Yoann Dupin a été nommé en début d’année au poste de chargé de relation clients au sein de DeriveXperts, entreprise spécialisée dans l'évaluation de produits dérivés. Il occupait auparavant les fonctions de chargé de techniques financières chez CNP Assurances, où il était arrivé en novembre 2014. Yoann Dupin a débuté chez Swan Capital Management en 2008, en tant que responsable du suivi et de l’analyse des fonds de fixed income et de performance absolue. Il rejoint cinq ans plus tard Generali, pour y devenir analyste financier, puis est nommé gérant de portefeuille chez Covéa Finance dans la foulée. Yoann Dupin a été diplômé de l’IAE Gustave Eiffel en 2007.
Ce pourrait être le titre du dernier Black et Mortimer ou encore une référence au « Deadly Bermuda Triangle ». Malheureusement, il n’en est rien. Sir Francis Blake n’a rien d’un Commissaire européen en charge de la stabilité financière, des Services financiers et de l’Union des marchés de capitaux et Philip Mortimer ne préside pas aux travaux de l’EIOPA. On pourrait presque d’ailleurs le regretter…
Le groupe de messagerie et de logistique américain a lancé mardi une OPA amicale de 4,4 milliards d’euros sur son homologue néerlandais TNT Express, selon un communiqué publié ce mardi. Cette opération intervient deux ans après la tentative d’acquisition ratée de TNT Express par United Parcel Service (UPS) pour des questions de concurrence.« Nous avons étudié tout ça dans le moindre détail et nous sommes très confiants. La dernière fois, nous pensions que c'était jouable mais délicat; cette fois-ci, nous sommes autant certains que nous pouvons l'être que l’opération passera à Bruxelles» a déclaré le président de TNT Express, Anthony Burgmans.
La Grèce devra parvenir à un accord-cadre sur sa dette avec ses créanciers lors de la réunion de l’Eurogroupe programmée pour le 24 avril, déclare le ministre des Finances Yanis Varoufakis dans une interview publiée lundi par le journal Naftemporiki. «Il faudra être parvenu à une conclusion préliminaire (des négociations) à l’Eurogroupe du 24 avril, conformément à l’accord intervenu à l’Eurogroupe du 20 février», affirme-t-il. Yanis Varoufakis a rencontré dimanche la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et a assuré à cette occasion que son gouvernement avait l’intention d’honorer «toutes ses obligations» - allusion à un prêt de 450 millions de dollars du FMI qui arrive à échéance ce jeudi. Dans les colonnes de Naftemporiki, le ministre explique que le gouvernement souhaite un accord «le plus tôt possible» mais qu’il n’acceptera pas des conditions qui étouffent l'économie.
La Fondation Jean-Jacques Laffont, aussi appelée Fondation Toulouse School of Economics (TSE), dispose d’un portefeuille de 80 millions d’euros, composé à 75% d’obligations et 25% d’actions. Face à des taux d’intérêt durablement bas, elle compte réduire progressivement la duration de sa poche obligataire et diminuer la part de souverains au profit des obligations corporate.
USA : Infléchissement ponctuel de l’activité malgré une diffusion qualitative de la croissance. Sous l’influence de facteurs négatifs temporaires, tels qu’une vague de froid dans le Nord-Ouest et des grèves dans les ports de la côte Ouest, le PIB préliminaire au 1er trimestre pourrait être plus proche d’une croissance de 1% annualisée que de 2%. Lire la suite en pièce jointe.
Les investisseurs institutionnels publics se caractérisent par une très grande hétérogénéité. Certains sont des acteurs de poids comme la Caisse des dépôts et consignations (CDC), d’autres sont plus petits comme les chambres de commerce, les universités qui depuis 2007 peuvent gérer de façon autonome leur budget, ou encore les organismes publics de l’habitat (Opac) dont la taille varie selon la ville ou la région. Le grand écart est également de mise en matière d’allocation d’actifs. Des acteurs comme les universités ou les Opac investissent de façon quasi exclusive dans des produits de trésorerie et notamment dans les livrets bancaires, y compris les livrets A, d’autres ont une approche un peu plus diversifiée. «Les chambres de commerce disposent, pour les plus riches d’entre elles, de trésorerie, de fonds propres, mais aussi de réserves liées aux engagements de retraite de leurs employés, indique Christel Bapt, président de Cedrus Partners. Les produits utilisés sont variés : produits garantis à moyen terme, dettes des PME, fonds à performance absolue. Elles cherchent actuellement à diversifier leurs