The head of asset management at the Deutsche Bank group, and thus also at Deutsche Asset Management (DeAM), Kevin Parker, has said in an interview with Financial Times Fund Management (FTfm) that this professional area has now been reorganised.Institutional asset management has now been totally reoriented to serve consultants, with 50% of products rated, and a final success rate of 60-70% in RFPs. DeAM is focusing on bonds and alternative management, due to the fact that in equities, institutional investors prefer either passive strategies or hedge funds.DeAM has also added 300 analysts for its seven mega-trends (including climate change), which will determine the evolution of its asset management worldwide.
« [...] les principes fondamentaux sur lesquels repose actuellement le système monétaire et financier doivent être entièrement repensés et [...] une structure institutionnelle appropriée serait relativement facile à définir, dès lors que les principes à considérer seraient déduits de l’observation des faits et non de conceptions a priori. Une telle structure impliquerait à la fois une réforme du mécanisme du crédit tel qu’il fonctionne actuellement, l’indexation obligatoire de tous les engagements sur l’avenir, et une réforme du système monétaire international ». Maurice Allais, 1990. L’effondrement du marché sub-prime début 2007 a eu l’effet d’un révélateur. Depuis, les événements se sont enchaînés, les débats se sont radicalisés, et les dernières manifestations de la crise ne surprennent plus : dégradation de la note des Etats-Unis par l’agence Standard&Poor’s, détresse financière de certains États de la zone euro. Et pourtant, après toutes ces années, après l’expérience des crises antérieures comme celle de 1987, il semble qu’aujourd’hui des intérêts particuliers retardent encore la possibilité d’un diagnostic public et qu’il n’y ait guère d’issue qu’entre deux abîmes : la sauvegarde à tout prix d’un système préétabli, ou différentes formes de rupture hasardeuses. C’est cette incertitude fondamentale qui crée actuellement l’extrême volatilité des marchés financiers, et le désarroi des investisseurs et des épargnants. Cette incertitude nourrit la subjectivité et peut conduire à des prises de décision irrationnelles. Pour y voir plus clair, nous donnons quelques points de repère sur les causes profondes de la crise, sur les forces structurantes qui peuvent agir comme facteur d’inertie ou au contraire de dynamique de changement, et sur les issues envisageables. Lire la suite en téléchargeant le document ci joint
Le groupe américain va scinder son activité de location de DVD à distance pour se concentrer sur la vidéo à la demande (VOD) via Internet. Cette décision intervient alors que Netflix fait l’objet de nombreuses critiques après avoir augmenté de 60% le prix de ses abonnements couplés DVD-VOD.
La filiale du London Stock Exchange, MTS, et le courtier Newedge, devraient lancer en janvier une plate-forme électronique dédiée au marché du repo. Baptisée Agency Cash Management, elle permettra ainsi aux banques de trouver du financement à court terme sécurisé par du collatéral, avec une organisation en repo tripartite où une tierce partie intervient pour gérer les relations entre l’emprunteur et le prêteur.
Le cours de l’or pourrait atteindre 2.200 dollars l’once d’ici l’année prochaine, a dit à Reuters le directeur général d’AngloGold Ashanti , numéro trois mondial de l’or. Cette prévision de Mark Cutifani intervient dans un contexte économique difficile, euro instable, franc suisse bloqué, situation précaire de la dette américaine, qui pousse les investisseurs vers le métal jaune.
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Martin Zielke, membre du directoire de la Commerzbank responsable de la clientèle de particuliers et de professionnels, annonce que la banque a créé récemment 65 centres spécifiques pour offrir un service mieux adapté à une clientèle aisée et exigeante, comme celle des médecins et des avocats. Ces unités sont surtout concentrées dans les conurbations de Hambourg et de Rhin/Main, du fait que la tendance à la migration vers les grandes villes va se poursuivre.La division est censée contribuer en 2012 pour 1 milliard d’euros au bénéfice de la banque, mais n’a pu engranger que 200 millions durant le premier semestre 2011 ; le coefficient d’exploitation de la division, avec 88 %, reste trop élevé. Toutefois, le regroupement de l’informatique avec la Dresdner Bank et la réorientation du réseau de succursales ont permis de réaliser 300 millions d’euros d'économies et le nombre d’agence va être réduit à 1.200 contre 1.500 actuellement.
