Olivier Gourragne quitte Fidelity France ce lundi 12 septembre. Le président sortant de la société de gestion - qui annoncera dans une quinzaine de jours le nom de l'établissement où il doit poursuivre sa carrière professionnelle - est remplacé par Christophe Gloser.La transition se fait donc en douceur dans la mesure où le nouveau patron de la maison est un «homme du sérail». Arrivé en 2001 pour créer et développer l’activité institutionnelle de la société, Christophe Gloser a pris en 2008 la direction de l’activité bancaire et, en 2010, la direction de l’activité commerciale française regroupant l’ensemble de la clientèle de Fidelity : institutionnels et entreprises, conseillers en gestion de patrimoine indépendants et plateformes, banques et assurances. Dans la pratique, Christophe Gloser qui chapeautait les trois pôles ne sera pas remplacé. «Nous avons procédé à des recrutements importants avec l’arrivée de Cédric Michel et de Jean-Marc Didier qui sont venus rejoindre Laurent Coutanceau, explique à Newsmanagers le nouveau président de Fidelity. Ces trois cadres disposent d’une grande expérience qui nous permet de placer chaque activité sous leur responsabilité unique…"Membre du comité de direction depuis dix ans, Christophe Gloser dispose d’une parfaite connaissance des dossiers lui permettant d'être immédiatement opérationnel. Concrètement, en étant placé sous la responsabilité directe de Robert Higginbotham, CEO Europe de Fidelity, le nouveau responsable de la société qui gère à Paris 2,4 milliards d’euros sous forme de fonds ouverts (1,7 milliard) et de fonds dédiés (700 millions) entend, sur le plan commercial, poursuivre les efforts de la société décidés au printemps dernier auprès des conseillers en gestion de patrimoine indépendants – une initiative qu’il avait largement appuyée alors. Outre cette tâche, le nouveau patron de la société de gestion entend modifier en profondeur les relations de la société de gestion avec ses clients. «Le cœur du problème pour Fidelity n’est pas de disposer d’un fonds», explique-t-il en rappelant l'étendue de l’offre de la marque en la matière. «En revanche, il nous faut répondre au plus près aux attentes de nos clients, en sélectionnant tout d’abord les fonds adéquats dans notre gamme puis, en relevant ce qui, selon moi, constitue les défis de demain, en matière d’information, de reporting ou de marketing. Nous voulons agir comme une véritable courroie de transmission». Pour cela, Fidelity compte se doter d’outils permettant d'établir un contact, une proximité avec sa clientèle. «Auprès des CGPI, il sera notamment question de formations agréés par les chambres, de «road shows» et autres manifestations mais également de sites dédiés sur internet et de transparence», ajoute le nouveau président. Outre ces objectifs d’ordre commercial, Christophe Gloser a tenu à préciser que son arrivée à la tête de Fidelity coïncidait peu ou prou avec l’arrivée d’un nouveau gérant à Paris. Analyste spécialisé sur les valeurs françaises puis sur les valeurs ibériques chez Fidelity, Bertrand Puiffe est depuis le 1er août gérant du fonds FF Nordic Fund qu’il reprend après les résultats décevants du précédent gestionnaire. «Cette nomination est très importante car elle est la confirmation de la reconnaissance du pôle d’expertise de gestion européenne de Fidelity à Paris ", précise Christophe Gloser, qui, de fait, voit l'équipe de gestion portée à quatre gérants dont trois «actions» avec Victoire de Trogoff et Vincent Durel, et un allocataire, par l’intermédiaire de David Ganozzi, également directeur général de la société de gestion française. Enfin, l’arrivée du nouveau patron de Fidelity à Paris intervient au moment de la présentation de la nouvelle identité de la marque. «Fidelity devient Fidelity Worlwide Investment et se dote d’un nouveau logo, conclut Christophe Closer. Cette nouvelle identité traduit, dans les formes adoptées, notre souci de communiquer et d'être transparent avec la clientèle».
