Stéphane Fantuz, Président de la Chambre Nationale des Conseillers Investissements Financiers et David Charlet, Président de l’ANACOFI-CIF vont lancer une pétition pour s’opposer à la directive MIF élaborée par la commission européenne, qui vise à interdire les rétrocessions de commissions soit la quasi-totalité des rémunérations perçues par les conseils en investissements financiers (CIF). Explications C’est au salon Patrimonia, qui aura lieu à Lyon les 29 et 30 septembre, que la CNCIF et l’ANACOFI-CIF vont faire entendre leur voix pour défendre les conseillers en investissements financiers en proposant une pétition. En effet, les deux associations qui regroupent 59% des CIF ont décidé de joindre leur force pour protester contre la commission européenne qui souhaite remettre en cause le mode de rémunération des professionnels indépendants distribuant des produits financiers. Celle-ci souhaite interdire les rétrocessions de commissions afférentes au service de gestion pour le compte de tiers et la perception de rémunération ou d’avantages de la part de tiers lorsque le service de conseil en investissement est fourni à titre indépendant. Pour la Commission, le service de conseil en investissement financier « indépendant » devrait ainsi être distingué du service de conseil en investissement financier « non indépendant ». L’indépendance interdirait la perception par le CIF d’autres éléments de rémunération que ses honoraires. La CNCIF et l’ANACOFI-CIF s’opposent à toute évolution du circuit de distribution des produits financiers qui remettrait en question la viabilité économique de l’activité de conseiller en investissements financiers. La problématique des conflits d’intérêts qui sous-tend les propositions de la Commission est déjà résolue par une information transparente exercée par les CIF à leurs clients. Une réflexion devrait plutôt être menée pour prendre en compte tous les circuits de distribution, de façon que des comparaisons objectives puissent être faites par les investisseurs. Cela sans que les conseillers indépendants ne doivent faire seuls les frais d’une réforme qui conduirait nécessairement les clients à observer une augmentation sensible des honoraires directs de leurs conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI). Enfin, les deux associations s’inquiètent bien sûr des suppressions d’emplois qui seraient engendrées par ce texte et qui remettrait en cause la part que représente la profession dans l'économie française; des préoccupations qui tiennent également à c??ur à Bercy. En conclusion, toute réforme non concertée de la distribution des produits financiers serait dangereuse à la fois pour l’avenir de la profession mais aussi pour la protection du consommateur épargnant.
Dans une interview publiée dans Le Monde, le PDG de la chaîne cryptée Bertrand Méheut fait part de son intention de saisir le Conseil d’Etat pour contester l’annulation de sa fusion avec le bouquet numérique TPS. Il juge «incompréhensible» une décision qui prend «le risque d’entraver le développement» de Canal+.
Castlestone Management, dont les locaux avaient été perquisitionnés en juillet à l’instigation de la FSA, a confirmé selon Investment Europe qu’elle va cesser ses activités au Royaume-Uni et supprimer entre 20 et 25 emplois dans le monde. Cette annonce intervient un mois après que le groupe ait décidé de liquider son activité de fonds cotés couvrant quatre portefeuilles irlandais dont trois (Aliquot Commodity, Aliquot Agriculture et Intelligent Portfolio Asset Allocation) ont été suspendus par la Banque d’Irlande. Le dernier (Aliquot Preicous Metals) a été fermé le 11 août. Le CEO Angus Murray avait d’ailleurs démissionné de ses fonctions pour ce concentrer sur son rôle de CIO pour les fonds basés dans les îles Vierges (lire notre article du 11 août).
Alors que la note de sa dette à long terme est abaissée à « BBB- » par Fitch, l’assureur mutualiste n’est plus qu'à un cran de la catégorie dite spéculative. Après Standard & Poor’s, c’est au tour de Fitch d'émettre des doutent sur l’avenir de Groupama SA. L’agence de notation franco-américaine a dégradé d’un cran la note de solidité financière de l’assureur français, qui passe de « A-» à « BBB », et de deux crans la note de sa dette à long terme de « BB » à « BBB- » , toutes deux restant assorties d’une perspective négative. En frappant surtout la note sur le long terme de Groupama, Fitch a donc sanctionné la capacité de l’assureur à honorer ses créances, la note de solidité financière portant, pour les assureurs, sur la capacité à honorer leurs engagements envers ses assurés. Fitch doute donc de la solvabilité du groupe. L’agence avait déjà abaissé la note du groupe début août. Une part importante de placements en actions En cause : la vulnérabilité de Groupama aux turbulences des marchés. Selon Fitch, son portefeuille de placements comprend une part d’actions plus importante que la plupart de ses concurrents. L’assureur est notamment un gros actionnaire de la banque Société Générale (4,25% du capital) et du groupe de services Veolia Environnement (5,69%), comme le soulignait déjà S&P.