In the past few years, Valartis has continually pursued its strategic repositioning towards private wealth management. The bank is now in a growth phase, which is characteried by an acceleration of net inflows, and a higher than average cost/income ratio, says Gustav Stenbolt, CEO of the group, in an interview with the German news agency AWP. Valartis has reported a loss for first half of nearly CHF20m, but strong growth in net inflows, to CHF577m (Newsmanagers of 24 August).
Fitch Ratings lance aujourd’hui une nouvelle offre de notation des fonds, « Fund Quality Ratings » qui associe l’expertise de Fitch en matière d’analyse qualitative et les données de Lipper, une société du groupe Thomson Reuters, leader sur le marché des données de performance en gestion collective. La notation qualitative des fonds de Fitch offre une évaluation indépendante et prospective de la capacité d’un fonds à générer une performance régulière et solide sur le long terme relativement à ses pairs ou son indice de référence. La notation porte sur le processus d’investissement du gérant, sur les sources de performance, la gestion du risque et l’infrastructure opérationnelle du fonds. Les notes seront diffusées dans le monde entier et seront disponibles sur les plates-formes de gestion de fortune de Thomson Reuters (Eikon for Wealth Management). « Partout dans le monde, les investisseurs recherchent une analyse objective et prospective des processus de gestion des fonds et des stratégies d’investissement, explique Roger Merritt, Managing Director et responsable mondial de la division gestion d’actifs de Fitch. « La notation qualitative des fonds répond à ce besoin en apportant une transparence et une analyse de qualité institutionnelle qu’il était, jusqu'à présent, difficile d’obtenir ». Les notations qualitatives de fonds sont attribuées après une revue sur site et des entretiens auprès des sociétés de gestion. A ce titre, elles apportent une perspective différente des offres de notation traditionnelles de fonds, en particulier les classements quantitatifs basés sur les historiques de performance. L’analyse porte sur les éléments suivants : les pratiques et la stratégie d’investissement du gérant les sources de performance et de risque les ressources, la qualité et la stabilité des équipes, l’infrastructure technologique l’expérience du gérant, les ressources financières et l’engagement stratégique vis-à-vis du fonds l’historique de performance de long terme ajusté du risque pour les fonds bien établis et relativement aux pairs, sur la base des données Lipper et d’autres sources la solidité du dispositif opérationnel (dépositaire, valorisation, risque de contrepartie, gouvernance) « Plus de 35 000 fonds sont disponibles rien qu’en Europe et les développements de la directive UCITS amplifieront la distribution transfrontalière » indique Aymeric Poizot, responsable de l'équipe gestion d’actifs de Fitch pour les zones Europe, Afrique, Moyen-Orient et Asie-Pacifique. « Les investisseurs ont besoin d’analyses claires et pertinentes qui leur permettent de s’orienter dans cette offre abondante.» Les notations qualitatives de fonds sont attribuées sur une échelle à six niveaux. Les fonds bien établis sont notés de « Excellent » à « Inadequate » alors que des fonds ne possédant pas un historique de trois ans peuvent se voir attribuer la note « Qualifying » basée uniquement sur une évaluation qualitative du processus d’investissement et du dispositif opérationnel. Les fonds notés « Excellent » font preuve de la meilleure qualité de processus de gestion et ont généré des performances ajustées du risque excellentes et régulières, relativement à leurs pairs ou indices de référence. « Le marché des fonds en Amérique latine connaît une croissance rapide et un développement de l’activité transfrontalière » ajoute Davie Rodriguez, responsable de l'équipe fonds et gestion d’actifs pour le continent. « Fitch a constaté un réel besoin pour ce produit dans des pays où nous notons actuellement plus de 500 fonds et 30 sociétés de gestion.»