Dans une interview au quotidien Les Echos, le patron de SCOR, Denis Kessler, estime que le risque d’explosion de la zone euro ne peut plus être écarté. «Ne nous leurrons pas, ce n’est malheureusement plus impossible, car la crédibilité des solutions proposées jusqu'à présent est entamée. Heureusement, celle de la BCE est encore forte et c’est un point de stabilité essentiel. (…) Il faut en tout cas agir d’urgence. Au rythme actuel, les opinions publiques des pays les plus forts de la zone euro vont devenir hostiles à la monnaie unique. En France, le sauvetage de la Grèce représente 40 milliards d’engagements supplémentaires pour notre pays», affirme Denis Kessler. Il juge aussi qu’on s’est trompé depuis 2008 sur les moyens à employer pour sortir de la crise.
In an interview with Wirtschaftwoche, Pierre de Weck, head of the wealth management division of the group, says that Deutsche Bank has gained significant market share in Germany in the high net worth sector recently.Deutsche Bank is now planning to concentrate its efforts in investors whose wealth comes to EUR1m to EUR10m.To that end, the bank will recruit advisers, and is planning to open new dedicated branches. The same applies to its affiliate, Sal. Oppenheim.
Zurich, le 7 septembre 2011 - Global Pension Finance Watch, une publication trimestrielle de Towers Watson, indique que le niveau de financement d’un régime de retraite helvétique classique a baissé, selon les normes comptables internationales, d’environ 4% au cours du deuxième trimestre 2011. »Cette réduction est la conséquence du fait que les rendements des actifs ont globalement été légèrement négatifs au cours du deuxième trimestre» explique John Carter, Senior Consultant chez Towers Watson. Une baisse d’environ 0,2% du taux d’actualisation de référence a aussi entrainé une hausse des engagements. La baisse des actifs conjuguée à la hausse des engagements a entraîné un repli de l’indice de référence des régimes de retraite, qui est passé de 100,0 le 31 mars 2011 à 96,0 le 30 juin 2011. Pour lire la suite: cliquez ici
Quelques mois après l’arrivée de l’institution de prévoyance Apgis au sein de la Sgam Covéa, Didier Bazzocchi vient d'être nommé au poste de directeur général délégué de Covéa Santé & Prévoyance. Didier Bazzocchi sera en charge du développement de l’activité d’assurance santé et prévoyance pour la société de groupe d’assurance mutuelle et aura sous sa responsabilité les directions santé/prévoyance de MAAF, de MMA et de GMF ainsi que les compétences clés des trois enseignes. Il aura également pour missions de développer l’alliance avec Apgis. Agé de 55 ans, l’homme occupait depuis 2008 les fonctions de directeur général délégué Ressources de MMA et de directeur général délégué Santé pour Covéa. Ingénieur et diplômé de l’IAE de Paris, il début sa carrière en 1983 au Ministère de la Santé comme chargé de mission auprès du directeur des hôpitaux. Cofondateur du cabinet de conseil Sanesco en 1986, il en est le directeur général jusqu’en 1989, date à laquelle il rejoint Coopers-Lybrand Consultants (Price Waterhouse Coopers) en tant que directeur santé. Entre 1995 et 1999, il occupe la fonction de directeur général adjoint de la Fédération Nationale de la Mutualité Française. A partir de 1999, il est nommé directeur général de la Mutuelle Générale avant de rejoindre Covéa en 2008.
Jean-Luc François rejoint aujourd’hui le comité exécutif de Crédit Agricole Assurances en tant que Directeur international. Sous la responsabilité de Jérôme Grivet, Directeur général de Crédit Agricole Assurances et de Predica, il a pour mission de piloter l’activité vie et non vie des filiales du groupe d’assurance. Jean-Luc François débute sa carrière en 1989, au Japon, au sein de la direction corporate finance et stratégie du groupe Rhône-Poulenc. En 1991, il rejoint le laboratoire pharmaceutique Roussel Uclaf (groupe Aventis) où il occupe diverses fonctions (analyste économique, contrôleur de gestion puis assistant du Directeur général). En 1996, il intègre le cabinet de conseil Mc Kinsey & Co, dont il devient Directeur associé en 2003. Il rejoint Aviva France en 2006 en tant que membre du Directoire en charge des finances, puis est nommé en 2008, Directeur général délégué du groupe Aviva France, fonction qu’il occupait jusqu'à ce jour. Jean-Luc François, 44 ans, est diplômé de HEC et titulaire d’un MBA de la Wharton School (University of Pennsylvania) en finance et stratégie d’entreprise.
