P { margin-bottom: 0.08in; } Philippe Marchessaux, CEO of BNP Paribas Investment Partners, is less concerned about the outflows of more than EUR10bn which the firm has seen in two years than about the image problem the structure has, Financial Times fund management reports, on the basis of an interview with him. When he is asked what area of expertise BNPP IP is best known for, the man puts his head in his hands and jokes: “I think I’m going to cry.” In order to attempt to counter this identity crisis, the firm last week launched a marketing campaign for its European Parvest range, the number of whose funds has been reduced from 400 to 100 in the past four years. Marchessaux would also like to improve the image of the BNP affiliate in New York and London, Fischer Francis Tree & Watts. However, he has no plans to reanimate the less prosperous ETF business of the firm.
La société de gestion américaine Wells Fargo Asset Management, filiale du groupe éponyme, ouvre un bureau à Paris et nomme Alexandre Dussaucy au poste de directeur des ventes. Cette implantation en France intervient alors que Wells Fargo AM y gère déjà 2 milliards d’euros d’encours à fin 2013, sur un total de 487 milliards de dollars à l’échelle mondiale. La société a entamé son développement dans l’Hexagone il y a une dizaine d’années, d’abord au travers de mandats dédiés, qui représentaient il y a un an quelque 1,7 milliard de dollars. Depuis janvier 2013, elle propose aussi sa Sicav de droit luxembourgeois, comprenant 13 compartiments, dans l’Hexagone.L’enregistrement de la gamme luxembourgeoise avait coïncidé de peu avec l’arrivée d’Alexandre Dussaucy au sein de Wells Fargo AM à Londres pour s’occuper de son développement commercial en France et en Europe francophone. Désormais basé avenue Hoche, « il s’attachera à développer les relations avec les clients institutionnels, institutions financières, plateformes et distributeurs externes, ainsi qu’à créer des opportunités de délégation de gestion avec des partenaires locaux », indique un communiqué.Interrogé par Newsmanagers il y a un an, Andrew Owen, vice-président exécutif de Wells Fargo AM, expliquait que la France était un marché prioritaire. Mais il jugeait alors qu’il était prématuré d’évoquer l’ouverture d’un bureau en France… Le développement dans l’Hexagone s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de croissance en Europe de Wells Fargo AM. La Sicav luxembourgeoise, qui représente un encours de 3,3 milliards de dollars au 31 janvier, a ainsi été enregistrée dans plusieurs pays d’Europe, dont la Suède et tout dernièrement la Norvège. L’ouverture d’un bureau à Paris est une première en Europe continentale pour la société de gestion américaine et une étape supplémentaire dans ce déploiement européen. A la question de savoir si d’autres pourraient suivre en Europe, Wells Fargo AM répond « qu’il est vital pour notre succès en Europe d’avoir une présence physique dans tous les pays que nous servons ».
Le groupe Soufflet, qui intervient dans le secteur du blé et de l’orge a annoncé lundi 17 mars avoir émis un Euro PP sous un format de prêt. Le montant de ce placement privé est de 60 millions d’euros sur des durées s'échelonnant de 4 à 7 ans. Le groupe a confié cette opération à Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels et son partenaire Kepler Capital Markets qui ont agi en tant qu’arrangeurs.
SCOR Global Life, filiale de SCOR SE, a conclu un contrat de longévité avec l’assureur britannique Aviva. Cette transaction couvre les pensions en cours de quelque 19 000 retraités affiliés au régime de retraite d’Aviva. Le risque d’allongement de la durée de vie de ces affiliés est transféré du régime de retraite d’Aviva au marché de la réassurance. Les engagements associés représentent près de GBP 5 milliards, soit le swap de longévité pour régime de retraite le plus important jamais conclu à ce jour sur le marché international. SCOR prend en charge une part importante de ce risque. La transaction prend effet au 1er janvier 2014. Il s’agit du quatrième swap de longévité que SCOR souscrit au Royaume-Uni, confirmant la solidité du fonds de commerce et la grande expertise du Groupe sur ce marché en plein croissance. Le succès rencontré au Royaume-Uni, dans le prolongement de la transaction de réassurance du risque de longévité innovante réalisée par SCOR aux Pays-Bas en décembre 2013, témoigne du chemin déjà parcouru par SCOR Global Life pour la mise en oeuvre du plan stratégique « Optimal Dynamics ». SCOR entend doubler son volume d’affaires en longévité au cours du plan triennal tout en maintenant un niveau de rentabilité conforme à l’objectif fixé dans « Optimal Dynamics » d’un ROE de 1 000 points de base au-dessus du taux sans risque. Paolo De Martin, CEO de SCOR Global Life, déclare : « Cette transaction de longévité importante est pleinement conforme à l’appétence au risque de SCOR et à la stratégie suivie par le Groupe en matière de longévité, et elle respecte les critères de rentabilité du Groupe. Elle intervient seulement quelques mois après la conclusion de la transaction réalisée avec Aegon aux Pays-Bas, démontrant les solides compétences de SCOR Global Life sur le marché mondial de la longévité. SCOR est un acteur important de ce marché ; nous entendons établir de nouveaux partenariats afin d’offrir des solutions de longévité dans les mois et les années à venir ». Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR, déclare : « Cette transaction est remarquable non seulement par sa taille, mais également comme témoignage de l’approche de partenariat que nous avons vis-à-vis de nos clients. Dans une opération aussi complexe, il est essentiel de trouver une solution convenant à la fois à l’employeur, aux fiduciaires du fonds de pension et au réassureur. Je me réjouis de cette nouvelle étape qui permet à SCOR de se rapprocher des objectifs ambitieux fixés par le Groupe dans son plan triennal « Optimal Dynamics ».
