What is holding back securitisations in Europe? The financial ratings agency Standard & Poor’s has addressed the question, following the recent publication of an analysis by the European Central Bank (ECB) and the Bank of England, which ascribed the stagnation in issues to regulatory changes and to excessive dependence on credit ratings. According to the agency, it is primarily the macroeconomic environment and the condition of the banking system which are slowing a rebound in activities on the securitisations market in the past few years, rather than specific problems related to securitisation. “Among the factors which explain the fact that issues of securitisations are still modest in some countries are the current weakness of the economy, low source volumes, shrinking balance sheets at banks, and a plethora of inexpensive sources of financing,” according to credit analyst Andrew South, cited in a statement. Standard & Poor’s estimates, however, that the regulatory proposals currently on the table represent a major threat to the viability of the market, if they are passed without amendment. The agency adds that it feels the current methodology for ratings is appropriate. “We do not think that they limit the prospects of issues of securitisations in significant proportions,” South concludes.
La société d’investissement contrôlée (à 52,4%) par Tikehau a dévoilé ce matin un projet d’augmentation de capital de 150 millions d’euros avec maintien du droit préférentiel de souscription (5 actions nouvelles pour 7 actions existantes), après celle de 137 millions réalisée l’été dernier. De quoi «élargir le spectre des opportunités que la société est en mesure de saisir», selon Salvepar. Le prix d’émission (la souscription étant ouverte du 23 mai au 6 juin) est fixé à 50 euros, contre un cours de 50,15 euros ce matin.
La Banque du Japon a maintenu en l'état sa politique monétaire et émis un jugement plus positif sur l'évolution des dépenses d’investissement, laissant entendre que l'économie nippone n’aura pas besoin de nouvelles mesures de soutien monétaire pour absorber le choc de la hausse du taux de TVA. Le gouverneur Haruhiko Kuroda a répété que le pays était bien parti pour atteindre dans un an environ l’objectif d’un taux d’inflation de 2%. «Notre politique d’assouplissement quantitatif est en train de produire les effets souhaités», s’est-il félicité.
Commerzbank a annoncé ce matin avoir suspendu deux traders soupçonnés d’avoir tenté de manipuler les cours de l’euro face au zloty polonais. Cette tentative, identifiée par un contrôle interne, est intervenue en janvier. L’un des deux traders a été suspendu en janvier et le second ce mois-ci à la suite d’une enquête interne. «Nous pensons que cet incident était un événement isolé dont n’ont profité ni la banque ni les individus concernés», assure la banque allemande.
Standard & Poor’s estime que le marché des obligations vertes pourrait doubler à 20 milliards de dollars cette année, contre 10,4 milliards à fin 2013. L’agence note une convergence d’intérêts entre les émetteurs et les investisseurs, les premiers diversifiant leur base de financement, les seconds trouvant dans les «green bonds» un moyen de respecter leurs objectifs environnementaux et sociaux. GDF Suez vient de signer un record sur le marché en émettant 2,5 milliards d’euros de «green bonds» qui financeront des projets dans l'énergie renouvelable.
La Banque centrale européenne (BCE) va débattre d’une réduction de la fréquence de ses réunions de politique monétaire, qui lui permettrait de disposer de plus de temps pour évaluer l'évolution de la situation économique, rapporte Reuters en citant plusieurs sources. Le président de la BCE, Mario Draghi, avait estimé le mois dernier que le fait de tenir chaque mois une réunion de politique monétaire pouvait favoriser des tensions à court terme indésirables sur les marchés financiers.
Les niveaux de volatilité sont tombés à leurs plus bas depuis 2007, avant le début de la crise, que ce soit sur le marché actions, obligataire ou des changes.
L’ancien ministre de l’Economie fait le tour d’Europe des responsables économiques en prévision de son audition au Parlement européen l’automne prochain
Les sociétés de trading à haute fréquence devraient être contraintes de s’enregistrer auprès des autorités boursières américaines, a déclaré hier Richard Ketchum, directeur général de la Finra (Financial Industry Regulatory Authority), organisme privé chargé de réguler les marchés de titres. Un «pourcentage important» de l’activité de trading haute fréquence est réalisé par quelques firmes enregistrées auprès de la Finra en tant que broker-dealer, a indiqué le dirigeant lors de la conférence annuelle de l’organisme. Les problèmes surviennent souvent avec des firmes non enregistrées et nombre d’entre elles ne sont pas domiciliées aux Etats-Unis, a-t-il ajouté, en précisant que la Finra elle-même avait 170 enquêtes en cours sur ce dossier. Le FBI, la SEC, le ministre de la Justice et le procureur général de l’Etat de New York enquêtent tous sur le trading à haute fréquence, accusé de désavantager certains investisseurs.
