Dans une interview à The Wall Street Journal, Mark McCombe, chairman de BlackRock pour l’Asie-Pacifique, indique être «bullish» sur l'économie chinoise parce que Pékin parvient à gérer magistralement son économie de manière centralisée à travers les incertitudes économiques qui sont nombreuses avec la situation en Europe et les questions structurelles en Amérique. Il est également positif sur l’Inde à cause de l’esprit d’entreprise, mais son principal défi est celui des infrastructures, et il va falloir du temps à ce pays pour rattraper la Chine à cet égard.Mark McCombe indique qu’il a toujours tenu l’Indonésie pour un gérant endormi qui tente en ce moment de surmonter ses problèmes structurels.Quant à l’Australie, la suractivité de son économie reflète en réalité la croissance des échanges commerciaux inter-régionaux et le fait que la Chine est sur une forte pente de croissance, ce qui signifie qu’elle doit trouver des ressources ou des partenaires capables de lui fournir les matières premières dont elle a besoin, ce qui est le cas de l’Australie.
The Safra group in November last year acquired a majority stake in Banque Sarasin, with 46.07% of equities and 68.63% of voting rights, from Rabobank. In an interview with Bloomberg, the CEO of the Swiss private bank, Joachim Straehle, says that he is counting on Safra to support its growth.Le Temps reports that the call on Friday by the head of the private bank represents a desire on the part of the firm to build its network of branches in Germany, India, the Middle East and Asia. Sarasin is also counting on a number of synergies with the Brazilian group in Latin American markets.The private bank is aiming for CHF150bn in AUM in three years, compared with CHF103.4bn in 2010.
Quelles réponses les directeurs financiers des plus grands groupes envisagent-ils face aux défis de la crise financière et l’application anticipée de la réglementation prudentielle du secteur bancaire Bâle III ? Pour répondre à cette question, bfinance a mené l’enquête entre fin décembre et début janvier auprès de 42 corporates français, dont 14 entreprises cotées appartenant à l’indice CAC 40. Le diagnostic largement partagé par les répondants est celui d’un renchérissement du coût des financements bancaires à l’avenir et le traitement envisagé une plus grande diversification de la dette. Si cette feuille de route fait sens, le sondage met à jour quelques vulnérabilités dans les approches, auxquelles les responsables finances devront se montrer attentifs. En effet, plus d’une direction financière sur deux (53 %) anticipe une raréfaction du crédit bancaire et envisage en conséquence de réviser sa stratégie de financement et/ou ses relations bancaires. Toutefois, le mouvement ne repose pas sur une réflexion aussi approfondie que ne le mériteraient les enjeux de la nouvelle réglementation prudentielle. Malgré le battage médiatique et les craintes qu’il suscite au sein des directions financières, Bâle III s’avère assez peu étudié en détail par les responsables financiers : 98 % des répondants à notre enquête indiquent avoir forgé leur connaissance du futur cadre prudentiel sur la base d’articles lus dans la presse spécialisée et au fil de discussions avec leurs banquiers. La première source, si elle convient bien pour se forger une connaissance élémentaire du sujet, échouera certainement à livrer une synthèse des enjeux adaptée à la situation de l’entreprise. Quand à la deuxième, la voix des banquiers, elle laisse ouverte la question de l’impartialité des éléments communiqués à l’entreprise. Lire la suite: cliquez ici
“Absolute returns have taken second place to security,” Domenico Siniscalco, chairman of the Italian association of asset management professionals and vice-president of Morgan Stanley, says in an interview with La Corriere Economia, when asked about the behaviour of Italian savings investors. “A lot of demand for security, help in planning for a more complex and more obscure future has emerged,” he adds. Siniscalco points out that proposed legislation is underway which would allow any investor who wants to open an individual savings plan to be able to do so. The vehicle would be allowed to contain funds, insurance or securities for at least five years, and would be subject to advantageous tax conditions.
Le directeur général de la Caisse des dépôts, Augustin de Romanet, sur le départ, a déclaré vendredi être candidat pour prendre les rênes de l’assureur CNP Assurances, filiale de l'établissement public. « S’agissant de la CNP, il y a un comité des nominations et des rémunérations. Je me suis personnellement déclaré auprès de chacun des membres de ce comité, j’ai déclaré mon intérêt et ce comité prendra sa décision en son âme et conscience », a-t-il indiqué sur la chaîne BFM Business, alors qu’il était interrogé sur sa possible candidature pour prendre les rênes de l’assureur. Il confirme ainsi des rumeurs persistantes alors que son mandat à la CDC s’achève le 7 mars. Le mandat du président de CNP Assurances, Edmond Alphandéry, doit prendre fin à la date de l’assemblée générale des actionnaires, prévue le 7 juin.