placements et à investir à plus long terme et font appel pour cela à des conseils.» Cette recherche de diversification a toutefois ses limites. «Les institutions publiques possèdent des contraintes en termes de notation ou de classes d’actifs, indique Christel Bapt, président de Cedrus Partners. Il faut faire évoluer leurs réglementations pour leurs permettre d’investir dans des actifs de long terme et maintenir un couple rendement/risque adapté à leurs contraintes et au nouvel environnement de taux.» Seul acteur à véritablement se différencier : la CDC. A la différence des autres acteurs publics, la Caisse des dépôts présente une allocation à très long terme et intervient de façon structurante sur le marché, compte tenu des encours gérés. Celle-ci est en effet l’un des plus gros institutionnels français avec un bilan total de 117 milliards d’euros pour la Section Générale et 261 milliards d’euros pour le fonds d’épargne (chiffres à fin 2014). Ce dernier agrège les flux collectés dans le cadre du livret A qui sont ensuite utilisés pour le financement du logement social. Sur les 261 milliards d’euros du fonds d’épargne, l’encours de prêts représente 168 milliards, tandis que 90 milliards d’euros sont placés avec plusieurs objectifs : assurer la liquidité pour répondre aux demandes de retrait des épargnants, générer du rendement car les prêts sont octroyés à des conditions en moyenne proche du coût de la ressource, et contribuer à équilibrer le risque du bilan entre l’actif et le passif. «85 % environ de notre portefeuille est investi en obligations dont une part prépondérante est dévolue aux obligations souveraines ou assimilées européennes (entre 40 et 50 %) et parmi celles-ci nous privilégions les OATi afin de couvrir le bilan contre le risque d’inflation, détaille Eric Flamarion, directeur financier du Fonds d’Epargne. Le reste est investi en obligations d’entreprises au sens large, y compris les entreprises financières.» La part des actions correspond à un peu moins de 15 % des encours dont 2 % sont dédiés au non-coté. Du côté de la Section Générale, la proportion d’actions est plus importante puisqu’elle ressort à 32 % sur les 51,5 milliards d’euros d’actifs placés sur les valeurs mobilières de long terme. «L’allocation se répartit entre 60 % d’obligations, 28 % d’actions, 8 % d’immobilier, 2 % de capital-investissement et 2 % d’infrastructures, détaille Olivier Mareuse, directeur financier du Groupe CDC. Les actifs sont gérés en direct par nos équipes, sauf en ce qui concerne les actifs hors Europe (Etats-Unis, Japon et émergents) qui sont délégués et qui portent sur 5 à 10 % du portefeuille actions». La Section Générale est investie également dans des participations stratégiques pour 21,4 milliards d’euros. La CDC est en effet un acteur très présent dans l’économie française et notamment auprès des PME et des ETI. Autre caractéristique : sa capacité à innover. La CDC a par exemple lancé l’an dernier un fonds d’acquisitions de biens immobiliers viagers. Elle sert ainsi d’exemple pour l’ensemble des institutionnels de la Place.
Le Forum pour l’Investissement Responsable (FIR) recrute un Chargé de mission. Thiên-Minh Polodna aura, notamment, pour mission de développer la stratégie numérique du FIR et de renforcer la relation avec les membres sur l’ensemble des projets de l’Association et, en particulier, le volet « études » tant au niveau français qu’européen. Avant de rejoindre le FIR, Thiên-Minh Polodna a mené de premières missions au sein de l’agence de notation extra-financière Vigeo Rating, à la direction développement durable de Vivendi ainsi que chez Novethic, la filiale de la Caisse des dépôts. Thiên-Minh est diplômé de l’ESC Bordeaux, devenu Kedge Business School lors de sa fusion avec Euromed en 2013. Pour le Délégué Général du FIR, Grégoire Cousté, « L’arrivée de Thiên-Minh au FIR doit nous permettre d’accompagner la croissance de notre activité en France mais aussi avec nos partenaires européens membres de l’Eurosif. Sa connaissance de notre environnement, tant sur les volets communication que recherche, est un nouvel atout pour notre association d’acteurs de l’investissement responsable ».
Directeur de la Fondation Jean-Jacques Laffont depuis huit ans, Christian Gollier achève son dernier mandat cet été. L’occasion pour lui de prendre une année sabbatique qu’il consacrera à la recherche, notamment sur les sujets d’évaluation d’actifs de très long terme, au sein de l’Université Colombia de New York.
