L'étude « Investissement responsable : La création de valeur à partir des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance » réalisée par PwC montre également que la moitié des sociétés de capital-investissement interrogées ne présentent pas actuellement de politique ESG ou en matière d’investissement responsable. Or, sans les politiques et les capacités appropriées, les mesures prises par les sociétés risquent de ne pas satisfaire les exigences des investisseurs institutionnels. Ces nouvelles attentes des investisseurs sont le principal facteur qui les incitera à renforcer leurs actions concernant les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). D’autant plus que 94% des sociétés interrogées admettent que les activités ESG peuvent créer de la valeur d’investissement. PwC a interrogé 17 sociétés de capital investissement pour analyser les mesures prises par le secteur du capital-investissement en matière d’investissement responsable. Parmi ces sociétés, six figurent parmi les dix plus grandes sociétés mondiales, et onze autres parmi les 50 plus grandes. L'étude montre qu’il n’existe aucune corrélation entre la taille des sociétés de capital-investissement et la maturité de leur approche en matière d’investissement responsable. De même, l’approche en matière d’investissement responsable des sociétés de capital-investissement cotées et non cotées ne présente pas de nette différence. Des progrès restent à faire Selon PwC, la moitié des entreprises interrogées ne présentent pas de politique spécifique en matière d’investissement responsable. Seules 40% d’entre elles ont mis en place des systèmes pour mesurer la création de valeur par les activités ESG. Et elles sont 47 % à ne pas rendre compte publiquement de leurs programmes ESG. Au regard de ces tendances, les priorités des sociétés de capital-investissement, portent sur la mise en place d’initiatives spécifiques, d’un système de mesures approprié et complet, et la diffusion d’un reporting rigoureux et systématique sur la stratégie, les actions et la création de valeur ESG. Par exemple, l'étude montre notamment que si les due diligence ESG de pré-acquisition commencent à se généraliser, très peu de sociétés prennent en compte ces informations dans les objectifs fixés pour le traditionnel plan des « 100 jours ». Selon Sylvain Lambert, associé PwC en charge de l’activité Développement durable « Il n’est pas étonnant de trouver peu de documents externes rendant compte des actions ESG, car la communication des fonds s’adresse essentiellement aux investisseurs. » Il ajoute « nous avons constaté que le manque d’expertise et de capacité interne ont fait obstacle au progrès en matière de gestion des questions ESG, c’est pourquoi les sociétés de capital-investissement ont dû se concentrer sur un sous-ensemble de sociétés sous-jacentes, plutôt que d’adopter une approche globale de portefeuille. » 94% estiment que les activités ESG peuvent créer de la valeur d’investissement Les sociétés de capital-investissement admettent que les facteurs qui les incitent le plus à mettre en place des initiatives ESG sont les suivants : d’abord, pour mieux gérer le risque tout au long du cycle de vie de l’investissement ; ensuite, pour répondre à l’intérêt croissant des investisseurs, dont beaucoup sont signataires des indicateurs onusiens PRI. 41% es sociétés de capital-investissement interrogées étaient signataires de ces PRI à la date de l'étude. puis, pour réduire leurs coûts et augmenter leur efficacité opérationnelle. Enfin, la réglementation. Le critère de la réduction des coûts est essentiel, puisque 94 % des sociétés interrogées estiment que les activités ESG peuvent créer de la valeur d’investissement, et plusieurs ont constaté des économies de coûts, des revenus supplémentaires grâce à de nouveaux produits, ou une meilleure réputation. Ainsi, Doughty Hanson estime à 21 millions d’euros le gain de revenus annuel lié à son programme d’investissement responsable. Le principal obstacle reste le fait que les sociétés manquent de données financières mesurées pour évaluer l’impact d’une politique ESG sur leur activité, leurs coûts et leurs revenus. À propos de l'étude « Investissement responsable : La création de valeur à partir des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance » PwC s’est entretenu avec 17 sociétés de capital-investissement, dont six figurent parmi les dix plus grandes sociétés mondiales de capital-investissement, 11 parmi les 50 plus grandes, et six parmi les sociétés de taille intermédiaire. 10 sociétés ont leur siège social en Europe et sept aux États-Unis. Sept des groupes sont signataires des Principes pour L’investissement Responsable de l’ONU. L'étude relève qu’un examen du processus de conformité pour les membres signataires des PRI était déjà en cours. Il est possible qu'à l’avenir une communication obligatoire soit exigée des signataires.