Le PDG du réassureur Scor, Denis Kessler, estime qu’une explosion de la zone euro ne peut désormais être exclue et que les dirigeants mondiaux ont perdu un temps précieux pour lutter contre la crise, qui peut encore s’aggraver, alors qu’ils sont démunis pour la combattre. Une explosion de la zone euro « n’est malheureusement plus impossible, car la crédibilité des solutions proposées est entamée », analyse M. Kessler, dans un entretien que publie lundi le quotidien Les Echos. Pour l’ancien vice-président du patronat français, il faut désormais agir « d’urgence ». « Au rythme actuel, les opinions publiques des pays les plus fortes de la zone euro vont devenir hostiles à la monnaie unique », craint-il. « En France, le sauvetage de la Grèce représente 40Mds d’engagements supplémentaires pour notre pays », relève-t-il. Pour M. Kessler, les dirigeants mondiaux ont fait une erreur d’analyse en cherchant à sortir de la crise par une relance keynésienne classique. « On s’est trompé sur la posologie », en recourant à l’augmentation massive de la dette et de la création monétaire, selon lui. « Résultat: alors que la crise pourrait à nouveau s’aggraver, nous n’avons plus de munitions et avons perdu un temps précieux ». En une pique dirigée envers l’actuelle président du Medef Laurence Parisot, qui avait dénoncé une campagne contre la zone euro orchestrée outre-Atlantique, M. Kessler estime « inutile de chercher des boucs émissaires ». « La paranoïa n’est pas une variable économique », note-t-il, même s’il admet que la crise actuelle marque une « redistribution entre les zones économiques et les zones monétaires du globe ».
Créé en 1994 par Arturo Sendin, le groupe SENDIN est spécialisé dans la conception, la fabrication et la pose sur chantiers d’armatures métalliques. Le Groupe a développé à cet effet des compétences spécifiques reconnues qui lui permettent d’intervenir sur des projets d’envergure (tours de bureaux, viaducs, ponts, ouvrages de Lignes TGV, etc.). Numéro 1 français dans son domaine, le Groupe dispose d’un portefeuille clients de premier ordre qu’il a su fidéliser par la qualité de ses services et la réactivité de ses équipes, tant en fabrication qu’en pose. Parmi ceux-ci figurent notamment Bouygues, Vinci, Eiffage ou encore Spie Batignolles, le groupe Fayat, Léon Grosse, GCC, Demathieu & Bard. Intervenant sur des chantiers répartis dans toute la France, SENDIN dispose de trois sites de production dont deux en France et un troisième, ouvert en Espagne courant 2010, qui donne le potentiel au Groupe de doubler son volume d’activité. SENDIN ambitionne une forte croissance sur les prochains exercices, porté par les grands chantiers lancés par le gouvernement à l'été 2011. L’opération financée conjointement par CDC Entreprises et Oseo, sous forme d’un contrat de développement participatif, a pour objectif de financer le besoin en fonds de roulement du Groupe. Mis en place par le FSI et géré par CDC Entreprises et Avenir Entreprises, OC+ est un outil original de financement des PME disposant d’un réel potentiel de développement. Constitué d’obligations convertibles dont les modalités tiennent compte de la situation des entreprises, et de bons de souscription d’action (BSA), il s’adapte à leur évolution et leur permet de se développer. Par cet investissement, CDC Entreprises démontre sa capacité à accompagner la stratégie de développement d’une entreprise familiale déjà présente sur des marchés européens. Le groupe SENDIN rejoint ainsi plus de 900 entreprises labellisées FSI France Investissement.
Interview croisée de Gabriel Bernardino, Président de l’EIOPA et d’Andrea Enria, Président de l’EBA La réforme du dispositif de surveillance des risques de marché Gestion de la crise : les projets de réformes européennes et internationales Pour lire la revue complète: cliquez ici
Les adhérents de l'AF2i constatent une situation de grand désordre marqué par des volatilités à nouveau élevées et des volumes de transaction pas toujours significatifs.
L'AF2i s'autorise à rappeler un certain nombre de vérités de base indispensables dans ces situations de crise.