Swiss Life France annonce un résultat opérationnel 2011 de 100 millions d’euros (117 millions d’euros hors exceptionnels en 2010). Cette bonne performance, compte tenu d’un contexte économique et financier particulièrement difficile, résulte de la combinaison de plusieurs facteurs : le maintien de la marge financière ; l’amélioration de la productivité dans l’ensemble des métiers ayant permis une bonne maîtrise des coûts ; la diminution de la sinistralité en assurance dommage et prévoyance. Le chiffre d’affaires 2011 s'établit à 3 547 millions d’euros. La diminution de 6% est inférieure à celle du marché (8%). Swiss Life a pu limiter la baisse de son chiffre d’affaires grâce à la diversification de ses activités : ainsi, alors que les primes en assurance vie sont en retrait de 16% (1 887 millions d’euros), le chiffre d’affaires des activités santé - prévoyance d’une part, et dommage d’autre part, enregistrent des progressions supérieures au marché, respectivement de + 8% (1 307 millions d’euros) et + 6% (353 millions d’euros). De plus 2011 se caractérise par une amélioration de la qualité des affaires en assurance vie grâce à une hausse de la part des contrats en unités de compte dans le chiffre d’affaires (+ 7 points à 29%), des produits de santé et prévoyance (+47%) et des contrats à primes périodiques (+7%). Pour lire la suite: cliquez ici
La BCE a annoncé la suspension provisoire de l'éligibilité des obligations grecques au rang de collatéral, c’est à dire de garantie pour obtenir des financements auprès d’elle. Elle a précisé qu’il reviendrait aux banques centrales nationales de fournir des liquidités d’urgence aux établissements qui ne pourront plus se financer auprès d’elle. Sa décision intervient alors que la note souveraine de la Grèce a été abaissée lundi soir par Standard & Poor’s à SD (défaut sélectif). Ce déclassement avait été largement anticipé.
Principales conclusions de l'étude: La volatilité des marchés est perçue par les investisseurs institutionnels comme le principal facteur de risque au cours des douze prochains mois 37 % des investisseurs envisagent de réorienter une partie de leurs gestions passives traditionnelles vers des solutions sur indices efficients (smart beta). 33 % des investisseurs prévoient d’allouer plus de 10 % de leur portefeuille à ces stratégies d’ici 2015 Nettement observable au Benelux aujourd’hui, l’investissement en stratégies sur indices efficients, comme les stratégies de faible volatilité / variance minimale ou de pondérations par les risques, semble appelé à se développer pour occuper dans un avenir proche une place importante au sein des portefeuilles institutionnels Les investisseurs continuent d’avoir confiance dans la capacité des marchés d’actions à générer des rendements suffisants pour atteindre leurs objectifs de long terme et envisagent d’accroître leur exposition à la classe d’actifs au cours des six prochains mois, même si les perspectives d’investissement restent négatives à horizon trois ans Les perspectives d’investissement à six mois et trois ans indiquent une poursuite de la diversification des portefeuilles institutionnels au bénéfice du crédit, de l’immobilier et des classes d’actifs alternatives, en particulier les infrastructures, le capital investissement, les hedge funds et les stratégies de performance absolue Lire la suite: cliquez ici
Johan Attal a rejoint Ageas France le 16 janvier 2012, en qualité de directeur technique. Il a la charge de l’actuariat produits, du reporting technique et de l’ALM. Il devient membre du comité de direction, rattaché à Alain Régnault, directeur général d’Ageas France. Johan Attal est actuaire de formation. Il est diplômé de l’Institut de statistique de l’Université de Paris, et possède un Master probabilités et applications filière finance. Il a démarré sa carrière en 2001 chez Axa France. En 2006, il est nommé responsable produits et actuariats dans le cadre du partenariat avec Neuflize Vie. En 2009 il devient responsable actuariat et optimisation du pôle Axa France vie individuelle.