Christophe Le Pape Christophe Le Pape, qui était précédemment en charge de la Direction Stratégie, Investissements, Risques et Ingénierie financière, est nommé Directeur général adjoint de Natixis Assurances. Il est directeur du projet assurément2016 dont l’objectif est de déployer au 1er janvier 2016 une nouvelle offre en assurances de personnes dans le réseau Caisse d’Epargne. Christophe Le Pape, 43 ans, a débuté sa carrière en 1995 comme cadre d’actuariat chez Fructivie, puis a rejoint KPMG Peat Marwick en 1999 en tant qu’ingénieur conseil. Un an plus tard, il devient responsable du département financier de La Mondiale Partenaire. Fin 2005, il rejoint le comité de direction de Natixis Assurances en tant que Directeur du département gestion actif/passif. Il est en charge à ce titre des investissements et de la gestion des risques et dirige également le programme Solvency II. En 2012, il entre au Comité exécutif de Natixis Assurances en tant que directeur de la Stratégie, Investissements, Risques et Ingénierie financière. Christophe Le Pape est diplômé du CNAM (DESE Actuariat), de l’ISFA (Institut de Science Financière et d’Assurances) et de l’Executive MBA d’HEC. Thomas Rivron Thomas Rivron est nommé Responsable de l’Ingénierie Financière au sein de la Direction Investissements, Risques et Ingénierie financière de Natixis Assurances. Thomas Rivron a débuté sa carrière en 2001 chez BNP Paribas sur les risques de marché et opérationnels. En 2002, il rejoint le Service Actuariat de Deloitte, puis en 2005, celui de Watson Wyatt Worldwide. Il devient, en 2006, chef de projet normes actuarielles et financières de BPCE. Depuis 2010, il était en charge de la structuration crédit et capital hybride assurances chez Natixis. Thomas Rivron, 38 ans, est diplômé de la MSG et du DESS Assurance, Finance et Risques de Paris Dauphine, et est ancien élève du magistère d’actuariat du CNAM.
Résumé de l’enquête : La situation des trésoreries d’exploitation s’améliore à nouveau en mars. En revanche, l'évolution des trésoreries globales serait plutôt défavorables. La proportion de trésoriers concernés par les mouvements de matières premières est très faible. Ils jouent peu sur la trésorerie en mars de même que les mouvements du change euro / dollar. Les délais de paiement se détendraient quelque peu. Les marges sur les crédits bancaires sont jugées stables. La proportion de trésoriers envisageant de mettre en place de nouvelles lignes de crédits de pré- caution est tombée à 23 % en mars contre 30 % en moyenne en 2013. Lire la suite en pièce jointe
Thierry Marque??s Thierry Marque??s rejoint Swiss Life France pour devenir, a?? compter du 10 mars 2014, directeur de l’immobilier pour la gestion des mandats des compagnies d’assurance ; il est e?galement a?? ce titre directeur ge?ne?ral de la socie?te? Swiss Life Immobilier, qui fait partie de Swiss Life Asset Managers. Thierry Marque??s est place? sous la responsabilite? de Thierry Van Rossum, directeur des Investissements (CIO) de Swiss Life France. Âgé de 49 ans, Inge?nieur des Ponts et Chausse?es et Chartered Surveyor (RICS), Thierry Marque??s a de?bute? dans le conseil chez Arthur Andersen (1988-89) puis Mars & Co (1989-92). Il a ensuite passe? 10 ans au sein du groupe Vivendi (1992-2002) ou?? il a notamment e?te? directeur ge?ne?ral du Cnit (1993-1997) puis directeur ge?ne?ral du re?seau de salles de cine?mas Pathe? (1997-1999), avant de diriger l’incubateur Acute (1999-2002). Il a ensuite e?te? nomme? managing director de CPC UK (2003-2006) puis directeur des ope?rations de Via Location (2006-2008), avant de devenir directeur ge?ne?ral en charge de l’international du groupe Foncia.
Sait-on que la volatilité des SIIC (le compartiment immobilier de la Bourse de Paris) a été très supérieure, au cours des dix dernières années, à celle du CAC 40 ? Leur rentabilité aussi a été supérieure, parce qu’elles sont arrimées à un actif qui a globalement bien performé. L'étude présente les couples risque/rentabilité des principaux actifs (monétaires, obligataires, actions, logement, bureaux, etc.) depuis la naissance du Forum GI en 2004 : le bilan de ces dix dernières années est parfois contre-intuitif, car l'évolution sur dix ans échappe à l’ambiance instantanée, mais très intéressant... Lire la suite : cliquez ici
« Nous sommes en train de recomposer notre gamme de fonds dans un souci de simplification et d’une plus grande lisibilité, indique-t-il. Nous allons désormais les renommer en fonction de leur allocation cible : actions Amériques, obligations internationales, actions françaises, obligations françaises... Ces changements pourraient ne pas concerner uniquement les noms, mais dans certains cas aussi les orientations de gestion. Nous avons ainsi pour objectif de proposer une gamme simple, claire et complémentaire. »
P { margin-bottom: 0.08in; } In addition to international development (Newsmanagers of 7 March), Candriam (ex-Dexia AM) would also like to enrich its product range. The chairman of the executive board at Candriam Investors Group, Naïm Abou-Jaoudé, who was previously CEO of Dexia AM, says in an interview with Agefi Switzerland that the firm is predicting that interest rates will remain low for a significant period of time, and is consequently working on products such as multi-asset income funds. Equity products are also planned for insurer clients, which allow for exposure with an asymmetrical profile and reduced capital requirements.
