D'un montant moyen de 200 millions d'euros, l'encours de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) est composé à la fois de la trésorerie courante et du « portefeuille ». Jean-Louis Blaisot, directeur administratif et financier de la SACD, nous explique les différences en matière de contenu et de gestion financière.
Ceux qui ne se réveillent pas au son de radios matinales ne s’en sont peut-être pas aperçus. A coup de spots publicitaires, les banques veulent convaincre les indépendants et les PME de leur confier leurs excédents de trésorerie. Parmi ces campagnes, la Caisse d’Epargne a lancé son « compte excédents professionnels » en janvier 2013. Ce compte, rémunéré en moyenne à 0,7 %, a permis à l'établissement bancaire de récolter 1 milliard d’euros - dont environ la moitié de nouveaux dépôts - auprès de 60.000 entreprises et entrepreneurs individuels. « Comme ce produit est très novateur, je m’attends à ce que la concurrence s’intensifie », estime Florent Lamoureux, directeur du marché des professionnels Caisse d’Epargne. De son côté, le « livret excédent pro » du Crédit Agricole vise les entrepreneurs individuels et agriculteurs avec lui aussi un milliard d’euros d’encours. Au-delà de ce livret « nous avons restructuré l’ensemble de notre gamme, souligne Olivier Gavalda, directeur du pôle caisses régionales de Crédit Agricole SA. Si ces messages s’adressent aux professionnels, c’est que l'épargne des particuliers est devenue compliquée à attirer. Les épargnants puisent dans leur bas de laine pour payer leurs impôts ou maintenir leur pouvoir d’achat. De plus, leurs produits d'épargne favoris - le Livret A ou le fonds en euros de l’assurance-vie - n’entrent que peu ou pas du tout dans les bilans des banques. Or ces dernières recherchent ardemment des liquidités afin de respecter leurs obligations prudentielles. Changement d’habitudes Les banques se tournent donc vers les entreprises. En rythme annuel, les flux d'épargne sont certes plus faibles que ceux des particuliers, mais ils sont plus dynamiques. Pour certaines entreprises, cela s’explique paradoxalement par l’atonie de l’activité : comme elles ne s’endettent pas, elles disposent d’une trésorerie qu’il faut placer correctement. Là où l'équation devient intéressante pour les banques, c’est que les trésoriers changent leurs habitudes. Ils ont longtemps privilégié les fonds monétaires sur les marchés, au lieu des dépôts bancaires. Mais les rendements de ces fonds sont particulièrement faibles (voir illustration). En janvier, un fonds monétaire (après frais de gestion) rapportait 0,05 % par an, contre 1,91 % pour un dépôt à terme de moins de deux ans et 1,14 % pour un livret ordinaire. Du coup, mois après mois, les dépôts à terme creusent l'écart avec les fonds monétaires. Pour les banques, cette dynamique joue aussi sur le marché des très grandes entreprises. Par exemple, la banque de financement et d’investissements (BFI) de BNP Paribas a mis en place depuis 2012 une « corporate deposit line » qui vise à répondre à l’ensemble des besoins de gestion de trésorerie d’un grand client. La BFI revendique 63 milliards d’euros d’encours de dépôts « corporate ». Cette stratégie permet, naturellement, de capter des dépôts, mais plus largement fidélise le client et complète la palette de services. Lire la suite : cliquez ici
Le groupe Prévoir recherche un responsable juridique, rattaché à la Directrice financière. Objectifs : Vous contribuez à la protection des intérêts de l’entreprise et à la conformité juridique et fiscale de ses activités en assurant un rôle de veille et de conseil interne. Vous encadrez une équipe de juristes en droit fiscal, droit des assurances et droit des sociétés. Missions principales : Vous dirigez et animez l'équipe juridique en charge du développement du droit des assurances, du droit des sociétés et de la fiscalité. Vous informez, formez, fixez les objectifs, accompagnez, développez les compétences et coordonnez les activités de votre équipe. Vous gérez les dossiers juridiques en vous assurant de la conformité des documents à caractère juridique émanant de l’entreprise au regard des obligations en vigueur. Vous établissez les projets d’actes, les conventions de partenariats, les contrats divers et les déclarations juridiques et fiscales. Vous assurez les relations avec l’administration, les avocats, et représentez l’entreprise devant les instances administratives ou judiciaires. Vous avez un rôle de conseil auprès de la direction et de certains services sur les questions juridiques et fiscales. Vous avez également pour mission d’alerter en cas de risque majeur de non-conformité juridique ou fiscale et vous devez donner des préconisations pour y remédier. Profil : De formation bac +4/5 en droit, vous avez impérativement une expérience significative sur un poste équivalent (10 ans minimum) dans le secteur de l’assurance vie. Autonomie, management, confidentialité et rigueur sont des atouts pour ce poste. Informations complémentaires : Plein temps CDI Poste Cadre Basé à Paris Pour postuler, cliquez ici
2013 a été une très belle année en termes de collecte pour l’industrie mondiale de la gestion alternative. Ses encours mondiaux ont carrément doublé depuis 2008, et « s'élèvent à près de 2 800 milliards de dollars en 2013 » selon Bertrand Gibeau (1 400 Md $ en 2008 selon HFR). Même si la gestion alternative se porte « plutôt bien en France, notamment avec de nombreuses créations de société de gestion dédiées, ces dernières ont cependant du mal à lever des capitaux en France, a précisé Bertrand Gibeau, tout en rappelant que l’essentiel des encours est enregistré outre-Atlantique. 85% des encours de la gestion alternative proviennent des Etats-Unis, contre seulement 0,85% de France ». Une désaffection qui pourrait perdurer compte tenu des performances enregistrées. « Sur les trois dernières années, les performances du marché européen n’ont pas été exceptionnelles, mais moyennes, voire très moyennes. 