La Fondation de France souhaite dorénavant privilégier les investissements dans des actifs réels avec un impact environnemental directement quantifiable. Après avoir notamment investi en 2014 dans plusieurs fonds d’infrastructures dédiés aux énergies renouvelables, Jean-Pierre Lefranc, le directeur financier, évoque la volonté de la Fondation de France de se diriger vers le thème de la sécurité alimentaire.
Depuis le 15 avril 2015, la Direction Générale du groupe Macif s’est dotée d’une nouvelle organisation, avec une ligne hiérarchique resserrée. Cette organisation s’inscrit dans la perspective du nouveau plan stratégique du Groupe qui sera dévoilé en fin d’année dans le cadre du Projet d’Entreprise 2016-2020. Dans ce contexte, le Directeur Général, Jean-Marc Raby, a nommé quatre directeurs généraux délégués et un secrétaire général, membres du Comité Exécutif et invités permanents au Conseil d’Administration. Olivier Arlès, 47 ans, est nommé directeur général délégué en charge du Pilotage Economique et Financier. Diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’ENSAE, membre de l’Institut des Actuaires, il commence sa carrière professionnelle au sein de la Commission de Contrôle des Assurances (devenue aujourd’hui l’ACPR) de 1992 à 2005, avant d’intégrer le groupe Mornay pour y exercer les fonctions de Directeur Technique Prévoyance de 2005 à 2008. Fin 2008, il rejoint le groupe Macif, au sein duquel il est successivement nommé Directeur de l’Actuariat, puis Directeur financier à partir de 2011, et Directeur Général Adjoint en charge du Pilotage Economique et Financier du Groupe en 2012. Adrien Couret, 31 ans, est nommé directeur général délégué Stratégie, Performances et Risques. Il a pour mission d’aligner et de contrôler la mise en œuvre des orientations stratégiques pour renforcer la performance. Diplômé d’HEC Paris, il intègre le groupe Macif en 2008 au sein du Secrétariat Général. En 2012, il devient Directeur de cabinet du Directeur Général puis, à partir de 2013, Directeur de la Coordination Stratégique. Il exerce en outre, depuis 2014, un mandat d’administrateur au sein du groupe OFI. Philippe Ricard, 59 ans, est nommé secrétaire général du groupe. Il a pour mission la coordination et l’adéquation des ressources et des moyens en soutien du déploiement de la stratégie, tout en préservant les exigences du modèle mutualiste. Le Secrétariat Général recouvre la Direction des Ressources Humaines Groupe, la Direction Communication Groupe, la Direction Informatique et Télécoms et la Direction Action Mutualiste. Juriste de formation, il commence sa carrière en 1978 en qualité d’avocat au sein du barreau de Marseille, avec pour spécialités le droit des assurances, le droit fiscal et le droit social. Il intègre la Macif en 2000 en tant que Directeur des Ressources Humaines de la région Provence Méditerranée, puis occupe, à partir de 2008, le poste de Directeur Régional. En qualité de dirigeant du Groupe, il est membre du Comité de Direction de la société SIEM.
Le conseil d’administration de la caisse régionale Groupama Centre-Atlantique, réuni le 24 avril 2015, a reconduit à sa présidence Michel Baylet, 60 ans, pour un mandat de deux ans.
Les commentaires qui sont faits sur l’évolution des marchés obligataires ne manqueraient pas de surprendre un observateur non initié, un Candide. Un billet de Jean-Claude Guimiot.
Né le 1er juillet 2014 du rapprochement entre BNP Paribas Private Equity et les solutions hedge funds de THEAM, BNP Paribas Capital Partners a comme principale activité la sélection de fonds alternatifs (UCITS et AIFM) et de fonds de private equity, mais aussi l’incubation de jeunes fonds.
Les mutuelles membres de Solimut vont rejoindre la future union mutualiste de groupe (UMG) formée par trois grandes mutuelles interprofessionnelles – Adréa, Apreva et Eovi-Mcd –, qui avaient déjà annoncé leur rapprochement en novembre dernier.
Confrontés à une baisse structurelle des effectifs de l’armée et à des carrières militaires plus courtes, l'Association générale de prévoyance militaire (AGPM) et le Groupement militaire de prévoyance des armées (GMPA) annoncent leur intention de fonder une association commune. Objectif : mener des actions d'entraide et réfléchir ensemble à une nouvelle offre de protection sociale auprès des militaires.
Selon L'Argus de l'Assurance, le groupe Matmut, actionnaire à hauteur de 33,3% du réassureur MutRé, cherche à vendre ses parts. En cause, selon le dirigeant de la mutuelle rouennaise : l’absence de perspectives de développement.
