Le conseil d’administration de Prévoir-Vie et de Prévoir-Risques Divers a mis fin au mandat de Directeur général assuré par Sylvie Duffaud. Le Président Bertrand Voyer assurera l’intérim jusqu’au 2 mai 2012, date à laquelle Patricia Lacoste, administrateur depuis juin 2010, entrera en fonction en qualité de Vice-présidente Directeur général des compagnies d’assurance Prévoir-Vie et Prévoir-Risques Divers et de Vice-présidente du conseil de la Société Centrale Prévoir. Patricia Lacoste, 50 ans, est diplômée de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique (ENSAE), titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies d’Econométrie et d’Economie Mathématique et a effectué l’essentiel de sa carrière à la SNCF. Elle est la nièce de M. Voyer et arrière-petite-fille d’André Angot, Président de 1940 à 1948.
Le groupe Prévoir a fait le choix d'internaliser la gestion de ses encours en ayant recours à une société de gestion captive, Prévoir Gestion. Cécile Gérard, directeur financier et technique du groupe, nous détaille sa philosophie de gestion.
Le mandat de Joël Séché à la tête de la Saur n’est plus justifié au-delà de son échéance prévue le 27 mai, a estimé mardi le Fonds stratégique d’investissement (FSI), qui détient 38% du capital du numéro trois français du traitement de l’eau. Cette déclaration intervient alors que Séché Environnement , également présidé par Joël Séché et qui possède un tiers du capital de la Saur, a déclaré en fin d’année dernière être déterminé à exercer une option d’achat auprès du FSI afin de prendre le contrôle de la société.
La FFSA et l'ANIA (Association italienne des sociétés d'assurances) ont organisé conjointement, mercredi 4 avril, une conférence intitulée Pour une croissance forte en Europe, faire le choix de l'épargne de long terme. Au cours de cet événement, a été présenté un manifeste commun FFSA / ANIA expliquant les raisons de soutenir l'épargne longue en Europe et les moyens pour y parvenir, en présence notamment de l'ancien ministre italien, Franco Bassanini, du directeur général de l'ANIA, Paolo Garonna, du directeur général de CNP Assurances, Gilles Benoist, du président et directeur général d'AXA France, Nicolas Moreau, et du président de la FFSA, Bernard Spitz.
«Au plus les fournisseurs d’assurances s’attachent à couvrir les risques perçus par les citoyens comme des risques traditionnels relevant de la protection sociale, au plus une forme d’entreprise sans tiers entre le client et l’entreprise s’impose», explique Asmo Kalpala, Président de l’AMICE. «La fourniture des services de santé offre une illustration parfaite des domaines dans lesquels les assureurs mutuels peuvent agir et se substituer au secteur public de manière efficace et innovante. Lors du congrès, une session sera donc consacrée au rôle grandissant des mutuelles dans ce domaine», ajoute-t-il. Jeff Prestridge, éminent journaliste financier britannique, brossera le tableau contextuel et les participants auront ensuite la possibilité d’interroger des représentants du Parlement européen, de la Commission européenne et de l’EIOPA sur leurs projets à l'égard du secteur financier. À travers des discussions et études de cas sur la mise en ??uvre de Solvabilité II et l’intérêt stratégique d’une politique intégrée de responsabilité sociale de l’entreprise, les participants prendront connaissance de l’expérience d’autres acteurs du secteur. Au programme de ces deux jours figure également une session interactive illustrant comment l'économie comportementale influence l’agenda financier, tandis que le comportement social médiatisé par les technologies influence l’agenda commercial. Enfin, des managers et experts externes du domaine de l’assurance mutuelle examineront diverses questions concernant l’avenir et l'évolution du secteur. Les orateurs invités au congrès proviennent d’organisations membres de l’AMICE de plusieurs pays européens, des institutions européennes et du secteur financier. Des études de cas concernant le Danemark, la France, les Pays-Bas et l’Italie illustreront le rôle du secteur mutualiste en matière de fourniture des soins de santé. Le congrès 2012 de l’AMICE est, au mois de juin, l'événement à ne pas manquer pour tous ceux qui sont intéressés par le rôle clé des assureurs mutuels et coopératifs dans le secteur de l’assurance européen et par leur future réussite.