P { margin-bottom: 0.08in; } Lyxor will launch at least 20 new ETFs this year, and has not ruled out cutting its fees further, Ignites Europe reports, on the basis of an interview with Arnaud Llinas, head of ETFs and index-based management. Despite the departure of several directors, he estimates that the firm may overtake db x-trackers to become the second-largest provider of ETFs in Europe. In January, Lyxor posted net inflows of EUR860m in Europe. For new launches, Lyxor is planning to focus on individual emerging markets and bonds. By the end of the year, Llinas predicts 200 products.
P { margin-bottom: 0.08in; } BNP Paribas Investment Partners has renewed its Luxembourg Sicav Parvest, Christian Dargnat, head of distribution at the French asset management firm, has announced in an interview with Bluerating. The platform has been simplified, enriched with investment strategies and interactive functions. The range includes 106 funds and new services to provide advising and support to distributors. Dargnat points out that BNP Paribas intends to bring in EUR40bn by 2016.
Pascal Loiseau, 45 ans, est nommé en qualité de directeur général de Groupama Centre Manche (caisse régionale regroupant les départements du Calvados, Eure, Eure-et-Loire, Manche, Mayenne, Orne, Sarthe et Seine-Maritime). Il succédera à Jean-Paul Hue qui a fait valoir ses droits à la retraite. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet 2014 puisqu’il est actuellement directeur général par intérim de Groupama Méditerranée (lire l’actu ici). Diplômé de l’Institut de gestion de Rennes et titulaire d’un DESS en management des industries agroalimentaires, Pascal Loiseau a effectué l’essentiel de son parcours professionnel au sein de Groupama qu’il a intégré en 1992. Il a d’abord exercé des responsabilités commerciales chez Gipac (devenu Groupama Assurance crédit). En 1997, il rejoint la caisse régionale Groupama Centre Atlantique au sein de laquelle il occupe diverses fonctions à responsabilité dans les domaines technique, organisationnel, commercial et informatique avant d'être promu en 2009, en tant que directeur général adjoint. En 2010, il est nommé chez Groupama Sud au poste de directeur général adjoint où il contribue à la fusion avec l’autre caisse régionale, Groupama Alpes Méditerranée qui devient Groupama Méditerranée dont il nommé directeur général adjoint en 2012. Il exerce par ailleurs jusqu'à la fin juin 2014, en tant que directeur général par intérim de Groupama Méditerranée, suite au départ de son directeur général, Alain Kahn.
L’optimisme est de retour chez les investisseurs institutionnels : début 2014, 31% d’entre eux souhaitent augmenter le poids des actifs risqués dans leurs allocations d’actifs, contre 24% en 2013. C’est l’un des enseignements de l’enquête «Nouvelles allocations pour un nouvel environnement» de Morningstar/Forum GI, qui sera dévoilée lors de la 10e édition du Forum GI, le jeudi 20 mars prochain, au Palais Brongniart, à Paris. L’indice de confiance des institutionnels en forte hausse L’enquête a été réalisée fin février/début mars 2014 auprès de 128 investisseurs institutionnels, dont 33% de compagnies d’assurances et 22% de mutuelles santé et prévoyance. Elle montre que l’indice de confiance des institutionnels français atteint 5,86 en 2014 contre 4,97 en 2013. «Les institutionnels semblent avoir retrouvé une plus grande sérénité après des années de crises successives», indique l'étude. Crise économique en Europe et déflation : deux risques majeurs Cependant, les investisseurs institutionnels restent soucieux sur la situation économique en Europe et sur le risque de déflation : le danger d’une crise bancaire n’est plus cité que par 4% des investisseurs interrogés (contre 20% en 2013) et celui d’une crise des dettes souveraines, à son comble en 2013, est redescendu à seulement 10%, mais la crise économique (19%) et le risque de déflation (20%) apparaissent comme les risques majeurs en 2014.
Un rapport de 1.315 pages ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que la mission de quatre personnes chargée début 2012 par l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) de contrôler la politique de placements financiers des organismes de gestion des caisses de retraite complémentaire n’a pas chômé. Le rapport général et les rapports spécifiques aux six caisses contrôlées totalisent donc plus de 1.300 pages. Il faut dire que les organismes chargés de placer les sommes issues de ces différents régimes de retraite gèrent au total des réserves de 110 milliards d’euros. Les contrôles de l’Igas visent à appréhender les processus de décision qui président à la gestion des fonds en question. Retour sur cinq points clefs du rapport. La réglementation La première remarque du rapport déplore que les divers régimes soient soumis à des règles de gestion différentes, alors que la mission qu’ils remplissent est peu ou prou la même. Ainsi, l’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp) est-il régi selon des dispositions spéciales prise par voie réglementaire, alors que les fameux régimes Agirc et Arrco obéissent à des règles mises en place par les conseils d’administration des fédérations et que les caisses de retraite des professions libérales sont soumises aux articles du Code de la Sécurité sociale créés ou modifiés par le décret de 2002 et désignant les types placements qu’elles sont autorisés à faire. La mission regrette d’ailleurs les insuffisance de ce fameux décret, notamment parce que la définition des OPCVM (véhicules collectifs de placements financiers) autorisés ou interdits s’attache trop à la forme et pas assez à la nature des produits financiers qu’ils contiennent. Cela n’empêche pas les rapporteurs de se lancer à l’occasion dans des arguties juridiques avec les organismes contrôlés, rappelant par exemple à la Caisse de retraite des notaires (CRN) que les fonds dédiés ne sont pas éligibles au sens de l’article R623-3 du Code de la Sécurité sociale, car ils sont «???explicitement exclus???» des OPCVM à vocation générale par le Code monétaire et financier. Pourtant, l’Autorité des marchés financiers définit bien les fonds dédiés comme une sous-catégorie des OPCVM à vocation générale non coordonnés. Les risques Les rapporteurs critiquent également la détention par les caisses, via des fonds, d’actifs «???complexes et risqués???». Reproche est ainsi fait à la CRN d’avoir détenu des «???hedge funds???» pour un montant n’ayant pourtant pas dépassé 6???