2011 et 2012 ont été très mauvaises », a souligné Sophie Elkrief. La faute à qui ? La crise de 2008 a chamboulé les objectifs de la directive AIFM qui est passée « d’une directive devant faciliter la création d’un marché européen à une directive augmentant les contraintes pour les gérants », a commenté Bertrand Gibeau. Cependant, la directive AIFM est dorénavant un gage de sérieux en matière de transparence d’informations. Les gérants sont ainsi dans l’obligation de fournir de nombreux reporting, rassurant les investisseurs. « Nous ne pouvons plus raisonner en deux dimensions rendement/risque, mais en trois dimensions rendement/risque/SCR, a ajouté Julien Tizot. Lorsque nous regardons les performances depuis 1990, la gestion alternative arrive en tête en termes de performance et performance associé au risque. En revanche, si nous analysons sur une plus courte période, nous nous apercevons que les performances ont été chahutées, ce qui nous déçoit en tant qu’investisseur. » Cette baisse de rendement serait liée à un changement de comportement. « La crise a permis d’assainir l’industrie de la gestion alternative, mais aujourd’hui on note néanmoins une prise de risque beaucoup moindre de la part des fonds de fonds dont le modèle est en difficulté et des gérants alternatifs », a souligné Julien Tizot. Les avantages de la directive AIFM Le responsable multigestion alternative chez AG2R La Mondiale pense néanmoins que la directive AIFM va dans le bon sens. « Nous avons fait notre premier investissement en AIFM cette semaine, a-t-il annoncé. Nous tendons vers des fonds réglementés en Europe, UCITS et AIFM, car c’est beaucoup plus intéressant pour nous en tant qu’investisseur sur la partie structurelle et plus évident à « vendre » à notre conseil d’administration. Nous avons ainsi une poche alternative qui recherche un rendement de 5%, une volatilité maximale de 8% et un maximun de drawdown de 10%. C’est notre objectif à la fois sur le mandat retraite que sur celui de l’assurance. » AG2R La Mondiale investit environ 300 millions d’euros en gestion alternative, ce qui représente 1% du portefeuille sur la partie retraite et 0,1% chez l’assureur. Si le pourcentage est encore faible, c’est parce que la gestion alternative souffre de plusieurs maux. « La crise de 2008 et l’affaire Madoff, qui était une affaire de fraude, n’ont pas donné une bonne image de la gestion alternative », a souligné Sophie Elkrief. D’accord sur ce point, Julien Tizot a tenu à ajouter que « les investisseurs ont fait l’erreur au départ de se dire que la gestion alternative est une industrie magique et qu’elle nous donne de l’argent quoi qu’il arrive. Ils se sont très vite aperçus en 2008 que ce n'était pas le cas (...) Il faut bien comprendre pourquoi le fonds performe et plus largement comment il évolue dans telle ou telle condition de marché. » Julien Tizot reste néanmoins optimiste sur l’avenir de la gestion alternative en insistant sur le fait que les investisseurs sérieux ont passé un cap. « Nous avons une bonne idée de ce que font les gérants, et nous savons très bien si les gérants sont capables de dégager de l’alpha. Il reste maintenant à « éduquer » les conseils d’administration qui n’ont pas forcément la meilleure compréhension de l’alternatif », a-t-il conclu. Sophie Elkrief est allée plus loin en ajoutant : « Il y a un vrai travail à faire de la part des gérant en Europe, en matière d’explication, de comparaison et de transparence ».
P { margin-bottom: 0.08in; }In an interview with the newspaper LesEchos, Andrea Rossi, the new CEO of Axa Investment Managers (Axa IM)since July 2013, says he is considering a rationalisation of thevarious brands of the group, Rosenberg and Framlington, to create asingle brand. “We are keeping the management expertise at Rosenbergand Framlington, but there will be only one brand: AXA IM,” saysRossi. “In the United States, there is not already a singlemulti-boutique organisation. We have been working on a legalsimplification of the group for several years, and we haverationalised many affiliates, in Asia or Great Britain inparticular.”P { margin-bottom: 0.08in; }
P { margin-bottom: 0.08in; } T. Rowe Price is actively preparing to return to Latin America. The US asset management firm is planning to open a location in Brazil, after leaving Argentina in 2013 after a decision by the local government to scale up controls and capital requirements, Financial News reports. By selecting Brazil, T. Rowe Price, which now has USD692.4bn in assets, joins a long list of groups which have set up offices in the country in recent years, inclulding Pimco, Brevan Howard and Aberdeen Asset Mangement, the British website notes. “We have undertaken a detailed study of Latin America and Brazil is the most probable candidate,” says Christopher Alderson, head of international equities at T. Rowe Price, in an interview with Financial News. “From a quality of life standpoint, we prefer Rio to Sao Paulo.” The director also says that the company is also considering Uruguay and Chile as potential bases for its activities in Latin America. Previously, the activities of T. Rowe Price in Latin America had been in Argentina for 16 years.
Dans une interview publiée dans le numéro de mars (n°1259) d’Option Finance, Philippe Taffin, directeur des investissements d’Aviva France, et Xavier Nicolas, responsable de la gestion des mandats d’Aviva Investors France, nous en disent un peu plus sur leurs portefeuilles d’actifs. « Nous construisons nos portefeuilles en intégrant nos contraintes du passif à savoir les engagements vis-à-vis des assurés, mais aussi les contraintes réglementaires. Nous travaillons déjà dans le cadre de la directive Solvabilité II », précise Philippe Taffin, directeur des investissements d’Aviva France. La stratégie de diversification géographique est de mise dans le portefeuille d’Aviva France. « Nous diversifions nos investissements dans des zones autres que la zone euro, notamment dans les économies émergentes, explique Xavier Nicolas, responsable de la gestion des mandats chez Aviva Investors France. Nous avons également misé sur les obligations américaines à haut rendement ». Les produits structurés sont également utilisés. « Nous cherchons à capter la performance des marchés actions en investissant sur des obligations dont le coupon est bonifié et dépendant de la performance de ces marchés », précise-t-il. Philippe Taffin termine en disant qu’ « à la différence des fonds en euros, il sera tout à fait possible de tripler les investissements en actifs à risques, et notamment dans les actions, pour aller chercher un peu plus de performance sur le contrat euro-croissance et ce en raison de la garantie uniquement à terme ».