Une partie du désamour actuel entre investisseurs et actions tient à la présentation des performances encore trop souvent calculées hors dividendes. Si, sur quelques séances de bourse, l'écart des performances sans et avec dividendes reste négligeable il en va autrement sur des périodes plus longues. Les dividendes constituent en effet une partie essentielle de la richesse produite par un investissement en actions.
Threadneedle, la société de gestion au centre d’une fraude présumée de 150 millions de dollars, s’est vu ordonner par la Financial Services Authority de mener une enquête sur ses systèmes et contrôles, selon les informations du Daily Telegraph. Cette injonction intervient alors que la société de gestion travaille avec la police au sujet d’une tentative de transaction frauduleuse commise l’année dernière. Un homme a été arrêté et un autre, Vladimir Gersamia, a été licencié, poursuit le quotidien britannique. Cette transaction concernerait des ordres sur des warrants argentins passés par des anciens employés du groupe russe Otkritie.
Au 21 février, Johanna Kyrklund, responsable de la gestion Multi-Assets chez Schroders a indiqué, dans une interview donnée à l’Agefi, que les actions représentent 37,5% du portefeuille. D’un point de vue géographique, les marchés d’actions les plus défensifs - Royaume-Uni et Etats-Unis - alors que la prudence est de mise sur les marchés d’actions émergents. Les actifs alternatifs dont le poids alloué aux gestions en «performance absolue» et aux infrastructures a été augmenté depuis novembre.
« Nous aimerions que des FCPE PME trouvent leur place dans l'épargne salariale au même titre que les fonds solidaires, avance Jérôme Dedeyan, associé de Debory-Eres, société de conseil et de gestion des solutions d'épargne retraite et salariale des entreprises. Nous avons travaillé dans le cadre de Fondact à monter un projet avec Oséo sur ce type de fonds. Le FCPE PME serait proposé dans tous les PEE et Perco et investi à hauteur de 50 % minimum en titres de dette Oséo qui derrière affecterait cette ressource au financement des entreprises selon ses procédures habituelles et éprouvées. Il y aurait un tiers de liquidités, le solde étant placé en FCPR et FCPI. En utilisant Oséo et des produits d’investissement en fonds propres existants, l'épargne salariale financerait encore plus nos PME avec des critères de sélection déjà opérationnels. La sécurité et le rendement seraient attractifs pour les épargnants salariés. »
Après le traumatisme provoqué par la crise de 2007/2008, la titrisation est toujours boudée par les investisseurs institutionnels. Pourtant, les acteurs du marché analysent un retour, encore timide, dû à de nouveaux process et de nouvelles structures pour cette classe d'actifs qui fait aujourd'hui peau neuve, pour séduire à nouveau, les investisseurs. Enquête.
Le rapprochement s’est fait au mois de juillet 2010, nous avons déménagé dans les locaux du groupe OFI au mois d’octobre de la même année, rappelle Hugues Fournier, directeur général de Macif Gestion. Nous avons mis en commun les services juridiques et informatiques ainsi que l’analyse extra-financière. Nous sommes actuellement en train de travailler sur la mise en commun du middle-office et sur le reporting et l’analyse. Le rapprochement des équipes portera aussi sur la gestion d’actifs. En ce qui concerne la gestion des OPCVM de Macif Gestion, nous avons vocation à travailler avec OFI AM, précise Hugues Fournier. Nous avons déjà délégué la gestion d’OPCVM monétaires et d’OPCVM obligataires aux équipes de gestion d’OFI AM. Malgré ce rapprochement, Macif Gestion a vocation à conserver une activité de gestion et se concentrera sur la gestion directe des mandats pour le compte de la Macif qui occupe actuellement 4 gérants, un cinquième devant les rejoindre prochainement.
Mercer annonce la nomination de Philippe Lüthy au poste de Senior Investment Consultant et de directeur adjoint du domaine Conseil en investissement en Suisse. Ce recrutement témoigne de la stratégie de croissance de Mercer sur le marché suisse. Philippe Lüthy dispose d’une expérience de près de 15 ans en tant que consultant en placements pour le compte de caisses de pension et autres investisseurs institutionnels. Il bénéficie en outre d’une expérience de longue date dans le domaine du développement de la clientèle. M. Lüthy est diplômé en sciences économiques à l’Université de Zurich. Philippe Lüthy déclare : « La Suisse, marché important pour Mercer, doit être suivi par des collaborateurs locaux ayant accès à un réseau d’expertise mondial. Les investisseurs institutionnels sont confrontés à des défis de plus en plus complexes en raison du processus avancé de globalisation des marchés financiers. Des systèmes innovants et pionniers sont mis à la disposition des consultants de Mercer dans le cadre de la relation avec la clientèle, notamment pour la modélisation des événements extrêmes («fat tail») dans le domaine ALM, ce qui permet de renforcer la compréhension des risques encourus chez le client. Je me réjouis, en tant que conseiller local, de faire bénéficier la clientèle suisse de nos connaissances globales».