A titre de comparaison, la juste valeur des actifs de couverture ne représentait en moyenne que 32 % des engagements actualisés des 27 entreprises non financières du MIB 40 mais 88 % pour les 65 corporates du FTSE 100 et même 91 % pour les 20 groupes de l’indice hollandais AEX 25. Ces écarts se justifient notamment par des exigences réglementaires différentes suivant la localisation géographique des régimes. Si les régimes français (indemnités de fin de carrière, médailles du travail et autres jubilés, congés d’ancienneté, retraites chapeaux, mutuelles dédiées aux salariés à la retraite...) ne font l’objet d’aucune obligation de financement, ce n’est pas forcement le cas ailleurs où des exigences quantitatives de solvabilité sont prescrites soit directement dans les législations nationales (Pays-Bas, Etats-Unis...) soit dans les réglementations spécifiques aux fonds de pension (Royaume-Uni...). Les groupes français se retrouvent toutefois soumis à ces obligations via leurs filiales étrangères, qui conservent dans leur bilan une part relativement plus importante des prestation de retraite. « Les raisons qui poussent les entreprises à financer les régimes français tiennent plus à la réalisation de la déductibilité fiscale, à des raisons purement sociales ou encore à une situation excédentaire de trésorerie », note Emmanuelle Levard-Guilbaut, associée chez Scacchi & Associés. Pour lire la suite: cliquez ici
Fitch estimates that the total assets under management (AuM) of European credit UCITS funds, which have an absolute return objective and employ hedge fund strategies, is approximately EUR20bn. The attractiveness of promised de-correlated credit returns and the safety of a regulated format have driven the growth of the sector. However, liquidity and leverage are the main factors limiting the wider use of hedge fund strategies under UCITS. For this reason, the credit long/short strategy is the most commonly used strategy in UCITS-compliant credit hedge funds. Despite the recent market turmoil, top quartile Credit Newcits funds managed to deliver positive yearto- date returns as of end of August. Less than 6% have achieved returns above 5%. Funds that were long volatility and neutral credit spreads outperformed their peers. Hedge fund-like strategies have enabled around a quarter of credit UCITS funds to achieve positive, uncorrelated credit returns in August, says Manuel Arrive, Senior Director in Fitch’s Fund and Asset Manager Rating team. However, certain credit hedge fund strategies may not be well-suited for the UCITS rules as the strategy may not be liquid enough to be successfully executed in all stressed conditions. Therefore, investors need to be mindful of style drift, as the return potential of liquid relative value strategies diminishes.
Dell poursuit sa réorganisation stratégique et refond sa division Finance au niveau européen en nommant Thomas Mentienne et Yann Jaquet respectivement au poste de Directeur Financier Secteur Public et Directeur Financier Grande Entreprise. Ces deux nominations surviennent donc dans le cadre de la transformation de Dell qui vise à accroître l’efficacité de ses clients et leur proposer les solutions optimales qui répondent à leurs besoins spécifiques. Ainsi, Thomas Mentienne est promu au poste de Directeur Financier Secteur Public pour la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Yann Jaquet est nommé Directeur Financier secteur Grandes Entreprises pour la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Dans le cadre de leurs nouvelles fonctions, Thomas Mentienne et Yann Jaquet ont pour objectifs d’assurer l’exécution de la stratégie de transformation de Dell avec le développement des solutions et des domaines (IDM, NGCS, NGEUC, NW). Ils sont également en charge du développement des équipes en renforçant le rôle des contrôleurs financiers pays qui superviseront la politique tarifaire du groupe. Thomas Mentienne, 38 ans, a commencé sa carrière en 1994 au bureau parisien d’Arthur Andersen. Fort d’une expérience financière de 17 ans, il était CFO EMEA de NEC Computers, avant de rejoindre Dell en 2010. Thomas Mentienne occupait précédemment le poste de Channel Controller France pour le Secteur Public. Yann Jaquet, 46 ans, débuta sa carrière professionnelle dans le département ???Private Banking’ d’UBS en Suisse. Depuis son arrivée chez Dell en 1997, Yann Jaquet a occupé plusieurs fonctions à fortes responsabilités dans les départements financiers du groupe en France, en Suisse et en Angleterre. Yann Jaquet était précédemment Channel Controller France pour le secteur Grandes Entreprises.