La Mutuelle civile de la défense fera son entrée dans le groupe Istya à partir de l’année prochaine. A compter du 1er janvier 2012, la MCDef (Mutuelle civile de la défense) va rejoindre le groupe Istya. Cette affiliation a été votée à l’unanimité lors de l’Assemblée générale du groupe le 22 septembre. Le groupe Istya rappelle dans un communiqué sa volonté de s’ouvrir à « de nouveaux membres, notamment des mutuelles issues de la fonction publique soucieuses d’adhérer au projet solidaire commun ». Le groupe précise que des « contacts et travaux avec d’autres mutuelles » sont actuellement « en cours ». Avec la MCDef qui couvre près de 103.000 agents (famille comprise) et 43.000 personnes issues des contrats d’entreprises, Istya va assurer 6,3 millions de personnes. « Il est de notre devoir de nous unir pour garantir la pérennité de l’idéal mutualiste », a déclaré Thierry Beaudet, président du groupe, dans le communiqué.
Comment allouer sa richesse entre différentes catégories d’actifs? Si la question est aussi vieille que la finance, elle intrigue toujours autant les économistes. Tony Berrada en fait partie. Depuis deux ans, ce professeur de finance au Geneva Finance Research Institute - département de l’Université de Genève (Unige) qui est partenaire du Finance Summit ce mardi à Genève - travaille sur un nouveau modèle de gestion de portefeuille. Avec deux collègues, le professeur Julien Hugonnier de l’EPFL et le doctorant Kagba Kousse d’Unige, le jeune chercheur campe sur une méthode prenant en compte non seulement l’aversion (ou la tolérance) au risque des investisseurs mais aussi l'évolution des conditions de marché. «Depuis les années cinquante et les travaux d’Harry Markowitz, explique Tony Berrada, tous les gestionnaires s’appliquent à diversifier la richesse entre un maximum d’actifs pour réduire les risques. Cependant, ce modèle historique repose sur une allocation statique des actifs: le portefeuille choisi aujourd’hui reste le même pour toujours.» Or, dans la pratique, les gestionnaires réallouent en permanence leurs portefeuilles. «Ils le font de manière intuitive, souligne Tony Berrada, en essayant d’anticiper les conditions futures du marché.» Là où les gestionnaires font appel à leur expérience, Tony Berrada entend développer une méthode quantitative formelle. «Un modèle qui transformerait les informations en solution d’allocations», explique-t-il. A l’image de Robert Merton - prix Nobel d'économie en 1997 - le professeur genevois tient compte de cette évolution permanente du portefeuille. Mais contrairement à la méthodologie «bien trop complexe pour être applicable» de Merton, il espère bien rendre la sienne utilisable en pratique. Notamment pour les caisses de pension ou les investisseurs privés qui désirent placer leurs actifs sur le long terme. «Nous proposons une méthode d’approximation facile à utiliser et qui permet de traiter un problème à très grande dimension», poursuit Tony Berrada. Grâce à l’utilisation de plusieurs variables - structure à terme des taux d’intérêt, inflation anticipée, primes de risque - la méthode indique dans quelle proportion investir pour chaque actif. Surtout, elle permet de rééquilibrer son portefeuille lorsque les conditions évoluent. «Il s’agit d’allocations stratégiques entre les grandes catégories d’actifs, tient à rappeler Tony Berrada. On ne va pas vous dire qu’elle action acheter mais plutôt comment utiliser l’or, par exemple, pour protéger un portefeuille largement exposé au marché des actions.» Pour Tony Berrada et ses collègues, l’environnement difficile de ces dernières années représente un certain avantage pour tester leur méthode en période de crise. «Mais si les événements récents peuvent remettre en cause les modèles économiques, ils ne changent en rien la problématique du gestionnaire, argumente-t-il. Les investisseurs ont toujours un objectif, des contraintes budgétaires, un horizon d’investissement et une tolérance au risque». En tenant compte de l'évolution des conditions des marchés, ces derniers pourraient donc se rapprocher un peu plus de leurs objectifs.
L’assureur Axa a finalisé la cession de ses actifs canadiens d’assurance dommages et vie, épargne, retraite à Intact Corporation financière pour un montant total de 2,6 milliards de dollars Canadiens en numéraire (soit environ 1,9 milliard d’euros). De plus, AXA pourra recevoir jusqu'à 72 millions d’euros en paiement différé conditionné à l’atteinte de mesures de profitabilité sur une période de 5 ans. L’opération permet à l’assureur de dégager une plus-value exceptionnelle d’environ 0,9 milliard d’euros, qui sera comptabilisée en résultat net. Le 1er juin dernier, le canadien Intact Financial avait annoncé le rachat d’Axa Canada, filiale canadienne de l’assureur français, pour 2,6 milliards de dollars canadiens (1,9 milliard d’euros environ), avec l’objectif de se développer en Amérique du Nord. Axa avait alors présenté cette opération comme une étape de sa réorientation sur les pays émergents à forte croissance...