La perspective d’une reprise de l'économie est favorable aux actifs risqués, mais les investisseurs restent attentifs à la situation des émergents, selon les résultats de la dernière enquête institutionnelle de Morningstar qui ont été présentés jeudi 20 mars lors du Forum GI. La majorité des investisseurs institutionnels souhaitent maintenir la part des actifs risqués dans leur allocation, mais une portion en nette augmentation envisage d’accroître cette exposition - mouvement qui s’amplifie depuis 2012. En trois ans, l’allocation moyenne des institutionnels sondés marque un recul de la composante obligataire au profit des actions, et un léger tassement de l’alternatif (immobilier, private equity, hedge funds ou matières premières). « On a surtout observé un mouvement de fuite devant les actifs volatils plutôt que devant les actifs risqués », a observé Olivier Mareuse, directeur financier du groupe Caisse des Dépôts, au cours d’une table-ronde de clôture du Forum GI. Christophe Harrigan, directeur financier de la Mutuelle Générale, a de son côté rappellé que les règles Solvency 2 n’interdisent pas de détenir des actions, mais imposent d’avoir un montant de fonds propres suffisants pour s’exposer à cette classe d’actifs. Ce responsable a noté que les actions européennes présentent un potentiel intéressant d’appréciation, tout en étant prudent à l'égard des actifs de la périphérie de la zone euro mais aussi des actions américaines, dont la valorisation a beaucoup monté ces dernières années. L’appréciation du risque et de la valorisation des différentes classes d’actifs est toutefois perturbée par l’interventionnisme des banques centrales. En tant que spécialiste du rachat avec effet de levier des entreprises, Michel Paris, directeur général de PAI Partners, a rappelé l’importance de disposer d’un environnement économique et financier stable, qui permettrait un « retour à des conditions plus normales de valorisation ». « La situation du marché obligataire nous pose quelques soucis, car nous considérons que certains crédit sont mal pricés par le marché », a-t-il observé. Une situation à double tranchant : d’un côté, le marché devrait être animé par un redémarrage des fusions-acquisitions et des introductions en Bourse ; de l’autre, les valorisations sont parfois tendues et doivent inciter à une certaine prudence. A cette situation inédite de politiques ultra-accommodantes, s’ajoutent des risques nouveaux sur 2014, notamment en Chine ou une interrogation sur le risque de déflation en zone euro. Résultats de l’enquête prospective institutionnelle 2014 Forum Gi - Morningstar. Réalisée entre février et mars 2014, l’enquête regroupe 128 réponses d’institutions diverses représentant plus de 1.000 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Pour lire la suite : cliquez ici
Suite au recours de Chuc Hoang contre son OPA sur la foncière Société de la Tour Eiffel (STE), l’assureur mutualiste SMABTP entend bien prouver que cette procédure est infondée. La Cour d’appel de Paris décidera le 9 avril prochain si l’option publique d’achat est suspendue ou non. Devant le recours déposé vendredi 14 mars par Chuc Hoang (actionnaire à 29% de Société de la Tour Eiffel) contre l’autorisation d’offre publique d’achat de SMABTP sur la foncière STE, l’assureur mutualiste passe à son tour à l’offensive. Selon Les Echos, pour éviter la suspension de l’OPA, SMABTP «compte bien démontrer que le recours déposé contre le feu vert de l’AMF est infondé». Chuc Hoang avait indiqué que l’assureur mutualiste -conformément au Code des assurances et à ses propres statuts - ne pouvait pas être actionnaire majoritaire d’une foncière cotée, et par conséquent ne pouvait pas faire d’OPA. Pourtant, comme le rappelle le quotidien économique, SMABTP a déjà détenu des participations majoritaires ou importantes dans des sociétés cotées (95% de l’Union Internationale Immobilière, 32% d’Immobail, 25% de Sogeparc...) sous le contrôle de l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Quoiqu’il en soit, SMABTP n’est pas pressée par le temps. «Nous faisons là un placement de 180 à 200M, sachant que nous gérons une vingtaine de milliards, ce n’est pas un opération stratégique», explique Hubert Rodarie, directeur général délégué de SMABTP, dans Les Echos. «Ce recours est infondé, on ne peut que s’interroger sur ses intentions???». Enfin, l’assureur mutualiste avait précisé que s’il devenait actionnaire majoritaire, il n’excluait pas de souscrire à une augmentation de capital de la foncière. «L’an dernier, elle a dû se désendetter en cédant pour 190M d’euros d’actifs. La valeur de son patrimoine immobilier est tombée de 915 à 700M d’euros en un an et elle a fini 2013 sur un résultat net négatif de 2M d’euros», précise le journal économique. L’enseigne avait enregistré 6M de perte nette en 2012. La Cour d’appel de Paris devrait entendre l’ensemble des protagonistes le 9 avril prochain et décider, ou non, de geler l’OPA, la suspension pouvant aller de 6 à 18 mois sans la garantie que l’acquisition soit finalement autorisée.