Créés par la loi de modernisation de l'économie du 5 aout 2008, les premiers fonds de dotation ont vu le jour en 2009. Cependant, leur jeunesse ne les empêche pas d'être des outils d'investissement d'un grand intérêt pour soutenir les associations sociales ou culturelles dans l'accomplissement de leur mission.
Barclays a annoncé, mercredi 7, le lancement de Barclays One Touch 2014, un fonds commun de placement à capital non garanti à l'échéance fixée le 31 octobre 2014. Sa performance dépend de l’évolution des marchés actions de la zone euro. Concrètement, le capital est entamé si l’indice Euro Stoxx 50 a baissé de plus de 30% à l’échéance par rapport à son niveau initial. Dans le cas contraire, le taux de rendement annuel du fonds est plafonné à 5,22% sur les 3 années de la durée du fonds. L’offre intègre un mécanisme de remboursement anticipé en cas de performance positive de l’indice Euro Stoxx 50 à date d’anniversaire. Si au premier ou second anniversaire du fonds, l’indice Euro Stoxx 50 est supérieur à son niveau constaté en date de lancement, l’investisseur recevra 105,50% du capital initial (hors commission de souscription) augmenté du coupon enregistré si le rappel intervient en année 2. En année 2 ou en année 3, si l’indice Euro Stoxx 50, relevé en clôture, est supérieur au moins un jour à 70% de son niveau en date de lancement sur l’année concernée, un coupon de 5,50% sera enregistré pour l’année en question et sera versé au dénouement de la formule.Si l’indice Euro Stoxx 50 n’est pas supérieur à son niveau de lancement aux dates d’anniversaire 1 et 2, le fonds existera jusqu’à maturité, soit 3 ans. A maturité, si l’indice Euro Stoxx 50 est supérieur à 70% de son niveau en date de lancement, le porteur recevra 105,50% du capital initial (hors commission de souscription) augmenté des éventuels coupons mémorisés en années 2 et 3.En revanche, si l’indice Euro Stoxx 50 est inférieur à 70% de son niveau en date de lancement, le porteur recevra 105,50% du capital initial (hors commission de souscription) augmenté des éventuels coupons mémorisés en années 2 et 3, moins la performance de l’indice sur la période. Le porteur subit alors une perte en capital.
?The 2010 P&I/Towers Watson global 300 pension funds ranking is prepared using joint research by Pensions & Investments and Towers Watson and includes a ranking of sovereign funds. pour lire l'étude: cliquez ici
Chute des cours de la Bourse, annonce de mesures d’austérité... Quels sont les impacts de la crise financière actuelle pour les assurés ? Elle vient s’ajouter au climat général d’incertitude qui prévaut depuis le début de cette année 2011. Il y a fort à parier qu’en cette rentrée les assurés vont avoir besoin d'être rassurés ! Cela va nécessiter de notre part encore plus de pédagogie, car l’assurance vie reste un placement sûr, garanti par la solidité et la stabilité des entreprises d’assurance. Bien sûr, le rendement annuel des contrats est par nature affecté par l'évolution des marchés financiers ; mais un certain nombre de dispositifs, comme la réserve de capitalisation ou la provision pour participation aux excédents, permettent de lisser ce rendement sur le long terme, pour offrir une rémunération plus stable et pallier les résultats d’une année éventuellement moins bonne qu’une autre. Lors des deux précédentes crises boursières, l’assurance vie a d’ailleurs démontré sa solidité pour nos assurés, fruit du professionnalisme de notre secteur. Compte tenu de l’environnement économique actuel, l’assurance vie est-elle toujours le placement le plus attractif pour les épargnants ? C’est justement dans ces conjonctures difficiles que l’assurance vie délivre tout son potentiel ! Rappelons que les sommes investies en euros bénéficient de la garantie du capital, quelle que soit l'évolution des marchés financiers. Cette garantie absolue couvre non seulement le capital mais aussi l’ensemble des intérêts acquis depuis l’origine. Pour ce qui concerne les sommes investies en unités de compte (UC), elles sont globalement investies à 50 % en actions et à 35 % en