Dans un entretien pour Les Echos, Jean Azéma, le directeur général de Groupama, annonce que l’introduction en Bourse de l’assureur mutualiste sera reportée « plutôt vers 2015 ». Le groupe, dont la note de dette à long terme avait été abaissée d’un cran la semaine dernière, ne fera pas d’acquisition durant cette période. Jean Azéma vient de couper court aux nombreuses tractations autour de l’entrée en Bourse de Groupama, un scénario qui court depuis des mois. Dans un entretien pour Les Echos de ce lundi, le directeur général du groupe d’assurance mutualiste annonce que « La cotation en Bourse de Groupama SA est reportée en fin de période c’est-à-dire plutôt vers 2015 ». Groupama, qui a vu sa note de dette à long terme dégradée d’un cran (à « BBB ») en fin de semaine dernière par l’agence de notation Standard & Poor’s, se dit pourtant confiant dans un contexte compliqué. Interrogé sur la marge de solvabilité du groupe (130%), Jean Azéma confirme au quotidien économique qu’il n’a « pas de préoccupation majeure pour la fin de l’année », même si « la situation est un peu tendue ». Jean Azéma explique également ne pas vouloir faire d’acquisition sur cette période et compte se reposer sur l’assurance directe en France, en Espagne et en Pologne ou encore sur le partenariat avec La Banque Postale dans l’assurance-dommages pour se développer. Groupama compte enfin sur une réduction de coûts de 300M d’euros sur les deux prochaines années, via notamment des regroupements de sites en région parisienne et une politique de recrutement plus sélective. Avec AFP
Dow Jones Indexes et SAM (Sustainable Asset Management), agence spécialisée dans la notation des performances sociales, environnementales et de gouvernance des entreprises, ont récemment publié les résultats de leur évaluation pour l’année 2011. La performance du Groupe AXA est en progression de 4 points par rapport à 2010, avec un score global de 74/100, nettement supérieur à la moyenne du secteur de l’assurance (48/100). Ce score reflète notamment une amélioration dans les domaines environnementaux et sociaux. La présence du Groupe AXA au sein des indices « DJSI World » et « DJSI Europe » (Dow Jones Sustainability Index), références des gestionnaires de fonds ISR, est en outre confirmée en 2011. Ces deux indices regroupent les entreprises mondiales les plus performantes en matière de responsabilité d’entreprise. Les principales forces du Groupe AXA soulignées par SAM incluent la gestion des risques émergents, le développement de produits répondant aux nouveaux enjeux sociétaux, la réduction de l’empreinte environnementale du Groupe, l’intégration de critères sociaux et environnementaux dans la politique d’achats, et plus généralement la qualité du reporting social et environnemental. Le Carbon Disclosure Project (CDP) a récemment publié de nouveaux résultats d'évaluation de la stratégie des entreprises en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En matière de performance carbone, le Groupe AXA obtient le meilleur score du secteur de l’assurance (92/100) et rejoint ainsi le Carbon Performance Leadership Index, qui rassemble les entreprises présentes au sein du Global 500 (500 plus grandes entreprises mondiales) démontrant leur engagement à réduire leurs émissions. L’amélioration de la qualité et de la transparence du reporting du Groupe AXA en matière environnementale est également consacrée par le CDP. Par conséquent, sur cette partie de l'évaluation, AXA obtient également le meilleur score du secteur de l’assurance (92/100) et intègre le Carbon Disclosure Leadership Index. Cet indice rassemble les entreprises faisant preuve d’une approche rigoureuse en matière de publication d’informations concernant les émissions de CO2. « Nos efforts substantiels pour améliorer nos performances sociétale, environnementale et de gouvernance se trouvent récompensés par la belle progression de nos notations externes. Ces scores sont un encouragement à poursuivre la mise en oeuvre de notre stratégie de responsabilité d’entreprise, qui est à présent déclinée à tous les niveaux de l’organisation du Groupe AXA et dans l’ensemble de nos activités. La qualité de notre performance en la matière est une préoccupation majeure des dirigeants et de nombreux collaborateurs du Groupe AXA, qui la considèrent indissociable de notre métier d’accompagnement et de protection des personnes sur le long terme. Nous continuerons en particulier d’oeuvrer en faveur de la recherche et de l'éducation pour la prévention des risques dans le monde. », a déclaré Alice Steenland, Directeur de la Responsabilité d’Entreprise du Groupe AXA.