Cette année, la Mutuelle Générale compte allouer ces flux de réinvestissement obligataire à hauteur de 50% sur la France. « Nous effectuons tous les mois des ajustements, au rythme des différentes maturités, poursuit-il. 10% du portefeuille affiche une échéance inférieure à un an, ce qui pour un assureur non vie comme nous, permet de limiter le risque de baisse des taux de notre rendement obligataire. Nous avons donc une bonne gestion de la duration de nos obligations. » La poche obligataire de la mutuelle est actuellement exposée à hauteur de 62% à la France.
Selon Aviva France, c’est le « début d’une nouvelle classe d’actifs » pour les assureurs. Le groupe annonce ce mercredi le lancement d’un fonds dédié à l'économie sociale et solidaire baptisé « Aviva Impact Investing France ». « Cela correspond à un engagement social fort, mais nous sommes convaincus que c’est aussi un investissement rentable et compatible avec l’horizon de long terme d’un assureur. Nous visons un rendement net de frais de 3,5 à 4,5 %, ce qui est un retour raisonnable dans un environnement de taux bas », explique Philippe Gravier, directeur général d’Aviva Vie. L’assureur mettra un premier ticket de 10 millions d’euros dans ce fonds, qui sera géré par le Comptoir de l’Innovation. Il se donne entre un an et demi et deux ans pour investir cette somme, à raison de tickets allant de 300.000 à 1,5 million d’euros. En tout, ce sont quelque 25 dossiers qui devraient être financés. Les investissements se feront en fonds propres et quasi-fonds propres, sous forme d’actions, d’obligations convertibles et de titres participatifs.
La Banque centrale européenne (BCE) va débattre d’une réduction de la fréquence de ses réunions de politique monétaire, qui lui permettrait de disposer de plus de temps pour évaluer l'évolution de la situation économique, rapporte Reuters en citant plusieurs sources. Le président de la BCE, Mario Draghi, avait estimé le mois dernier que le fait de tenir chaque mois une réunion de politique monétaire pouvait favoriser des tensions à court terme indésirables sur les marchés financiers. Le Conseil des gouverneurs se réunit deux fois par mois, la première réunion étant consacrée à la politique monétaire et suivie d’une conférence de presse du président.
L’agence de notation Standard & Poor’s estime que le marché des obligations vertes pourrait doubler à 20 milliards de dollars cette année, contre 10,4 milliards à fin 2013. S&P note une convergence d’intérêts entre les émetteurs et les investisseurs, les premiers diversifiant leur base de financement, les seconds trouvant dans les «green bonds» un moyen de respecter leurs objectifs environnementaux et sociaux. GDF Suez vient de signer un record sur le marché en émettant 2,5 milliards d’euros de «green bonds» qui financeront des projets dans l'énergie renouvelable.