« Il va falloir surveiller, dans les mois à venir, le marché des petites et moyennes valeurs afin d'éviter une éventuelle bulle », a déclaré Jean-Claude Guimiot, directeur général délégué d’Agrica Epargne, dans le cadre de l’atelier du Forum GI institué « Quel avenir pour l’investissement dans les ETI/PME cotées », organisé le 20 mars dernier au Palais Brongniart. C’est l’avantage fiscal offert au sein du nouveau plan d'épargne en actions (PEA) dédié aux PME cotées et, en conséquence, l’intensification prévisible des flux de capitaux qui a été ainsi pointé du doigt. « Je suis toujours inquiet de voir la mise en place d’un produit grand public car il peut créer des déséquilibres, a précisé Jean-Claude Guimiot. L’avantage fiscal joue le rôle de dopant. Or, je ne suis pas sûr qu’il y ait assez de répondant ». De son côté, Julien Lepage, directeur général d’Amiral Gestion, a exprimé son étonnement vis-à-vis de la perception de cette classe d’actifs : « il est surprenant que nous soyons obligés de donner un avantage fiscal ou réglementaire pour inciter les investisseurs à s’intéresser à un segment de marché qui est le plus performant de la cote depuis 15 ans ». Mais Julien Lepage ne redoute pas l’effet de bulle car « les gérants peuvent l'éviter s’ils effectuent un vrai travail d’investigation pour arbitrer en faveur de sociétés de qualité avec une valorisation attrayante » a-t-il indiqué en qualifiant la progression de ces derniers mois comme une simple revalorisation, après une sous-valorisation très importante suite à la crise de 2008. Stéphanie Bobtcheff, gérante de valeurs moyennes européennes chez Financière de l’Echiquier, a étayé ce point de vue, chiffres à l’appui : « les volumes quotidiens moyens sur les small cap françaises ont atteint 200 à 250 millions d’euros, contre 800 millions il y a cinq ou six ans. (...) Le rebond de ces derniers mois a surtout concerné les valeurs biotechnologiques » a-t-elle indiqué. Bruno Le Chevallier, gérant des fonds CCR Opportunity, CCR Small et Mid Caps et CCR Microcap, chez CCR AM, s’est voulu rassurant en précisant que « l’engouement pour les valeurs technologiques et biotechnologiques est récent et fait suite à dix années catastrophiques ». Il a ainsi évoqué un phénomène de « rattrapage » sur un marché de plus en plus large. « Il y a environ 3000 entreprises en Europe qui affichent une capitalisation inférieure à 400 millions d’euros », a rappelé Bruno Le Chevallier. De son côté, Frédéric Haym, président de Delta Alternative Management, a affirmé qu’il « croit à « l’effet de ruissellement » c’est-à-dire que la manne française va se déverser sur une multitude de petites entreprises qui vont arriver sur le marché ». Il a rappelé que la volonté affichée par tous les acteurs de la Place est de « permettre aux petites et moyennes entreprises de venir se financer sur le marché », en rappelant les différentes initiatives de place menées, notamment celle portant sur la transparence, qui s’est traduite par plus de souplesse dans la réalisation du reporting. Un intérêt partagé Jean-Claude Guimiot a ensuite expliqué l'évolution de la demande des investisseurs pour les petites et moyennes valeurs. « Ce marché qui était volatile et chaotique il y a dix ans, a gagné en maturité. A ce titre, on peut faire un parallèle avec les marchés émergents », a-t-il souligné avant de préciser que ce marché bénéficie d’une prise de conscience. « Les investisseurs qui cherchent de la valeur ne peuvent que s’intéresser à ce marché car les sociétés concernées offrent des taux de croissance supérieurs aux plus grandes entreprises et bénéficient d’une grande capacité d’adaptation qui permet de créer parfois des réussites exceptionnelles. (...) Les petites valeurs prennent une part de plus en plus significative dans les portefeuilles des institutionnels puisque l’on a une espérance de rentabilité qui s’accroit depuis une dizaine d’années (...) et le marché s'élargissant, la liquidité s’améliore dans le même temps, tandis que la volatilité est souvent très porche de celle des grandes valeurs. Tout cela crée un climat très positif pour nous. (...) J’ai néanmoins parlé de bulle car je crois qu’il y a un risque. Il va y avoir des flux de capitaux et cela doit générer des demandes de la part des entreprises. Souhaitons que ce cercle vertueux se mette bien en place ». A ce sujet, Bruno Le Chevallier a affiché son optimisme. « Beaucoup d’augmentation de capital devraient rapidement arriver sur le marché car ces entreprises ont besoin de financer leur croissance future (...). Or, je trouve cela sain d’accompagner la croissance », a-t-il indiqué. Quelles précautions prendre ? Les échanges ont ensuite porté sur les risques inhérents à ce marché. « Je pense que l’enjeu est plus sur la liquidité que sur la volatilité car, en général, les investisseurs dans ce type de valeurs ont un horizon de placement long terme, a précisé Stéphanie Bobtcheff. (...) Par conséquent, le suivi de la gestion passe notamment par le contrôle des ratios de liquidité ». Les intervenants de cet atelier ont d’ailleurs été unanimes pour rappeler l’importance d’avoir un horizon de placement long pour accepter les phases de baisse inhérentes au développement de ce type d’entreprises. « On doit approcher cette classe d’actifs comme on aborde le private equity », a indiqué Julien Lepage. Si pour les gérants, la réduction des risques passe avant tout par une diversification, sectorielle et thématique, l’institutionnel présent à cet atelier a souligné la responsabilité de l’investisseur. « Il faut regarder de près les fonds dans lesquels on investit pour ne pas se retrouver avec plusieurs investissements dans les mêmes pépites, a indiqué Jean-Claude Guimiot. Il faut également vérifier que tous les gérants ne mettent pas en place le même processus d’investissement et qu’ils restent fidèles à leurs engagements et notamment à leur façon de sélectionner leurs valeurs ». Le directeur général délégué d’Agrica Epargne a également rappelé l’utilité de la charte SGP-investisseur élaborée par l’Af2I et l’AFG et de ses règles de bonnes conduites. « L’investisseur doit être conscient des produits dans lesquels il investit, a insisté Jean-Claude Guimiot. Certains investisseurs ont des comportements injustifiables, en arbitrant par exemple les petites valeurs tous les trois mois sous prétexte que l’on est passé d’une période « croissance » à une période « value » (...) Cela ne se fait pas. (...) Il est légitime de demander à l’investisseur d’avoir la politesse de prévenir quand il va sortir d’un fonds, pour quel montant, et d’ajuster, avec le gérant, la période pendant laquelle il pourra sortir. Ce sont des règles de savoir-vivre qui sont particulièrement adaptées au marché des petites valeurs ».
