L’Europe est prête à modifier la taxe carbone aérienne mise en place en janvier, déclare la commissaire européenne à l’Action pour le climat dans une interview au Monde. L’introduction de cette législation, qui oblige les compagnies aériennes faisant voler des avions dans le ciel européen à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, a provoqué une levée de boucliers aux Etats-Unis, en Chine et en Inde. « Si la volonté politique existe, on peut dégager un consensus en treize mois», indique Connie Hedegaard.
Le groupe britannique International Power a reçu de son actionnaire majoritaire GDF Suez, une offre d’achat non contraignante des parts du capital qu’il ne détient pas encore, au prix unitaire de 390 pence. Cette annonce intervient après plusieurs mois de spéculations sur les intentions du groupe français, qui possède déjà 70% d’International Power. Le prix proposé n’est que légèrement supérieur au cours de clôture de mercredi (383,4 pence). Après l’annonce de l’offre, le titre International Power gagnait 5,63% à 405 pence à 13 heures. L’offre est soumise à certaines conditions qui font qu’aucune certitude ne peut encore être apportée quant au fait qu’elle aboutira, prend soin de préciser l'énergéticien britannique, qui tiendra ses actionnaires minoritaires informés et leur enjoint de ne rien faire pour l’heure. GDF Suez devrait débourser 6 milliards de livres environ (environ 7,2 milliards d’Euros) pour obtenir le solde du capital... sous réserve de la flambée du titre britannique.
Tokyo Electric Power Co (Tepco), l’opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a demandé au gouvernement japonais de le renflouer à hauteur de 1.000 milliards de yens (9,08 milliards d’euros) pour assurer sa survie. L’initiative du gouvernement nippon, d’abord rapportée par l’agence Kyodo, intervient alors qu’un seul des 54 réacteurs du pays est encore en activité, sur fond d’incertitudes quant à l’avenir de l'énergie nucléaire au Japon.
Soutien très actif au financement des PME Risque d’asphyxie du Capital Risque Progression des investisseurs étrangers L’Association Française des Investisseurs en Capital (AFIC) et Grant Thornton présentent les résultats de leur étude 2011 sur l’activité des acteurs français du Capital Investissement. Lire la suite en pièce jointe
Le retrait du marché actions observé chez les assureurs n’est pas uniquement une conséquence de Solvabilité II, qui doit entrer en vigueur prochainement, a estimé mardi lors d’une table ronde le directeur général du Trésor. Traditionnellement, « la part des actions dans le bilan des assureurs monte quand le marché monte et baisse quand le marché baisse », a souligné Ramon Fernandez, le directeur général du Trésor, invité à parler à l’occasion des 21e Rencontres parlementaires sur l'épargne et la fiscalité qui se tenaient à Paris. « La sortie (par les investisseurs institutionnels) du marché actions n’a pas uniquement lieu à cause de Solvabilité II », a-t-il affirmé, alors que plusieurs intervenants s'étaient exprimés avant lui pour critiquer les effets négatifs de cette réforme. « Ne mettons pas tout le blâme sur cette régulation », a-t-il ajouté. En renforçant la prise en compte des risques par les assureurs européens et en les obligeant à mettre en réserve suffisamment de capital pour y faire face, les assureurs lui reprochent de pénaliser la détention d’actions. M. Fernandez a toutefois reconnu que les nouvelles règles prudentielles -Solvabilité II pour les assureurs et Bâle III pour les banques « auront un impact à court terme ». « Mais c’est le prix à payer pour plus de sécurité », a-t-il déclaré.
Nicolas Gomart quitte OFI Asset Management et reprend les fonctions de Franck Dussoge, en charge de la comptabilité et des finances dans le Groupe Matmut. Cette nomination est effective au 1er juin 2012.
Lors de son Assemblée Générale, le 20 mars, et de son Conseil d’administration, le 27 mars, le Forum pour l’Investissement Responsable a procédé à la réélection par moitié de son Conseil d’Administration. Cette élection est marquée par l’arrivée de nouveaux acteurs au Conseil et au Bureau. Nouveaux membres du Conseil : La CFDT représentée par Emmanuel Mermet Le Comité Intersyndical de l’Epargne Salariale (CIES) représenté par Jean Conan N- atixis Asset Management représenté par Hervé Guez Nouveaux membres du Bureau : Hervé Guez (Natixis Asset Management) Marion de Marcillac (EIRIS) Emmanuel Mermet (CFDT) Franca Perin (Generali Investments) Outre la réélection de Bertrand Fournier à la Présidence du FIR, Martial Cozette et Paul de Marcellus (HSBC GAM) sont reconduits dans leur fonction respective de Trésorier et Vice-Président, Estelle Mironesco (Vigeo) est nommée Vice-Présidente, Michel Lemonnier est nommé Secrétaire Général.
Le président de la Réserve fédérale américaine va donner une interview à ABC News qui sera diffusée ce mardi à 23h30, a annoncé la chaîne de télévision. Le patron de la Fed a multiplié les interventions publiques ces derniers jours, notamment en prononçant plusieurs allocutions devant des parterres d'étudiants, une démarche qui traduit la volonté de la banque centrale de redorer son blason.
