En franchissant en 2014 la barre des 350 M€ de chiffre d’affaires (+3,4% par rapport à 2013 à 352,4 M€ et un résultat de 5,9 M€), Smacl Assurances a réalisé un exercice qualifié de «satisfaisant» par Christian Ottavioli, président du directoire. La mutuelle d’assurance des collectivités a poursuivi sa diversification, en direction notamment des associations et des entreprises délégataires du service public (+16% à 24,5 M€), ainsi que des particuliers (+13% à 14 M€). Le nouveau contrat «Sécurité Elus» de la mutuelle a notamment été souscrit par plus de 10 000 maires après les élections municipales de 2014. Quant à la sinistralité 2014, elle a été marquée par la multiplication des évènements climatiques. Même s’ils ont été moins nombreux, leur charge brute a été (à 31 M€) comparable à celle de l’exercice précédent, affectant surtout la garantie catastrophes naturelles. Un contexte qui pousse la mutuelle à réaffirmer son «attachement» au régime cat’ nat’. En 2014, Smacl Assurances a aussi maintenu le cap en matière de maîtrise des frais généraux, contenus à 21%. Une maitrise qui permet à la mutuelle, malgré un contexte de taux bas qui pèse sur les produits financiers (11M€ en 2014), de faire «mieux que résister» puisqu’elle consolide ses fonds propres et son ratio de solvabilité. Jean-Luc de Boissieu, président du conseil de surveillance, a affirmé que Smacl Assurances est «loin d’avoir épuisé» son marché des collectivités dont elle détient 30%. Si la réforme territoriale laisse peser un certain nombre d’incertitudes à l’horizon 2017-2018, il compte sur le potentiel des organismes qui gravitent autour des collectivités, ainsi que sur le marché des entreprises. Sur ce dernier, Smacl espère marquer des points grâce à son savoir-faire en matière de gestion de flottes automobiles et de patrimoine immobilier. Autre axe de développement, le projet de partenariat annoncé en janvier avec la Mutuelle nationale territoriale (MNT), qui assure la protection sociale des agents des collectivités. Si ce projet doit encore mûrir, Jean-Luc de Boissieu a un souhait : «Doter le marché français d’un équivalent d’Etias en Belgique.» Smacl Santé, la mutuelle santé créée en 2004 par Smacl Assurances, sera-t-elle partie prenante d’un éventuel rapprochement avec la MNT ? Elle est aujourd’hui une mutuelle autonome. «Il ne reste en commun qu’une marque et un logo», souligne Jean-Luc de Boissieu. Mais les deux structures restent liées par une Sgam. Même si cette dernière ressemble à une coquille vide, la transposition de solvabilité 2 va contraindre les deux mutuelles à des choix. «Soit nous faisons une Sgam «dure», soit nous divorçons», résume Jean-Luc de Boissieu, qui indique avoir proposé la première option à Smacl Santé, dont il attend une réponse. Il estime que le projet de partenariat avec la MNT n’est pas un obstacle, car il donnerait à Smacl Santé des perspectives de développement qu’elle n’aurait pas sans. Mais la partie n’est pas partie gagnée, car Smacl Santé «a les yeux de Chimène pour AG2R-La Mondiale », rappelle-t-il. Solvabilité 2 aura une autre conséquence : pousser la mutuelle à faire évoluer sa gouvernance. Le scénario, dévoilé par l’Argus de l’assurance à fin décembre dernier, sera soumis au vote de la prochaine assemblée générale, le 24 avril prochain, à Bayeux (Calvados). Abandonnant le directoire et le conseil de surveillance, Smacl Assurances adopterait «une gouvernance moniste à conseil d’administration et direction générale». Dans ce schéma, Jean-Luc de Boissieu et Christian Ottavioli deviendraient respectivement président du conseil d’administration et directeur général et, potentiellement, pour chacun d’entre eux, deux des quatre yeux requis par Solva 2.
Interview parue dans l'Argus de l'Assurance. Ingénieur spécialisé en énergie-climat et enseignant à Mines Paristech, Jean-Marc Jancovici estime que le modèle de croissance perpétuelle ne reviendra plus en Europe. La faute à un approvisionnement énergétique contraint depuis les chocs pétroliers de 1973 et 1979.