Et un acteur de plus dans la notation des fonds revendiquant un investissement responsable. La Luxembourg Fund Labelling Agency (LuxFLAG) s’apprête à annoncer, mercredi 21 mai, le lancement d’un label dédié aux fonds ESG (Environnement, Social et Gouvernance). Une distinction présentée comme la première au niveau du vieux Continent d’après Thomas Seale, président de LuxFlag interrogé par Newsmanagers, et qui justifie la présence attendue du ministre luxembourgeois des Finances pour la circonstance. En pratique, LuxFlag entend donner une bonne définition du marché ESG en structurant cet univers. Réservé à des fonds UCITS et AIFMD domiciliés dans toute l’Europe ou dans des juridictions équivalentes, le label n’entend pas imposer des règles strictes à l’ESG. En revanche, il s’attachera à valider un process au sein des sociétés de gestion, en vérifiant si l’acte et la parole vont de pair. «Chaque gestionnaire a une approche différente de l’ESG», explique Thomas Seale, «et nous aurons pour vocation de contrôler si ce qui est pratiqué par la société de gestion est bien conforme à ce qui est réellement fait». Le fonds doit avoir une politique d’exclusion et les actifs seront donc examinés selon les critères ESG. Par ailleurs, l’OPCVM doit publier au moins une fois par an la totalité de son portefeuille et doit missionner un auditeur externe pour apporter la preuve de la conformité aux critères LuxFLAG.Au terme du travail d’audit, le label - valable un an - sera délivré par le conseil d’administration de LuxFLAG qui s’appuie également sur une recommandation d’un comité d'éligibilité, composé de personnalités comme la présidente d’Ethix SRI Advisors Suède, un conseiller en développement durable, ou le chef de la division «responsabilité d’entreprise et société civile» de la Banque Européenne d’Investissement. Quoi qu’il en soit ces labels constituent un net élargissement du champ d’investigation de LuxFlag. Jusque là, la société était surtout présente dans le monde de la microfinance. Elle y a délivré une trentaine de labels, soit une couverture de plus de 50 % des actifs investis dans ces fonds dans le monde, selon Thomas Seale. Depuis trois ans, LuxFlag s’est également diversifié en s’attaquant au marché du seul critère environnemental dans lequel elle a d’ores et déjà délivré dix labels. Dans l’immédiat, aucun objectif chiffré n’a été arrêté portant notamment sur le nombre de sociétés à convaincre de l’intérêt de sa démarche. Pour autant, en se référant aux données du rapport KPMG RI Fund Survey 2013 qui recense 1.135 fonds ESG en Europe, soit près de 200 milliards d’actifs sous gestion, l’agence table sur la poursuite d’un fort de développement de cette famille de fonds, «au point que ce critère de sélection n’en deviendra plus un». En attendant, trois sociétés de gestion d’actifs se sont déjà portées candidates à l’obtention du nouveau Label ESG : deux nordiques - Nordea et Sparinvest – et une française, OFI Asset Management.
Nathalie Dogniez a rejoint PwC Luxembourg au sein de son département d’audit et de services de conseils portant sur des aspects réglementaires. Elle était, auparavant, responsable de l’industrie de la gestion d’actifs auprès d’un autre cabinet de la place. La recrue aura pour objectif de répondre aux besoins des clients en termes de réglementation et de mise en conformité.
Luc Rodesch a été nommé la semaine dernière head of the ABBL’s business line cluster. Luc Rodesch, qui a été élu par l’executive board du Private Banking Group Luxembourg, a déjà rempli ce poste pendant deux mandats consécutifs de deux ans. Il remplace Yves Maas (Credit Suisse) qui a été élu nouveau président de l’Association des Banques et Banquiers du Luxembourg (ABBL), le 25 avril 2014.
Lord Abbett, société d’investissement américaine, lance « Passport Portfolios », une série de véhicules Ucits domiciliés à Dublin et dédiés aux investisseurs européens qui souhaiteraient bénéficier des stratégies fixed income proposées par Lord Abbett, rapporte Investment Europe. La Gamme Passport Portfolios comprend notamment trois des stratégies fixed income les plus populaires de Lord Abbett, à savoir, Lord Abbett Short Duration Income fund, Lord Abbett High Yield fund et Lord Abbett Strategic Income fund. Les nouveaux Ucits seront d’abord commercialisés au Royaume-Uni, en Irlande, aux Pays-Bas, au Danemark, en Finlande et en Norvège mais l’objectif de Lord Abbett est d’étendre ensuite la commercialisation aux autres marchés européens.
L’assureur français qui a émis la semaine dernière un montant d’un milliard de dette subordonnée perpétuelle, notée BBB par Fitch, a réuni un carnet d’ordres de plus de 7 milliards auprès d’environ 500 investisseurs institutionnels, ce qui lui a permis de réduire de 20 point de base (pb) le spread final de son émission à 225 pb au-dessus du taux midswap. L’Agefi rapporte que les gérants d’actifs se sont taillés la part du lion, avec 70% du montant alloué.Pour sa part, Axa a précisé que l'émission a été structurée pour être éligible à Solvabilité 2 et à 50% en Solvabilité 1.