HSBC Private Bank vient de promouvoir Bernard Rennell au poste de responsable de la banque privée pour l’Asie-Pacifique dans le cadre d’une réorganisation de sa direction, rapporte Asia Investor. L’intéressé, qui officie actuellement en tant que directeur général de la banque privée pour l’Asie du Nord, prendra désormais la responsabilité de l’ensemble de la région, la banque ayant décidé de rapprocher ces deux centres du Nord et du Sud de l’Asie.Cette nomination intervient alors que Amit Gupta, actuellement directeur général de la banque privée pour l’Asie du Sud, a décidé de prendre un congé sabbatique pour des raisons personnelles.En parallèle, Rob Ioannou et Sandeep Sharma ont été promus au rang de co-responsables de l’Asie du Sud-Est. Rob Ioannou était précédemment responsable de l’activité de banque privée à Singapour tandis que Sandeep Sharma officiait comme responsable pour l’Inde.
Avec 115 milliards d'euros d'actifs à gérer, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) représente l'un des plus importants investisseurs institutionnels en France. Ses fonds propres sont gérés selon une optique bien particulière : «la CDC agit comme un investisseur avisé au service de l'intérêt général », précise Jean-Tristan Parodi, responsable de la gestion déléguée des fonds propres de la CDC.
Diplômé de la prestigieuse école d'ingénieurs des Ponts et Chaussées, Jean-Tristan Parodi a toujours cherché à progresser et à faire évoluer ses pratiques via notamment la formation professionnelle. Sa passion pour le métier de gérant l'a ainsi amené à suivre un Master en gestion de patrimoine en cours du soir au CNAM.
« Nous avons réalisé le premier placement privé en 2012 avec Bonduelle, explique Jean-Jacques Duchamp, directeur général adjoint de Crédit Agricole Assurances. Depuis, nous avons financé une quarantaine d’entreprises, pour un ticket moyen de 100 millions d’euros, soit un investissement total de plus de 4 milliards d’euros. » Il ajoutera qu’ «en moyenne, nous pouvons obtenir des taux autour de 3,5% pour des placements privés sur sept ans et un peu moins de 4% sur les fonds. » Il est vrai que l’obligataire ou le prêt aux PME et ETI permet d’obtenir de meilleurs coupons. Quant à Pierre Nuyts, directeur financier de Malakoff-Médéric, il n’hésite pas à étendre ses placements hors de France. « Même si nous finançons prioritairement les entreprises françaises, nous élargissons nos investissements à des sociétés de la zone euro », note-t-il. Certains assureurs comme Allianz France débutent seulement dans le financement des PME et ETI. C’est pourquoi, ils préfèrent privilégier les fonds afin de diversifier le risque. « Pour commencer, le fonds Novo était rassurant, car la Caisse des Dépôts a partagé son savoir-faire en termes de financement des entreprises », souligne Matthias Seewald, membre du comité exécutif d’Allianz France en charge de l’unité investissements. A savoir que le groupe a apporté 40 millions d’euros au fonds tout en montant progressivement en puissance sur les placements privés. En revanche, nombreux s’interrogent sur la pérennité même du marché qui n’est pas à l’abri d’un possible renversement. « Sur le long terme, nous n’avons pas le recul pour savoir comment ce type de placement évoluera en cas de choc de taux », détaille Jean-Pierre Besombes, directeur de la gestion financière du groupe Humanis.
