Des cheveux en moins et de l’épaisseur en plus, Lionel retrouve L’Agefi en 2022 en tant que rédacteur en chef adjoint après une parenthèse d’une vingtaine d’années. Une double décennie passée dans la presse boursière française, chez Investir et Le Revenu, à couvrir les grandes entreprises cotées. Il manque rarement l’occasion de partager, auprès d’oreilles généralement bienveillantes, les citations qu’il affectionne. Comme celle-ci, nietzschéenne, «l’ennemi de la vérité, ce n’est pas le mensonge, ce sont les convictions».
Le spécialiste des paiements a perdu mercredi plus de la moitié de sa valeur (-59%) en une seule séance. Un sérieux accident de parcours que le groupe va tenter de faire oublier en misant sur une reprise en mains opérationnelle.
Si Hermès continue de témoigner de sa capacité à augmenter ses tarifs, Kering doit composer avec d’autres contraintes. Le propriétaire de Gucci voit son chiffre d’affaires reculer de 13% au troisième trimestre.
L’Agence des participations de l’Etat détient un portefeuille de 153 milliards d’euros au 30 juin 2023, alimenté par la hausse de la valeur des parts dans les sociétés cotées.
Frédéric Baverez succède à Maximilien Pellegrini en tant que président exécutif. Ce contrepied dans la gouvernance du spécialiste des services externalisés s’inscrit dans le cadre des discussions sur le sort de 1,2 milliard d’euros de dettes.
La foncière acquiert Polygone Riviera pour 272,3 millions d’euros. De quoi lui permettre d'atteindre 2 milliards d’euros de patrimoine. De son côté, le franco-néerlandais complète son programme de cessions en Europe.
Alors que les députés multiplient les amendements au projet de loi de finances pour taxer les montants dédiés aux rachats d’actions, la pratique donne quelques signes d’essoufflement. Si les programmes de rachats annoncés sont en hausse, les volumes effectivement réalisés en Europe sont en repli en 2023, à 106 milliards d’euros.
La cour d’appel de Paris se penche, jeudi 5 octobre, sur un point technique aux lourds enjeux. Le gendarme boursier français a autorisé à déroger au principe d’une OPA. Un point central qui divise candidats à la reprise et opposants au plan de restructuration.