Nés en Grande-Bretagne, les social impact bonds (SIB) sont un modèle de financement lié à une obligation de résultat. C’est une forme non traditionnelle d’obligation émise par l’Etat vis-à-vis de bénéficiaires ciblés, avec des objectifs d’impact social précis et mesurables, en vue de financer et résoudre des problèmes sociaux complexes sur le long terme. A ne pas confondre avec les Partenariats Public-Privé (PPP), leur originalité tient au fait que le risque est transféré sur les investisseurs privés (fonds d’investissement, associations caritatives, etc.). En cas d’impact social positif, ceux-ci sont « remboursés » par les pouvoirs publics ; si les objectifs initiaux ne sont pas atteints, ils ne perçoivent rien et leur investissement se transforme en simple don. François de Borchgrave, fondateur et directeur de Kois Invest, en Belgique, a rappelé que, « dans un contexte de restriction budgétaire, l’Etat ne peut pas prendre le risque d’investir dans des projets qui risquent d’échouer. » Les missions des social impact bonds : réduire le taux de récidive dans une prison et soutenir de jeunes sans-abris pour leur permettre de reprendre leur vie en main en GrandeBretagne, augmenter l’emploi des détenus sortant des différentes prisons de l’Etat de New York, apporter un soutien aux mères célibataires pour éviter le placement futur de leurs enfants au Canada, réduire le taux de chômage des jeunes diplômés issus de l’immigration en Belgique, ou encore aider les jeunes démarrant leur carrière professionnelle aux Pays-Bas. Comme l’a fait remarquer Philippe-Henri Dutheil, associé et avocat expert EY, on retrouve de nombreux exemples d’investissements sociaux dans des pays à tendance libérale afin de faire face à la faillite des pouvoirs publics - par exemple, en matière de réduction du taux de récidive des détenus. Pour autant, ce modèle est-il naturalisable en France ? Fondé sur les stricts résultats sociaux, ce dispositif est imparfait. Les indicateurs de référence peuvent être faux - par exemple, prendre la réincarcération des jeunes comme curseur alors que la réinsertion est un meilleur indicateur. Tous les impacts ne sont pas mesurables et le risque est réel que les investisseurs privés choisissent des indicateurs simples qui ne reflètent pas la complexité de la problématique sociale. Ils peuvent être tentés également de donner la priorité à la rentabilité de l’investissement et de se montrer frileux en matière d’innovation sociale. Le risque encouru est donc celui d’une vision politique à court terme, voire inexistante. Les conditions d’acceptabilité d’un marché des investissements sociaux en France sont nombreuses. Son développement requiert une réglementation adaptée, quasi inexistante à ce jour. La nature des investisseurs associés à de tels projets est essentielle. Il faut éliminer des investisseurs opportunistes à la faveur d’investisseurs sociaux - du type mutuelles, organismes de retraite, fonds solidaires, etc. Il convient d'éviter les montages financiers qui créent trop de structures intermédiaires afin de limiter le coût juridique et d’accompagnement que peuvent avoir ces produits financiers. En termes de gouvernance, il est nécessaire de garantir une distance suffisante entre l’investisseur et la coordination du projet social.
Il existe une grande diversité d'initiatives pour développer une philanthropie incarnée et faire sauter les verrous qui bloquent encore la rencontre entre projets et donateurs. Les 4èmes Assises de la Philanthropie à l’Institut Pasteur, qui se sont tenues le mardi 31 mars, y ont consacré une table-ronde.
Le sujet brûlant actuellement pour les entreprises est le niveau des taux d’intérêt car une grande partie, voire l’essentiel de leurs avoirs financiers, consiste en des produits de gestion de l’excédent de trésorerie. «La baisse des taux d’intérêt est un sujet très préoccupant pour les entreprises, affirme Cyril Merkel, vice-président de la commission placement à l’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE). Jusqu’à une échéance de trois mois, les taux d’intérêt servis sont négatifs. Pour les entreprises qui souhaitent investir dans des produits dits cash ou cash équivalents (C&CE), il devient de plus en plus difficile de dégager des rendements positifs.» Les grandes entreprises, notamment les entreprises cotées, cherchent en effet à investir dans des produits financiers qui peuvent leur permettre comptablement de diminuer leur dette nette, un indicateur suivi notamment par les agences de notation. Elles peuvent à ce titre déduire de leur dette brute les produits financiers investis en liquidité ou dans des supports considérés comme équivalents à la liquidité comme les OPCVM monétaires, minimisant ainsi leur dette nette. Une contrainte qui les pousse à privilégier des actifs à très court terme. Mais elles pourraient, pour récupérer quelques points de base, placer leur trésorerie dans des supports un peu plus longs. «Les entreprises peuvent allonger la maturité en achetant par exemple des certificats de dépôt ou des billets de trésorerie avec une durée de vie supérieure à 3 mois, indique Cyril Merkel. Elles peuvent aussi changer de catégorie en souscrivant à des OPCVM obligataires court terme.» Ces derniers sont considérés comme C&CE par l’Autorité des marchés financiers (AMF) mais pas toujours par les commissaires aux comptes. «Une discussion avec les commissaires aux comptes peut se révéler nécessaire pour faire accepter le placement dans des OPCVM obligataires court terme comme un placement équivalent à du cash», poursuit Cyril Merkel. Une solution plus consensuelle consiste à se tourner vers les banques. «Elles proposent des comptes et dépôts à terme