Le marché londonien de l’assurance spécialisée des Lloyd’s a indiqué mercredi avoir retiré des fonds de certaines banques européennes, craignant qu’elles soient fragilisées par la crise de la dette. « Compte-tenu de l’incertitude qui entoure la zone euro, il est tout naturel que nous cherchions à réduire nos risques », a dit le directeur financier Luke Savage à l’agence Dow Jones Newswires. « Par conséquent, nous ne détenons pas de dette souveraine des Etats périphériques de l’UE et nous avons cherché à réduire notre exposition aux banques de ces pays », a-t-il ajouté. La solvabilité de certaines banques européennes a récemment fait l’objet de nombreuses spéculations, alors que la Grèce est menacée d’un défaut de paiement et que la note de l’Italie vient d'être dégradée par l’agence Standard & Poor’s. Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé mercredi la zone euro à utiliser le Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour recapitaliser les banques les plus fragiles, face aux pertes endurées par le système bancaire à cause de la crise de la dette publique. Les Lloyd’s avaient annoncé mercredi matin une lourde perte semestrielle en raison de l’impact de plusieurs catastrophes, comme le tsunami au Japon ou le tremblement de terre en Nouvelle-Zélande. Ce marché vieux de plus de trois siècles a enregistré une perte avant impôts de 697 millions de livres (800 millions euros) au premier semestre, contre un bénéfice avant impôts de 628 millions de livres un an plus tôt, a-t-il annoncé dans un communiqué. Le premier semestre s’est ainsi traduit par un niveau record de 6,7 milliards de livres de sinistres. Avec AFP
La perspective de cette note est stable, a précisé S&P dans un communiqué. « La dégradation de l’Italie a des conséquences négatives sur Generali mais ces conséquences ne sont pas suffisantes, à notre avis, pour justifier un changement de la notation de Generali ou de sa perspective », a expliqué l’agence. L’exposition de l’assureur au « risque souverain italien est modérée », Generali étant un groupe « global diversifié », a jugé S&P, rappelant que les obligations italiennes détenues par le groupe représentaient 39,3% de son portefeuille d’obligations d’Etat. S&P a abaissé d’un cran à « A » dans la nuit de lundi à mardi la note souveraine de l’Italie, en raison de ses faibles perspectives de croissance et de la fragilité du gouvernement de Silvio Berlusconi, attisant les craintes d’une contagion de la crise de la dette à la troisième économie de la zone euro. Dans le sillage de cette décision, l’agence a abaissé mercredi la notation de sept banques italiennes, dont Intesa Sanpaolo, Mediobanca et BNL (filiale de BNP Paribas) et a par ailleurs abaissé à « négative » la perspective de la note de huit autres banques, dont UniCredit.
Coup dur pour Groupama qui a été dégradé par Standard and Poor’s vendredi 23 septembre. L’agence d'évaluation financière a abaissé d’un cran la note de dette à long terme de l’assureur mutualiste, de BBB+ à BBB, tout en maintenant une perspective négative, selon un communiqué. L’agence, qui avait annoncé mi-septembre envisager une telle mesure, a justifié cette décision par le niveau des fonds propres de l’assureur, qu’elle ne juge pas conforme à une note BBB+. L’assureur français se retrouve désormais à deux crans de la catégorie dite spéculative. Des mesures pour augmenter les fonds propres L’agence mentionne des mesures à court terme prises par la direction de manière à hausser le niveau des fonds propres. Interrogé par l’AFP, Groupama a confirmé que le groupe allait se doter de produits de couverture sur actifs financiers et souscrire des traités de réassurance sur ses provisions, ce qui doit lui permettre de libérer des fonds propres, confirmant ainsi une information des Echos. Le plan annoncé jeudi en interne prévoit également des mesures d’amélioration des marges et de réduction des frais généraux, a ajouté une porte-parole. 300 millions d’euros d'économie Selon le quotidien économique, l’assureur espère économiser 300 millions d’euros (400 millions à horizon 2013), sur les deux prochaines années, via notamment des regroupements de sites en région parisienne et une politique de recrutement plus sélective. Nous pensons que ces mesures auront un impact significatif et positif sur le niveau des capitaux propres, a commenté Standard and Poor’s (S&P). Pour autant, les décisions de la direction et une amélioration des résultats ne seront probablement pas suffisants pour ramener les fonds propres à un niveau correspondant à une note BBB, selon l’agence. Nous pensons également que les marchés dégradés et très volatils continuent à peser sur la situation financière de Groupama et augmentent le défi que constitue le renforcement des fonds propres, ajoute S&P.