Une proposition européenne de taxe sur les transactions financières, dont la France et l’Allemagne prônent la création, devrait faire l’objet d’une proposition européenne « dès octobre », a affirmé jeudi à Madrid le ministre français chargé de la Coopération Henri de Raincourt. « Une proposition européenne devrait être faite dès octobre », a déclaré le ministre, aux côtés de la secrétaire d’Etat espagnole à la Coopération internationale Soraya Rodriguez, à l’ouverture d’une réunion du groupe pilote sur « les financements innovants pour le développement » présidé depuis le 1er juillet par l’Espagne. « Les lignes ont bougé » en faveur de cette taxe et des financements innovants, s’est réjoui le ministre à l’approche « de la première réunion du G20 sur le développement la semaine prochaine » à Washington. Cette taxe « est faisable et neutre. Ce n’est pas une punition », a-t-il martelé, soulignant que 15 pays avaient déjà signé la déclaration en sa faveur. Il a réfuté l’argument selon lequel elle n'était « techniquement pas faisable », affirmant que « plus de 40 pays disposent déjà de cette taxe, sous une forme ou une autre ». La présidence française du G20 des principales puissances riches et émergentes en a fait une priorité. Et, face à l’hostilité de pays comme les Etats-Unis, Paris s’est allié à Berlin pour la défendre au niveau européen. Concernant les financements innovants, M. de Raincourt a rappelé que 23 pays avaient déjà mis en place ce type de mesures, dont 12 pays du G20, et que ces financements avaient permis de récolter « cinq milliards de dollars au service du développement ». La Déclaration sur les financements innovants a déjà été signée par la Belgique, l’Espagne, la Norvège, le Brésil, le Japon et la France en septembre 2010 à New York. Ces pays plaident pour des financements qui peuvent prendre la forme de taxes microscopiques dans des secteurs emblématiques de la mondialisation tels que les transports ou la finance. Pionnier en la matière, le programme Unitaid, créé en 2006 pour financer les traitements contre le sida, le paludisme et la tuberculose, a permis de lever des fonds grâce essentiellement à une taxe sur les billets d’avion mise en place dans la plupart de la quinzaine de pays qui y participent.
Deux ans et demi après le rapprochement entre UFG (Union Française de Gestion) et La Française des Placements, le Groupe UFG-LFP change de nom afin d’adopter une marque reconnaissable et mémorisable qui reflète le positionnement du groupe. En choisissant comme nouveau nom LA FRAN??AISE AM, le groupe souligne sa volonté d’accompagner une nouvelle étape de son développement en France et à l’international : « une nouvelle identité pour de nouvelles ambitions » tout en exprimant ses origines, ses valeurs et ses convictions.
Ces résultats montrent une dégradation générale des indicateurs. L’indicateur de situation de la trésorerie d’exploitation se dégrade substantiellement en septembre. Forte détérioration de l’indicateur d'évolution de la trésorerie globale entre juillet et septembre. Nouvelle tension sur les marges bancaires. La recherche de financements est jugée plus difficile en septembre qu’avant l'été. Les délais de paiements se tendent significativement en septembre. Les résultats détaillés figurent dans le document ci-joint.