Le marché français de la gestion collective enregistre en ce début d’année une progression de +6% par rapport au trimestre précédent. Cette augmentation du niveau d’encours intervient après 5 trimestres consécutifs de repli et porte le niveau des actifs sous gestion à 770,6 milliards d’euros. Sur un an glissant, le recul des actifs gérés en fonds de droit français se réduit : il atteint désormais près de -7%. Ce 1er trimestre aura été marqué par le retour significatif des investisseurs sur les actifs de court terme, mettant ainsi fin à une profonde tendance aux rachats de fonds de Trésorerie Régulière. Dans le même temps, certaines catégories d’actifs plus risqués auront bénéficié de flux d’investissement, avant que les opérations menées en fin de trimestre ne révèlent la fragilité de cette demande. Le marché de la gestion collective enregistre au cours de ce 1er trimestre une collecte de +14,5 milliards d’euros. Parallèlement, les injections de liquidité par la Banque Centrale Européenne et l’accord sur l'échange de dette grecque ont entretenu la hausse des marchés d’actifs au cours de ce trimestre. Les performances positives délivrées par une majorité d’OPCVM font ressortir un gain trimestriel de +26,1 milliards d’euros. Pour consulter l'étude complète: cliquez ici
Avec 1300 titres proposés à la négociation pour 400 émetteurs différents, BondMatch fonctionne sur le principe du carnet d’ordres. Pour acheter des obligations, les investisseurs passent directement ou indirectement un ordre en proposant un prix d’achat et la quantité souhaitée. Actuellement, 500 à 600 titres reçoivent quotidiennement des ordres, d’un montant généralement compris entre 100 000 et 250 000 euros. Des niveaux jugés particulièrement faibles par l’AF2i, et qui ne s’expliquent pas uniquement par la problématique d’accès à la plateforme. Les investisseurs ne peuvent actuellement passer des ordres sur la plateforme BondMatch qu’en prix (en pourcentage du nominal), indique Etienne Stofer, responsable du groupe de travail sur la transparence obligataire au sein de l’AF2i. Or, ils souhaiteraient pouvoir traiter les ordres en spread par rapport à un taux de référence, comme le taux mid-swap et des taux d’emprunt souverain, ce qui permettrait de laisser sur la plateforme des ordres régulièrement et automatiquement réajustés et de négocier sur le niveau de spread recherché. Un message qui a été entendu par NYSE Euronext, qui collabore actuellement avec Bloomberg afin de rendre cette requête possible.
L'économie espagnole devrait connaître au premier trimestre une contraction équivalente à celle du dernier trimestre 2011, a déclaré le ministre de l’Economie du pays dans une interview donné au quotidien El Mundo, confirmant que l'économie est en récession. Le produit intérieur brut (PIB) a diminué de 0,3% au quatrième trimestre 2011, mais la chute des taux Euribor, utilisés pour ajuster les taux d’intérêt des crédits immobiliers des Espagnols, avait apporté un léger répit à l'économie, a ajouté Luis de Guindos.
Charles-Antoine Roger devient le nouveau responsable de l’activité Retraite et International de Mercer France. Charles-Antoine travaille chez Mercer depuis 12 ans et a exercé dans nos bureaux de Paris, New York et Madrid, avant de revenir à Paris il y a trois ans. Il est spécialisé dans l’assistance aux compagnies multinationales sur une large gamme de problématiques locales et globales concernant les régimes de retraite et les programmes de santé et prévoyance : évaluation et consolidation des engagements sociaux, mise en place de régimes de retraite, gouvernance et gestion des risques, financement, pooling, fusions et acquisitions. Avant de rejoindre Mercer, Charles-Antoine a travaillé dans deux compagnies d’assurance en France (ERISA et AXIVA). Charles-Antoine est diplômé en études actuarielles de l’Euro-Institut de Brest. Patrice Plouvier prend la responsabilité du conseil en retraite France au sein de Mercer France. Patrice reporte à Charles-Antoine Roger, responsable de l’activité Retraite et International de Mercer France. Patrice a rejoint Mercer en 2011. Il est spécialisé sur les régimes de retraite (prestations définies, cotisations définies, régimes de dirigeants), sur l'épargne salariale et dans le suivi des caisses de retraite. Auparavant, il était Directeur Associé au sein de Winter & Associés, responsable des évaluations d’engagements sociaux et de la certification ISO 9001. Il est également intervenu en tant que professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) dans la formation d’actuariat ainsi qu'à la faculté de Nanterre. Patrice est diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’ENSAE et est membre de l’Institut des Actuaires. « Mercer renforce son expertise sur le conseil en retraite par ces nominations, et l'équipe Retraite comprenant plus de 35 consultants est donc à même de répondre aux besoins et évolutions réglementaires en France et à l’international », explique Denis Stainier, Directeur général de Mercer France.