obligations, le reste étant des actifs monétaires et immobiliers. Cette diversification permet de sécuriser les investissements et de compenser, le cas échéant, la valorisation négative de certains actifs. Les supports en UC sont ainsi près de deux fois moins volatils que le CAC 40. Rappelons par ailleurs que l’attrait principal du contrat d’assurance vie, c’est sa souplesse. On peut dans la plupart des contrats faire évoluer la répartition euros/UC pour piloter son couple rendement/risque dans le temps en fonction de ses besoins et de ses anticipations. Souplesse, capacité à piloter dans le temps le couple rendement/risque, solidité maintes fois démontrée de notre industrie, garantie du fond euro, fiscalité... les contrats d’assurance vie restent indubitablement le placement le plus attractif ! Dans ses mesures d’austérité, le gouvernement a annoncé, entre autres, une augmentation des prélèvements sociaux de 12,3 % à 13,5 %. Quelles conséquences aurait un nouveau changement de la fiscalité des contrats d’assurance vie ? Constatons tout d’abord que les mesures d’austérité annoncées par le gouvernement concernant les revenus financiers ne touchent pas l’assurance vie en particulier, mais l’ensemble des revenus de placement. C’est le cas en particulier de cette augmentation des prélèvements sociaux. Nous avons beaucoup travaillé en 2011 pour bien faire comprendre à nos concitoyens et au gouvernement l’importance capitale de l’assurance vie dans le financement de l'économie, et son poids dans la préparation de la retraite des Français. L’heure est à la stabilité. Un nouveau changement de la fiscalité des contrats d’assurance vie serait en effet dangereusement contre productif pour toute l'économie française et donc européenne, compte tenu du poids et de la responsabilité de la France, aux côtés de l’Allemagne, dans la résolution de la crise actuelle. Pour rappel, la question de la fiscalité avantageuse de l’assurance vie est brièvement réapparue à l’Assemblée nationale à l’occasion des débats préparatoires au second projet de loi de finances pour 2011 (PLFR 2011). Ce texte concerne le plan de sauvetage de la Grèce décidé le 21 juillet dernier et au premier train de mesures du plan de rigueur présenté le 24 août dernier par le Premier ministre François Fillon. Au détour de l’examen d’un amendement au PLFR 2011 - rejeté en commission - du député UMP de Meurthe-et-Moselle Laurent Hénart visant à relever de 19% à 25% le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) sur les intérêts, dividendes, revenus et les plus-values de cession de valeurs mobilières, sauf pour l’assurance-vie, certains députés de la majorité en ont profité pour placer le régime fiscal de l’assurance vie au coeur du débat. 52 milliards d’euros d’intérêts et 90 millions de recettes fiscales/an Ainsi, le député UMP de la 1ère circonscription du Loiret Olivier Carré a souligné « l’hypocrisie » qui règne en matière de fiscalité des placements d'épargne financière. « Si les placements en valeurs mobilières, qui profitaient aux entreprises, ont chuté d’environ 500 ou 600 milliards d’euros à moins de 200 milliards, les placements dans les assurances-vie, eux, sont passés d’environ 500 milliards d’euros à quelque 1 500 milliards. La fiscalité n’est pas étrangère à ces transferts. Exclure l’assurance-vie de l’amendement évitera certes le courroux des 14 millions de détenteurs, mais augmenter l'écart entre le taux de prélèvement forfaitaire libératoire dont elle bénéficie - 7,5 %, mais souvent 0 % compte tenu des abattements - et celui des autres placements d'épargne n’est donc pas une solution », a souligné le secrétaire national de l’UMP en charge des stratégies économiques. Le député a également tenu à rappeler que l’assurance vie, verse « 52 milliards d’euros d’intérêts par an à ses bénéficiaires, et ne rapporte que 90 millions d’euros à l'État » alors que le rapport de l’IGF a récemment critique le régime d’imposition dérogatoire de l’assurance vie. Signe précurseur d’un prochain tour de vis fiscal lors du projet de loi de finances pour 2012 (PLFR 2012) ?