La nouvelle directive européenne « AIFM » (Alternative Investment Fund Managers) vise à établir un cadre réglementaire harmonisé, permettant de superviser et de contrôler les risques que font peser les gestionnaires de fonds d'investissement alternatifs à l'ensemble de leurs parties prenantes directes (investisseurs, contreparties) et indirectes (tous les acteurs opérant sur les marchés financiers).
Résumé: l’effet ricardien... Lorsque le magazine « The Economist » fustige la classe politique française, à quelques semaines de l'élection présidentielle, dénonçant son déni de réalité, vis-à-vis d’une situation économique alarmante, on peut souligner la superficialité de l’analyse en se référant à Ricardo. Voir l’article http://www.economist.com/node/21551478. On rappelle l'équivalence ricardienne: Il y a équivalence entre l’augmentation de la dette publique et la hausse des impôts requise demain pour le remboursement de cette dette et le paiement des intérêts. Aucune politique de relance ou de dénégation de la réalité ne poussera le citoyen à consommer, mais plutôt à épargner en prévision de hausses d’impôts futures. Le taux d'épargne en France flirte avec les 17% du revenu disponible brut. Ceci est en ligne avec les grands pays d’Europe du sud (voir statistiques Eurostat). En bref, le citoyen européen est un être économique rationnel. Présentation complète en pièce jointe
Syvain Mortera, actuel numéro deux d’Aréas Assurances, devrait succéder à Jacques Deparis à la direction générale de l’entreprise. Ce dernier s’apprête en effet à faire valoir ses droits à la retraite. Le passage de relais devrait avoir lieu au courant de l'été.
Test de réalité Après une remontée rapide, les marchés se méfient à juste titre d’un calendrier électoral chargé et d’une réalité économique qui se révèle encore plus pesante qu’attendu. Au cours de ces derniers mois, l’Europe a fait des pas de géant dans la mise en place d’un sauvetage financier des pays en difficultés, en contrepartie d’une combinaison d’austérité budgétaire et de réformes structurelles dans les pays du Sud. Malheureusement, dans un environnement économique peu porteur, la récession semble s’installer durablement dans les pays du Sud, et la dynamique souhaitée de désendettement public semble hors de portée. L’incapacité de l’Espagne et du Portugal à stabiliser leur situation macroéconomique conduit ces deux pays dans l’orbite du Mécanisme Européen de Stabilité. Lire la suite, en téléchargeant le document en pièce jointe
La division assurance de la SocGen, Société Générale Insurance, a vocation à rester au sein du groupe malgré le durcissement des exigences en fonds propres apporté par les nouvelles réglementations, a affirmé jeudi son directeur général, Philippe Perret. « Aujourd’hui, au sein du groupe Société Générale, il n’y a pas de projet pour changer son fusil d'épaule sur les compagnies d’assurances qui devraient être amenées à rester au sein du groupe », a assuré M. Perret lors d’une rencontre avec la presse. La prochaine entrée en vigueur des nouvelles normes bancaires de Bâle III et de la réglementation européenne des sociétés d’assurance dite « Solvabilité II », qui imposent un renforcement des fonds propres des établissements, a fait naître des spéculations sur l'éventuelle cession de leurs activités d’assurance afin de réduire la taille de leurs bilans. « En dépit du durcissement de la réglementation, l’allocation de fonds propres qui serait nécessaire sur l’activité d’assurance conduirait à une rentabilité des activités toujours très élevée, toujours supérieure à la rentabilité de l’ensemble du groupe Société Générale », a fait valoir Philippe Perret. Côté résultats, Société Générale Insurance a dégagé en 2011 un résultat net part du groupe de 259M d’euros, en hausse de 19%, en partie grâce à ses activités à l’international qui pèsent désormais pour plus de 10% (26M d’euros). En France, elle a déployé lundi un nouvel axe de développement, l’assurance-santé, pour l’instant disponible pour les professionnels avant d'être étendu aux clients particuliers. Marc Duval, directeur général délégué de Sogécap, la compagnie d’assurance de personnes du groupe, a justifié l’arrivée de ce nouveau produit en expliquant notamment qu’il s’agissait d’un marché « en croissance de 5 à 10% ces dernières années ».