Après 5 ans passés au sein de la Direction du Groupe Matmut, en charge de la comptabilité et des finances, Franck Dussoge rejoint le Groupe OFI et sera proposé aux fonctions de Président du Directoire d’OFI Mandats en remplacement de Maxime du Chayla qui sera nommé Directeur Général Délégué d’OFI Asset Management. Maxime du Chayla a assuré la Présidence du Directoire d’OFI Mandats depuis sa création en 2006 et a donné à cette structure l’impulsion qui lui permet aujourd’hui d'être un acteur de référence dans son domaine. Âgé de 51 ans, diplômé SFAF et CPA, Franck Dussoge a débuté sa carrière en 1985 au sein du Groupe APICIL où il a occupé diverses fonctions. La dernière étant le poste de Directeur financier et technique. De 2006 à 2007, il est Directeur Général Adjoint de la Mutuelle Drôme/Arpica Groupe EOVI. Puis il rejoint le Groupe Matmut en juillet 2007, dont il est le Directeur Général Adjoint chargé de la Comptabilité et des Placements.
Polytechnicien, diplômé de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae), actuaire agrégé de l’Institut des actuaires, commissaire contrôleur général des assurances, Thomas Béhar a débuté sa carrière à la Commission de contrôle des assurances. En 1999, il rejoint la Caisse des dépôts et consignations en tant que responsable du suivi stratégique assurance et retraite. En 2002, il intègre CNP Assurances, où il exerce les fonctions de chargé de mission auprès du directeur des partenariats et du développement commercial puis en 2003, il devient directeur du pilotage et du contrôle de gestion avant d'être nommé en 2006 en tant que directeur comptable France et responsable du programme Finance Roadmap 2012. Par ailleurs, il co-préside la commission Solvabilité 2 de l’Institut des actuaires, il est membre du comité exécutif de l’Association actuarielle internationale (AAI) et du comité consultatif de l’Insurance and reinsurance stakerholder group (IRSG) de l’EIOPA.
Après 6 mois de décollecte, l'assurance vie reprend du poil de la bête en février 2012.
Le sursaut est - certes - timide (300 millions d'euros de collecte nette, soit 10.2 milliards de
collecte et 9.9 milliards de prestations) mais positif.
Après des mois de travail et de négociations, le Président de la Commission de l'énergie et des ressources naturelles du Sénat américain, Jeff Bingaman (démocrate du Nouveau-Mexique), a dévoilé le 1er mars 2012 sa très attendue proposition de Loi visant à assurer un pourcentage minimal d'énergies propres dans le mix énergétique des Etats-Unis.
L’Institut Montaigne vient de sortir un rapport intitulé «financement des entreprise, propositions pour la présidentielle». Les rapporteurs soulignent que 57 % de l'épargne bénéficie d’un avantage fiscal, dont 45 % est de l'épargne non risquée et 12 % de l'épargne risquée et qu’il faut mieux orienter l'épargne vers le financement de l'économie réelle. Ils considèrent que l’assurance-vie dans sa formule actuelle est trop liquide. Ils proposent de rallonger de 8 à 12 ans le délai nécessaire pour obtenir le régime fiscal le plus incitatif (actuellement un taux de 7,5 % auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux 13,5 % et 15,5 au 1er août). Par ailleurs, ils demandent un durcissement des procédures de rachat. Les rapporteurs souhaitent également élargir les PEA aux PME et entreprises de taille intermédiaire ainsi que le passage du plafond de 132 000 à 300 000 euros pour un particulier et de 264 000 à 600 000 euros pour un couple. Pour l'épargne salariale, l’Institut Montaigne souhaite qu’une partie des fonds d'épargne soit utilisée pour le financement des PME à travers l’obligation de présence d’un fonds FCPE dédié aux PME. En cas d’utilisation de ce fonds, l’abondement serait majoré. lire le rapport de l’Institut Montaigne: cliquez ici
Interview de Robert Ophèle, second sous-gouverneur de la Banque de France État des lieux des dispositifs de surveillance des SIFIs en banque et en assurance
Le groupe Infopro Communications, organisateur du Forum GI, a publié les chiffres sur la manifestation qui s’est tenue les 12 et 13 mars derniers et dressé un bilan satisfaisant de son activité. Plus de 1400 visiteurs ont été recensés, soit une hausse de 2% par rapport à 2011 avec, une présence renforcée des investisseurs institutionnels dont le nombre a augmenté de 18% par rapport à l’année dernière, selon un communiqué. Le visitorat est également apparu plus diversifié (banques privées, family offices, multigérants), les organisateurs ayant noté que les fonctions de direction générale, direction financière, direction d’investissement et trésorerie d’entreprise ont représenté plus de 60% de l’affluence, le solde se répartissant entre gérants privés, analystes financiers et multi gérants. Par ailleurs, en ce qui concerne les évènements ayant jalonné le Forum, Infopro Communications a recensé plus de 600 personnes aux conférences, les quinze ateliers ayant, pour leurs part, compté 70 participants en moyenne.