Cette version actualisée du plan « Strong Momentum » a été élaborée afin de prendre en compte la nouvelle dimension du Groupe en 2011 après l’acquisition du portefeuille mortalité de Transamerica Re et la vente des activités de rentes de SCOR aux Etats-Unis. Avec ces deux changements, qui renforcent la spécialisation du portefeuille de réassurance Vie de SCOR sur les risques biométriques, le Groupe prévoit d’enregistrer un volume de primes brutes émises de EUR 10 milliards en 2013 (contre EUR 6,7 milliards en 2010), soit un taux de croissance annuel de 14 % entre 2010 et 2013. SCOR a procédé à d’autres adaptations avec cette version V1.1 de son plan « Strong Momentum »: - prise en compte des dernières évolutions économiques et financières ; - adaptation du modèle interne dans le cadre de Solvabilité 2 ; - changement marginal de l’allocation stratégique d’actifs ; - nouvelle structure organisationnelle de SCOR Global Life ; - augmentation du budget alloué aux catastrophes naturelles. Avec cette version V1.1, SCOR confirme les quatre piliers de son modèle économique ainsi que les objectifs fixés l’année dernière dans son plan stratégique « Strong Momentum » pour la période 2010-2013: - optimisation du profil de risque du Groupe ; - sécurité de niveau « AA » ; - rentabilité de 1 000 points de base au-dessus du taux sans risque au cours du cycle. Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR, a déclaré : « SCOR est pleinement engagé dans la réalisation des objectifs de son plan stratégique « Strong Momentum », dont la conception et la structure se sont avérées appropriées, et réaffirme ses quatre piliers - solidité du fonds de commerce, appétence au risque contrôlée, forte diversification et efficacité de la politique de protection du capital. La version actualisée du plan présentée aujourd’hui ajuste le périmètre du Groupe ainsi que certains paramètres. Malgré un environnement actuel incertain et difficile, SCOR est en mesure de confirmer l’ensemble des objectifs fixés il y a un an ». Lire la présentation complète: cliquez ici
Darius établit une sélection à partir d’un éventail large et souple de véhicules d’investissement, parmi lesquels des OPCVM, des comptes gérés, des hedge funds, des fonds de fonds, des réplicateurs de hedge funds et des ETFs afin de fournir des solutions d’investissements alternatives à ses clients. Darius Capital Partners est basée à Paris et dispose de bureaux à New York. Pierre Servant, directeur général de Natixis Global Asset Management, a déclaré : « Au sein de notre organisation multi-boutique, Darius est la première de nos sociétés à se consacrer exclusivement au conseil en investissement. Elle apporte une expertise, des outils de pointe et une approche en architecture ouverte qui permet à NGAM d’accroître sa capacité à fournir aux investisseurs institutionnels des conseils en matière d’investissements alternatifs, quelle que soit la solution requise au final. » Darius contribue ainsi au renforcement de la gamme d’expertises alternatives de NGAM en Europe. C’est un secteur en croissance chez NGAM avec les acquisitions, l’année dernière, de la société française de fonds ETF, Ossiam, et de la société de gestion basée à Londres H20 Asset Management. À l’instar de toutes les filiales du modèle multi-boutique de NGAM, Darius conserve son indépendance pour la conception de ses solutions et sa stratégie d’investissement. La société s’appuiera sur les moyens déployés par NGAM pour le marketing et la distribution internationale de ses produits. « Nous sommes ravis de nous associer à la famille de gestionnaires d’actifs et de fournisseurs de solutions d’investissement que représente NGAM. Le partenariat stratégique mis en ??uvre avec NGAM permettra à Darius d'élargir son champ d’action et d'étendre sa présence sur des marchés importants que sont l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, tout en maintenant son indépendance en matière de conseil et d’approche consulting »a déclaré Reza Ghodsi, président et gérant associé de Darius.
In an interview with Agefi Switzerland, Patrick Odier, president of the Swiss banking association (ASB), points to the potential for growth in asset management. The two taxation information sharing agreements signed by Switzerland last month (with Germany and the United Kingdom) even represent a decisive step in the fulfilment of two major cornerstones of the “Place financière 2015” strategy: focusing on assets which are correctly taxed, and regularising situations of the past. The third major element of the plan, protecting the private sphere, will lead the association to examine future modifications to OECD standards in this area. The fourth point is to create new vectors for growth, including a redynamisation of the financial market, with better promotion of its infrastructure, including setting up a framework that is more conducive to the exploitation of the potential in asset management. The ASB also believes that a negotiated solution to the fiscal conflict with the United States is possible, though the US department of justice is continuing to put pressure on several Swiss banks to disclose the identity of clients who are suspected of tax fraud. “I am absolutely certain that the United States understand that we are not a banana republic and that we have an interest, as Americans also do, in defending our legal security,” says Odier.