Attiré par la finance d’entreprise, Paul Maillard ne s’attendait pas à ce que la gestion d’actifs le captive autant. C’est en intégrant « l’univers merveilleux de la régulation », plus précisément l’AMF lors d’un stage qu’il découvre un secteur qu’il ne connaissait pas. Aujourd’hui, chargé de supervision, Paul prend beaucoup de plaisir à décortiquer les sociétés de gestion.
La régulation des marchés est au cœur des scénarii de sortie de crise, tant en France qu’en Europe. Elle est également un des piliers de nombreuses politiques de restauration de la compétitivité et d’adaptation de la France aux grands enjeux contemporains.
Union Bancaire Privée (UBP) a annoncé le 27 mars l’achat des activités de Coutts, confirmant des rumeurs qui couraient depuis plusieurs semaines. L'établissement genevois reprendra les activités internationales de banque privée et de gestion de fortune de la Royal Bank of Scotland pour un montant qui n’a pas été dévoilé. La décision doit encore recevoir l’approbation des autorités de surveillance, indique le groupe dans un communiqué. A fin 2014, Coutts détenait plus de 32 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion."Cette acquisition marque une étape majeure dans la stratégie de croissance de l’UBP et lui permet de renforcer significativement ses activités de gestion de fortune ainsi que sa présence à l’international», souligne le communiqué.Le prix de vente sera déterminé par le montant d’actifs sous gestion au moment de la conclusion du contrat, précise pour sa part RBS dans un communiqué. De son côté, UBP n’a pas donné d’indication sur le montant de la transaction. La reprise débutera au quatrième trimestre 2015 avec le transfert de la plus grande partie des activités. La partie restante suivra dans le courant du premier trimestre 2016. UBP ne rachètera pas la banque Coutts mais bien ses activités, dans le cadre d’une cession d’actifs («asset deal»). «Cette vente, qui fait suite à la décision de RBS de se recentrer sur le Royaume-Uni, porte sur les activités gérées depuis la Suisse, Monaco, le Moyen-Orient, Singapour et Hong Kong», précise UBP dans son communiqué. Cette opération comporte l’avantage de protéger l’acquéreur d'éventuels problèmes hérités du passé. L'établissement genevois reprendra également des actifs pondérés pour un montant de 2 milliards de francs suisses. Au départ, RBS voulait vendre la banque dans son entier, selon Guy de Picciotto, directeur général (CEO) de la banque, qui commente l’opération dans une interview au quotidien Le Temps. «Ils ont retenu notre offre non seulement parce que nous sommes un acteur important de la place mais aussi du fait que nous avons désormais une grande expérience en termes d’acquisitions», a-t-il expliqué. Selon Guy de Picciotto, UBP reprendra environ 1000 personnes, dont 450 en Asie. Coutts compte actuellement 1300 employés. Les personnes affectées au secteur opérationnel («back office») resteront auprès de RBS. A l’international, Coutts est présent sur des marchés où UBP est moins profilé. Cette reprise se justifie aussi bien sur le plan stratégique que géographique, note la banque genevoise. La présence en Suisse et à Monaco, jumelée aux marchés de croissance que sont l’Europe centrale et de l’Est, le Moyen-Orient et l’Asie permettront à la banque genevoise de développer ses activités de manière significative. Cette reprise s’inscrit dans les efforts déployés par UBP pour renforcer la gestion de fortune. Elle constitue un jalon important dans la stratégie de croissance, notamment en ce qui concerne le marché asiatique où Coutts avait développé des relations durables avec des clients fortunés. Le marché asiatique représente actuellement moins de 10% de l’activité d’UBP. Il devrait représenter 25% dans trois ans, selon le patron de l'établissement. Le processus d’intégration devrait prendre environ six mois pour le volet suisse. «Même si tout dépendra des licences et des accords de notre régulateur (Finma). Notre système informatique est prêt, tout comme nos équipes qui sont désormais rompues à l’exercice. En Asie nous devons demander la licence bancaire à Hongkong, ce qui prendra un peu de temps», précise Guy de Picciotto au quotidien suisse.
Pimco a disparu de la liste convoitée des 10 principales marques de gestion d’actifs en Europe établie par Fund Buyer Focus, rapporte le Financial Times fund management. Cela intervient après une année 2014 difficile pour la maison obligataire pendant laquelle son fondateur Bill Gross est parti et 236 milliards d’euros ont quitté la société. BlackRock arrive en tête de ce classement pour la quatrième année consécutive, devant JPMorgan, Fidelity, Franklin Templeton et M&G. Pimco est douzième. Ce classement est établi en fonction des avis de plus de 1.000 sélectionneurs de fonds. Schroders a été la société qui a fait le bond en avant le plus important, finissant sixième. Carmignac en revanche a connu le même sort que Pimco, est a terminé à la onzième place.