à 12, 18 ou 36 mois : le rendement augmente en fonction de la durée, mais les avoirs restent disponibles et sont donc considérés comme équivalents à du cash», précise Christel Bapt, président de Cedrus Partners. Une réflexion est actuellement en cours au sein de l’AFTE autour de cette thématique, elle vise notamment à mobiliser d’autres acteurs de la Place. Pour certaines entreprises, les problématiques de gestion ne s’arrêtent pas à la trésorerie. Quelques-unes d’entre elles gèrent des réserves à long terme, c’est le cas notamment de celles issues du secteur de l’énergie comme EDF ou Areva. Elles agissent alors comme de véritables institutionnels. Les actifs de couverture des opérations de fin de cycle d’Areva, par exemple, s’élevaient à fin 2014 à un peu plus de 6 milliards d’euros dont 2,3 milliards investis sur des actions et produits actions et 76 millions d’euros dans des fonds communs de créances non cotés. En dehors de ces cas très particuliers, les grandes entreprises gèrent des fonds sur le moyen long terme dans le cadre des actifs de couverture des engagements sociaux. Ces derniers concernent avant tout les salariés des filiales à l’étranger où l’existence de fonds de pension est en vigueur. Selon l’étude publiée l’année dernière par Mercer sur les engagements sociaux des entreprises du CAC 40 en 2013, ceux-ci s’élevaient à 217 milliards d’euros, les actifs de couverture en face de ces engagements étant de 138 milliards d’euros. Leur allocation se répartissait entre 30 % d’actions, 50 % d’obligations, 5 % d’immobilier et 15 % d’investissements alternatifs. Pour leurs salariés en France, les entreprises mettent plutôt à leur disposition des dispositifs d’épargne salariale et d’épargne retraite, des sujets qu’elles sont en train de réexaminer. «Entre 30 et 50 % des avoirs détenus par les salariés dans les Perco sont investis dans des fonds monétaires qui ne rapportent plus rien, indique Christel Bapt. Par ailleurs, les fonds obligataires sont souvent investis sur des durées longues et peuvent en cas de hausse des taux être impactés. Des réflexions sont en cours pour revoir les fonds proposés aux salariés et proposer davantage de fonds flexibles.» Une évolution qui n’en est qu’à son début.
A l’occasion de sa première réunion, le comité de gestion de la Fondation Mutuelle des Motards a procédé à l’élection de son président et de son trésorier, a désigné ses membres partenaires et a évoqué ses premières pistes de travail. Le conseil d’administration de la Mutuelle des Motards, représenté par son Président Patrick Jacquot a désigné un groupe de femmes et d’hommes, tous acteurs auprès de la Mutuelle, principalement concernés par la vie mutualiste et la réparation des préjudices de tous ordres après un accident de la route. Au cours de cette installation du comité de gestion, la Fondation Mutuelle des Motards a dessiné les contours de ses projets de travail, qui s’inscrivent dans la droite ligne des actions déjà entreprises par la Mutuelle en matière de prévention des risques corporels liés à la pratique du 2-roues à moteur, et dont les premiers résultats sont attendus au cours du 2e semestre 2015. Pour réaliser ces travaux, l’équipe de la Fondation Mutuelle des Motards, dont les membres sont bénévoles, élus pour 3 ans, se compose ainsi : Françoise Valigny, Président - entrée à la Mutuelle des Motards en 1984 au service sinistres, elle a occupé les postes de secrétaire général adjoint, directeur général adjoint et, de novembre 2007 à janvier 2015, secrétaire général ; Louise Besseyre, Trésorier - responsable animation vie mutualiste à la Mutuelle des Motards ; Phillipe Leizé - responsable du département Indemnisation de la Mutuelle des Motards, qui intervient au titre de son expertise sinistres 2-roues à moteur ; Guillaume Chocteau, Alain Borie et Patrick Cazaux qui rejoignent ce comité en qualité d’administrateurs de la Mutuelle des Motards. A leurs côtés, France Wolf, pour son appartenance à la Fédération Française des Motards en Colère, militante pour l’accessibilité à la pratique des 2 et 3- roues à moteur, le partage de la route et pour sa connaissance de l’éducation routière et Dominique Letourneau, Président du Directoire de la Fondation de l’Avenir, sur lequel il sera loisible de s’appuyer pour parfaire le projet initial. Pour sa première année d’activité, une seule candidature de membre partenaire est retenue, celle de Jérôme Feuillade, médecin urgentiste qui a été à l’origine de la création de AMIS, association de médecins qui participent à des courses de motos aux cotés des pilotes engagés pour être au plus près d’eux en cas d’accident et prodiguer les premiers soins. De cette proximité avec les sportifs, ces médecins ont participé à faire évoluer les équipements de protection. Invités permanents : Patrick Jacquot, Président-directeur général de l’Assurance Mutuelle des Motards. Michel Sirven, Directeur général délégué de la Fondation de l’Avenir. Pour rappel, les missions de la Fondation Mutuelle des Motards se situent dans le prolongement de celles portées par la Fondation de l’Avenir. Créée en 1987 et d’initiative mutualiste, la Fondation de l’Avenir est un acteur incontournable de l’économie sociale reconnu d’intérêt général depuis 1988. Elle contribue à l’innovation sociale en soutenant la recherche médicale et l’émergence de nouvelles pratiques de soin et d’accompagnement au sein des structures publiques, associatives ou mutualistes, afin d’en faire bénéficier le plus large public. Placée sous l’égide de la Fondation de l’Avenir, la Fondation Mutuelle des Motards s’engage donc à poursuivre les mêmes principes d’utilité sociale dans la réalisation de ses objectifs futurs.