La Banque Centrale Islandaise a annoncé mercredi 17 août 2011 avoir relevé ses taux pour la première fois depuis la crise financière et bancaire d’octobre 2008, augmentant de 0,25 point son principal taux directeur à 4,50% dans le but de contrer l’inflation. L’augmentation reflète le fait que la prévision d’inflation pour les deux années à venir s’est encore détériorée depuis la dernière réunion du Comité de Politique Monétaire de la Banque Centrale en juin, explique-t-elle dans un communiqué. La crise du système bancaire de 2008 a vu, dans le sillage de la faillite de LehmanBrothers, d’AIG et de Washington Mutual, l’effondrement des banques islandaises et la fin de ce que l’on appelait au début des années 2000 le « miracle économique islandais ». Faisant suite à cette crise bancaire inédite, la Banque Centrale Islandaise a introduit des mesures temporaires de restriction de sorties de capitaux et de devises. Une stratégie avalisée par le gouvernement Islandais en août 2009, mais qui devait être accompagnée d’une diminution dans la perception du risque sur les investissements en actifs domestiques, pour limiter au maximum l’instabilité, tant de la devise que de l'économie du pays. Lire la suite, en ouvrant le document ci joint
La Coface a annoncé ses résultats pour le premier semestre 2011 : un chiffre d’affaires en hausse de 8% à 764M d’euros tandis que le résultat net augmente de 121%. Le groupe confirme sa réorientation stratégique sur l’assurance-crédit. Avec un chiffre d’affaires en progression de 8% par rapport au premier semestre 2010, la Coface se porte bien. Le bénéfice net, à 64M d’euros, a plus que doublé et le résultat opérationnel enregistre un pic de 65%. Un bond moindre qu’en 2010, année du retour à un rythme d’avant crise. Jean-Marc Pillu, directeur général a par ailleurs évoqué l’avenir de la Coface au sein de Natixis : « Que chacun devienne autonome ». Les résultats de la Coface sont liés à un redressement de l’assurance-crédit et à la hausse du volume avec 17% de nouveaux clients. « Cette croissance est saine » a déclaré Jean-Marc Pillu. Porté par les pays émergents, l’assureur note toutefois un ralentissement dans les pays développés, ou la conjecture s’est affaiblie : les impayés sont en hausse de 12%. Présent dans 66 pays, la Coface a par ailleurs opéré « un recentrage son c??ur de métier, qui est l’assurance-crédit » ainsi qu’une réorganisation en interne, a déclaré le Jean-Marc Pillu. La Coface choisit donc de « rayer les activités connexes et externalise sa production d’informations financière, afin de « rester cette gigantesque base d’informations » selon le DG. Elle conserve pourtant ses activités d’affacturage dans les pays rentables (Allemagne et Pologne notamment).