Peu de contentieux entre investisseurs et sociétés de gestion sont rendus publics chaque année. Pourtant, ils sont relativement fréquents depuis la crise financière et peuvent donner lieu à des accords financiers élevés.
L’action de la société biopharmaceutique chute lourdement vendredi matin à la Bourse de Paris après avoir été réservée à la baisse de longues minutes à l’ouverture du marché. Cette baisse intervient au lendemain de la publication de résultats jugés décevants d’une étude sur son candidat médicament phare, le GFT505.
Swatch Group va atteindre le haut de la fourchette de son objectif d’une croissance des ventes de 5 à 10% en 2015 grâce à la demande plus forte que prévu pour ses marques comme Tissot et Omega, a déclaré vendredi son directeur général. Dans une interview au quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung, Nick Hayek a dit que le chiffre d’affaires au Japon, en Suisse et dans de nombreux pays atteignait un rythme de croissance à deux chiffres.
« Taux durablement bas, un défi pour les investisseurs » était le thème des rencontres de prospective organisées par La Française, mercredi 25 mars, à Paris. Parmi les intervenants, Jérôme Grivet, directeur général de Crédit Agricole Assurances & Prédica, a donné son point de vue sur l’état actuel des marchés ainsi que sur sa politique d’investissement adoptée pour faire face à la morosité des taux.
381 fonds de dotation ont été créés en France en 2014 selon l’Observatoire Deloitte, soit un niveau record depuis la naissance, il y a cinq ans, de ce type de structure juridique rendue possible par la loi de modernisation de l’économie (LME). Ces fonds, au même titre que des acteurs plus anciens comme les fondations, ont pour objet une mission d’intérêt général pour financer la recherche, l’éducation ou encore l’art. Dans le cadre de leurs activités, ces différentes structures, environ 4 000 répertoriées fin 2014 par le Centre français des fonds de dotation et fondations, peuvent avoir à gérer leurs ressources (dons, legs…) sur les marchés financiers. «Dans l’univers des fonds de dotation, il existe trois catégories d’acteurs, répertorie Philippe Guay, associé, responsable de l’activité associations et fondations au sein de Deloitte. Certains sont encore en phase de démarrage et n’ont pas encore de dotation, d’autres ont commencé leur activité et peuvent avoir des flux financiers compris entre plusieurs centaines de milliers d’euros à 1 million d’euros. Enfin, quelques acteurs ont des moyens plus conséquents allant jusqu’à plusieurs centaines de millions d’euros.» La Fondation Luma, récemment constituée par l’héritière de la famille Hoffmann pour créer un espace d’art contemporain à Arles, devrait par exemple être dotée à terme de plusieurs centaines de millions d’euros. Mais quelques acteurs plus anciens comme la Fondation de France, le Fonds de dotation du Louvre, la Fondation Danone ou encore l’Institut Pasteur ont eux aussi des moyens conséquents.«La Fondation de France rassemble actuellement 775 fondations sous égide, ce qui représente un total de 2 milliards d’euros d’actifs gérés, explique Jean-Pierre Lefranc, son directeur financier. Ce chiffre augmente, car une quarantaine de fondations se créent et rejoignent la Fondation de France chaque année. Ces dernières nous confient leurs finances qui sont gérées par le biais d’un contrat collectif ou individualisé.» La gestion financière de cette famille d’investisseurs se démarque de celle des autres institutionnels par différents aspects. D’abord, ils ont peu de contraintes réglementaires. Les fondations et fonds de dotation doivent actuellement uniquement respecter le code de la sécurité sociale. Néanmoins, cela ne les empêche pas de structurer leurs activités financières et de définir en interne leurs propres règles. «Notre politique d’investissement est encadrée puisqu’elle repose sur une charte financière détaillée, et sur un comité financier composé d’experts qui se réunit tous les deux mois, témoigne Jean-Pierre Lefranc. De plus, pour vérifier la robustesse de notre gestion, nous effectuons tous les six mois des stress tests, à l’instar de ce qui se pratique dans le monde bancaire.» Les fondations et fonds de