L’assureur français Axa a mandaté la banque Credit Suisse pour étudier la cession de tout ou partie de sa filiale de capital-investissement, Axa Private Equity, mais souhaiterait rester majoritaire, rapporte vendredi le journal Les Echos sur son site. Interrogés par l’AFP, Axa et Credit Suisse se sont refusés à tout commentaire. Toujours selon le site internet du quotidien, la filiale serait valorisée entre 200 et 400M d’euros. La Caisse des dépôts et placements du Québec ainsi que le principal fonds souverain de Singapour, GIC, auraient fait part de leur intérêt pour une prise de participation. Créé en 1996, Axa Private Equity (PE) est devenu l’une des plus grosses sociétés de capital-investissement au monde. Il s’est montré très actif ces derniers mois en rachetant à plusieurs banques leurs portefeuilles de participations dans des sociétés non cotées, notamment l’allemande HSH Nordbank, l’américaine Citigroup et la britannique Barclays. Axa PE revendique 28Mds d’euros d’actifs sous gestion.
Entretien avec Patrice Bonin, vice-président de la Commission plénière des assurances de personnes à la FFSA, à l'occasion de la publication d'une étude sur les contrats d'assurance retraite proposés par les entreprises à leurs salariés.
Dans son quatre-vingt et unième rapport annuel publié fin juin 2011, la Banque des Règlements Internationaux écrit : « aujourd'hui, avec l'explosion des prix des denrées alimentaires, de l'énergie et des autres produits de base, l'inflation est partout source de préoccupations. Au niveau mondial, l'orientation actuelle des politiques monétaires paraît, de ce fait, incompatible avec la stabilité des prix. »
Le directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot, a déclaré jeudi lors d’une interview à BFM Business démentir formellement rechercher des investisseurs pour entrer au capital de BNP et n’avoir aucun contact, ni au Qatar ni ailleurs. Il affirme que le groupe a les moyens de se financer et de continuer a faire son métier. Il ne croit pas personnellement qu’il y a aujourd’hui de «péril» dans le système bancaire français. La situation du groupe est aujourd’hui «sous contrôle» en termes de liquidité et de fonds propres. La capacité de BNP Paribas à faire des provisions additionnelles sur la Grèce est «acquise», si cela s’avérait nécessaire. En fin de matinée les banques françaises continuaient de dévisser en Bourse. La Société générale chutait de 8,36%, plus forte baisse d’un indice CAC 40 lui-même en baisse de 4,6%. BNP Paribas perdait 5,3% et le Crédit agricole 6%. L’indice sectoriel des principales banques européennes était en baisse de 4,3%.
Selon Financial News, Principal Global Investors a nommé Carl Mcandrew, l’ancien managing director de Bank of Ireland Asset Management London, en tant que responsable des relations avec les consultants. Cela intervient alors que la société de gestion «multi-boutique» cherche à augmenter le nombre de ses stratégies.
«La forte demande suscitée par cette opération (avec un livre d’ordres qui a atteint globalement pour les deux tranches plus de 7 milliards d’euros de la part de près de 400 investisseurs) a permis de la finaliser rapidement en augmentant sa taille et en optimisant son prix par rapport aux objectifs initiaux», indique le groupe dans un communiqué. Cette émission, avec une maturité moyenne proche de 6 ans et un coupon moyen proche de 4%, permet à Saint-Gobain de combiner allongement de la maturité moyenne de sa dette et optimisation de son coût de financement moyen, souligne Saint-Gobain. Pour Saint-Gobain, elle démontre «à nouveau la confiance des investisseurs obligataires dans la qualité du crédit du groupe, dont la dernière opération sur le marché obligataire en euros remontait à septembre 2010. Crédit Agricole Corporate & Investment Banking, J.P.Morgan, The Royal Bank of Scotland et Société Générale Corporate & Investment Banking ont agi comme chefs de file dans cette émission obligataire, indique Saint-Gobain. A la fin du premier semestre, la dette nette de Saint-Gobain était stable à 9,1 milliards d’euros.