L’Ecureuil complète son dispositif de capital-investissement en le dotant d’une structure nationale. Baptisée Caisse d’Epargne Développement (CE Développement), cette société de capital-risque (SCR) est destinée à soutenir les besoins en fonds propres de PME et d’ETI locales trop grosses pour être accompagnées par les sociétés d’investissement des caisses régionales. Elle est gérée par Alliance Entreprendre, une filiale de Natixis. «Les sociétés régionales de capital-investissement investissent entre 150.000 et 1,5 million d’euros dans des sociétés dont le chiffre d’affaires est en général inférieur à 50 millions. Il nous manquait un véhicule national pour monter en puissance sur les entreprises régionales de taille plus conséquente», confirme Nicolas Contat, directeur du développement de l’offre de capital-investissement de l’Ecureuil. Concrètement, CE Développement investira entre un et dix millions d’euros, prioritairement dans des entreprises de 50 à 100 millions de revenus (mais pouvant descendre jusqu'à 10 millions). Ces investissements seront réalisés indépendamment ou en co-investissement avec la structure d’une caisse. Quoi qu’il en soit, l’objectif est de rester en lien avec les territoires: les centres d’affaires et les fonds régionaux ont vocation à être les apporteurs d’affaires de CE Développement. La SCR est dotée de 100 millions d’euros. Outre Caisse d’Epargne Capital et Natixis, «les 17 caisses d'épargne du réseau y contribuent à hauteur de leur poids économique, y compris celles qui n’ont pas de véhicule d’investissement régional. L’idée est de faire de Caisse d’Epargne Développement l’instrument de l’ensemble des caisses. En outre, ce dispositif peut les encourager à lancer leur propre activité», ajoute Nicolas Contat. En effet, dix caisses disposent pour l’instant d’une structure d’investissement régionale. En 2013, l’Ecureuil avait prévu une poche de 27 millions d’euros pour soutenir le capital-investissement local, dont 15 millions destinés aux sociétés existantes et 12 millions de dotation pour six nouvelles structures. Quatre existent déjà: pour les caisses Ile-de-France, Picardie, Nord France Europe et Alsace. La prochaine sera lancée dans les semaines qui viennent par Loire-Centre, tandis que la Caisse d’Epargne Normandie étudie un tel projet. A terme, l’Ecureuil vise une part de marché de 15% dans les entreprises d’ici à 2017, contre 11% aujourd’hui.
L'élargissement de l'assiette de la taxe sur les transactions financières en Europe ne passera pas par une taxation supplémentaire de l'assurance. Mais les placements des assureurs seraient toutefois concernés, selon Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics.
Sabine Lautenschläger, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), émet des doutes sur l’efficacité du programme de rachat de dette du secteur public lancé par l’institution, dans une interview publiée jeudi 2 avril 2015 à l’hebdomadaire allemand WitschaftsWoche. «Etant donné le bas niveau des taux dans la zone, j’ai des doutes concernant l’impact économique du programme d’acquisitions (d’actifs), qui pourrait ne pas atteindre le niveau désiré», explique-t-elle. Le QE de 60 milliards d’euros mensuel et commencé le 9 mars 2015, devrait durer jusqu’à ce que l’inflation-cible de 2% soit atteinte et ainsi relancer le crédit et l’activité en zone euro.
L’étude réalisée par Prophil, en collaboration avec Delsol Avocats et la Chaire Philanthropie de l’ESSEC, et avec le soutien de Mazars, propose le premier tour d’horizon européen (France, Danemark, Suisse et Allemagne en priorité) des fondations actionnaires, un mode de gouvernance à double vocation économique et philanthropique, qui devrait inspirer la France. Lire la suite ci-dessous
Avec 2 105 milliards d’euros d’actifs à fin 2014, selon les données de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), les compagnies d’assurances figurent parmi les plus grands investisseurs institutionnels français. Celles-ci se veulent citoyennes et cherchent à apporter leur contribution au financement de l’économie. En 2013 et 2014, dans un contexte de hausse des encours gérés, 58 % des encours des compagnies ont été investis dans le financement des entreprises, contre 50 % en 2011, le solde étant investi en obligations souveraines. Les obligations d’entreprises représentent l’essentiel de ces investissements, soit 37 % des encours globaux. Elles sont suivies par les actions (18 %) et l’immobilier d’entreprise, qui équivaut à 3 % des encours. Pour 2015, les compagnies d’assurances veulent encore accentuer cet effort en investissant notamment davantage dans les PME. Après Nova et Novo, un troisième fonds Novi devrait être lancé pour soutenir les PME et les ETI. Fin 2014, les investissements des compagnies d’assurances dans cette catégorie d’entreprises s’élevaient à 50,8 milliards d’euros, selon les chiffres de la FFSA. Le groupe Axa a été un des précurseurs en matière de financement direct de l’économie. «Nous avons été la première compagnie d’assurances à disposer d’un agrément de l’ACPR pour investir directement dans les prêts à l’économie, que ce soit via nos partenariats bancaires, des placements privés ou l’infrastructure», rappelle Laurent Clamagirand, directeur des investissements du groupe Axa. Depuis, il a été suivi par l’ensemble des acteurs