Les placements sur longue période à fin 2011, réalisée par Charles-Henri de Marignan. Elle apporte un éclairage sur la hiérarchie des placements à court et long terme et permet de comparer le comportement de l’actif immobilier aux actifs boursiers et monétaires, en données annuelles sur une période de plus de 30 ans.
Près d’un tiers des investisseurs institutionnels français se disent « prêts à augmenter leur poche actions dans les 12 prochains mois ». Tel est l’un des enseignements de l’enquête réalisée par L’Agefi en partenariat avec Axa Investment Managers. Une quarantaine d’investisseurs ont répondu à l’occasion de la première édition de ce « Baromètre Allocation Actions », dont l’objet est de mesurer à intervalle régulier leur sentiment vis-à-vis de ce marché et de ses différents segments. Lire la suite: cliquez ici
Russell Investments, présent en France depuis 1994, franchit une nouvelle étape de son développement. La société d’investissement annonce avoir obtenu l’agrément de l’AMF le 28 mars 2012 pour la création d’une société de gestion, « Russell Investments France », filiale à 100% du groupe Russell. « Ceci s’inscrit dans la logique de notre développement en France depuis plus de 15 ans» explique Pascal Duval, PDG de Russell Investments pour la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique. « Au moment où de nombreuses sociétés de gestion font le choix du passeport Européen pour servir les institutionnels français, nous avons décidé au contraire qu’il était nécessaire de se doter d’une société de gestion en France pour pouvoir répondre au mieux aux besoins des investisseurs. Certes les défis sont nombreux mais la France est un marché de gestion porteur bénéficiant de professionnels de grande qualité, et d’un degré de sophistication comparable aux meilleures pratiques internationales». Russell Investments France devient le troisième centre de gestion multi-actifs du groupe Russell en Europe, après le Royaume-Uni et l’Irlande, pour un total d’actifs sous gestion de 25 milliards d’euros. L'équipe de Russell Investments France est composée de 12 professionnels expérimentés. Présents respectivement depuis 1997 et 2000 au sein du bureau parisien, Dominique Dorlipo devient Président de Russell Investments France, et Michaël Sfez, Directeur Général et responsable du développement. La direction de la gestion est confiée à Alain Zeitouni qui a rejoint le bureau parisien en septembre 2011 après une dizaine d’années passées chez Barclays Wealth Managers en tant que directeur de la multi-gestion. « Il s’agit d’un investissement important en termes de moyens humains, techniques et financiers » ajoute Pascal Duval ; « Néanmoins, notre grande connaissance du marché français nous a convaincu de la nécessité de se doter d’un outil de proximité pour répondre aux évolutions en cours et à venir. Nous croyons au développement du marché de la gestion d’actifs délégués tant en France qu’au niveau mondial. Nous faisons également confiance aux acteurs publics, aux organismes sociaux-professionnels et aux banques et compagnies d’assurances pour établir un cadre compétitif pour le développement de l'épargne longue, plus que jamais nécessaire ». Pionnier dans l’accompagnement des investisseurs institutionnels, Russell bénéficie de l’atout d'être une société non-cotée, avec une stratégie à long-terme en harmonie avec les objectifs de ses clients. Russell gère depuis plus de 30 ans des portefeuilles multi-actifs spécialisés et diversifiés, s’appuyant sur une combinaison unique de cinq expertises dans la gestion et l’optimisation de portefeuilles qui sont : La recherche sur les marchés de capitaux, La sélection et délégation de gestion à des