% du portefeuille et alors que la caisse est depuis entièrement sortie de ce type d’actifs. Plus curieusement, la mission classe aussi les obligations convertibles dans ces actifs risqués, faisant notamment grief à la caisse des médecins (CARMF) de ne pas savoir les valoriser, tout en rappelant qu’elles permettent de ne pas subir toute la baisse de l’action sous-jacente. La transparence Le rapport pointe aussi les problèmes de transparence liés à l’intégration d’OPCVM. Cette détention indirecte expose les caisses à des actifs qu’elles n’auraient pas le droit de détenir en direct. Si un satisfecit est accordé sur ce point aux fédérations Agirc-Arrco, qui suivent de manière hebdomadaire la composition ligne à ligne des fonds dédiés, la mission considère que 7???% du portefeuille de la Caisse de retraite du personnel navigant de l’aéronautique civile (CRPNPAC) ne sont pas conformes à son règlement. La gouvernance La mission de l’Igas juge dans plusieurs cas que la gouvernance mise en place par les institutions contrôlées ne répond qu’insuffisamment aux enjeux et, notamment, ne définit pas clairement une politique en matière de placements. Il est ainsi reproché à l’Ircantec (retraite des agents non titulaires de l’Etat) de n'énoncer aucun principe en la matière dans son règlement financier. D’autres caisses, comme celle des pharmaciens (CAVP), se voient reprocher un trop faible suivi des risques, voire un goût trop prononcé pour le rendement qui peut sembler logique dans une période de taux bas, mais n’est pas toujours en adéquation avec les besoins du passif, selon les rapporteurs. Les règles de déontologie Hormis la CRPNPAC, qui s’est dotée en 2004 d’un code en la matière, les caisses contrôlées se voient reprocher l’insuffisance des règles de déontologie applicables à leurs administrateurs ou à leurs services. Celles-ci sont jugées «???inexistantes???» à l’Agirc-Arrco, «???minimales???» à la CARMF, «???à renforcer???» (Ircantec), «???peu contraignantes???» (CRN), ou «???grandement perfectibles???» en ce qui concerne la CAVP. Les inspecteurs de l’Igas décortiquent ainsi l’emploi du temps d’un séminaire en Inde organisé aux frais d’un fournisseur auquel a participé le directeur des investissements de la caisse afin d’isoler les événements «???récréatifs???» de ceux à caractère professionnel, alors même que l’intéressé n’a déclaré que deux déplacements dans l’année. Un souci du détail qui fait penser à certains que le rapport de l’Igas a été mené «???à charge???». Lire la suite : cliquez ici
La question du déficit des caisses de retraite est bien connue. Mais comment ces institutions gèrent-elles concrètement la disparition de leurs actifs?’ Si certaines, comme l’ERAFP (Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique), continuent d’avoir une bonne vision sur leurs flux futurs, de nombreuses autres ont vu leur horizon d’investissement se raccourcir singulièrement depuis quelques années. C’est le cas du Fonds de réserve pour les retraites (FRR), complètement chamboulé par la réforme des retraites de 2010. Jusqu’en 2024, il devra décaisser 2,1 milliards par an au profit de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades). De nombreuses institutions de retraite voient de même leur horizon de placement raccourci. «???Trois éléments ont contribué à la diminution des actifs gérés par les caisses de retraite complémentaires, rappelle Pierre Richert, directeur financier d’Agrica, groupe de protection sociale dédié au monde agricole, qui gère notamment la retraite complémentaire de 1,5 million de salariés. Tout d’abord, le déficit du régime Agirc-Arrco a été financé par une remontée de fonds des caisses vers la Fédération. Ensuite, la volonté de réduire les frais de gestion des institutions s’est traduite par un écrêtement des fonds de gestion et des fonds sociaux. Enfin, l’excédent de trésorerie lié à la mensualisation récente des pensions n’est pas resté dans les institutions mais a aussi été remonté à la Fédération.???» Ainsi, la Camarca, une des caisses du groupe Agrica, dédiée aux non-cadres, a été dépossédée de 422 millions d’euros d’actifs depuis 2009, soit environ 30???% de l’actif de départ. Une gestion revue en conséquence Cette problématique a des impacts lourds sur la gestion financière. «???Pour la gestion de cette caisse, nous avons désensibilisé la part obligataire, mais aussi la part actions en investissant dans des obligations convertibles à hauteur de 14???% de la poche actions et en limitant à 3,5???% l’exposition aux pays émergents???», détaille Pierre Richert. Agrica a aussi décidé de restructurer des portefeuilles en diminuant le nombre de fonds et en revoyant les mandats, pour tenter de mieux maîtriser la sensibilité et la liquidité. Il a aussi introduit le concept de performance absolue dans la gestion obligataire. Au FRR aussi, la gestion a été revue en profondeur. «???Nous avons fait le choix fin 2010 d’adosser 85???