Nordea Bank va réduire de 20% le nombre de ses employés en Russie et y fermer son réseau de détail. Igor Bulantsev, le directeur général des opérations russes de la banque suédoise a indiqué lors d’une interview que la majorité de ses 15 branches russes seront fermées et 250 personnes licenciées parmi les 1.200 employés en Russie. Les prêts aux ménages russes représentent 24,5 milliards de roubles (440 millions d’euros) pour Nordea Bank qui continuera ses opérations auprès des entreprises.
Le cabinet de conseil en investissement Amadeis publie, pour la 14ème année consécutive, le Palmarès des Sociétés de Gestion. Cette enquête d’opinions a été menée début 2015 auprès d’une soixantaine d’investisseurs français, parmi lesquels des institutionnels (retraite et prévoyance, mutuelles, banques, compagnies d’assurances, fondations…) et des distributeurs (plateformes de distribution, multi-gestionnaires, banques privées...). Sur la base des opinions collectées auprès de ces investisseurs, disposant d’un total cumulé d’environ cent cinquante milliards d’euros de réserves, l’étude présente : un éclairage sur les tendances du marché institutionnel français ainsi qu’une analyse du comportement et des attentes des investisseurs en 2015. des classements de sociétés de gestion relatifs à la gestion de différentes classes d’actifs, ainsi qu’un Palmarès Général établi sur la base de ces classements. Par les montants de leurs réserves, leur horizon d’investissement et leur niveau d’exigence, l’opinion de ces investisseurs constitue une source d’information stratégique. Les différents palmarès sont établis sur la base des évaluations des investisseurs selon différents critères : qualité de la gestion, rigueur du processus d’investissement, qualité et la régularité des performances, efficacité du contrôle du risque, compétence et stabilité des équipes de gestion, clarté de la communication, efficacité du service client, qualité des démarches commerciales. Le Palmarès Général est la résultante des classements obtenus par les sociétés de gestion dans les différents palmarès.
Les Echos ont organisé le 15 avril leur conférence annuelle de la gestion. Le sujet : comment la gestion active peut réagir face à la montée de la gestion passive.
Grégory Erphelin devient directeur des finances de Predica, tout en conservant sa fonction de directeur des finances de Crédit Agricole Assurances. Il remplace Rolph Harff, qui devient conseiller en charge des affaires publiques dans les domaines financier et comptable auprès du directeur général de Crédit Agricole Assurances.
L’annonce en a surpris plus d’un. Dominique Cerutti, président du directoire d’Euronext, va quitter l’opérateur boursier paneuropéen le 15 juillet prochain pour devenir PDG de la société de conseil en ingénierie Altran. Les deux sociétés ont annoncé mercredi la nouvelle dans des communiqués séparés. «Le conseil de surveillance, même s’il regrette cette décision, en a pris acte et remercie M. Cerutti de son exceptionnelle contribution dans ses présentes fonctions», précise celui d’Euronext.
Le fournisseur d’ETF Source a perdu son directeur du développement, Michael John Lytle, rapporte Ignites Europe. Ce départ intervient dans le sillage de la démission surprise du directeur général Ted Hood. Les deux événements sont d’ailleurs liés, selon le site Internet. Michael John Lytle a passé six ans au sein de Source.
Avec cinq autres institutions, dont la BEI, le groupe a écrit à Jean-Claude Juncker alors que les négociations sont en cours sur le Fonds européen EFSI.
Selon le Rapport sur les fondations en Suisse publié aujourd'hui, 363 fondations d'utilité publique ont été créées l'année dernière, faisant passer le nombre total à 13'064. Avec une croissance de 2,8% en 2014 et une densité de 16 fondations pour 10'000 habitants, la Suisse conserve sa place parmi les pays européens possédant la plus forte densité de fondations.
Pascal Christory, directeur des investissement d'AXA France, nous indique que l'assureur compte, dans un contexte de taux toujours plus bas, augmenter ses investissements dans le financement des PME/ETI ainsi que dans les dettes infrastructures.
Alors que des grands groupes ont récemment vu quelques-unes de leurs banques françaises soit refuser leurs dépôts, soit appliquer à ces derniers des rendements négatifs, cette situation pourrait progressivement se généraliser. Une perspective qui s’explique notamment par les contraintes réglementaires s’appliquant aux établissements bancaires. Dans le cadre du ratio de liquidité de court terme (LCR), ceux-ci doivent en effet détenir un volant d’actifs hautement liquides, leur permettant de faire face à des sorties de capitaux pendant trente jours. «Les dépôts corporate constituent, avec les dépôts des institutions financières, l’une des classes du passif les plus volatiles en cas de pic de stress sur les marchés, indique Alex Koagne, analyste en charge des banques chez Natixis. Face à un tel scénario, il est ainsi considéré dans le LCR que 40% des dépôts corporate sortent du bilan de la banque, tandis que les dépôts des particuliers font l’objet d’une sortie de moins de 10%». Une caractéristique qui, dans l’environnement actuel de taux négatifs, se révèle pénalisante. «Afin d’optimiser leur rentabilité, les banques cherchent à optimiser la gestion de leur ration LCR, poursuit Alex Koagne. Du côté de l’actif, elle sont incitées à s’orienter vers des produits qui rémunèrent davantage. Du côté du passif, cette stratégie implique de limiter le recours aux ressources moins attractives du point de vue du ration LCR, comme les dépôts corporate.» L’opportunité d’appliquer des rendements négatifs à ces derniers est actuellement débattue au sein des comités exécutifs de plusieurs banques françaises.
