverture, à certains moments se sont avérées inefficaces.
L'Observatoire du Management Immobilier - OMI - a réalisé à l'automne dernier une étude consacrée à la problématique du Développement Durable dans les grandes entreprises en France, avec le soutien de l'Agora des Directeurs Immobiliers et de l'Association des Directeurs Immobiliers, l'ADI. Les éléments statistiques fournis dans cet article sont issus de cette étude, réalisée auprès d'un échantillon significatif de sociétés de toutes tailles.
At the time of its integration into the BlackRock group, iShares decided to create a Swiss affiliate, which includes iShares product information and client services. In a long interview with Le Temps, Christian Gast, director of iShares Switzerland, answers the newspaper’s questions about the expansion of ETFs. He predicts that the rapid growth of these products and of passive management will continue. In Switzerland, iShares is aiming for annual growth of 30%. “We would like to strengthen our presence in ETFs related to sectors of activity and bonds, as well as commodities,” he says. The management firm added 24 new ETFs in Switzerland in July, Gast says. “On the Swiss stock exchange (SIX), trading volumes for ETFs have increased by 25.1% this year, to CHF53.1bn (as of the end of June),” he points out. In terms of product range, the iShares director for Switzerland says that “some consolidation is coming on the ETF market, less due to the number of ETFs than to the abundance of providers offering the same index.” During the stock market falls this summer, net subscriptions continued to be directed to iShares products, its Swiss director adds. “As of 5 August this year, we were still up USD13bn in new money for ETFs (excluding ETCs), which allows us to retain our place as the top provider in Europe, with about one third of assets under management.”
Réuni le 27 juillet dernier sous la présidence de Jean-Cyril Spinetta, le Conseil de Surveillance d’Areva a nommé Pierre Aubouin membre du Directoire. Directeur Général Adjoint, en charge des Finances du groupe nucléaire français depuis le 18 juillet dernier, Pierre Aubouin rejoint ainsi Luc Oursel, Président, de Philippe Knoche, Sébastien de Montessus et Olivier Wantz, tous membres du Directoire d’Areva.
L’Agefi rapporte que le relèvement du forfait social de 6 % à 8 % en 2012 sur les sommes versées au titre de l’intéressement, la participation et des abondements aux plans d'épargne salariale et d'épargne retraite rapportera 400 millions d’euros. Pour Laure Delahousse, directeur de l'épargne salariale et de l'épargne retraite à l’Association française de gestion financière (AFG), cette annonce va néanmoins à l’encontre de la volonté des pouvoirs publics de développer l'épargne salariale et l'épargne retraite dans les entreprises, en particulier les PME. En 2010, les encours dans le secteur ont continué de progresser en 2010, de 4,5 % à 88,6 milliards d’euros, d’après l’AFG. Et le nombre d’entreprises équipées de Perco a progressé de plus de 18% l’an dernier.
Les directeurs financiers jouent un rôle de plus en plus important dans la détermination et la communication des politiques RSE de leurs sociétés, selon un rapport publié par Ernst & Young. Pour une raison simple : les investisseurs veulent évaluer la performance financière de l’entreprise à l’aune de ses impacts sociaux et environnementaux. D’où la place de plus en plus importante prise par les critères ESG dans cet exercice qui a mobilisé progressivement le directeur financier dont les attributions sont du coup élargies à une matière complètement en dehors de ses compétences il y a encore quelques années. Le directeur financier est donc amené à alimenter la rubrique du développement durable de son entreprise auprès des investisseurs, ces derniers considérant désormais que la performance financière et la performance extra-financière d’une société ne sont que les deux faces de la même pièce. La multiplication des instruments de mesure du développement durable n’est bien évidemment pas étrangère à cette vague de fond. Les actionnaires des sociétés se sont également emparés de cette problématique et à l’occasion de l'édition 2011 des assemblées générales, 40% des propositions votées concernaient des questions sociales ou liées à l’environnement. Et si en 2005, seulement 3% des résolutions sociales ou environnementales franchissaient le seuil des 30% de votes, en 2011, 31,6% des résolutions ont atteint ce niveau. Le rapport sur le développement durable est devenu la norme. Selon Ernst & Young, une information intégrée sur le développement durable et les résultats financiers pourrait devenir la nouvelle norme avant la fin de la décennie...