Le groupe a réalisé un bénéfice opérationnel annuel de 7,9Mds d’euros, contre 8,2Mds en 2010, et prévoit pour cette année un bénéfice opérationnel compris entre 7,7Mds et 8,7Mds d’euros. Malgré la baisse de ses résultats, le groupe va proposer un dividende stable de 4,5 euros par action, soit 81% de son bénéfice net. Le bénéfice net de 492M d’euros au quatrième trimestre, au cours duquel le groupe a le plus souffert de la Grèce et de pertes sur les marchés financiers, est environ deux fois inférieur au consensus d’analystes de Dow Jones Newswires et s’inscrit en recul de 57% sur un an. Allianz a aussi vécu l’an dernier l’exercice annuel le plus coûteux de son histoire sur le plan des catastrophes naturelles, qui lui ont coûté 1,8Md d’euros, contre 500M d’euros en 2010. Les séismes au Japon et en Nouvelle-Zélande, les inondations en Australie et en Thaïlande ainsi que les tornades aux Etats-Unis ont particulièrement pesé sur ses comptes. « 2011 a été une année difficile, mais nous avons pu maintenir notre stabilité », s’est consolé Michael Diekmann, le patron du groupe cité dans un communiqué. Le chiffre d’affaires n’a ainsi que légèrement reculé de 2,7% sur un an, à 103,6Mds d’euros. Les revenus ont nettement diminué dans sa division d’assurance-vie et santé, touchée par les dépréciations sur la Grèce et la dégradation des marchés financiers. Les dépréciations sur ses titres de dette publique grecque ont causé un coût net de 516M d’euros l’an dernier, dont 65M d’euros au quatrième trimestre. Le résidu d’obligations publiques grecques du groupe - 310M d’euros au 31 décembre - représente toutefois moins de 0,1% de son portefeuille obligataire colossal de 416,5Mds d’euros. Allianz est en revanche très exposé à la dette publique italienne, qui représente 6,3% de son portefeuille obligataire (26,2Mds d’euros). « Nous nous attendons à une année 2012 avec un environnement économique similaire à 2011, avec une légère amélioration au deuxième semestre », a ajouté M. Diekmann.
Le syndicat CFDT a rejoint le Forum pour l’investissement responsable (FIR). Cette arrivée est une bonne nouvelle pour l’association dont le nouveau président, Bertrand Fournier, souhaite élargir et diversifier sa base de membres. Cette année, il espère notamment « recruter » des investisseurs institutionnels, notamment ceux qui sont actifs en matière d’investissement socialement responsable. Aujourd’hui, le FIR compte une quarantaine de membres, dont des sociétés de gestion, des instituts spécialisés...
Très actif sur les marchés, le Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) a consacré l'année 2011 à la mise en ??uvre d'une nouvelle allocation stratégique suite à la réforme des retraites. Jean-Philippe Olivier, responsable du Département Gestion Déléguée au sein du FRR, revient sur les nouveaux investissements du Fonds.
Le groupe franco-néerlandais n’augmentera ses capacités que de 0,6% pour son programme d'été du 25 mars au 28 octobre 2012, contre une hausse de 5,7% pour la période correspondante de 2011. Cette annonce intervient au moment où Le Figaro évoque une alliance possible avec Etihad Airways, sous la forme d’un partage de codes.
Le groupe franco-néerlandais n’augmentera ses capacités que de 0,6% pour son programme d'été, allant du 25 mars au 28 octobre 2012, contre une hausse de 5,7% pour la période correspondante de 2011. Cette annonce intervient au moment où Le Figaro écrit qu’Air France-KLM serait sur le point de s’allier avec Etihad Airways, sous la forme d’un partage de codes.