La crise et les changements qui sont intervenus dans la régulation financière ont rendu la question du financement de long terme de l’économie encore plus aiguë qu’elle ne l’était précédemment. Mais, avant d’examiner les conséquences de ces changements, il est nécessaire de préciser à quoi correspond économiquement le besoin de financement de long terme d’une économie et dans quelle mesure l’investissement de long terme est, par nature, plus risqué que l’investissement de court terme.
Depuis la crise de 2008, seuls les fonds spéculatifs les plus solides ont perduré et posent aujourd’hui un problème d’équilibre plus que de risque. François Marbeck, directeur du portefeuille de diversification de La Banque Postale évoque le partage de frais et la performance des hedge funds dans une interview accordée à l’Agefi.
Elena Manola-Bonthond, deputy CEO, Caisse de pension du CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire) dans une interview accordée à l’Agefi : Vous venez de modifier vos mandats de gestion alternative. Pourquoi ? Nous avons opéré deux changements majeurs. D’abord, sur le type de stratégie ciblée. Ensuite, sur la pondération accordée aux hedge funds dans notre portefeuille. La révision de notre mandat a été motivée par le niveau parfois élevé des commissions rapportées aux performances délivrées par ces gestions. Pour compenser cela, nous privilégions des stratégies pouvant offrir des rendements importants. Nous acceptons donc plus de volatilité. Mais pour ne pas dépasser notre budget de risque, nous avons divisé par deux la part de l’alternatif dans notre portefeuille à 10 %. L’objectif de cette poche est d’apporter un rendement supérieur à celui visé par le portefeuille dans son ensemble, soit 3 % en réel en apportant de la diversification. Y a-t-il un niveau de frais critique ? Les frais représentent un critère très important et doivent être justifiés. Le niveau de frais admis va dépendre du rendement de chaque stratégie et de son impact sur le risque du portefeuille, notamment en termes de diversification. Quelles stratégies alternatives privilégiez-vous ? Nous aimons les approches dites global macro ainsi que les multistratégies discrétionnaires. Ces stratégies ont le double avantage d’être larges et d’afficher des performances en phase avec notre objectif de long terme. Nous sommes plus méfiants à l’égard de tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une boîte noire. Plus précisément, nous sommes très prudents avec les stratégies non discrétionnaires et qui manquent de transparence. Nous comprenons la nécessité pour les gestionnaires de conserver leur secret de fabrique et de ne pas divulguer la mécanique qui sous-tend leurs stratégies. Toutefois, nous voulons qu’ils soient transparents par rapport à la gestion des risques et à leurs processus internes. Nous préférons en outre décider nous-mêmes de notre allocation et entrons directement dans les fonds pour nous assurer un meilleur contrôle sur le portefeuille. Enfin, dans notre poche traditionnelle, nous apprécions les gestions long-only déployées par les hedge funds car nous pensons qu’ils apportent une réelle valeur ajoutée en termes de gestion des risques. Mais la négociation des frais est là encore le nerf de la guerre.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle de mars 2015 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 7 et le 13 avril. L’enquête, qui vient de passer le cap des dix ans et qui est largement reprise dans la presse, ne demeurera statistiquement pertinente que si de nombreux trésoriers l’alimentent de leurs observations. Merci de répondre au prochain questionnaire qui vous sera adressé le 6 mai prochain : cela ne prend que quelques minutes. En résumé : l’amélioration de la situation de la trésorerie d’exploitation à l’œuvre en 2014 est interrompue ; la trésorerie globale, après investissements et financement, se dégrade depuis le début de l’année ; l’impact positif de l’évolution des prix des matières premières et du pétrole sur les trésoreries s’estompe ; les marges sur les crédits se sont détendues et les recherches de financement sont aisées ; ces deux indicateurs cohérents se stabilisent dans une zone favorable ; les placements très liquides restent privilégiés par les trésoriers d’entreprises, les titres de créances négociables continuent d’être délaissés. Les résultats détaillés sont consultables en cliquant ICI.
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