3i, un des leaders mondiaux du capital investissement, a annoncé le 19 mai la cooptation de Xavier de Prévoisin comme «partner» et deux promotions au sein de son équipe française, affirmant ainsi son souhait d’accélérer son investissement en France.Depuis 14 ans chez 3i, Xavier de Prévoisin a réalisé plus de 25 opérations principalement dans les secteurs des biens de consommation, des services et de l’industrie, et ce à travers toute l’Europe. Il a été impliqué dans de nombreux succès tant au moment de leur origination, que dans leur exécution, leur développement, souvent international en tant que membre du conseil, et lors de leur revente. Il a, entre autres, contribué au développement européen par acquisitions de SIA (distributeur pan-européen de produits de décoration), puis conduit sa revente ou encore contribué au rachat des activités européennes de VNU (Editeur Media B2B).Récemment, il a mené l’investissement de 3i dans Trescal (groupe mondial de calibration) depuis le processus d’acquisition en 2010 jusqu’à sa cession en 2013 et a notamment contribué à quatre acquisitions en Europe et aux Etats-Unis.En parallèle, Guillaume Basquin, 33 ans, est nommé «director». Il a rejoint 3i en 2006 et s’est impliqué dans plusieurs investissements en France avec un fort développement international comme par exemple Labco, Loxam et WFCI dont il est membre du conseil. Il était auparavant collaborateur chez PwC au sein du département Transaction Services et plus avant dans l’équipe Financement corporate de la Société Générale à New York. Il est diplômé de l’ENSAM Paris et titulaire d’un Mastère Spécialisé en finance de l’ESCP. Alexandre Chaton, 29 ans, est nommé «associate director». Il a rejoint l’équipe parisienne de 3i en 2011. Il a participé activement à l’investissement dans Etanco et à la vente de Trescal. Auparavant, il a travaillé au sein de la banque d’investissement de Goldman Sachs à Londres et à Paris. Il est diplômé de l’ESSEC.
Sicavonline qui vient tout juste de changer d’actionnaire majoritaire (Aegas, ex-Fortis, est désormais à 65 % aux côtés d’Avenir Finance qui garde 35 % du capital), a enregistré une « recrudescence » des ouvertures de comptes titres au premier trimestre et compte aujourd’hui environ 10.400 clients, rapporte Les Echos. Contrairement à Boursorama et Fortuneo qui préfèrent sous-traiter, Sicavonline développe depuis trois ans sa propre offre éditoriale. La société, qui compte encore étoffer son offre de produits pour satisfaire les ambitions de développement d’Aegas, propose également des fonds d’investissement de proximité, des fonds communs de placement dans l’innovation et d’autres produits d’investissement défiscalisés, mais pas d’offre bancaire. La gestion sous mandat est réalisée avec Avenir Finance Investment Manager, à partir de 100.000 euros d’avoirs.
Boursorama propose à la commercialisation plus de 15.000 OPCVM, mais préfère ne mettre en avant qu’un peu moins de 2.000 d’entre eux, gérés par 80 sociétés de gestion différentes, selon les Echos. «Les fonds partenaires sont ceux que nous considérons comme adaptés sur la base de différents critères (commerciaux, financiers et analyse de risque) mais aussi qui acceptent de rétrocéder une partie de leurs frais de gestion. Cela permet de compenser les coûts liés à la communication supplémentaire faite sur ces fonds, le coût des outils de transactions et de suivi, et aussi de payer nos fournisseurs d’informations (...) », explique Benoît Grisoni, directeur de Boursorama Banque. Boursorama développe également depuis fin 2009 une offre gratuite dans le cadre de l’assurance-vie avec Edmond de Rothschild pour une gestion pilotée des encours des clients à partir de 1.000 euros. Ce partenariat dépasse les 430 millions d’euros sur un total de 3 milliards d’euros en assurance-vie.
L’Agefi rapporte qu’avec le groupe espagnol Caixa, la Société Générale détient désormais 95,93% de sa filiale Boursorama, selon un avis de l’Autorité des marchés financiers publié hier soir, ce qui rend désormais possible le lancement d’une offre publique de retrait. La Société Générale possède à elle seule 75,44% du capital et des droits de vote du site de banque et de courtage en ligne valorisé un peu plus d’un milliard d’euros.
Les plates-formes de distribution d’OPCVM, représenteraient, d’après plusieurs estimations, au moins de 10 % à 15 % de la distribution en France, soit le deuxième canal de distribution après les banques, rapporte le journal Les Echos.Il existe des plates-formes destinées aux conseillers en gestion de patrimoine, comme AXA Thema, ou Generali Patrimoine. D’autres sont destinées à toute sorte de distributeurs professionnels comme FundChannel et Axeltis. D’après une étude du britannique The Platforum, ces deux types de plates-formes représentaient 99 milliards d’euros d’encours à fin septembre 2013. Enfin, il existe des plates-formes destinées uniquement aux particuliers, comme Boursorama ou Fortuneo, dont la part de marché serait au final assez faible. « Traditionnellement considérées comme non rentables, les plates-formes en France ont réévalué leur «business model» », écrit le rapport. « Certaines ont arrêté ou ralenti l'étendue de leur activité (comme HSBC, Natixis Life ou Skandia), d’autres attendent des clarifications de la part du régulateur, selon The Platforum.