Michel Haski, responsable de la clientèle institutionnelle pour la région EMA chez Bfinance a animé un atelier intitulé « quelles opportunités saisir sur le marché actions en Europe » lors du Forum Gi qui s’est déroulé jeudi 20 mars, au Palais Brongniart. Louis Bert, président de Dorval Finance, Christophe Besson, responsable Gestion action chez CM-CIC AM, Frédéric Jeanmaire, gérant actions Europe chez Treadneedle Investments et Benoît Trioux, gérant senior actions grandes valeurs européennes chez Generali Investments Europe, ont participé à cet atelier. La croissance est de retour, les quatre sociétés de gestion présentes à l’atelier sont unanimes. « Plusieurs instituts dont le FMI ont révisé à plusieurs reprises la croissance européenne, anticipant + 1,8% en 2015 », a rappelé Louis Bert, président de Dorval Finance. La confiance et la stabilité monétaire sont deux critères indispensables pour accroître les investissements en actions. « L’actualisation des valeurs des actions est très importante », a confirmé Christophe Besson, responsable Gestion action chez CM-CIC AM. Un retour de la confiance ? Même si l’Europe est dans une phase de retour de la croissance, le marché européen est très en retard par rapport à la locomotive américaine. Malgré cela, Louis Bert estime qu’il y a des opportunités à saisir sur le marché des actions. « Le potentiel d’amélioration des marges doit permettre de rattraper ce retard de valorisation avec un retour progressif de la confiance sur les marchés. » Il a ajouté qu’aujourd’hui « les investisseurs attendent principalement la révision à la hausse des EPS (bénéfice par action) ». Depuis une dizaine d’année, Bfinance calcule un indicateur mesurant l’appétence au risque des investisseurs (niveau mondial) sur une échelle de 0 à 1. Alors que l’indicateur était aux alentours de 1 au début de la crise économique, montrant une importante aversion au risque, le climat a bien évolué. « Nous venons de calculer l’indice pour le premier trimestre 2014 et il est au plus bas historique, à savoir, proche de 0, note Michel Haski, responsable de la clientèle institutionnelle chez Bfinance. Il y a donc chez les investisseurs dans le monde un appétit pour le risque que nous n’avons pas connu depuis dix ans. » Bonne ou mauvaise nouvelle ? L’indicateur ne peut aujourd’hui que remonter... Mais le marché est loin d'être homogène. Il faut savoir sélectionner avec beaucoup de soin car « les écarts au sein des secteurs entre les valeurs sont phénoménaux », souligne Louis Bert. Generali Investments Europe mise davantage sur les pays européens périphériques comme l’Espagne et l’Italie qu’il considère « en phase de reprise de croissance économique assez forte avec des fondamentaux et des perspectives macro-économiques qui s’améliorent », a indiqué Benoît Trioux, gérant senior actions de grandes valeurs européennes chez Generali Investments Europe. Quelques bémols La reprise de la croissance n’a pourtant pas que des avantages. Parmi les ombres au tableau, le risque de la zone euro qui s’est déplacé aux pays émergents. Le ralentissement de la croissance dans ces pays a eu ainsi un impact négatif sur les valeurs cotées en Europe qui sont fortement exposées aux marchés émergents. S’ajoute à cela le problème du taux de change. « Il ne faut pas oublier que la zone euro a été sauvée pendant la crise économique en partie grâce à ses exportations, l’excédent commercial s'élevant à 300 milliards de dollars, a rappelé Frédéric Jeanmaire, gérant actions Europe chez Treadneedle Investments. Sauf qu’avec un euro fort à 1,40 dollar, cela devient très gênant pour son économie. Les entreprises commencent à souffrir de ce taux et la BCE jouera alors un rôle clé. » Bien que les indicateurs rationnels soufflent un vent d’optimisme sur le marché européen, Michel Haski a rappelé en conclusion de cet atelier que « les portefeuilles des investisseurs institutionnels restent encore très peu exposés aux actions. » Ce constat résulte notamment chez les assureurs de leur mise en conformité avec Solvabilité II...
« Notre problématique majeure pour 2014 reste l'évolution des rendements obligataires », a déclaré Michel Manteau dans le cadre d’un atelier intitulé « quelle stratégie obligataire privilégier sur les taux », qui s’est déroulé lors du Forum Gi, le 20 mars au Palais Brongniart. Le gérant taux de la CARMF a rappelé, à cette occasion, que les obligations souveraines américaines 10 ans ont atteint un niveau historiquement bas début 2013, de l’ordre de 1,40%. Pour Denis Lehman, responsable de la gestion OPCVM obligataire chez Aviva Investors, qui intervenait également dans cet atelier, le scénario de normalisation des taux est en train de s’achever. « Les taux sur les périphériques, poussés par une demande forcée, sont allés vers des niveaux aberrants, alors qu’ils étaient beaucoup trop bas sur les pays core », explique-t-il, avant d’avancer que pour 2014, « les points d'équilibre ne sont plus très loin ». Aviva Investors évoque l’idée d’une hausse des taux, tirée par les Etats-Unis, « qui serait lente et graduelle, bien loin d’un choc obligataire ». Un point de vue partagé par Sébastien Barbe. Le directeur général de Schelcher Prince estime en effet que « la baisse des taux est dernière nous ». Quels sont les moyens de diversification du portefeuille obligataire ? « La CARMF détient près de 1% du gisement des convertibles euros, a indiqué Michel Manteau. Cela reste pour notre institution un axe de diversification important. Même si les convertibles portent un rendement actuariel négatif, nous observons une indexation à la hausse des marchés actions intéressante, ainsi que des clauses de participation aux dividendes attrayantes ». Les convertibles représentent 30% de la poche obligataire de la CARMF et en considérant le gisement high yield des convertibles, 20% de la poche obligataire sont investis dans du haut rendement type ???BB’. Eric Pictet, directeur général de Muzinich&Co Paris, estime de son côté que « le crédit corporate high yield est une classe d’actifs qui connaît des taux de défaut très bas ». Selon lui, les entreprises n’ont plus aujourd’hui besoin de se refinancer et ajoute que le risque de taux est moins élevé que sur le crédit investment grade. La CARMF, quant à elle, s’est également positionnée sur les placements privés loans, autre moyen ciblé pour diversifier son portefeuille obligataire. « Les placements privés loans, en abandonnant de la liquidité, offrent également une piste de diversification assez attrayante, même si la réglementation n’est pas toujours facile », a expliqué Michel Manteau. La CARMF possède une allocation d’actifs particulièrement axée sur les actions, avec un objectif de rendement « inflation ++ ». Dans ce cadre, elle entend moduler les degrés de risque, d’espérance de rendement et préserver des poches de liquidité pour saisir des opportunités. « Nous ne pouvons pas investir dans les loans de manière significative, puisque l’idée est d’avoir de la liquidité disponible », a souligné Michel Manteau.