Selon Interbrand, agence de notation de marques, Allianz est la marque la plus green du secteur financier. Allianz arrive à la 21ème place du classement global Best Global Green Brands et se classe au premier rang mondial parmi les sociétés du secteur des services financiers. Notre position dans ce classement montre que le groupe Allianz est reconnu pour avoir su concrètement intégrer le développement durable au c??ur de ses différents métiers ainsi que dans ses pratiques internes » indique Marie-Cécile Lebard, Directrice du Développement Durable d’Allianz France. L'étude évalue les marques selon 2 axes : la perception par les consommateurs de la marque et la mesure objective de sa performance environnementale. L'évaluation est basée sur des données et de s informations publiques. Les éléments de perception incluent l’authenticité, la pertinence, la différenciation, et la constance en matière de politique de développement durable. La performance est mesurée selon la gouvernance, l’engagement des parties prenantes, les fournisseurs, les transports, la logistique mais aussi les produits et services. Concernant la perception d’Allianz comme une marque ouverte et sa performance environnementale, Interbrand déclare « Allianz est la mieux classée des services financiers. En tant que compagnie d’assurance, la société est fortement concernée par le changement climatique. En effet, selon les prévisions, les montants des réclamations liées à des événements climatiques extrêmes doubleront d’ici 2019. La structure Allianz4Good a ainsi été créée en 2008 et étudie une large palette d’activités telles que les énergies renouvelables, les technologies propres et les marchés carbone. Le groupe Allianz propose une large gamme de produits verts, offre des réductions d’assurance automobile pour les véhicules hybrides, pour les clients qui roulent peu et qui utilisent les transports publics. Il propose aussi une couverture spéciale pour les utilisateurs d'énergies renouvelables ou pour les travaux d’amélioration des logements en faveur des économies d'énergie. Allianz investit également dans l'énergie éolienne et solaire et a des objectifs internes de réduction d'émissions carbone. » Le bon classement d’Allianz est le résultat de son engagement à long terme dans le développement et l’amélioration de solutions vertes. Allianz Group propose déjà 70 produits et services dans le monde qui contribuent à atténuer le changement climatique ou qui intègrent l’impact environnemental. Les solutions proposées concernent aussi bien les domaines de l’asset management, de l’assurance que de l’assistance.
Bernard Brunhes, ancien conseiller social du Premier ministre socialiste Pierre Mauroy de 1981 à 1983, et spécialiste des relations sociales est décédé lundi à 71 ans, a annoncé mardi l’organisation France Initiative qu’il a présidée de 2003 à 2010. Louis Schweitzer, qui lui a succédé à la tête de ce réseau associatif qui accompagne les créateurs d’entreprises, a fait part de sa tristesse et salué son action, mardi dans un communiqué. Selon France Initiative, Bernard Brunhes, gravement malade depuis l'été 2010, est décédé des suites d’un cancer.
Maurice Vincent, maire PS de Saint-Etienne, a interpellé mardi Nicolas Sarkozy, attendu dans la Loire, sur les emprunts toxiques pesant sur les collectivités territoriales, préconisant à nouveau la création d’une «structure nationale de défaisance». Dans un communiqué, le maire relève que «le séisme financier planétaire que nous avons connu cet été a poussé les marchés financiers à se porter vers des valeurs refuges comme le franc suisse, ce qui a pour conséquence pour les collectivités d’amplifier le risque encouru». «Depuis trois ans, notre municipalité a réalisé un tour de force sans précédent au prix d'âpres négociations avec les banques pour ramener la proportion d’emprunts toxiques dans la dette de la ville de 70% à 34%», poursuit M. Vincent. Cependant, «on estime à plus de 500 millions d’euros le montant de dettes toxiques supporté par diverses collectivités territoriales de la Loire. Il est plus que jamais indispensable que le gouvernement prenne ses responsabilités pour que soit créée une structure nationale de défaisance», ajoute le premier magistrat de Saint-Etienne. «Nous attendons de Nicolas Sarkozy qu’il prenne enfin position sur ce problème vital pour les collectivités locales et donc pour le pays», conclut le maire qui plaide sans relâche pour la création d’une structure qui prendrait en charge les emprunts toxiques les plus lourds souscrits par les collectivités locales. La Cour des comptes, dans un rapport le 13 juillet, avait rejeté la création d’une telle structure qui serait à ses yeux «encourager le renouvellement de pratiques peu responsables». Le président Sarkozy doit rencontrer des transporteurs routiers mardi dans la Loire. Plusieurs journaux - Les Echos, Le Parisien-Aujourd’hui en France - ont mis en avant les risques que l’envolée du franc suisse fait courir aux collectivités locales ayant souscrit des emprunts indexés sur cette monnaie.
Focus Chacun pour soi, le déclin pour tous Cet été nous avons vécu une tempête financière, qui résulte avant tout d’un manque de pragmatisme des politiques. Le pragmatisme dans le sens : acceptation de la réalité et capacité à modifier ses priorités habituelles pour faire face à des enjeux importants. Et les enjeux sont actuellement, aux USA comme en Europe : éviter un déclin économique accéléré dans un contexte de surendettement public. Lire la suite, en téléchargeant le document en pièce jointe