dotation ont dans l’ensemble largement professionnalisé ces dernières années leur gestion financière, ce qui les a conduits à déléguer une grande partie de leur gestion d’actifs à des sociétés de gestion. «Nous travaillons avec une quarantaine d’établissements financiers, essentiellement des banques et des sociétés de gestion», confirme Jean-Pierre Lefranc. Pour autant leur gestion financière se démarque par une politique d’allocation plus opportuniste que celle des autres institutionnels. «Notre portefeuille financier est constitué actuellement de 50 % en actions, mais rien ne nous empêche d’aller un peu au-delà, indique Philippe Gaboriau, directeur financier du fonds de dotation du Louvre. Nos homologues anglo-saxons ont d’ailleurs une politique d’allocation d’actifs encore plus offensive sur les actions.» Certains acteurs préfèrent toutefois adopter une politique prudente vis-à-vis des marchés financiers et détiennent aujourd’hui encore beaucoup de liquidités dans leurs placements. Malgré l’hétérogénéité des orientations prises en termes de gestion financière, les fondations et fonds de dotation sont inquiets sur les perspectives à venir. «Nous discutons actuellement systématiquement de l’évolution des taux lors de nos réunions bimestrielles avec notre comité financier, commente Jean-Pierre Lefranc. Si la performance de notre portefeuille financier a été bien supérieure à notre objectif d’inflation de +2 % l’an dernier, nous voulons pérenniser notre gestion sur le moyen-long terme.» Une préoccupation que les fonds de dotation et fondations partagent donc avec l’ensemble des institutionnels.
La Securities and Exchange Commission (SEC) a proposé hier de resserrer la surveillance des sociétés de trading à haute fréquence qui exécutent leurs transactions en dehors des marchés réglementés. Ce projet, que le régulateur a rendu public pour consultation, exigerait de 125 courtiers enregistrés auprès de la SEC, dont beaucoup font du trading haute fréquence, qu’ils s’homologuent également auprès de la Finra (Financial Industry Regulatory Authority), l’autorité indépendante qui réglemente l’ensemble des sociétés négociant sur les marchés financiers aux Etats-Unis. Or, les membres de la Finra doivent ouvrir leurs registres aux enquêtes de conformité routinières. C’est la première fois que la SEC cherche officiellement à accroître la surveillance du trading à haute fréquence. Cette démarche intervient dans le contexte du renforcement des structures du marché d’actions entamé en 2010, notamment après le «flash crash» qui avait fait plonger la Bourse de New York.
Faute de résultats probants, le groupe de protection sociale envisage de reprendre le portefeuille de l'institution de prévoyance mais conservera son partenariat avec le groupe Macif en assurances collectives de personnes.
Humanis gère 7,5 milliards d’euros en épargne retraite par délégation des portefeuilles Agirc et Arrco, et 3,5 milliards dans le cadre de l’assurance de personnes. Interview de Pierre-Jean Besombes, Directeur de la gestion financière du groupe Humanis.
Le groupe français de services financiers OTCex, fondé par Olivier Stephanopoli (photo), va racheter 55 % du capital de la toute jeune société de gestion Cedrus AM. Cette dernière a été créée en septembre 2012, mais son dirigeant, Benoît Magnier, assure que cet adossement vise à dynamiser son développement plus qu'à renforcer ses fonds propres, la société ayant commencé à être bénéficiaire en septembre 2014. Pour OTCex cette acquisition intervient moins d'un an après la fusion entre 360 et Hixance, deux sociétés de gestion rachetées entre mi-2013 et avril 2012.
Dans une interview video à Bluerating, Åsa Norrie, responsable du développement en Europe de Standard Life Investments, indique qu’elle prévoit de faire agréer 11 fonds en Italie pour la clientèle de particuliers. La société de gestion écossaise a fait son entrée sur le marché italien en 2014 en acquérant sa concurrente Ignis Asset Management. Aujourd’hui, Arcangelo Barletta et Riccardo Villa font pleinement partie des équipes de Standard Life Investments. Ils sont basés à Milan. Il n’est pas prévu d’ouvrir d’autres bureaux en Italie pour le moment, ni de recruter dans le pays.