La « strategic review » de Pioneer Investments est bel et bien terminée et une cession est désormais exclue, même à la lumière des nouvelles difficultés rencontrées actuellement par les banques européennes, a affirmé Roger Yates, le CEO de la société de gestion du groupe UniCredit, à l’occasion d’un point presse en Italie. « Lorsque j’ai été recruté, ma mission était d’apporter un regard neuf à l’entreprise. J’ai mené une « strategic review » et étudié toutes les options qui s’offraient à la société, comme la croissance organique, les opportunités en matière de fusions et acquisitions… », a relaté le dirigeant, qui s’exprimait devant les journalistes pour la première fois depuis son arrivée à la tête de Pioneer en décembre 2009. Parmi les solutions à l’étude figurait le très médiatisé rapprochement avec une autre société de gestion, et notamment avec les françaises Amundi et Natixis, qui étaient sur les rangs. « Mais ma conclusion était qu’elles avaient davantage besoin de nous que l’inverse », a-t-il déclaré. Finalement, Pioneer a choisi l’option de la croissance organique, en avril dernier. « Si nous prenons les bonnes décisions, nous pouvons développer cette société », justifie Roger Yates. Dans ce contexte, Pioneer a défini un plan à 5 ans qui « bénéficie du soutien total d’UniCredit » et qui comporte des investissements. Parmi les développements à l’ordre du jour, Roger Yates a annoncé la création d’un pôle marchés émergents qui sera basé à Londres. « Aujourd’hui, nous sommes présents sur les émergents, mais nous ne sommes pas assez bons », a indiqué Roger Yates. Cette équipe, qui sera dirigée par Mauro Ratto, l’actuel responsable de la gestion pour l’Europe et Asie de Pioneer Investments, réunira les capacités existantes du groupe dans ce domaine, quelles que soient les classes d’actifs et les pays concernés, aujourd’hui réparties dans différents lieux. La taille de l’équipe n’est pas encore connue, car plusieurs recrutements sont encore en cours, mais elle devrait gérer un encours de 6-7 milliards d’euros. L’autre grand projet évoqué par Roger Yates est le développement aux Etats-Unis, où Pioneer compte distribuer désormais les produits de la société qui sont gérés dans les autres pays, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. « Aux Etats-Unis, nous gérons 50 milliards de dollars dans des mutual funds. Mais nous avons juste commencé à effleurer notre potentiel de croissance », a indiqué Roger Yates. La société compte aussi se développer davantage auprès des conseillers financiers outre-Atlantique. D’un point de vue géographique, l’Asie est aussi bien entendu un autre terrain de jeu intéressant en termes de distribution de produits. Si Pioneer Investments compte développer certains domaines, la société veut en revanche se désengager de certaines activités ou régions considérées comme périphériques, et notamment l’Australie et la Russie. Le tout intervient dans un contexte que Roger Yates qualifie de difficile pour une société de gestion. La chute des marchés a manifestement un impact sur les résultats des asset managers. « Un déclin de 10 % des marchés se traduit par une baisse de 20 % des bénéfices », indique le responsable, qui précise que l’on ne verra pas cela avant 2012. Mais la crise a aussi des conséquences plus subtiles, en érodant la confiance des investisseurs. « En temps de crise, les investisseurs se tournent vers les actifs faiblement risqués, qui sont plus faiblement margés. Parallèlement, les particuliers reprennent leur argent ».Outre cette crise, d’autres défis de plus long terme attendent les sociétés de gestion. Roger Yates note la tendance croissante des flux à se porter vers un nombre de plus en plus petit de fournisseurs. « Aujourd’hui, si vos fonds sont dans le deuxième quartile en termes de performance, vous perdez des actifs ». D’où la nécessité pour lui d’avoir de bons produits et de bons professionnels de l’investissement. L’autre challenge réside dans la volatilité des investisseurs, qui passent rapidement d’un produit à l’autre. « Dans ce contexte, il est important d’être diversifié sur de nombreuses classes d’actifs », conclut-il.