% de notre passif à des produits de taux, et non la totalité, afin d’accroître le poids de la poche de performance???», explique Yves Chevalier, membre du directoire du FRR. Il indique ainsi que cette dernière est plus diversifiée que par le passé et peut comprendre non seulement des actions, également diversifiées, mais aussi des obligations à haut rendement, de l’immobilier coté, des fonds de prêts à l'économie, voire des matières premières non alimentaires. Un pari gagnant puisque le FRR a pratiquement retrouvé ses actifs de début 2011 malgré les versements à la Cades. Des choix plus dynamiques Le contexte incite aussi les institutionnels à des allocations d’actifs plus dynamiques. «???L’action des banques centrales dans le monde a rendu les tendances fondamentales peu lisibles et se traduira à un moment par de la volatilité sur les marchés, analyse Pierre Richert. Nous faisons en conséquence des choix d’allocations tactiques, pour des montants parfois supérieurs à notre allocation stratégique de base.???» Dans cette optique, Agrica vient de confier un mandat de conseil macroéconomique au cabinet indépendant Global Macro Finance de Laurent Berrebi, qui permettra de mieux formaliser ces orientations. Coté FRR, s’il décide chaque mois d’avril de ses grands choix stratégiques, il s’autorise aussi une certaine souplesse dans la gestion. Il délègue majoritairement sous forme de mandats mais peut aussi intégrer jusqu'à 15???% d’OPCVM. «???C’est une source de flexibilité, tout comme le mandat «overlay» qui permet de prendre des positions dans des «futures» ou options cotées à des fins de couverture???», rappelle Yves Chevalier. Des coûts sous contrôle Enfin, la fragilisation des actifs des caisses de retraite rend aussi plus sensible la gestion des coûts. «???Nous avons ramené nos effectifs de 56 à 48 temps plein, soit une baisse de 14???%, rappelle Yves Chevalier. Aujourd’hui, nos coûts de gestion complets sont d’environ 20 points de base, dont les trois quarts pour la gestion financière.???» Impossible pour le FRR de négocier les coûts dans la gestion sous mandat, car ce serait contraire au Code des marchés publics. «???En revanche, nous négocions les frais sur les OPCVM???», précise Yves Chevalier. Certains sont même allés plus loin en abandonnant les fonds impossibles à négocier. «???Nous avons abandonné certains fonds monétaires au profit de comptes sur livret, non chargés, qui permettent une rémunération de l’ordre de 1???%???», précise Pierre Richert chez Agrica. Pour le groupe, la diversification des activités a été aussi une réponse à la fragilisation des actifs retraite. «???Nous développons pour les salariés des offres optionnelles, dans le domaine de la santé, de la prévoyance, ou de la retraite par capitalisation???», détaille Pierre Richert. Une diversification des activités qui, en définitive, contribuera peut-être à sauver le régime par répartition.
Cette chronique de Merryleas Rousseau, Associate Director Insurance chez Standard and Poor's, revient sur la notation des assureurs face aux notes des dettes souveraines auxquels ils sont exposés. L'agence explique les raisons de ces notations, parfois deux crans au-dessus des notes des dettes nationales pourtant fortement détenues par ces organismes.
Frédéric Sadaca, Responsable gestion overlay chez PRO BTP, nous donne sa définition du reporting et analyse les évolutions en matière d'intégration de la mesure du risque.
« Nous voulons faire du développement de l’ensemble les conditions du développement de chacun », explique Léonara Tréhel, présidente de la Mutuelle Familiale et de la nouvelle UGM Umanens. Mme Tréhel ajoute que le choix de constituer une union de groupe mutualiste (UGM), plutôt qu’une union mutualiste de groupe (UMG) plus structurante, « correspond à une vision de l’indépendance et de l’autonomie des mutuelles ». Les trois partenaires, qui affichent 550 M€ de cotisations pour 340 M€ de fonds propres, un peu plus d’un million de personnes protégées et 165 agences, affichent en effet une volonté de mettre en place des solutions alternatives à la logique de fusions et d’absorptions qui prévaut actuellement sur le marché. D’autres mutuelles pourraient rejoindre l’UGM dans un avenir proche puisque des discussions ont déjà été engagées. Déjà dix projets communs Concrètement, Umanens poursuit un double objectif. D’une part, l’UGM à vocation à constituer un pôle de services communs. Le champ va du marketing et de la communication aux services support et à la gestion, en passant par la formation ou les centres d’appel. En tout, une dizaine de projets ont déjà été engagés ou définis. D’autre part, les trois partenaires prévoient la création d’une structure dédiée aux accords de branche et d’entreprise. Sa forme juridique n’a pas encore été arrêtée et il pourrait s’agir soit d’une structure mutualiste livre 2 du code de la mutualité), soit d’une structure de type assurantielle. Des moyens pour le collectif La généralisation de la complémentaire santé à tous les salariés prévue par l’ANI du 11 janvier 2013 n’est pas à l’origine de Umanens, puisque le tout début des discussions entre la Mutuelle Familiale et Identités Mutuelles remonte à 2011. « Mais l’ANI nous a conduits à réfléchir à nouveau à la forme et à l’organisation d’Umanens », indique Mme Tréhel. Ainsi, il a été décidé que la structure dédiée aux branches et aux entreprises, qui portera les risques santé et prévoyance, sera dotée de ses propres moyens et cofinancée par ses créateurs. Ces derniers la réassureront ou la co assureront selon un principe égalitaire.
P { margin-bottom: 0.08in; direction: ltr; color: rgb(0, 0, 0); }P.western { font-family: «Times New Roman»,serif; font-size: 12pt; }P.cjk { font-family: «WenQuanYi Micro Hei"; font-size: 12pt; }P.ctl { font-family: «Lohit Hindi"; font-size: 12pt; } Doug Hodge, the new CEO of Pimco, has admitted in an interview with Financial Times fund management that there is an “urgent” need for the bond management firm to diversify into equities, after a year of redemptions. The group, which is currently in the midst of an open war in the media between its founder Bill Gross and former CEO Mohamed El-Erian, saw outflows of EUR35.6bn in the fourth quarter of last year.