Dans le prolongement de la convention FSI France Investissement 2020, signée hier entre l’Etat et le groupe Caisse des Dépôts, les assureurs partenaires annoncent leur mobilisation en soutien au programme et leur adhésion aux objectifs généraux, à savoir, financer les entreprises innovantes, favoriser la croissance des PME indépendantes et leur internationalisation, ainsi que la constitution d’ETI dynamiques et performantes. Dans ce cadre : Antoine Gosset-Grainville, Directeur général adjoint de la Caisse des Dépôts, Philippe Braidy, Président de CDC Entreprises et Directeur général délégué du FSI, en charge de l’action régionale et des PME, Gilles Benoist, Directeur général de CNP Assurances, Peter Etzenbach, Directeur d’investissements d’Allianz France, Nicolas Moreau, Directeur général d’Axa France, Eric Lombard, Président directeur général de BNP Paribas Cardif, Jérôme Grivet, Directeur général de Crédit Agricole Assurances, ont signé une convention de partenariat. Conscients du rôle majeur des PME de croissance dans la création d’emplois et de compétitivité pour l'économie française, et de l’intérêt que constituent les PME non cotées pour les investisseurs institutionnels, les Assureurs partenaires s’engagent à mobiliser un montant annuel de l’ordre de 180 millions d’euros pendant 4 ans sur cette classe d’actifs et dans le respect de la stratégie et des modalités d’investissement du programme. Les Assureurs partenaires investiront ainsi, préférentiellement via des fonds d’investissement, dans des opérations de capital risque, de capital développement et de capital transmission. Les opérations seront réalisées en fonds propres ou quasi fonds propres dans des entreprises de tous secteurs, mais les partenaires pourront définir conjointement des secteurs d’intérêt particulier comme celui de la santé. L’accord de partenariat prévoit par ailleurs, la mise en place d’un label, applicable aux fonds signataires de la charte FSI France, a constitution d’un Comité exécutif complémentaire au Conseil d’orientation de FSI, la réalisation, par CDC Entreprises, gestionnaire du programme, d’un bilan des investissements réalisés par les partenaires.
L'épargne salariale solidaire, un secteur en pleine croissance Rendue obligatoire par la Loi de Modernisation de l’Economie du 4 août 2008 (mise en application le 1er janvier 2010), l’ensemble des entreprises qui permettent à leurs salariés de souscrire un PEE ou un PERCO, est tenu de proposer au moins un fonds solidaire. Ce dispositif, qui concerne potentiellement 12 millions de salariés, a permis de développer largement l'épargne salariale solidaire. Elle représente aujourd’hui 1,8 milliards d’euros, soit +80% entre le 31/12/2009 et le 30/06 2011. Rassembler les salariés autour de valeurs de solidarité Etre associé aux performances de l’entreprise afin d’envisager un complément de revenus pour la retraite, dans le but de constituer un capital pour des dépenses importantes ou pour financer des projets de vie (mariage, naissance...), voilà autant d’arguments qui valorisent le dispositif de l'épargne salariale. En favorisant la création d’emplois, de logements sociaux ou encore d’activités favorables au développement durable, les entreprises vont plus loin dans leur engagement citoyen et fédèrent ainsi les employés autour de valeurs de solidarité. L'épargne salariale solidaire répond ainsi à un objectif double : inscrire l’entreprise dans une démarche citoyenne et responsable + offrir à ses salariés un dispositif d'épargne efficace. Assurés d’une gestion solidaire et transparente grâce au label Finansol, les fonds d'épargne salariale solidaire proposent autant de sécurité et de performance financière que les FCPE classiques. En 2010, les FCPES labélisés Finansol ont offert une performance financières allant de 2.6% à 9,75%. Par ailleurs, cette forme d'épargne permet de bénéficier d’exonérations d’impôts à l’instar de l'épargne salariale classique. Pour aller plus loin dans l'épargne salariale solidaire : le programme BipBop de Schneider Electric Avec la forte volonté d’impliquer les acteurs locaux, Schneider Electric propose, dans le cadre d’un programme responsable, d’apporter de l'électricité à ceux qui en ont le plus besoin partout dans le monde. L’entreprise a mis en place un fonds commun de placement d’entreprise solidaire dédié et a décidé d’abonder les sommes apportées par les salariés qui investissent dans ce fonds. En 2010, ce fonds comptait 2 millions d’euros qui ont, entre autres, permis de soutenir la construction d’habitats durables pour les populations défavorisées comme Chênelet en France, ou de développer l’apport d'électricité comme Kayer au Sénégal.