La société de gestion espagnole Aviva Gestión, filiale de l’assureur britannique Aviva, a annoncé, ce mardi 24 mars, le recrutement de Rodrigo Utrera Hernandez en tant que gérant actions. L’intéressé a effectué l’essentielle de sa carrière chez Belgravia Capital, où il évoluait dernièrement au poste de gérant actions senior. Il compte plus de dix ans d’expérience, avec une spécialisation dans les secteurs de l’énergie, des matières premières et l’industrie.Cette annonce intervient alors que la société de gestion entend donner un coup d’accélérateur à sa stratégie commerciale sur le marché espagnol. A cet égard, Aviva Gestión souhaite renforcer ses positions sur l’ensemble des canaux de distribution tant à destination des particuliers que des investisseurs institutionnels. Ainsi, le gestionnaire d’actifs a annoncé au régulateur espagnol, la CNMV, son intention de commercialiser ses fonds à travers le réseau de conseillers d’Aviva Vida y Pensiones. En ce qui concerne les institutionnels, Aviva Gestión vient de signer un accord de distribution avec la société Selinca (Seleccion e Inversion de Capital Global S.A.), une agence indépendante spécialisée dans le conseil en investissements et l’analyse et la sélection de fonds.
Le gestionnaire d’actifs espagnol EDM a recruté Carlos Llamas Pombo en qualité de directeur de son équipe commerciale à Madrid, rapporte le site spécialisé Funds People. Avant de rejoindre le groupe catalan, l’intéressé, qui compte 20 ans d’expérience, dirigeait l’activité Wealth Management de Sabadell Urquijo Banca Privada.Cette nomination intervient alors que la société de gestion sort d’une année 2014 très satisfaisante, précise le site d’information espagnol. Ses actifs sous gestion ont en effet progressé de 30% pour atteindre 2,7 milliards d’euros.
Après le choc de 2008 puis celui de 2011, l'économie européenne a été contrainte d'évoluer. En France, les petites et les moyennes entreprises (PME, moins de 250 salariés), et surtout les entreprises de taille intermédiaire (ETI, 250 à 5000 salariés) et les grandes entreprises (dont l'effectif dépasse les 5 000 salariés) se sont vues dans l'obligation de réinventer leur mode de financement.
« Avec la création d'un Club dédié aux investisseurs institutionnels, nous souhaitons engager un dialogue avec les principaux acteurs, dans le but de faire connaitre le capital investissement, le développer au sein des allocations mais aussi de faire évoluer la règlementation nationale et internationale, qui peut être un frein », a précisé Michel Chabanel.
Les placements s’élevaient à 8 344 M€ en valeur nette comptable au 31/12/2014, dont 1,4% en dépôt auprès des cédantes, contre 7 975 M€ au bilan 2013 (dont 1,4% en dépôt, sans changement). Aux cours de change en vigueur au 31/12/2014, la valeur nette comptable des placements à fin 2013 se serait élevée à 8 031 M€, ce qui traduit un effet de change très faible (+1%) sur le montant total. Compte tenu de la situation sur les marchés financiers et immobiliers, et des cessions réalisées au cours de l’exercice 2014, les plus-values latentes nettes s’élevaient à 1 088 M€ au 31 décembre 2014, contre 898 M€ un an plus tôt. Le montant total des placements financiers et immobiliers de CCR, y compris les liquidités, considérés en valeur de marché, était donc de 9 432 M€, en progression de 6,3% par rapport à fin 2013 (+5,6% à cours de change constants). La structure des placements en valeur de marché s’établissait donc ainsi au 31/12/2014 : placements monétaires à 6,5% des investissements totaux (8,1% fin 2013) instruments de taux et prêts à 68,4% (66,6% à fin 2013) placements en actions et fonds diversifiés à 14,7% (14,6% à fin 2013) placements immobiliers à 7,5% (7,7% à fin 2013) Le montant global des actifs financiers et immobiliers de CCR, en valeur de marché au 31/12/2014, est de 9 432 M€, en progression de 6,3% par rapport à fin 2013 (+5,6% à cours de change constants). Ils comprennent : Les placements évalués en valeur nette comptable pour 8 344 M€ contre 7 975 M€ en 2013. Les plus-values latentes nettes, pour 1 088 M€ contre 898 M€ en 2013. Les actifs gérés, hors dépôts auprès des cédantes, ont présenté en 2014 un rendement de 2,3% rapporté à l’encours moyen, contre 2,5% en 2013. Si les plus-values nettes réalisées ont augmenté en 2014 (52M€ contre 30M€ en 2013), les produits financiers et immobiliers courants continuent à refléter, comme prévu, la diminution des rendements financiers : les produits courants ressortent ainsi à 135 M€ en 2014 contre 162 M€ en 2013. Au total, le résultat de la gestion financière, net de l’ensemble des provisions et charges, s’élève à 188 M€ contre 193 M€ en 2013.