P { margin-bottom: 0.08in; } Carmignac Gestion is seeking a new head for Germany, as the current head, Kai Volksmann, is still under contract, Das Investment reports. The specialist site states that with this in mind, Carmignac has called in a headunter who has already held several interviews with potential candidated. It is difficult to gain more information at this stage, as Carmignac and Volksmann have both declined to comment. Volkmann has led the German activities of Carmignac since January 2012. He had previously been head of German distribution at BlackRock.Besides, there have been some changes to the office at Carmignac Gestion in Spain. After serving for four years as head of sales for the local arm of the French asset management firm, Nicolas Llinas has been promoted to director of development, Funds People reports.
L’associé indéfiniment responsable de la banque privée Wegelin & Co. jusqu’à sa cessation d’activité en 2012, Konrad Hummler, vient d’être nommé conseiller externe par Notenstein, l’établissement qui lui a succédé, rapporte L’Agefi suisse. Il reviendra ainsi plusieurs fois à son ancien lieu de travail, croisant probablement quelques-uns de ses anciens collaborateurs. Dans une interview accordée à la Handelszeitung, le président exécutif de Notenstein Banque Privée, Adrian Künzi, a indiqué que «trois à quatre fois par année, Konrad Hummler fera des présentations en interne afin de détailler sa vision des marchés et des perspectives». Cela ne signifie toutefois nullement un retour à un poste à responsabilités au sein de cet établissement. «Il n’existe aucune fonction «Konrad Hummler» au sein de Notenstein Banque Privée», a souligné Adrian Künzi. Le conseiller restera indépendant, apprécié pour ses réflexions en-dehors des sentiers battus.
Philippe Mimran, sur le plateau de BFM Business Selon nos informations, Philippe Mimran vient d'être nommé Directeur Adjoint de la Division Gestion d’Actifs Cotés d’EDF. Ancien directeur de la directeur de la gestion valeurs mobilières à La Française AM (2009 à 2014), Philippe Mimran possède plus de 23 ans d’expérience dans le secteur de la gestion d’actifs. Il a occupé notamment les fonction de responsable de l’allocation d’actifs chez CPR AM, Axa IM avant de rejoindre UFG IM qui fusionnera ensuite avec LFP. Philippe Mimran collaborera avec Bernard Descreux, directeur de la Division Gestion d’Actifs d’EDF, de retour après une longue période de convalescence. Saluons son combat contre le cancer et son témoignage émouvant à l’occasion de la cérémonie des Morningstar Awards.
P { margin-bottom: 0.08in; } BNP Paribas Investment Partners (BNP Paribas IP) is putting down roots in Asia. The French asset management firm in March submitted an application in Hong Kong to obtain a renminbi qualified institutional investor license (RQFII), in order to launch a hybrid bond fund using the status, Asian Investor reports. The company is expected to make the same move in Singapore in order to obtain such a license, the website says. BNP Paribas IP hopes to obtain the licence within 2 to 3 months, and in the meanwhile the license allows a quota of RMB1bn (USD161m). BNP Paribas IP is already recognized as a QFII manger, as it has received an official USD500m quota which has grown to USD3bn in exposure. The objective for the asset management firm is now to launch a product which will invest in renminbi bonds both onshore and offshore, says Vaincent Camerlynck, CEO of BNP Paribas IP for Asia-Pacific, in an interview with Asian Investor.
Selon l’Argus de l’assurance, Natixis Assurances envisagerait de recruter des analystes crédits pour renforcer son pôle de financement des PME et des ETI. « Nous avons pu compter en interne sur des compétences en analyse crédits, expliquait Adrien Le Menn, chargé des investissements chez Natixis Assurances. Et nous envisageons de recruter pour faire face au développement de ce marché. » Comme le bancassureur, de nombreux assureurs n’hésitent pas à monter des équipes capables d'étudier des centaines de dossiers d’entreprises sollicitant des placements privés.
Cédric Fouché, responsable de la sélection d’OPCVM chez Agicam - groupe AG2R La Mondiale dans une interview accordée à Newsmanagers TV : En étant allocataire d’actifs, nous regardons les gérants sur le court, le moyen et le long terme pour juger de la nécessité d’en changer. Cela étant, nous pouvons procéder à des ajustements, mais nous attendons surtout que ce soit les gérants eux-mêmes qui procèdent à ces modifications compte tenu de leur zone d’investissement. Pour le reste, actuellement, l’effet d’aubaine joue à plein et, tout en ayant recours à des couvertures, la gestion d’Agicam a plutôt augmenté son exposition aux actions. Dans son approche coeur/satellite, la gestion active représente 40 % à 50 % - sous forme de fonds.
Une page importante de l’histoire de Resolution se tourne. Clive Cowdery et John Tiner quittent en effet le conseil d’administration de Resolution Limited, un véhicule d’investissement spécialisé dans la consolidation d’actifs d’assurance qu’ils ont fondé en 2008 après la vente de Resolution Plc, rapporte Citywire. De fait, les deux hommes, qui étaient directeurs non exécutifs de la compagnie, ont annoncé leur intention de ne pas présenter leur candidature lors de l’élection du conseil d’administration prévue à l’assemblée générale du 8 mai 2014. Ils estiment que le groupe a aujourd’hui finalisé sa restructuration et qu’il est donc temps de quitter le conseil d’administration. Dans un communiqué, le groupe indique « ne pas avoir de plan dans l’immédiat pour nommer d’autres directeurs en remplacement » de Clive Cowdery et John Tiner.En parallèle, Resolution a annoncé son intention de changer de nom pour se rebaptiser Friends Life Group Limited, en référence à sa filiale Friends Life.Cette annonce intervient à l’heure où le groupe Resolution a publié, le 18 mars, des résultats 2013 de bonne facture, marqués notamment par une croissance de 59 % de son résultat opérationnel avant impôt à 489 millions de livres contre 274 millions de livres en 2012. Son bénéfice net après impôts IFRS ressort à 235 millions de livres fin 2013, après une perte de 41 millions de livres en 2012.