En 2011, les SCPI ont confirmé la reprise démarrée en 2010. Avec près de 2,87 milliards puis 3,18 milliards de collecte brute sur ces deux seules années, leur croissance a changé d'échelle. Cette évolution est d’autant plus intéressante qu’elle a été portée par les SCPI Immobilier d’entreprise et, parmi celles-ci, les classiques diversifiées. C’est donc bien le produit lui-même, dans la simplicité de sa définition, qui a été apprécié par les réseaux et les investisseurs finaux... Pour lire l'étude SCPI : l’analyse de l’année 2011 marché des parts et performances - cliquez ici
Une enquête indépendante et gratuite réalisée auprès d’une centaine de sociétés de gestion proposant une large gamme de produits et de services. Un questionnaire réalisé via internet comprenant une vingtaine de questions: des questions relatives aux anticipations afférentes à différentes classes et typologies d’actifs ainsi qu’aux stratégies d’investissement mises en ??uvre. des questions relatives aux anticipations d’ordre macro-économique. Une synthèse bimestrielle, accessible gratuitement, qui permet de confronter les anticipations des sociétés de gestion sur différentes classes d’actifs plus ou moins risquées avec le niveau de risque qu’elles prennent réellement au sein de leurs portefeuilles de référence. Ce baromètre permet également de voir évoluer l’appétit pour le risque des sociétés de gestion dans le temps.
La société d’ingénierie aéronautique a annoncé vendredi avoir été informée de la caducité d’un protocole d’accord visant à financer le projet d’avion français Skylander et a indiqué qu’elle étudiait de nouveaux modes de financement. Cette annonce intervient alors qu’un rapport d’experts a estimé que ce projet était largement sous-financé dans son montage actuel et nécessiterait près de 80 millions d’euros d’investissements supplémentaires.
Le réseau social, qui prépare son introduction en Bourse, va racheter Tagtile, une jeune pousse privée spécialisée dans les applications pour les téléphones mobiles, selon Bloomberg. L’annonce intervient moins d’une semaine après l’acquisition pour un milliard de dollars (762 millions d’euros) d’Instagram, une application permettant l'échange de photos. Les termes financiers de la transaction n’ont pas été dévoilés.
Crédit agricole assurances et BNP Paribas Cardif sont les deux principaux souscripteurs de l’augmentation de capital de 250 M€ réalisée par Icade Santé. Cette filiale d’Icade, qui a pour spécialité l’investissement dans l’immobilier de santé, souligne que cette opération lui permettra de « poursuivre son développement comme foncière de référence pour l’accompagnement des opérateurs exploitants ». Icade Santé possède 44 cliniques et établissements soins de suite et réadaptation (SSR) d’une valeur totale de 1,3 Md€. Pour rappel, Icade est une société immobilière cotée, filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
« On est passé d’un taux sans risque à un risque sans taux ! ». Cette boutade, en vogue à l’automne 2011, à l’occasion de la crise des dettes souveraines en zone euro, vient rappeler la fragilité de l'édifice financier reposant sur le concept d’actif sans risque, incarné par ces mêmes émissions. L’actif sans risque intervient en effet en filigrane dans les processus clés de la gestion financière, que ce soit au passif (il s’agit d’un déterminant des taux d’actualisation des engagements institutionnels) ou à l’actif (dans le cadre du processus de construction des allocations de long terme). Dans quelle mesure la disparition de l’actif sans risque représente-t-elle un défi pour les investisseurs institutionnels français ? Comment font-ils face au risque d'« effet ciseau » engendré par une baisse durable des taux d’intérêt (hausse des passifs et diminution de la rentabilité des actifs) ? Ce livre blanc propose un état des lieux sur ces sujets. Lire la suite en pièce jointe
L’Association Française des Investisseurs en Capital (AFIC) présente le Livre blanc du Capital Investissement, ‘Renforçons nos PME-ETI ', porteur de 10 propositions indispensables au développement de la croissance et de l’emploi des PME et ETI en France, et à la compétitivité économique du pays. Lire la suite: cliquez ici
Managing director chez UBS, où il était responsable ventes pour le pôle courtage principal Amériques, Brett Langbert a été nommé le 10 avril president and chief operating officer (COO) de HedgeCo Networks, qui exerce des activités de consultant et qui exploite une base de données sur les hedge funds.D’après Evan Rapoport, CEO de HedgeCo, ce recrutement intervient en un moment où l’on s’attend que les autorités fédérales lèvent l’interdiction aux hedge funds de faire appel public à l'épargne. HedgeCo s’estime en mesure de proposer un service permettant aux investisseurs de trouver des revenus décorellés en diversifiant leurs portefeuilles, d’autant que la levée de l’interdiction devrait profiter surtout aux hedge funds nouvellement lancés.