de la Place. Cette classe d’actifs est tout de même encore marginale, au regard des investissements réalisés dans les entreprises à travers les valeurs mobilières classiques. La palme revient dans ce domaine aux produits de dette. Dans le fonds général de BNP Paribas Cardif, les obligations grimpent ainsi jusqu’à 77 % des encours, l’essentiel étant investi dans des titres notés investment grade (IG). «La répartition des instruments de dette est équilibrée entre les titres d’Etat et le crédit aux entreprises, indique Olivier Héreil, directeur des gestions d’actifs de BNP Paribas Cardif. Nous nous intéressons aussi au marché primaire du crédit, qui est très actif.» Il en va de même chez Axa. Sur 523 milliards d’euros d’encours à fin décembre 2014 pour l’ensemble du groupe, 29 % ont été investis dans les obligations d’entreprises, contre 8 % dans les autres actifs obligataires et 47 % dans les dettes souveraines. A contrario, la part investie dans les actions reste relativement faible. Elles représentent par exemple 5,4 % des encours chez Allianz France, 7 % des actifs du fonds général chez BNP Paribas Cardif et 3 % pour le groupe Axa. Une proportion que ce dernier est en train de revoir à la hausse. «Nous ne pouvons ignorer le cycle actuel sur les actions, prévient Laurent Clamagirand. Nous avons ainsi relevé légèrement notre exposition aux actions européennes.» Cet accroissement ne peut toutefois intervenir que de façon marginale, compte tenu des contraintes réglementaires des compagnies d’assurances. «Nous comparons toujours le rendement des actifs au coût en capital associé à la directive Solvabilité 2», poursuit Laurent Clamagirand. Idem pour BNP Paribas Cardif. «Nous sommes tenus par la directive Solvabilité 2, qui entrera en vigueur au mois de janvier 2016. Celle-ci a été largement anticipée dans nos allocations, mais elle pourrait conduire, à la marge, à une baisse de nos investissements dans les actions et à une stabilité dans l’immobilier», précise Olivier Héreil. Si la part investie dans les actions ne peut augmenter fortement, les compagnies d’assurances cherchent à diversifier leur allocation pour contrebalancer la faiblesse des taux. A ce titre, Allianz France a développé ses investissements dans les catégories alternatives. La compagnie d’assurances a investi 3,4 % de ses actifs dans les investissements alternatifs et compte les accroître, notamment dans le cadre d’investissements dans des entreprises de proximité et dans le développement durable. En 2014, elle a investi par exemple 262 millions d’euros dans les infrastructures et 28 millions d’euros dans des fermes solaires en France. Pour BNP Paribas Cardif, l’heure est aussi à la diversification en ce qui concerne notamment le portefeuille du fonds général. «En 2014, nous avons enregistré des flux de collecte dans les fonds en euros et nous les avons utilisés pour poursuivre la diversification de nos investissements, indique Olivier Héreil. Depuis quelques années déjà, nous avons accéléré nos investissements dans les actions et l’immobilier, qui représentent respectivement 10 % et 7 % de nos encours. Par ailleurs, nous avons investi dans des loans (fonds de prêts à l’économie), dans des infrastructures et dans des opérations de private equity.» Ces investissements dits «alternatifs» représentent maintenant 6 % des encours du fonds général et devraient encore augmenter pour atteindre les 10 %. Il en va de même chez Axa, où les investissements alternatifs tendent à augmenter. «Nous nous appuyons sur notre filiale Axa Real Estate pour développer nos investissements dans l’immobilier, indique Laurent Clamagirand. Nous avons également augmenté nos investissements dans la dette infrastructure, notamment hors partenariats public/privé. Notre portefeuille dans cette classe d’actifs s’élève maintenant à 2 milliards d’euros.» Du côté de la dette obligataire, un mouvement de diversification a également été entamé. «La très grande majorité des titres sélectionnés sont notés dans la catégorie investment grade, relate Laurent Clamagirand. Mais nous avons également renforcé l’allocation dans la dette high yield à court terme et, s’agissant du credit corporate, nous sommes surpondérés sur la dette américaine par rapport à la dette européenne.» Un mouvement qui devrait encore se poursuivre.
Chrystelle Busque a été nommée Directrice Financière de CCR. Elle est en charge de la Comptabilité Financière & Trésorerie, du Contrôle de Gestion & Inventaires des Provisions Techniques et de la Comptabilité Générale et Technique. Née en 1971, ingénieure de formation (ENSTA-Paris Tech), elle est également titulaire d’un DESCF et d’un DEA en océanographie, météorologie et environnement. Chrystelle Busque a rejoint CCR en 2008 où elle a dirigé la gestion des risques, le contrôle interne et l’actuariat corporate et a rejoint en 2012 le Comité Exécutif. Elle a débuté sa carrière au Mali, puis a mené pendant trois ans des missions en tant qu’auditrice au sein du cabinet Arthur Andersen. En 2001, elle a rejoint le secteur de l’assurance et de la réassurance, d’abord sur des dossiers de développement de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord, pour la Direction Internationale des AGF puis à la Direction Outre-Mer des AGF pour y prendre en charge le contrôle de gestion et la comptabilité.