Brigitte Millart prend la tête du premier groupe de protection sociale en Franc tandis que Michel Huc et Jean-François Dutilleul sont vice-présidents, annonce un communiqué. Brigitte Millart a été élue à la présidence de la Sgam AG2R par le Conseil d’administration réuni le 21 mars, en succession de Michel Huc, lui-même élu Vice-président. Jean-François Dutilleul est renouvelé dans son mandat de Vice-président. Diplômée de l’IEP Paris et de l’Institut européen, Madame Millart a été Secrétaire générale de l’Union des Industries papetières pour les affaires sociales (Unipas). Elle est administratrice de l’Ocirp, d’AG2R MACIF PREVOYANCE, de Formapap, l’organisme paritaire collecteur des industries papetières et de l’Ecole industrielle de Rouen (EIR). Madame Millart est Présidente d’AG2R Prévoyance, Présidente d’Agire (association regroupant les administrateurs employeurs du groupe AG2R) et administratrice de plusieurs institutions du Groupe : Association sommitale AG2R LA MONDIALE, UGRC et Prado épargne. Monsieur Michel Huc est ancien Secrétaire général de la Fédération FO Métallurgie. Il est administrateur d’AG2R Prévoyance. Monsieur Jean-François Dutilleul est Président de la société Rabot-Dutilleul Travaux Publics SAS. Il est également Vice-président de La Mondiale.
Pour la dixième année consécutive, l’AFG a réalisé début 2012, une enquête auprès de ses membres sur leur participation aux assemblées générales (AG) d’actionnaires tenues courant 2011. Cette étude confirme la forte implication des sociétés de gestion de portefeuille (SGP) dans l’exercice du droit de vote. Elle met l’accent sur l’intensification du dialogue entre les émetteurs et les SGP et sur le renforcement de la participation de celles-ci aux AG. Pour la première fois, certaines informations ont pu être déclinées selon que les votes ont eu lieu auprès d'émetteurs localisés en France, dans l’Union européenne (UE) ou bien en dehors de l’UE.
Generali annonce un résultat net en baisse à 856M d’euros contre 1,7Md en 2010. Le résultat opérationnel baisse plus légèrement, passant de 4,1Mds d’euros en 2010 à 3,9Mds en 2011. La crise grecque et des dépréciations sur des titres actions sont la raison de la baisse du bénéfice. Generali a subi la même que les autres établissements détenteurs de dette grecque. Ces titres ont été dépréciés de 76% et Generali a également du passer des dépréciations pour sa participation dans la holding Telco principal actionnaire de Telecom Italia (22,4% du capital), qui réunit Generali (à hauteur de 30,6%), Telefonica et les banques Intesa SanPaolo et Mediobanca. Hormis ces exceptionnels, Generali enregistre une baisse de sa collecte en assurance-vie de 9,3% à 46,4Mds d’euros tandis que le dommage se redressait de 3,2% à 22,8Mds d’euros. Alors que le ratio combiné s'établit à 96,5%, l’assureur italien boucle son année avec un ratio de solvabilité de 117%, mais peut compter sur l’impact des marchés pour le porter au 1er mars à 132%.
L’Assemblée générale de l’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (AMRAE) du 19 mars 2012 a élu cinq nouveaux administrateurs, annonce un communiqué. Ont été élus administrateurs de l’AMRAE, Brigitte Bouquot, directeur des assurances et de la gestion des risques du groupe Thales, Julien Camus, directeur des risques et assurances, Schlumberger, Pascal Dessuet, responsable des Assurances pour les Affaires Immobilières, Société Générale, François Malan, directeur de la gestion des risques, Nexity et Marc de Pommereau, directeur des Assurances, GDF Suez Energies Services. Ils remplacent Laurence Delaire (GDF SUEZ), Frédéric Desitter, Juliette Gelpi (SCHNEIDER ELECTRIC) et Gérard Lancner (YVES ROCHER) qui ne se représentaient pas ou ont quitté leur mandat. Ont été réélus Yvon Colleu (BOUYGUES SA) et Anne-Marie Fournier (PPR) dont les mandats arrivaient à échéance ont été réélus. Par ailleurs, Bruno Dunoyer de Segonzac (BOUYGUES TELECOM) qui quitte le conseil d’administration a été très chaleureusement remercié par Gilbert Canameras, président de l’AMRAE, pour son engagement dans l’association et la présidence du pôle ERM, précise le communiqué.
Le Groupe Mornay est l'un des tout premiers groupes de protection sociale français. Depuis plus de 60 ans, il offre à ses clients - branches professionnelles, entreprises, salariés actifs et retraités - une large gamme de produits et de services adaptés aux besoins spécifiques de chacun dans les domaines de la retraite complémentaire, de l'assurance de personnes et de l'action sociale. Alors qu'un rapprochement est en cours de finalisation avec D&O, Olivier Fellous, directeur général de la société de gestion Mornay Finances et directeur des investissements de Mornay revient sur l'activité en 2011 et sur les grands projets à venir.