A l’occasion des Ateliers « Développement Durable - RSE - ISR : contribution aux travaux du G20/B20 », organisés par Paris EUROPLACE hier, les acteurs de la place de Paris ont formulé des recommandations qui seront remises aux groupes de travail B20/G20, qui regroupent de grandes entreprises internationales, en vue de leurs travaux pour le prochain G20/B20, des 3 et 4 novembre à Cannes. Entreprises et acteurs de la finance de Paris réunis pour cette journée de travail ont participé à la réflexion et élaboré de nouvelles propositions sur la Responsabilité Sociale des Entreprises et sur l’Investissement Socialement Responsable avec l’objectif d’en développer la transparence et les pratiques, et de calibrer les modalités d'évaluation extra financière. 1/ Les Principales Conclusions Issues des Sessions de Travail ont mis en avant les Orientations Suivantes : Indicateurs Etablir un tronc commun et restreint d’indicateurs transversaux ou universels imposés par le régulateur et élaborés en coordination avec les professionnels Adopter une approche volontaire pour les déclinaisons sectorielles Propositions pour les entreprises et les gestionnaires Lancer une réflexion au sein d’une instance internationale (type OMC) sur la RSE et sur les obligations en résultant pour les entreprises multinationales Encourager auprès des entreprises qui font appel à l'épargne publique le reporting sur les thématiques ESG, et l’audit externe des données. Pour toutes les entreprises, adhérer au Global compact. Proposer un comité RSE dans la gouvernance des grandes entreprises Renforcer auprès des investisseurs et gestionnaires d’actifs la prise en compte des critères ESG, en préciser les modes d'évaluation et d’intégration dans leurs décisions d’investissement Intégrer dans le package de rémunération des dirigeants d’entreprises et des sociétés d’investissement des critères qui privilégient le long terme Orientations pour les acteurs du secteur financier Adhérer aux Principes pour l’ISR Proposer aux grandes organisations internationales (FMI, Banque européenne d’investissement...) l’intégration d’une évaluation ESG dans leur politique de financement Proposer un cadre de régulation et de contrôle pour les agences de notation extra financières et un droit d’opposition de leurs grilles de notation pour les entreprises L’ouverture vis à vis du grand public Diffuser plus largement la culture de l’ISR, auprès du grand public et dans les formations supérieures Systématiser les critères ESG dans l’offre de produits et d’informations financières 2/ Manifeste de Grandes Entreprises Internationales « Dans la période actuelle de crise financière et économique, la réflexion sur le rôle et la participation de la finance au développement durable est plus que jamais d’actualité. La place financière de Paris a su construire une position de pointe dans ce domaine et poursuit activement son rôle et ses actions. Un manifeste est en préparation, soutenu par les présidents d’entreprises industrielles et financières internationales, qui sera porté aux groupes de travail B20/G20 à Cannes, mettant en valeur les bonnes pratiques et apportant de nouvelles propositions. » a déclaré Arnaud de BRESSON, Délégué Général de Paris EUROPLACE. 3/ Signature par le MEDEF et l’ORSE de la Charte ISR de la Place de Paris En clôture de la manifestation, le MEDEF et l’ORSE (Observatoire pour la Responsabilité Sociétale des Entreprises) ont signé la Charte Investissement Responsable de la Place de Paris. Robert DURDILLY, Président de la Commission RSE du MEDEF, s’exprimant au nom de Laurence PARISOT, sa Présidente, a exprimé le souhait que la signature de la charte puisse traduire l’adhésion de toutes les entreprises aux problématiques de développement et d’investissement durable, et que la RSE devienne un véritable outil business driven de valorisation des entreprises. Daniel LEBEGUE, Président de l’ORSE, a souligné la grande efficacité du dialogue entre entreprises et investisseurs, constaté lors des Ateliers de Paris EUROPLACE, qu’il encourage à poursuivre. Il a rappelé que l’initiative en matière de RSE et d’ISR doit venir des acteurs eux-mêmes, et que les Pouvoirs Publics ne doivent avoir qu’un rôle d’encouragement et d’impulsion, fixant par exemple quelques principes directeurs, mais qu’il faut conserver toute la souplesse à cette démarche progressive et différentiée par secteurs d’activités. Enfin, M. LEBEGUE a rappelé que pour les éléments extra financiers, non quantifiables par nature, une bonne information est nécessaire. Cette double signature fait suite à la démarche initiée en 2009 par la communauté financière française, à laquelle ont déjà adhéré les principaux organismes professionnels (AFG, AF2I, FFSA, FBF, Paris EUROPLACE, FIR, SFAF), et qui est soutenue par le pôle de Compétitivité FINANCE INNOVATION pour accompagner les projets entrepreneuriaux liés à la finance durable.