Sous l’impulsion d’Aviva Investors, un collectif composé de différents acteurs a appelé les États membres des Nations Unies à mettre en place un cadre politique mondial, exigeant des sociétés cotées et des grandes entreprises privées qu’elles intègrent les informations relatives au développement durable dans leur rapport annuel et dans leur comptabilité - ou qu’elles expliquent pourquoi elles ne peuvent pas le faire. Paul Abberley, Directeur général d’Aviva Investors à Londres, a lancé cet « appel à l’action » lors du Forum des Nations Unies sur le secteur privé : l’accès à une énergie durable pour tous, organisé lundi 19 septembre parallèlement à la 66ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Parlant au nom de la Corporate Sustainability Reporting Coalition (Collectif sur le reporting développement durable), Paul Abberley demande aux États membres de l’ONU d’adopter un engagement international contraignant pour la mise en place de politiques nationales imposant la publication d’informations relatives au développement durable. Le collectif appelle les États membres de l’ONU à adopter ce cadre politique mondial lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (sommet de la Terre 2012), qui se tiendra en juin 2012 à Rio de Janeiro. Selon le collectif, ce cadre politique international doit se baser sur deux principes clés majeurs : 1. Transparence - Les États membres de l’ONU doivent mettre en place une réglementation nationale obligeant à l’intégration des problématiques pertinentes en matière de développement durable dans le rapport annuel et la comptabilité ; 2. Responsabilisation - Les États membres de l’ONU doivent proposer des mécanismes efficaces pour que les investisseurs puissent demander des comptes aux entreprises sur la qualité des informations publiées, avec par exemple un vote consultatif lors de leur assemblée générale. Aviva plc, société mère d’Aviva Investors, a été le premier organisme de services financiers à soumettre son rapport sur le développement durable, intégré au rapport annuel et aux comptes, à un vote consultatif des actionnaires. Le collectif englobe des établissements financiers, des organismes professionnels, des ONG et des investisseurs dont l’encours mondial représente 1600 milliards d’USD. Elle inclut également des acteurs tels que l’Association of Chartered Certified Accountants, CA Cheuvreux, Generation Investment, Global Reporting Initiative et Hermes. Paul Abberley, Directeur général d’Aviva Investors Londres, a déclaré : « à travers le monde, les sociétés progressistes ont compris que l’intégration du développement durable dans leur stratégie et une communication exhaustive aux investisseurs sur l’avancée de leurs projets permet d’accroître la valeur à long terme. En notre qualité d’investisseur de long terme, nous reconnaissons également l’impact positif sur la valeur actionnariale de cette prise en compte du développement durable dans la stratégie. Nous pensons que tous les conseils d’administration devraient tenir compte de l’orientation durable de la société dont ils ont la gouvernance. Cela devrait non seulement augmenter la rentabilité à long terme et les rendements pour les investisseurs, mais également améliorer la qualité des places boursières, renforcer la stabilité macrofinancière et contribuer de manière significative à la vie des personnes sur lesquelles l’activité de l’entreprise a un impact. C’est pourquoi nous appelons les États membres des Nations Unies à s’engager à mettre au point des politiques en matière de reporting de développement durable pour les entreprises. Les marchés évoluent au gré des informations qui leur sont fournies. Si ces informations ne concernent que le court terme et sont incomplètes, nos marchés ne pourront adopter une approche exhaustive et à long terme. » Ernst Ligteringen, Directeur général de la Global Reporting Initiative, a affirmé : « Les sociétés pionnières ont prouvé l’avantage qu’il y avait à publier les informations relatives au développement durable. La question qu’il faut poser maintenant est : pourquoi ne publiez-vous pas ces informations ? Les États membres ont ici l’occasion d’ouvrir la voie d’une économie mondiale durable en demandant à toutes les grandes entreprises de communiquer sur l’impact du développement durable, soit dans le cadre d’un rapport sur le développement durable, soit en intégrant ces informations aux données financières. Si elles ne le font pas, elles devront expliquer leur silence. » Helen Brand, Directrice générale de l’Association of Chartered Certified Accountants, a pour sa part ajouté : « Nous sommes ravis de soutenir Aviva Investors dans ses efforts pour placer le développement durable au c??ur de la planification et de la stratégie de l’entreprise. Les entreprises ont aujourd’hui la possibilité d’endosser un rôle majeur dans cette quête d’un modèle plus durable. Si elles veulent utiliser pleinement la possibilité qui leur est donnée de façonner le monde de demain, il est essentiel que les entreprises fassent du développement durable un élément phare de leur stratégie et qu’elles l’intègrent dans leur processus clés, et notamment le reporting. Le reporting intégré est une approche moderne de ce que le monde attend des entreprises au XXIème siècle. »
Canal+ n’a pas respecté plusieurs engagements pris lors du rachat de TPS, selon l’Autorité de la concurrence, qui retire sa décision d’autoriser l’opération et place ainsi la chaîne cryptée en position délicate alors même que les autorités se penchent sur sa prise de participation au pôle TV de Bolloré.