Dans une interview au quotidien allemand, le premier ministre britannique indique que l’Europe serait prête à réexaminer l’ensemble de ses relations économiques et politiques avec Moscou si cette dernière continue à déstabiliser l’Ukraine, en particulier la Crimée. Il envisage un gel de la coopération économique qui toucherait fortement la Russie.
D’après une enquête mondiale menée par Towers Watson sur les gestionnaires de fonds, ces derniers sont désormais plus optimistes sur les perspectives de la plupart des marchés actions de la planète, tout en restant préoccupés par la croissance mondiale et les obligations d’Etat à moyen terme. L’enquête a également mis en évidence les problématiques les plus importantes auxquelles les gérants s’attendent à rencontrer en 2014, telles que l’intervention gouvernementale, l’inflation, les déséquilibres économiques mondiaux et l’instabilité financière ; l’intervention gouvernementale étant un sujet de préoccupation majeure à leurs yeux, pour les cinq prochaines années. Matt Stroud, Directeur de la stratégie d’investissement Amériques chez Towers Watson, a déclaré : « Il n’est pas surprenant que les gestionnaires soient mal à l’aise à propos des interventions gouvernementales dans les pays développés, à travers des mesures monétaires, fiscales, législatives et réglementaires ; étant donné leur impact sur les marchés mondiaux, comme l’ont montré récemment la réduction de l’assouplissement monétaire aux Etats-Unis (« QE tapering »), la mise sous séquestre des dépenses budgétaires ou encore la règle Volker. Les conséquences de telles mesures ont été significatives sur les marchés financiers, que ce soit la réduction du « QE » sur certains marchés émergents et la règle Volker sur certains marchés OTC (« Over The Counter ») relatifs aux obligations d’entreprises par exemple. » L’enquête mondiale établie à partir des réponses de 128 gérants (la majorité d’entre eux ayant des encours d’investisseurs institutionnels de plus de 5 milliards de dollars et de plus de 1 milliard de dollars pour ceux en charge d’une clientèle de particuliers) a montré que près de la moitié (44%) des gestionnaires pensent que les stratégies d’investissement de leurs clients institutionnels seront plus agressives cette année, contre un pourcentage de 33% en 2013. Au cours des cinq prochaines années, la majorité des gérants s’attend à ce que les plus puissantes économies mondiales connaissent une croissance modérée, à l’exception de la zone euro où ils voient le taux de chômage rester, à court terme, sur des niveaux à deux chiffres, en se maintenant autour de 9,5% à moyen terme. Matt Stroud a déclaré : « au cours du dernier trimestre de 2013, lorsque cette enquête a été réalisée, les actions des marchés développés ont très bien performé, ce qui conduit à améliorer de la confiance des consommateurs. Vers la fin de l’année, la croissance s’est redynamisée aux États-Unis et en Chine, tout en accélérant au Royaume-Uni et le Japon. Autant de signes positifs qui ont influencé les prévisions des gestionnaires pour 2014 ; la reprise économique mondiale alors encore un peu fragile, semble désormais plus soutenue ». Contrairement à l’an dernier, cette année, les gérants s’attendent à voir de meilleurs rendements boursiers sur la plupart des marchés, à l’exception des États-Unis et de la Chine. La plupart des gestionnaires de l’enquête ont une vision globalement optimiste pour les cinq prochaines années sur les marchés actions des pays émergents (76 % contre 83% en 2013), les marchés actions en général (inchangé à 78%) et le « private equity » (59 % contre 53%). Sur le même horizon de temps, la majorité d’entre eux restent globalement baissiers sur les obligations d'État (81 % contre 80% en 2013), les obligations de type « investment grade » (58% contre 47%), les obligations à haut rendement (42% contre 39%) et les obligations d’Etat indexées sur l’inflation (42% contre 47% en 2013). Matt Stroud a déclaré : « une surprise intéressante pour nous, est l’augmentation du nombre de sondés, pensant que les stratégies d’investissement de leurs clients institutionnels seront plus agressives l’année prochaine (44% contre 34% l’an dernier). De quoi attirer notre attention, étant donné que nous sommes passés « neutre » sur les marchés actions après les avoir considérées comme « modérément attractifs » en janvier 2014, ce qui reflète notre changement de vision en termes de niveaux de valorisation sur les douze derniers mois. Il faut également mentionner la fuite des capitaux que nous observons dans certains pays, comme la Turquie et l’Afrique du Sud, en réponse aux attentes liées au « QE tapering ». Ainsi, le biais « acheteur » lié à des anticipations de stratégies d’investissement plus agressives, appelle à une grande sélectivité, de notre point de vue ». Un changement important par rapport aux études des années précédentes concerne les attentes en matière de croissance du PIB pour 2014, qui montrent maintenant une tendance à la hausse, allant de juste au-dessus de 1% pour la zone euro (contre 0% en 2013) à 7,0 % en Chine (7,5%), suivie par un niveau de 2,4% pour l’Australie (2,5%), 2,4% aux États-Unis (2,0%), 2,2% au Royaume-Uni (1,0%) et 1,6% au Japon (0,9 %). La compétitivité économique des États-Unis devrait progresser dans le futur, même si la plupart des sondés estiment qu’il est vraisemblable d’observer une situation financière fragile, restant gérable en dépit d’une croissance modérée . L’enquête montre que les gestionnaires s’attendent à ce que le chômage demeure un défi difficile à relever pour certains pays occidentaux, en particulier pour les pays de la zone euro mettant en place des mesures d’austérité budgétaire. Selon les sondés, les politiques monétaires expansionnistes devraient se maintenir en 2014, avec des