Olivier Mège a rejoint IPD France & Europe du Sud en tant que directeur général adjoint. Il sera plus particulièrement en charge des départements Etudes & Recherche, du développement des services dédiés aux experts immobiliers et du développement du partenariat Immostat-IPD, mais il aura aussi pour rôle d’accompagner la croissance de l’entreprise aux côtés de Stéphanie Galiègue, directeur général. Il apportera également toute son expertise et son expérience de l’investissement institutionnel immobilier à la consolidation des outils IPD de reporting et d’analyse de performance pour les investisseurs institutionnels. Olivier Mège, 40 ans, est titulaire d’un diplôme d’ingénieur agronome et d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Economiques du CNAM. Il a onze ans d’experience dans l’investissement immobilier au Japon et en Asie, d’abord en tant qu’investment manager chez Nomura REIM, puis en tant que directeur national du département Research & Strategy de LaSalle Investment Management. Il est également titulaire du Japanese Registered Real Estate Transaction Manager (diplôme d’Etat) et il est Certified Master en titrisation de l’immobilier de la Japanese Association for Real Estate Securitization.
Le Groupe IRCEM se situe à Roubaix : groupe de protection sociale des emplois de la famille. Le Groupe de caisse de retraite et de prévoyance et de service d'aide à domicile pour les personnes âgées IRCEM gère la protection sociale des salariés des services à la personne et à la famille : retraite complémentaire, prévoyance collective, mutuelle et action sociale.
Philippe Renault vient d'être nommé directeur général délégué Ressources chez l’assureur MMA. Agé de 52 ans, l’homme occupait précédemment le poste de CIO Corporate chez BNP Paribas Cardif. Philippe Renault est diplômé de Paris XI en 1981 et débute sa carrière dans l’assurance en tant qu’analyste et chef de projet pour le compte de différents assureurs. En 1987 il rejoint PFA Assurances et occupe les postes de directeur des Etudes et Développements Vie et non-Vie, puis de directeur Informatique (1998). De 1999 à 2003, il intègre Aviva où il travaille à la direction des Systèmes d’Information. A partir de 2004, il intervient en tant que conseil en management auprès de DSI et dirigeants de compagnies d’assurance et institutions de prévoyance, avant de rentrer chez BNP Paribas Cardif en 2006. Il y sera notamment en charge de la Stratégie Industrielle et de l’Expertise Métier.