Jean-Yves Gilet (Directeur général), Yves Barou (Conseiller social) et Bertrand Finet (Directeur), ont fait le point ce jour sur la démarche d’Investissement Socialement Responsable (ISR) du Fonds Stratégique d’Investissement (FSI) et présenté la brochure « Socialement Responsables » qui permet d’appréhender, à travers une trentaine d’exemples concrets, la définition et la mise en oeuvre de la doctrine ISR du FSI. Jean-Yves Gilet a déclaré : « Une entreprise est impactée par la société qui l’entoure, mais elle agit également sur elle, par ses relations avec ses fournisseurs et ses clients, par son action sur l’emploi ou sur l’environnement et, plus généralement, par ses relations avec la communauté. Un investisseur traditionnel regarde l’entreprise à ses bornes, le FSI la replace au sein de la société. » Yves Barou a exposé le référentiel ISR du FSI mis en place depuis le début de l’année 2011. Ce référentiel est basé sur une grille d’analyse avec dix critères clés : L’emploi comme un sujet majeur et non comme la première variable d’ajustement L’utilisation durable des ressources Des impacts environnementaux maîtrisés Le dialogue social comme méthode de progrès social et de résolution des problèmes Des ressources humaines gérées comme la première richesse de l’entreprise L’attention portée aux personnes Le partenariat avec les fournisseurs et les clients Le souci du territoire local Une gouvernance claire et efficace Un management qui anticipe Rappelant « qu'être exigeant en matière sociale, c’est donner des bases solides et durables à la compétitivité », Yves Barou a commenté : « Lorsque le FSI étudie un investissement potentiel, il intègre ces critères dans l’analyse du dossier comme une de ses dimensions clés. Il ne s’agit pas d’une analyse exhaustive et normative mais plutôt d’un repérage des principaux risques ou opportunités que l’entreprise peut avoir en matière d’ISR. Une fois ce constat établi, le FSI va identifier avec l’entreprise des axes de progrès dont la réalisation sera suivie par le ou les administrateurs représentant le FSI au Conseil d’administration. La RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise) ne peut en effet être conçue comme un état absolu mais est une démarche permanente de progrès qui se nourrit du partage des expériences. » Bertrand Finet a déclaré : « La démarche ISR du FSI s’entend avant et après l’investissement : d’une part, la grille d’analyse comportant les dix critères clés vient enrichir les ???dues diligences’ lors du processus d’investissement et, d’autre part, le FSI met en oeuvre, aux côtés de l’entreprise, un suivi régulier de la mise en oeuvre de ces critères et propose des pistes d’amélioration. Le FSI est en effet très attentif aux notions de progrès et d’amélioration en matière d’ISR. » La brochure « Socialement Responsables » est à la fois un moyen de présenter l’action concrète du FSI en matière d’ISR et de recueillir des témoignages des entreprises dans lesquelles le FSI a investi, afin mettre en avant les bonnes pratiques en matière d’ISR dans l’industrie française et le rôle du FSI aux côtés des entreprises. De la petite PME à l’entreprise cotée, chacune des 29 entreprises identifiées a témoigné de la place centrale qu’elle donne à l’humain dans l’entreprise. A propos du Fonds Stratégique d’Investissement Société anonyme détenue à 51% par la Caisse des Dépôts et Consignations et 49% par l’Etat, le FSI est un investisseur avisé qui intervient en fonds propres pour prendre des participations minoritaires dans des entreprises françaises porteuses de projets industriels créateurs de valeur et de compétitivité pour l'économie. Pour plus d’informations : www.fonds-fsi.fr
L'épargne et la retraite en entreprise progressent dans l’esprit des dirigeants et des salariés. En témoigne la dixième édition du baromètre Tendances Epargne et Retraite Entreprises (TE&RE) réalisé par Altedia et BNP Paribas E&RE. Ce dernier reflète les opinions de 201 dirigeants et de 557 salariés, provenant d’entreprises de plus de cinquante salariés. Placer ses économies dans ce type de dispositif est une démarche « naturelle » pour 88 % des chefs d’entreprises (77 % en 2002) et pour 82 % des salariés (63 % seulement en 2002). En parallèle le niveau d’information sur ces produits d'épargne s’est lui aussi envolé, 53 % des dirigeants (contre 38 % en 2002) et 55 % des salariés (32 % en 2002) s’estimant « bien informés » sur la question. Epargner via l’entreprise Dans le même ordre d’idées, les dispositifs d’entreprise -facultatifs ou obligatoires -semblent plébiscités pour compléter la retraite, loin devant les systèmes complémentaires individuels. Du côté des dirigeants, ils sont 72 % à privilégier ce type de solution (+14 points depuis 2004). Le sentiment est proche du côté des salariés, mais dans des proportions moindres : ils déclarent privilégier les systèmes liés à l’entreprise dans 60 % des cas (+9 points depuis 2004). Une réponse encore plus présente chez les cadres qui préfèrent à 74 % les dispositifs d’entreprise. De l’attrait pour l’actionnariat salarié Cet intérêt pour les solutions liées à l’entreprise s’exprime en particulier dans l’actionnariat salarié. Ce système connaît les faveurs des dirigeants (restés en 10 ans à 79 % d’opinions favorables, mais après un pic de 95 % en 2005). Mais il intéresse surtout les salariés (82 % d’opinions favorables contre 67 % en 2002). Dans la population des cadres, ils sont 52 % à se dire prêts à souscrire à un tel plan. Mais pour eux, la préparation de la retraite n’est qu’une motivation mineure (12 %). Ils y voient avant tout (à 32 %) un « placement avantageux » (via l’abondement, notamment). Des inquiétudes face à la retraite Cette appétence pour les solutions d’entreprise s’exprime alors que la retraite, d’une façon générale continue à inquiéter. Dans ce même baromètre, les dirigeants ne se montrent pas très convaincus de la dernière réforme des retraites. Ils sont 70 % à penser qu’elle « n’est pas de nature à rassurer » quant à l’avenir des retraites (89 % chez les salariés). D’autres indicateurs montrent que pour les salariés, le sujet reste une préoccupation majeure. L’enquête souligne en particulier une grande disparité dans les réponses, lorsque l’on interroge sur le niveau futurs de revenus, signe d’une vision encore floue. Enfin le niveau de confiance dans les interlocuteurs habituels reste plutôt bas : seuls 13 % font confiance à la caisse de retraite, et à peine 9 % à l’entreprise. La part ne faisant confiance à « personne » est elle de 23 %.