Le partenariat conclut en février 2012 entre BpiFrance et cinq assureurs - Allianz France, AXA France, BNP Paribas Cardif, CNP Assurances et Crédit Agricole Assurances – s’est déjà traduit par un engagement de 690 M€ destiné à financer la croissance de PME.
Après la constitution du groupe en 2013, Mutualia poursuit son évolution et affirme, au quotidien, ses racines agricoles et son engagement auprès des populations rurales. Fort de ses origines, le groupe Mutualia est en mouvement pour répondre aux profonds changements guidés par L’Accord National Interprofessionnel (ANI). Animé par la volonté de proposer une protection sociale moderne et innovante aux entreprises tout en conservant son identité, Mutualia a décidé de rejoindre l’Union de groupe Mutualiste (UGM) UMANENS, lors de son assemblée générale de décembre 2014.
Les assureurs français ne seront pas les premiers vendeurs de titres obligataires à la BCE. La baisse des taux pose des difficultés aux institutionnels de l'Hexagone.
Forward Finance est le leader français du conseil en gestion d’actifs avec 8 Mds € d’actifs conseillés. La société conseille ses clients institutionnels sur le long terme dans la gestion de leurs portefeuilles. La société réalise par ailleurs des audits, des formations, et des missions de conseil ponctuelles. Le cabinet connait une croissance de son activité et offre un cadre de travail appréciable. Le service Recherche se charge de décrypter l’évolution de l’économie et des marchés en vue de fournir des repères robustes pour le conseil en pilotage tactique des portefeuilles conseillés. Il s’occupe également de l’analyse et de la sélection des supports sur lesquels les clients investissent. MISSIONS Au sein du département Recherche, vous participerez à la sélection et au suivi des supports d’investissements (OPCVM) dans les catégories actions et diversifiés. Vous deviendrez ainsi l’interlocuteur privilégié de nos consultants pour documenter leurs préconisations d’investissements dans ces domaines. Vous contribuez activement au décryptage de la macro-économie et des marchés, en coordination avec les autres membres de l’équipe. Vous participez ainsi à la rédaction des différents éditoriaux publiés par la société (hebdomadaire et mensuel), ainsi qu’à l’élaboration du document de référence présenté tous les mois en comité. Vous participez à l’élaboration des scénarii qui donnent des lignes directrices dans la gestion des portefeuilles clients tout au long de l’année. Vous faites partie intégrante de la construction des portefeuilles modèle de la recherche et des arbitrages qui peuvent avoir lieu. PROFIL De formation Bac+5 en Economie/Finance, vous êtes récemment diplômé(e) d’une grande école de commerce, d’université (Master2), ou d’ingénieur (avec spécialisation en finance). Rigoureux(se), doté(e) de bonnes capacités de rédaction et d’un bon relationnel, vous êtes capable de synthétiser l’information macro-économique et sur les supports afin d’apporter une aide de valeur aux consultants. Des connaissances en analyse du marché actions et un vif intérêt pour la classe d’actifs sont souhaités. Le maniement aisé du pack office (Word, Excel, Powerpoint) est indispensable, la connaissance de VBA serait un vrai plus. Des notions concernant l’outil Reuters seraient appréciées. Un anglais courant est nécessaire pour la compréhension de certaines informations. Envoyer CV et lettre de motivation : contact@forwardfinance.com
Dans le cadre du Questionnaire des Coupoles Distrib Invest, Jean-Marc Stenger, responsable de la multigestion traditionnelle et alternative chez Lyxor, nous explique comment les infrastructures répondent aux besoins de clients en recherche perpétuelle de simplicité et de transparence. Il décrit également l’importance d’apporter un service complet au client via la proximité des équipes de vente, d’analyse et de gestion.
L’Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) a élaboré ses trois dernières années, deux chartes, l’une sur la gestion de ses placements et l’autre sur l’investissement socialement responsable (ISR) et créé cinq fonds dédiés ISR, avec l’ambition d’aboutir à une gestion 100% ISR en 2016. Pour Alain Souvignon, son directeur financier, l’investissement purement obligataire n’interdit pas une telle démarche. Elle se veut le reflet des valeurs de cette entreprise solidaire qui investit dans le tourisme social et aide les gens à partir en vacances.