taux d’intérêt exceptionnellement bas dans certains pays occidentaux mais qui devraient se raffermir progressivement dans les années à venir. En ce qui concerne les rendements des obligations d'État à dix ans, en 2014, les gestionnaires prévoient des rendements se stabilisant à des niveaux historiquement bas, reflétant à la fois un renforcement de la situation économique et la poursuite des politiques d’achats d’actifs de la part des banques centrales. En raison de hausse des rendements obligataires, observés en fin d’année 2013, dans de nombreux pays, beaucoup de gérants entrevoient une augmentation des rendements des obligations d'État à dix ans, les taux d’intérêt à 10 ans passant aux États-Unis de 2,0% à 3,0%, au Royaume-Uni de 2,0% à 3,1%, en zone euro de 2,0% à 2,4%, en Australie de 3,3% à 4,1% et en Chine de 3,8% à 4,6%. Les gestionnaires anticipent une légère baisse des rendements obligataires pour le Japon (de 1,0% à 0,9%). Matt Stroud conclut « les gestionnaires sont baissiers sur les obligations d'État des pays développés et les obligations de type « investment grade », même s’ils prévoient une hausse modérée des taux d’intérêt l’an prochain. Les investisseurs peuvent trouver ces classes d’actifs moins attractives en raison des niveaux actuels de taux d’intérêt et de l’intervention des banques centrales ; les sondés étant également baissiers sur le marché du « high yield » et du marché monétaire, ce qui reflète peut-être la détérioration des valorisations aussi bien pour les opérations d’emprunts de type « convenant-lite » ou de « payment-in kind » au cours de l’année 2013. »
En France, les professionnels de la gestion entament l’année 2014 avec le sourire puisque les marchés actions domestiques s’inscrivent dans la tendance de 2013, ont maintenant effacé leurs pertes et ont délivré à plus long terme des performances honorables de l’ordre de +12% par an sur 5 ans avec une volatilité de 16% pour la catégorie Actions France. Et si l’investisseur avait diversifié son portefeuille sur des actions américaines, le rendement aurait grimpé à +16% par an avec 30% de risque en moins. Nous utilisons le conditionnel à dessein car la vraie question est de savoir si les investisseurs européens ont réellement profité de cette hausse des marchés actions depuis le point bas de 2009. Pour cela, Morningstar calcule l’Investor Return, la performance retraitée des flux d’entrée et de sortie par grande classe d’actifs, par marché et même par fonds. Le constat est sans appel : Les investisseurs ont privilégié massivement les placements obligataires depuis 2009 de manière régulière avec une collecte nette cumulée en Europe de +470 milliards d’euros au plus haut qui ne s’est véritablement calmée que très récemment, à partir de mai 2013, venant donc s’investir sur une classe d’actifs offrant des taux historiquement bas. Alors que le rendement des obligations en Europe a été en moyenne de +7% en moyenne sur les 30 dernières années, il convient de préciser que le niveau des taux était proche de 14% en 1984 et proche de 1% en 2013 ! Sur les marchés actions, la collecte a été très timide, elle ne s’est réveillée à partir de fin 2012 et a surtout profité aux marchés émergents avec une collecte nette de +70 milliards d’euros jusqu’en mai 2013, subissant ainsi de plein fouet la baisse récente sur ces marchés et loupant donc, par ricochet, le rattrapage sur l’Europe depuis plus de 2 ans. En effet, les collectes nettes sur les actions européennes sont restées négatives jusqu'à fin 2012 et n’ont véritablement accélérées qu'à partir de mi-2013. La palme revient aux investisseurs allemands qui se sont payés le luxe de sortir régulièrement sur les 5 dernières années de leur marché domestique alors que ce marché a battu des records. Si les investisseurs européens ont loupé en grande partie la phase de hausse que nous venons de connaître, la question intéressante est de savoir s’ils vont finalement pouvoir profiter de la hausse future si elle se présente. La bonne nouvelle est que le gros des bataillons des investisseurs particuliers n’est pas encore revenu significativement sur les marchés européens et devraient servir de soutien aux marchés dans les mois à venir. Qu’en sera-t-il pour les investisseurs institutionnels ? Sommes-nous entrés dans un nouvel environnement plus propice pour les actifs risqués ? C’est justement tout l’objet de la conférence de clôture du prochain Forum Gi qui se tiendra à 17h30 : Panorama des stratégies d’investissement des institutionnels européens : Profil et vision long terme ? Jean-François Bay, Directeur Général Morningstar France
Paris EUROPLACE publie aujourd’hui un rapport sur le financement en dette des PME/ETI en France, destiné à alimenter les travaux du « Comité Place Financière de Paris 2020 ». Ce rapport est produit par la Commission Financement des PME/ETI, animée par Olivier CASANOVA, Directeur financier de Tereos, au sein du Collège Entreprises de Paris EUROPLACE, présidé par Bruno Lafont, Président Directeur Général de Lafarge. Olivier CASANOVA souligne que « le financement en dette est une préoccupation quotidienne des PME/ETI françaises. Actuellement, en France, le flux de financement est d’environ 100 milliards d’euros en dette pour 10 milliards d’euros en fonds propres. » Avec la crise, les PME/ETI sont très sensibilisées au risque que représente une dépendance exclusive au financement bancaire, face à l’impact que les contraintes réglementaires de Bâle 3 vont avoir sur les crédits. C’est pourquoi elles cherchent une plus grande diversification de leurs sources de financement et un allongement des maturités. Dans le même temps, les investisseurs institutionnels, qui sont à la recherche de rendements, compte tenu d’un environnement général de taux bas, souhaitent diversifier leurs investissements