Instit Invest: Le recours massif aux obligations convertibles observé aujourd’hui, chez les investisseurs institutionnels constitue-t-il une stratégie en vue de Solvabilité 2 ? Je ne pense pas que les investisseurs viennent sur les convertibles à cause de la nouvelle règlementation, chez Groupama, elles ne représentent, par exemple, que 0,5% de nos placements. Solvabilité 2 est, en effet, à horizon 2014 et même si le traitement spécifique concernant les charges de capital est assez bien balisé, de nombreux éléments de Solvabilité 2 restent à négocier de sorte que l’on peut avoir des niveaux de couverture qui ne varieront certes pas du simple au double mais qui restent susceptibles de varier de manière significative. Instit Invest: Comment expliquer, alors, cet engouement pour les convertibles ? L’univers des investissements se réduit comme peau de chagrin pour les investisseurs de la zone euro. En raison des difficultés concernant les dettes gouvernementales, les investisseurs évitent les obligations autres que les OATs et le Bund, ce qui a pour conséquence de limiter à la fois les investissements et les rendements. Instit Invest: Cette situation explique-t-elle cet attrait pour les convertibles ? Oui mais ce n’est pas la seule explication car l’intérêt pour ce support concerne aussi bien les investisseurs que les émetteurs. Le format des convertibles est, en effet, à un prix plus intéressant pour les émetteurs que les opérations corporates classiques, tout ceci dans un contexte où la liquidité fournit par les banquiers est plus chère. Je pense que c’est plutôt par ce biais qu’il faut expliquer une recrudescence d’intérêt pour les convertibles. Instit Invest: Un intérêt appelé à se poursuivre ? Ce regain a été porté par un marché actions qui n'était pas trop mauvais. Maintenant que nous sommes rentrés dans des zones de turbulences un peu délicates, le marché des convertibles pourrait moins bien se porter jusqu'à la fin de l’année sauf si l’on retrouve un peu de sérénité sur les marchés actions. Sinon, il va reculer car l’offre ne va pas être non plus, considérablement élastique. Instit Invest: A coté des convertibles, on assiste à un retour en force des produits structurés, comment l’expliquez-vous ? Tout d’abord, nous avons un peu oublié les leçons de la crise qui avaient mis en évidence que certains produits avaient été montés de façon trop complexes de sorte que les investisseurs ne comprenaient pas forcément les produits qu’ils achetaient. Ensuite, un investisseur qui souhaite aujourd’hui limiter le risque de perte en capital, n’a pas une grande diversité de choix entre le Bund et l’OAT sur 10 ans ! Ce qui signifie en substance, une incitation assez forte des investisseurs à aller sur des produits structurés et par le biais des montages réalisés par les banques, d’apporter un rendement supplémentaire de 30 à 40 centimes d’euros par rapport à l’OAT ou au Bund. Instit Invest: Est-il encore dangereux aujourd’hui, d’aller sur ce type de produits ? Ce sont des produits qui restent un peu « dangereux » dans la mesure où cela revient pour les investisseurs, à vendre en quelque sorte, un pari sur une option avec la possibilité que ce pari ne se réalise pas. La promesse de performance ne se réalise pas systématiquement et dans un certain nombre de cas, elle peut s’avérer assez pauvre. De plus, ces produits structurés n’ont aucune liquidité, il faut donc les porter jusqu'à terme, ce qui n’est peut être pas forcément valorisé dans la performance du produit. Chez Groupama, nous possédons, ainsi, moins de 0,5% de produits structurés et même avant la crise, on avait très peu recours à ce type de produits.