Holcim est ouvert à l’idée qu’Eurocement, détenu par l’homme d’affaires Russe Filaret Galtchev, siège au conseil d’administration du futur LafargeHolcim , a déclaré mercredi le président du cimentier suisse Wolfgang Reitzle dans une interview à Bloomberg. Eurocement est le deuxième actionnaire d’Holcim dont il détient 10,8%. Il a rejeté le week-end dernier le compromis conclu le 20 mars entre Lafarge et Holcim afin de sauver leur projet de fusion, dont plusieurs termes ont été contestés par la partie suisse.
Oddo AM, qui fête en 2015 sa cinquième année de présence en Italie, est sur le point de lancer en Italie un fonds à échéance 2021 qui pourra être souscrit jusqu’à fin juillet, a indiqué Jurgen Mahler, numéro un en Italie de la société de gestion française dans une interview vidéo à Bluerating. Le fonds affichera un rendement brut de 6 %.
Dans une interview vidéo à Bluerating, Alex Ricchebuono, responsable Europe du Sud Est de La Française, annonce la signature prochaine d’un partenariat avec la plate-forme Skandia. Cela concernera quatre stratégies de la société de gestion.
La Cour des Comptes a rendu public, le 30 mars 2015, un rapport sur les comptes et la gestion d’Icade, filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pour les exercices 2006 à 2013.
Le moment n’est pas forcément idéal, alors que les marchés obligataires de la zone euro connaissent une période de surchauffe liée aux rachats d’emprunts d’Etat par la Banque centrale européenne, mais la démarche de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme s’inscrit dans la durée. Depuis 2001, tous les deux ans, la FIDH publie son classement des Etats européens les plus respectueux des droits de l’homme. Avec l’espoir, à terme, de parvenir à inclure ces droits dans les stratégies d’investissement des fonds obligataires. Les vingt-huit Etats membres de l’Union européenne sont passés au crible de 67 indicateurs de droits humains et de 17 indicateurs environnementaux. Parmi eux, l'égalité homme-femme, la lutte contre les discriminations, les droits des migrants et des réfugiés, la corruption, le système judiciaire, la liberté d’expression, la cohésion sociale ou encore la protection de l’environnement. « L’objectif est double. D’abord, établir un classement des pays de l’Union européenne pour donner des indications à la gérante de notre sicav Libertés & Solidarité. Ensuite, il s’agit de mesurer le respect par les Etats de leurs obligations en matière de droits humains à l’intérieur du pays, mais aussi à l’extérieur, via notamment le comportement de leurs entreprises. Il s’agit de sensibiliser les Etats sur ces problématiques, qu’il y ait des progrès ou des reculs », selon Geneviève Paul, à la FIDH. Sans grande surprise, les Etats du nord de l’Europe arrivent en tête, avec sur le podium la Suède, la Finlande et le Danemark. Viennent ensuite la Slovénie et la France. En bas de classement, la Grèce, Chypre et Malte. Effort de transparence Les difficultés économiques rencontrées par ces pays ont pesé dans la balance, mais l'évaluation extrafinancière s’avère un exercice compliqué. « Dans un contexte européen dégradé, tant pour les droits économiques, sociaux et culturels que pour les droits civils et politiques, il reste difficile d'évaluer le respect par les Etats de leurs obligations », souligne Geneviève Paul. A eux de faire l’effort de transparence, sous la pression notamment des sociétés de gestion incitées à s’inspirer de ce classement lorsqu’elles achètent des dettes souveraines. La FIDH donne d’ailleurs l’exemple avec sa sicav Libertés & Solidarité, gérée par La Banque Postale AM. Elle doit en effet investir 50 % de la poche obligataire du fonds dans les pays classés de 1 à 5, puis 30 % dans les cinq suivants et le solde de 20 % dans les pays classés de 11 à 15. Les autres sont exclus, comme le Portugal, la Belgique et maintenant l’Italie (14e en 2012, mais 21e en 2014), l’un des plus gros émetteurs de dette publique en Europe. C’est l’une des difficultés du fonds : acheter de la dette d’Etats qui empruntent peu… Une difficulté renforcée encore par l’arrivée massive de la BCE sur le marché obligataire. « Dans un contexte de crise, il est d’autant plus important de se faire entendre », souligne Geneviève Paul, qui reconnaît qu’il est difficile « d'être audible » en plein QE. Ce handicap, tout comme la baisse des rendements, a d’ailleurs contraint la sicav à inclure récemment des obligations d’entreprises et des actions dans son portefeuille. Enfin, pas facile non plus de toucher les gérants de fonds à la recherche de rendements pour leurs clients, alors que 80 % des obligations de la zone euro rapportent moins de 1 % par an. « Nous sommes conscients de ce risque. Mais nous sommes convaincus que sur le long terme, il y a un lien entre le respect des droits de l’homme et la performance des marchés financiers d’un pays. »
Les PERCO en nette progression en 2014 : 10,3 milliards d’euros d’encours (+ 20 %) 191.000 entreprises équipées (+ 8 %) 1.780.000 salariés adhérents (+ 16 %) Les PERCO (Plans d’Epargne pour la Retraite Collectifs) poursuivent leur développement, montrant le succès de ce produit d’épargne retraite auprès des entreprises et de leurs salariés. Au 31 décembre 2014, près de 1,8 millions de salariés, sur les 5,1 millions couverts, ont déjà effectué des versements, soit une progression de + 16 % en un an. 191.000 entreprises de toutes tailles proposaient fin 2014 un PERCO à leurs salariés, soit 14.000 entreprises de plus qu’en 2013, en augmentation de 8 %. Lire la suite dans le communiqué de presse ci-dessous.