et se tournent vers le financement direct de l'économie. Dans ce contexte, la cartographie des modes de financement est en phase de recomposition en France. Le marché des placements privés, notamment, progresse rapidement avec 7 milliards d’euros levés en 2012 et 2013. En Europe il devrait représenter d’ici 3-4 ans près de 60 milliards d’euros, dont 25% pour la France, contre 14% en 2013. Le marché des émissions obligataires se développe également, ainsi que les financements participatifs (crowdfunding). L’objectif doit être de favoriser une diversité d’options de financement, pour répondre au mieux à la pluralité des besoins, des tailles et des natures de PME/ETI emprunteuses. Il s’agit d’un enjeu majeur pour la Place de Paris pour attirer les émetteurs PME/ETI, et les investisseurs européens et internationaux. Concrètement, les besoins peuvent être caractérises de la manière suivante : Les grandes ETI avec des besoins de financement supérieurs à 100 millions d’euros peuvent avoir un accès large aux placements privés (base obligataire ou « prêts »), ainsi qu’au financement obligataire, pour celles ayant des besoins au-delà de 250 millions d’euros. Les ETI et grandes PME avec des besoins de financement entre 20 et 100 millions euros ont accès aux solutions de placement privé ou aux émissions obligataires publiques, qui se sont développées en Europe et notamment en France au travers de la plateforme créée par NYSE Euronext (IBO - Initial Bond Offering). Les PME avec des besoins de financement entre 3 et 20 millions euros ont accès aux solutions de financement obligataire public (type IBO) et/ou aux émissions obligataires mutualisées, telles que celles réalisée par GIAC et Micado. Enfin, pour les PME à besoins de financement inférieurs à 3 millions d’euros, l’accès à des sources de financements en dette moyen et long terme autre que bancaires est limité. Des nouvelles solutions se développent telles que le prêt participatif. Les freins identifiés au développement de ces nouveaux canaux de financement concernent, pour les PME/ETI, les obligations d’information et de notation, et, pour les investisseurs institutionnels l’insuffisance des moyens en analyse crédit. Le rapport de Paris EUROPLACE recommande 5 axes d’actions : Axe 1 - En priorité, consolider l’offre de prêts bancaires, pierre angulaire du financement des PME/ETI et notamment : Développer une titrisation des prêts de PME/ETI adaptée aux contraintes des charges en capital des investisseurs institutionnels, dans un schéma qui permette aux banques de conserver une partie de l’exposition au risque crédit. Axe 2 - Accélérer la mise en place des nouvelles sources de financements : Accélérer la mise en place du comité de suivi de la « Charte Euro PP » (placements privés euro) élaborée par la Banque de France et la CCIP. Encourager le développement d’une offre de notation spécifique PME/ETI pour les placements privés comme les offres au public, plus rapide et moins onéreuse. Assouplir les ratios d’emprise des investisseurs institutionnels pour faciliter leur souscription à des émissions de petites tailles. Définir une pratique de marché acceptable permettant le pré-sondage des investisseurs dans le cadre du placement d’un Euro PP. Axe 3 - Développer la demande des investisseurs institutionnels Encourager les investisseurs à développer des solutions d’analyse crédit, en propre ou de façon externalisée. Développer les partenariats banques/sociétés d’assurances pour faciliter l’utilisation du savoir-faire développé par les banques en analyse crédit. Poursuivre les réflexions sur la création d’un « fonds de financement de l'économie française » permettant de réorienter une partie de l'épargne longue des caisses de retraite vers les financements de moyen et long terme des PME/ETI. Accompagner les développements des nouveaux contrats d’assurance-vie Euro Croissance. Promouvoir les Euro PP auprès des investisseurs internationaux. Axe 4 - Favoriser les solutions de mutualisation Encourager le développement d’une offre de fonds Euro PP similaires à Novo** Encourager le développement de fonds mutualisés complémentaires, type GIAC ou Micado, avec un niveau d’homogénéité et de granularité des sous-jacents satisfaisant pour les investisseurs. Etudier des mécanismes de garantie pour les investisseurs. Axe 5 - Faciliter l’accès des PME/ETI aux investisseurs particuliers Sensibiliser et former les particuliers aux enjeux de l’investissement dans les PME/ETI et aux risques liés aux instruments de dette, notamment obligataire. Pour les meilleures signatures de la Place, encourager la création de tranches destinées aux particuliers, aux côtés des investisseurs qualifiés. Encourager le développement des plateformes électroniques dédiées pour la souscription du public à des émissions obligataires. Créer un cadre favorable au développement du financement participatif en France, notamment à l’occasion de la consultation en cours. Le rapport de Paris EUROPLACE est disponible à l’adresse suivante : http://www.paris-europlace.net/files/Rapport_PEP_PME_100314.zip
Denis Banizette Dans le cadre de l’alternance paritaire, Denis Banizette (Collège adhérents-Medef), 66 ans, est nommé à la présidence du groupement paritaire de prévoyance (GPP) Adéis, Michel Dieu (Collège participants - FO) devient vice-président. Ancien pilote de chasse, Denis Banizette a exercé l’essentiel de son parcours professionnel au sein du Pari Mutuel Urbain (PMU) en tant que directeur des relations internationales et des ressources humaines et préside par ailleurs le Pari Mutuel Hippodrome (PMH). Il est également administrateur de la sommitale du groupe Humanis, d’Humanis prévoyance et de l’institution de retraite Agirc Altéa. Il siégeait depuis mars 2012 (date de création d’Adéis) au poste de vice-président.