équipes de gestion spécialisées, La construction et la gestion de portefeuilles multi-actifs, La conception et gestion d’indices de marchés, Les services d’exécution, de transition de portefeuilles et d’overlay. « Fort d’un leadership Européen d’origine française (notre CEO et CIO Europe sont français) et de notre héritage de consultant, nous disposons d’une bonne connaissance des problématiques des institutionnels français. Nous pensons que nos compétences historiques de gestion multi-actifs, associées à nos cinq expertises, répondent de manière unique à la demande croissante pour des solutions flexibles et dédiées sur le marché français. De plus, le haut degré de transparence de nos portefeuilles permet aux investisseurs de connaître l’ensemble des risques et des coûts associés à leurs investissements et d’améliorer ainsi leur gouvernance » affirme Dominique Dorlipo, Président de Russell Investments France, à l’origine de l’implantation parisienne. Avec la création de Russell Investments France, le groupe Russell confirme son positionnement en tant qu’acteur majeur dans le domaine de la gestion et de la conception de solutions dédiées pour les investisseurs institutionnels. En tant que société de gestion française, Russell Investments France est désormais en mesure d’offrir une gestion en mandats depuis Paris ainsi que la gestion de FCP dédiés et FCPE de droit français. L'équipe de gestion locale expérimentée est totalement intégrée au sein de l'équipe de gestion multi actifs européenne. « Les défis à relever par les institutionnels, notamment par les assureurs avec le cadre Solvabilité 2, sont aujourd’hui nombreux et complexes.» précise Michaël Sfez, Directeur Général de Russell en France. « Face aux enjeux de protection et de croissance des portefeuilles et face aux exigences accrues en matière de gouvernance, nous assistons partout dans le monde à un besoin de solutions multi actifs intégrées et flexibles, faisant appel aux meilleurs gérants internationaux. Nous pensons que ces solutions fondées sur la technique du fonds de mandats vont s’imposer progressivement en France car elles répondent aux objectifs de bonne gouvernance, de transparence et de maîtrise des risques.» Le groupe totalise à ce jour environ 3 milliards d’euros d’encours sous gestion en France pour le compte d’institutionnels et d’investisseurs individuels dans le cadre de partenariats locaux de distribution avec des réseaux bancaires et plateformes d’assurance vie et banques privées. Forte de la confiance renouvelée de ses clients institutionnels et d’un nouveau mandat remporté, la nouvelle société de gestion démarrera avec €250 millions d’encours gérés sous forme de FCP dédiés. Dominique Dorlipo et Michaël Sfez ambitionnent d’offrir ce service de gestion premium et de proximité à une vingtaine d’investisseurs institutionnels et institutions financières dans les 3 prochaines années. « A l’image d’un service de family office pour un client fortuné, nous souhaitons nous positionner non pas comme un fournisseur en face de l’investisseur mais à ses côtés. La compréhension des objectifs de chaque client en amont de la conception et de la gestion est essentielle dans notre approche.» conclut Michaël Sfez.
If there is a recovery of the global economy, the Indonesian asset management sector may this year see a 15-20% increase in its assets, compared with a current level of IDR194.4bn (USD21bn), says Abiprayadi Riyanto, chairman of the Indonesian asset management association, in an interview with Financial Times Fund Management. If the economic context does not improve, there will be more limited growth of about 10%. Local institutionals are expected to drive this growth.