Le Groupe MGEN et le Groupe OFI ont ainsi souhaité mettre en place un partenariat entre leurs filiales de gestion EGAMO et OFI Mandats, toutes deux dédiées à la gestion institutionnelle sous mandat. Cet accord prend la forme d’une participation croisée : D’une part, l’entrée de la MGEN à hauteur de 10 % au capital d’OFIVALMO Partenaires (actionnaire d’OFI AM et d’OFI Mandats), détenu par les Mutuelles du GEMA et par les Mutuelles et Unions de la Mutualité Française ; D’autre part, une prise de participation par OFIVALMO Partenaires de 20 % du capital d’EGAMO (accord de l’AMF en date du 27 février 2012), le solde du capital étant détenu par la MGEN. « Nous nous réjouissons de ce rapprochement. OFI Mandats et EGAMO vont ainsi pouvoir mutualiser un certain nombre de développements indispensables dans le contexte actuel » affirme Gérard Bourret, Directeur Général du Groupe OFI. Les activités de gestion et de services sont aujourd’hui fortement impactées par l’accroissement des contraintes réglementaires et l’incertitude de l’environnement financier. Des investissements importants sont nécessaires pour répondre aux exigences des clients soumis à Solvabilité II, tels que le reporting financier, comptable et réglementaire, le suivi des risques, les outils de simulation actif/passif. Le partenariat portera donc prioritairement sur la mutualisation des coûts informatiques et d’expertises spécifiques liés au développement de ces prestations. Selon Fabrice Henry, Trésorier Général et Jean-Louis Davet, Directeur Groupe MGEN : « EGAMO et OFI Mandats partagent un ancrage mutualiste très fort. Les synergies possibles sont nombreuses. Elles renforceront les capacités d’intervention des deux maisons tout en conservant l’indépendance de chacune des structures ». EGAMO et OFI Mandats totalisent respectivement 2,5 milliards et 11 milliards d’euros d’encours pour le compte d’investisseurs institutionnels au 30 mars 2012.
La mutuelle familiale France et Outre-Mer, MFFOM, spécialiste des situations d’expatriation, intègre le Groupe Intériale. Les adhérents des différentes mutuelles du Groupe (Intériale Mutuelle, Filia et MGAS) pourront désormais être pris en charge en cas d’expatriation. Pascal Beaubat, président du Groupe Intériale, explique « Nos adhérents sont de plus en plus mobiles, par ailleurs, un nombre croissant d’entre eux s’inquiètent auprès de nous de la protection de leurs enfants lors de leurs séjours d'études à l'étranger ou partant dans le cadre d’un VIE ou VIA. Nous pouvons désormais leur répondre et accompagner ces périodes d’expatriation avec une mutuelle experte qui partage nos valeurs.» Une convention a été signée entre les différentes mutuelles du Groupe et la MFFOM pour que celle-ci gère les prestations santé et le risque obligatoire des adhérents ou de leurs bénéficiaires en cas d’expatriation. 75 % des bénéficiaires de la MFFOM sont des fonctionnaires, l’objectif de la mutuelle est de continuer à protéger ce public (les fonctionnaires représentent près de 20% de la population française expatriée) mais aussi de s’ouvrir à un public d’expatriés plus large incluant les personnes travaillant dans le secteur privé. L’union avec la MFFOM est le fruit d’une collaboration entre l’UMG Intériale et l’ACP, qui a validé la toute première candidature d’intégration d’une mutuelle à une union préexistante. Ce travail de longue haleine - la procédure nécessite un bilan prévisionnel sur 5 ans de toutes les filiales du Groupe - ouvre la voie aux futures adhésions pour Intériale et les autres unions mutualistes de groupes. Le Groupe Intériale poursuit sa croissance et confirme sa volonté de rassembler des mutuelles spécialisées pour bénéficier d’expertises complémentaires et favoriser les solidarités inter-mutuelles. Pascal Beaubat conclut « L’intégration d’une première mutuelle est une étape essentielle pour notre Groupe. Ce choix est en cohérence avec la création de notre Union et ses perspectives de croissance. Nous entretenons donc un dialogue avec plusieurs autres mutuelles afin de déterminer les solidarités possibles et d'étudier les rapprochements envisageables à l’avenir. »
Dans l’édition Panel Instit de mars 2012, bfinance nous présentait son étude annuelle et le classement des sociétés de conseil. Parmi le trio de tête, Amadeis. Invité à débattre lors de notre prochain Panel Instit, Alexandre Lengereau, son président et co-fondateur, a répondu à nos questions sur le rôle du consultant dans l’organisation de la gestion financière des investisseurs institutionnels.