Il existe une grande diversité d'allocations d'actifs en Suisse, même si la réglementation impose des seuils pour chaque classes d'actifs, qui peuvent cependant être dépassés, mais momentanément seulement. Comme dans bien d'autres pays, on note une tendance à la consolidation du secteur, passant quelquefois par une uniformisation des plans. Autre particularité suisse : des portefeuilles modèles réalisés par les banques, dont s'inspirent les institutionnels. Dominique Favre, qui dirige l’Autorité de surveillance des caisses de pension de quatre cantons, est à un poste d'observation particulièrement précieux pour nous livrer ses vues.
Crédit Agricole Assurances a communiqué des résultats 2014 en nette progression. Le chiffre d’affaires atteint 30,3 milliards d’euros, soit 15% de mieux qu’en 2013. Le résultat net part du groupe est de 992 millions d’euros, comme en 2013. L’activité de Crédit Agricole Assurances, qui regroupe l’ensemble des filiales assurances du groupe, est comme l’année précédente avant tout portée par l’assurance-vie et l’épargne retraite. Le chiffre d’affaires en épargne retraite atteint 24,2 milliards d’euros, en augmentation de 17% par rapport à 2013, annonce l’assureur. « L’international, et plus particulièrement l’Italie, a apporté une contribution majeure à cette progression », précise-t-il dans son communiqué. La collecte nette culmine ainsi à 9 milliards d’euros, dont 5,1 milliards en France. Les encours gérés atteignent 249 milliards à la fin 2014, en hausse de 5,9% en un an. Assurance-vie : 18,7% en unités de compte. La proportion des unités de compte dans l’encours progresse légèrement. Elle s’élève à 18,7% à la fin de l’année 2014. L’an passé, Crédit Agricole Assurances avait communiqué un encours global de 235 milliards d’euros pour l’assurance-vie, dont 191,8 milliards investis sur les supports en euros et 43,2 milliards sur ceux en unités de compte, soit à l’époque 18,4% des encours totaux. Au rayon assurance-vie, la filiale du Crédit Agricole se félicite cette année de sa « forte réactivité commerciale », se présentant comme le « premier acteur à lancer les nouveaux supports euro-croissance et vie-génération », même si Allianz s’était positionné quelques semaines en amont sur les contrats vie-génération et si BNP Paribas Cardif revendique l’antériorité sur les contrats du type euro-croissance. Sur le segment prévoyance santé emprunteur, le chiffre d’affaires de Crédit Agricole Assurances est de 3,6 milliards d’euros en 2014, en progression de 4% par rapport à 2013. Le résultat de l’assurance dommages est légèrement inférieur, à 2,4 milliards, mais il progresse plus rapidement (7%). Le groupe annonce 10 millions de contrats actifs en assurance dommages en France, en hausse de 3,9% par rapport à 2013. Et Crédit Agricole Assurances affiche son ambition : « Augmenter le taux de détention des clients particuliers du groupe Crédit Agricole en contrats auto, MRH, santé et garantie des accidents de la vie. » Le résultat net part du groupe Crédit Agricole Assurances s’élève à 992 millions d’euros, comme en 2013. « Hors éléments non récurrents », c’est-à-dire le remboursement anticipé de dettes subordonnées, le résultat net part du groupe « est en hausse de 4,7% par rapport à 2013 ».
Récemment se tenait une réunion de la chaire TDTE, sous les auspices du sémillant Jean-Hervé Lorenzi, consacrée à l'épargne-retraite et à ses nécessaires évolutions. Même si notre Lorenzi national a bien pris soin de ne pas poser frontalement les questions qui fâchent, les intervenants n'ont pas pu éviter le sujet qui s'est posé à l'Allemagne il y a dix ans, et qui ne se pose pas encore explicitement en France aujourd'hui: peut-on développer une épargne retraite d'avenir quand le marché de l'épargne est saturé par une assurance vie bénéficiant d'avantages fiscaux?