La BCE ne devrait pas baisser ses taux demain ni annoncer de nouvelle mesure de financement non-conventionnelle pour ses banques. Ainsi le niveau que nous constatons actuellement entre l’Eonia et l’Euribor 3M ne devraient plus trop bouger. Nous sommes rentrés dans une période de taux très bas et personne ne sait ni quand ni dans quel état nous en ressortirons. Quoiqu’il en soit les banques rassasiées de VLTRO ne payent plus autant la liquidité que cet automne. Lire la suite: cliquez ici
L’AMF vient de clore la consultation sur les propositions de son groupe de travail sur les assemblées générales d’actionnaires de sociétés cotées. Vous trouverez en pièce jointe la position du FIR en 3 pages qui se focalise sur : Le dialogue émetteurs/ actionnaires ; dépôts de résolution, seuil de détention de titre, transparence du processus de nomination des administrateurs, vote sur la rémunération des dirigeants, publication du procès verbal... L’expression des votes : décompte des abstentions, vote électronique... Le vote des conventions réglementées
L’Autorité de contrôle prudentiel présentera vendredi une recommandation sur les prêts aux particuliers comportant un risque de change. Un sujet qui a fait l’actualité ces dernières semaines avec le litige opposant des emprunteurs immobiliers à BNP Paribas.
Laurent Gorgemans, le responsable de la multigestion de Dexia Asset Management à Luxembourg, quitte la société où il a passé six ans. L’information, dévoilée par Citywire Global, a été confirmée à Newsmanagers par un porte-parole de la société de gestion."Laurent Gorgemans, qui a collaboré avec nous de manière fructueuse durant plus de 6 ans, a souhaité quitter Dexia Asset Management pour des raisons qui lui sont personnelles», indique un communiqué officiel. «La prise de décision de nos stratégies multi-managers ne se trouve pas impactée par ce départ. Elle demeure en ligne avec notre principe d’avoir des équipes dédiées et spécialisées qui sont responsables des décisions. L’équipe multi-managers avec 12 analystes / gérants dont 4 gérants seniors sur la sélection de fonds et la gestion de fond de fonds traditionnels continue à rapporter à Fabrice Cuchet, global head of alternative investments», poursuit ce communiqué. Laurent Gorgemans était arrivé chez Dexia AM en septembre 2005, selon son profil Linked In. Auparavant, il était responsable des fonds de fonds de Fortis Investments. Ce départ de Dexia AM intervient quelques jours après l’annonce de celui de Frédéric Buzaré qui a occupé depuis 2007 les fonctions de global head of equities puis d’equity strategist, pour rejoindre le fonds souverain de Singapour GIC.
After three years of crisis, the German private bank Sal. Oppenheim, which was bailed out by Deutsche Bank, has returned to profitability in 2011, the chairman of its board, Wilhelm von Haller, says in an interview with Reuters relayed by Handelsblatt. The objective is now to recruit new clients (a few hundred have been won over in each of the past two years), and to increase assets (EUR60bn). The cost-income ratio must also be improved in the mid-term to 75% from slightly under 100% currently. Since 2009, costs have been reduced by 50%, and staff has been cut back from 2,400 to 900 (100 employees joined Macquarie when the investment banking activities were sold).
L’Agefi rapporte que deux arrêtés parus samedi au Journal officiel viennent de fixer les nouveaux taux de contribution des banques et des entreprises d’assurance aux frais de fonctionnement de leur tutelle, l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP). Ils passent de 0,60 à 0,63 pour mille de l’exigence minimale de fonds propres, côté banques, et de 0,12 à 0,15 pour mille du chiffre d’affaires, côté assureurs. Dans son rapport sur l’ACP publié fin 2011, la Cour des comptes relevait que les entreprises d’assurances contribuent cinq fois moins que les banques aux frais de leur tutelle : 25 millions d’euros en 2010 contre 120 millions, les mutuelles versant quant à elles 3,5 millions d’euros.