La nouvelle directive européenne « AIFM » (Alternative Investment Fund Managers) vise à établir un cadre réglementaire harmonisé, permettant de superviser et de contrôler les risques que font peser les gestionnaires de fonds d'investissement alternatifs à l'ensemble de leurs parties prenantes directes (investisseurs, contreparties) et indirectes (tous les acteurs opérant sur les marchés financiers).
Si le risque d'éclatement de la zone euro paraît peu probable pour les Directeurs Financements et Trésorerie, la grande majorité d’entre eux a déjà mis en place des plans de diversification des placements et anticipe un scénario de désintermédiation « à l’américaine » pour se financer. C’est ce qui ressort de l’enquête sur « Les Directions Financements et Trésorerie face aux crises des dettes souveraines en zone euro et USA », réalisée à l’occasion de la 9ème Conférence Annuelle Directeurs Financements & Trésorerie 2012 (le 5 avril 2012). Cette enquête flash a été menée entre décembre 2011 et mars 2012 auprès de 55 Directeurs Financements & Trésorerie, Directeurs Financiers, Directeurs Comptabilité de sociétés dans les secteurs privé et public en France. Un risque d'éclatement de la zone euro faiblement perçu ... mais une attention particulière portée sur les USA Malgré un environnement médiatique et politique alertant, fin 2011, sur le risque accru d'éclatement de la zone euro, seul 24% des sondés ont indiqué envisager des scenarii en cas de sortie potentielle de certains pays de la zone euro (ces scenarii se traduisent par la mise en place de cellules de mesure des impacts et des risques et l'élaboration de plans de continuité d’activité). A noter, la zone euro n’est pas la seule zone d’attention et de risques en matière de dettes souveraines. En effet, 54% des directeurs interrogés envisagent des scénarii de nouvelles dégradations des USA. Trésorerie et diversification des placements : objectifs prioritaires En période de crise, la gestion de la trésorerie est l’outil ultime de suivi de la performance. Or, le contexte de crises « en série » augmente plus que jamais le risque de contrepartie pour 89% des répondants. Ainsi, près de 70% des Directions Financières ont d’ores et déjà mis en place de plans de diversification des placements. Du financement par le crédit bancaire ... au financement « désintermédié » En ce début 2012, trois quart des sondés confirment la réalité d’une raréfaction des crédits bancaires. En outre, pour 50% d’entre eux, c’est Bâle III qui est principalement à l’origine de cette raréfaction. Certains sondés souligent cependant que la conjonction de la réforme prudentielle et de la crise des dettes souveraines est catastrophique. Si les entreprises de la zone euro sont aujourd’hui essentiellement financées par le crédit bancaire, la hausse du coût de leurs ressources et les nouvelles règles prudentielles ne rendent plus compétitif le financement par crédit bancaire. A l’image des entreprises américaines qui se financent essentiellement sur les marchés, 77% des sondés anticipent un basculement des financements des entreprises vers un modèle désintermédié « à l’américaine » Méthodologie de l'étude Development institute international a mené une enquête flash via un questionnaire par internet, entre janvier et mars 2012, auprès d’une cible constituée de 55 Directions Financières et Trésorerie des secteurs privé et public.