Laurent Plumet, responsable Produits pour les services d'administration de fonds chez Société Générale Securities Services, nous explique quels sont les défis auxquels il doit faire face en tant qu'asset servicer et détaille les différentes évolutions en matière de reporting.
La recherche d’un partenariat structurant se précise à La Mutuelle Générale. La troisième mutuelle française aurait retenu deux options, ont appris « Les Echos » de sources concordantes. Tout devrait finalement se jouer entre Humanis et Malakoff Médéric. La mutuelle historique des Postes et Télécommunications, dont le conseil d’administration s’est réuni mardi, devrait entrer en négociations avec les deux groupes de protection sociale avant de faire son choix final. Interrogée, La Mutuelle Générale n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Humanis et Malakoff Médéric ne faisaient aucun commentaire non plus. En juin dernier, Patrick Sagon, le président de La Mutuelle Générale, expliquait que le partenariat recherché devait lui permettre de booster son développement : « Nous n’avons pas besoin d’un partenariat financier ou technique », expliquait-il alors. Son ambition est de devenir « le pôle d’assurance santé d’un groupe d’assurance de personnes ». Dans cette perspective, avec un chiffre d’affaires de 1,05 milliard d’euros en 2012, réalisé à 40 % en santé collective, la mutuelle a d’autant plus d’atouts à faire valoir que la complémentaire santé d’entreprise va bientôt être généralisée à tous les salariés du secteur privé français. Pour Humanis comme pour Malakoff Médéric, un tel rapprochement serait de fait une opportunité en or. Déjà acteurs de premier rang sur le marché de la santé collective, l’un comme l’autre ont la volonté affichée d’attirer des mutuelles. L’an dernier, Humanis a ainsi réussi à faire venir au sein de son union de groupe mutualiste la Mutuelle de l’Industrie du Pétrole (MIP, 232.000 personnes protégées, 181 millions d’euros de cotisations). Mais elle a aussi subi le départ de l’importante Mutuelle Humanis Familiale (183 millions d’euros de cotisations et 300.000 personnes couvertes), qui s’est depuis rebaptisée « M comme Mutuelle ». De son côté, Malakoff Médéric vient de créer, fin 2013, une union de groupe mutualiste avec la Mutuelle UMC. La Banque Postale observe Pour La Mutuelle Générale, un tel rapprochement lui permettrait de bénéficier des usines des deux poids lourds de la santé. Sa quête d’un partenaire est un sujet au long cours. En 2010, elle était déjà entrée en négociation exclusive avec le groupe de protection sociale Mornay (qui a, depuis, formé le groupe Klesia à la suite de sa fusion avec D & 0). La volonté affichée alors était « de constituer un groupe de tout premier plan tant sur le marché de l’assurance collective que sur celui de l’assurance individuelle ». Mais ce processus n’est jamais allé à son terme. La MG aurait aussi tenté en vain de se rapprocher de La Banque Postale. Les deux groupes partagent en effet déjà une coentreprise, La Banque Postale Assurance Santé, détenue à 35 % par la Mutuelle Générale et à 65 % par la filiale bancaire de La Poste, et opérationnelle depuis fin 2011. Si cette piste n’a pas abouti non plus, La Banque Postale sera sans aucun doute très attentive à l'évolution des négociations entre la Mutuelle Générale et ses deux nouveaux prétendants. Il y a un an, le groupe bancaire indiquait en effet dans « Les Echos » vouloir se développer en assurance santé collective au travers d’un partenariat. Or leur coentreprise apparaît comme une bonne base de départ.
L'immobilier représente à l'heure actuelle un peu moins de 20% des investissements de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF), soit environ 1 milliard d'euros. Henri Chaffiotte, directeur de la Caisse, nous a confié ses projets.
Lors d’une interview publiée dans le numéro de mars d’Option Finance (n°1261), Eric Flamarion, directeur financier du fonds d'épargne de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), évoque l’existence et le contenu de deux bilans distincts non consolidés de la CDC. En effet, la CDC se distingue en ayant deux bilans distincts non consolidés. « Le premier représente la section générale qui détient les participations dans les filiales et les portefeuilles de placement en représentation des fonds propres et des dépôts de la clientèle pour un montant de 115 milliards d’euros, détaille-t-il. Le deuxième, le fonds d'épargne, intègre la centralisation des livrets d'épargne réglementés, dont le montant est de 260 milliards d’euros. » Ces deux bilans correspondent évidemment à deux portefeuilles d’actifs distincts répondant à des contraintes spécifiques. Ainsi, sur les 260 milliards d’euros de bilan, l’encours de prêts représente 160 milliards d’euros, tandis que 100 milliards d’euros sont placés en tenant compte de plusieurs objectifs : assurer la liquidité, générer du rendement et contribuer à équilibrer le risque du bilan entre l’actif et le passif. « 90% de notre portefeuille est investi en obligations, dont une part prépondérante est dévolue aux obligations souveraines européennes ou assimilées (entre 40 et 50%) ; le reste est investi en obligations d’entreprises au sens large, y compris les entreprises financière », ajoute-t-il. Du côté de la poche actions, elle représente environ 10% du portefeuille. Quant à la section générale, la proportion d’actions ressort à 25% sur les 50 milliards d’euros d’actifs placés sur les valeurs mobilières de long terme. « L’allocation d’actifs se répartit entre 60% d’obligations, 25% d’actions, 10% d’immobilier, 2% de capital investissement et 2% d’infrastructures », précise Eric Flamarion. Quant aux placements à court terme, 30 milliards d’euros y sont dédiés, notamment pour faire face à des demandes de retraits car au passif, on peut trouver les dépôts des professions juridiques réglementées notamment.