Aujourd’hui s’est tenue à Lyon la deuxième édition du séminaire annuel organisé conjointement par l’AMF et NYSE Euronext sur le thème « La Bourse et les PME ». Cette manifestation, qui a réuni environ 300 participants, avait pour but de mener une action pédagogique auprès des PME cotées en Bourse ou susceptibles d'être candidates afin de les aider à mieux appréhender les mécanismes de levées des capitaux et la vie de la cotation. A l’occasion de cette manifestation Jean-Pierre Jouyet, président de l’AMF, a déclaré : « Il est toujours plus difficile de convaincre une société d’aller sur un marché dans une période baissière. Mais notre démarche d’attractivité des PME sur les marchés s’inscrit dans le temps » et d’ajouter « Les PME ont une carte à jouer car moins soumises en général aux soubresauts internationaux elles peuvent devenir une « valeur refuge » pour les investisseurs. » Il a également rappelé « Au niveau national, nous avons fait les progrès qui s’imposaient : la règlementation entourant NYSE Alternext a été adaptée et de façon générale des premiers allègements concernant l’ensemble des PME cotées ont été introduits que ce soit notamment en matière de gouvernance ou de contrôle interne. En revanche au plan européen, les travaux progressent trop lentement. L’'Europe des PME n’existe pas, cet objectif relève encore du discours politique en l’absence de consensus au niveau européen. » « La deuxième édition de ce séminaire annuel organisé conjointement avec l’AMF a été un succès car il répond tout à fait aux besoins d’un nombre croissant de PME-ETI à la recherche de diverses sources de financement, » a par ailleurs déclaré Dominique Cerutti, Directeur Général Adjoint de NYSE Euronext. « Situé au centre de l'écosystème boursier, NYSE Euronext s’efforce de donner une image aussi nette que possible des mécanismes d’admission et du fonctionnement de ses marchés pour permettre aux sociétés candidates de prendre en parfaite connaissance de cause une décision quant à l’opportunité d’une introduction et à celles déjà cotées d’en tirer un maximum d’avantages. Notre rôle est véritablement d’aider les entreprises à trouver des sources de financement pour créer de la valeur et de les accompagner sur le marché correspondant le mieux à leur situation et à leurs ambitions. » Pour rappel, ce séminaire, qui a réuni des entreprises, des professionnels des marchés financiers et le régulateur, s’est articulé autour de : - une table ronde « Pourquoi choisir la bourse ? » au cours de laquelle les intervenants ont échangé sur les motivations amenant les sociétés à se coter en bourse tout en ouvrant le débat sur les autres moyens de financement possibles comme le capital-investissement. - deux ateliers : « Cadre réglementaire de la bourse et les attentes des investisseurs » et « Comment réussir en bourse : à l’introduction et après ? » Pour plus d’information sur le programme du séminaire : http://seminaire-pme-2011.amf-france.org
Elle rejoint le comité exécutif du groupe aux côtés de Monsieur Philippe Guillemot, directeur général, et de Monsieur Rafael Girona, directeur des opérations. Claire Giraut, 53 ans, INA Paris, a réalisé le parcours suivant : - 2003-2011 : Ipsen, directeur administratif et financier, et membre du comité de direction. - 2002-2003 : Vallourec, directeur exécutif finances et juridique. - 1997-2002 : Coflexip Stena Offshore (aujourd’hui Technip-Coflexip), directeur général adjoint finances et communication, puis directeur général adjoint finances de la branche Offshore. - 1986-1997 : Serete, directeur financier, puis directeur délégué. - NC-1986 : Sanders, ingénieur technico-commercial, puis responsable financier.
Dans un communiqué de presse, l’agence de notation Standard & Poor’s vient de confirmer la note de crédit à long terme « AA- » de CNP Assurances. De plus, S&P passe l’assureur français sous perspective négative concernant la suffisance de son capital. CNP Assurance vient d'être placé sous perspective négative par l’agence de notation Standard & Poor’s, suite à l’affaiblissement de la suffisance de son capital en raison de la crise récente des marchés boursiers et de son exposition aux emprunts d’Etat européens. S&P confirme ainsi ses incertitudes à propos de l’assureur et pense que l’environnement financier difficile limitera la capacité de la CNP Assurances à rétablir rapidement ses fonds propres. L’agence confirme la note de crédit à long terme« AA- » de CNP Assurances et place dans le même temps la note de crédit à long terme «BBB +» de l’autre assureur français Groupama sous Credit Watch négatif, en raison d’un probable affaiblissement de son profil financier.