Si l'existence de l'euro n'est pas remise en cause, celle de la zone Euro dans sa configuration actuelle l'est. De la même façon que la cohabitation entre pays avec maintien de parités de changes était devenue impossible au sein du SME, la cohabitation est devenue impossible au sein de l'UEM entre le modèle de spécialisation économique industrielle des pays d'Europe du Nord et celui d'Europe du Sud
State Street Corporation a lancé une solution Solvabilité II pour aider les assureurs à répondre aux défis que pose la réglementation en termes de données et de reporting, a annoncé vendredi la société. Appelée Data Cube, «la solution apporte aux assureurs les données d’investissement sous-jacentes dont ils ont besoin pour leurs calculs de solvabilité et pour le reporting réglementaire», précise un communiqué. Cette annonce intervient alors que State Street vient de publier un dossier Vision intitulé «Solvency II: Tackling the Asset Data Challenge» [Solvabilité II : relever le défi des données sur les actifs]. Selon ce document, les assureurs sous l’égide de la directive Solvabilité II sont désormais confrontés à un niveau de complexité jamais exigé auparavant par les régulateurs sur la problématique des données, à laquelle s’ajoutent des coûts élevés et une gestion rigoureuse.
Aviva Investors France a bien démarré l’année 2012, avec une collecte nette externe de 949 millions d’euros au 15 mars. Cette embellie intervient après «une année 2011 très éprouvante», a reconnu le président du directoire d’Aviva Investors France, Jean-François Boulier, le 30 mars à l’occasion d’un point de presse.Sur l’ensemble de l’exercice 2011, la collecte nette externe s’est élevée à 487 millions d’euros, dont 138 millions d’euros vers la clientèle française. La collecte brute externe s’inscrit à 6,2 milliards d’euros dont 1,2 milliard sur des actifs de long terme.A fin décembre, les actifs sous gestion s’inscrivaient à 79,7 milliards d’euros contre 80,7 milliards d’euros à fin décembre 2010. Les obligations représentaient à la fin de l’année 73,6% des actifs, soit 58,68 milliards d’euros contre à peine 13% pour les actions (10,26 milliards d’euros) et 13,5% pour les actifs de court terme.En 2012, Aviva Investors France entend poursuivre son développement externe en mettant l’accent sur les investisseurs institutionnels et en concentrant son effort commercial sur son expertise en gestion obligataire, en immobilier et en gestion multi classes d’actifs.Après le recrutement de deux analystes crédit en 2011, la société veut continuer à renforcer ses équipes de gestion et installer Aviva Investors France comme le centre d’expertise de la gestion en actions européennes du groupe.Parallèlement, le programme d’homogénéisation et d’amélioration de ses plateformes opérationnelles initié fin 2010 devrait être bouclé d’ici à la fin 2012. Après le déploiement l’an dernier du module de suivi et de contrôle des risques de marchés, Aviva Investors France a déployé début février 2012 la mise en œuvre des modules de gestion opérationnelle. L’ensemble des modules est intégré au sein d’une même plateforme dont l’utilisation sera commune à l’ensemble des sites Aviva Investors.Reste que la revue stratégique mise en œuvre par le groupe, qui a débouché sur une réduction de 12% des effectifs du groupe, aura un impact limité en France, avec le départ de seulement trois collaborateurs sur une bonne centaine. Entre autres, relève Jean-François Boulier, parce que Aviva Investors France a plutôt privilégié une «progression modérée» de son activité ces dernières années.
The director of the Swiss federal financial markets authority (FINMA), Patrick Raaflaub, claikms that more lawsuits by US authorities against Swiss banks are all but inevitable. Even if there is a political solution to the tax conflict between Switzerland and the United States, banks will need to negotiate individually, Raaflaub claims in an interview with the SonntagsZeitung. The Swiss and US governments will only be able to set up a framework for such individual agreements. These “Deferred Prosecution Agreements” will allow legal actions against Swiss banks to be suspended. “That may require costly concessions such as fines and organisational changes,” the director of FINMA comments.
La dernière étude de la société de conseil Image & Finance portant sur la distribution indépendante d'épargne financière en France met notamment en exergue l'émergence d’une dizaine de groupes développant une approche nouvelle du métier de conseil patrimonial, le financial planning, à même, selon la société, de répondre aux enjeux de la massification des besoins d'épargne et aux évolutions de la profession de distributeurs. L'étude indique que la recomposition du paysage des CGPI se traduit par la création de réseaux de conseillers patrimoniaux, ou financial planners, nés d’opérations de consolidation de cabinets indépendants ou de la dissidence de groupes intégrés de bancassurance, réunissant les caractéristiques suivantes : taille critique (palette complète de produits et solutions aux meilleures conditions) ; conseil (l’intérêt du client se situe au coeur de la démarche commerciale) ; indépendance (autonomie opérationnelle vis-à-vis de tout promoteur et compétences en sélection et assemblage de produits). Selon Image & Finance, à fin 2011, le top 10 des spécialistes du conseil patrimonial ou financial planning à la française (classés par ordre décroissant en montants d’actifs financiers gérés et/ou conseillés) sont par rapport aux encours gérés et/ou conseillés pour des clients particuliers Primonial > 4 Mds€, Cyrus Conseil Entre 1,5 et 2 Mds€, Aforge Finance Entre 0,75 et 1,5 Mds€ Avenir Finance Entre 0,75 et 1,5 Mds€ Sinfoni Finance & Assurance Entre 0,75 et 1,5 Mds€ Cabinet Arraou Entre 0,5 et 0,75 Mds€ Herez Entre 0,5 et 0,75 Mds€ Optifinance Entre 0,5 et 0,75 Mds€ Crystal Finance Entre 0,3 et 0,5 Mds€ Witam Entre 0,3 et 0,5 Mds€
et indice mesure la performance de l’immobilier d’investissement en France pour l’année 2011. La valeur totale des 6 932 actifs inclus dans la base de données annuelle IPD en France est de 109,5 milliards d’euros. Lire la suite: cliquez ici
L’assemblée Générale annuelle de la ROAM (Réunion des Organismes d’Assurance Mutuelle) du 27 mars 2012 a réélu Olivier Désert, Directeur Général de la Mutuelle de Poitiers Assurances, Président de la ROAM pour un deuxième mandat d’un an. Les quatre vice-présidents réélus sont : André Renaudin, Directeur Général AG2r-La Mondiale, Bernard Millequant, Directeur Général SMABTP, Jacques Deparis, Directeur Général AREAS et Jean-François Allard, Directeur Général MAF. Marcel Kahn, MACSF, est réélu Secrétaire-Général Trésorier. Dans ses remerciements, sans redouter l’avenir, ni le changement, Olivier Désert a insisté sur une mobilisation des mutuelles de la ROAM afin de se préparer au mieux à la réforme en cours dite Solvabilité II et il a également souligné son attachement à la mutualité, modèle qui en période de crise économique et réglementaire se révèle être un atout fort. Enfin, il a terminé son discours en rappelant l’importance du respect et de l’application des valeurs mutualistes par chacune des mutuelles, valeurs qui font la force et la pérennité de tous.
Les fonds à long terme ont collecté plus de 15 milliards d’euros au mois de février, d’après l'étude mensuelle de Morningstar. La grande majorité de ces souscriptions est revenue aux fonds obligataires. Les fonds d’allocation d’actifs et d’obligations convertibles ont également enregistré des afflux conséquents. Pourquoi les obligations ? « Les investisseurs ont soif de rendement. Les taux d’intérêt sont bas et présentent peu de signes de hausse. Les flux obligataires ont été dominés par les obligations privées, particulièrement celles à haut rendement » expliquent les analystes de la société d’analyses de performance de fonds. Les spécialistes estiment également que les investisseurs sont loin d'être optimistes. « Une incertitude persistante, particulièrement en Europe, étouffe les flux vers les actions. Les catégories actions Morningstar concentrées sur les zones perçues comme à faible croissance telles que l’Europe, le Royaume???Uni et les États???Unis ont principalement enregistré des sorties de capitaux nettes en février », précisent les experts. Conséquence : les fonds d’actions ont accusé des rachats nets d’environ 189 millions d’euros. « Les catégories actions les plus populaires le mois passé étaient centrées sur les marchés émergents, les actions internationales et l’Asie », précise Morningstar. Les fonds axés sur le marché monétaire ont aussi enregistré une décollecte, mais bien plus conséquente, à hauteur de plus de 13 milliards d’euros.