La société de services financiers North Street Global, basée à New York, a annoncé le 19 mai le recrutement de Kira Bazile en qualité de «president». Dans ses nouvelles fonctions, Kira Bazile sera responsable du développement de la plateforme d’adminsitration de fonds et de la division «capital introductions group and global markets».Kira Bazile a travaillé dans le secteur des hedge funds depuis plus de 17 ans. Elle était récemment managing director chez BTIG où elle était chargée de développer le prime brokerage auprès des nouveaux venus dans le secteur de la gestion.
Mandarine Gestion garde le cap et réaffirme son ambition. Alors qu’elle vient de fêter ses six ans d’existence, la société de gestion française continue de voir plus grand. «Notre objectif est un doublement de nos encours et le plus tôt sera le mieux, annonce sans ambages Marc Renaud, son PDG. Nous voulons être parmi les acteurs ayant durablement 5 milliards d’euros d’actifs sous gestion.» Une référence sans équivoque à des sociétés telles que Comgest, Financière de l’Echiquier ou encore DNCA. «Tous ceux qui ont atteint ce seuil sont diversifiés en termes de produits, de pays et de clientèle», observe le PDG. Marc Renaud refuse toutefois de fixer une date butoir à son ambition. «Notre objectif dépendra du marché et de nos performances, reconnaît-il. Toutefois, j’aimerais qu’on y arrive dans 3 à 5 ans. Mais c’est plus un souhait qu’un objectif.»Pour l’heure, Mandarine Gestion poursuit sa croissance à un rythme soutenu. Fin 2013, la société cumulait 2,056 milliards d’euros d’encours, en progression de 27,3 % par rapport au 1,62 milliard d’euros affichés fin 2012. Une performance portée par l’effet marché mais aussi par un effet collecte. L’an dernier, celle-ci est ressortie à quelque 100 millions d’euros. Et la dynamique de croissance ne se dément pas depuis le début de l’année 2014. A fin avril, Mandarine a engrangé un peu plus de 200 millions d’euros de souscriptions nettes, portant ses encours à 2,4 milliards d’euros. «On constate un certain retour d’intérêt de la part des clients. Toutefois, on ne peut pas parler d’euphorie sur les actions européennes, nuance Marc Renaud. Il n’y a pas de retour généralisé.»Désormais, pour aller plus loin et atteindre ce fameux seuil des 5 milliards d’euros, Mandarine Gestion va devoir accélérer son «travail de diversification», dixit Marc Renaud. A ce titre, la diversification géographique devrait jouer un rôle majeur. De fait, l’internationalisation commence déjà à porter ses fruits puisque, à fin 2013, les encours hors de France représentaient 33 % du total, soit 678,48 millions d’euros, contre 30 % fin 2012 (soit 484,5 millions d’euros). Marc Renaud entend bien aller plus loin, même s’il est conscient que sa taille constitue un frein. «Notre idée serait d’être présent partout en Europe. Mais notre taille fait que notre développement ne peut pas aller plus vite en raison de limites matérielles, concède-t-il. Pour autant, nous allons toujours plus développer l’international.» Marc Renaud n’envisage pas pour autant de procéder à des opérations de croissance externe. «Nous avons regardé pour acheter des sociétés, avoue-t-il pourtant. Mais il est plus intéressant de récupérer une équipe.»En parallèle, Mandarine Gestion entend bien poursuivre sa diversification en termes d’offres et de produits. Lancée en 2009, la gestion flexible affiche déjà 230 à 240 millions d’euros d’encours et «de part sa nature, cette gestion peut encore grossir beaucoup», estime Marc Renaud qui ne cache pas qu’il souhaite encore étendre sa gamme. En parallèle, Mandarine Gestion va pousser ses pions sur le terrain du PEA PME, son fonds lancé fin 2013 étant actuellement en cours de référencement sur les plateformes de distribution. «Nous avons des marques d’intérêt fortes mais nous ne nous attendons pas à des collectes régulières d’ici septembre», a indiqué Marc Renaud. Enfin, Mandarine Gestion n’entend pas négliger le marché français où sa clientèle se répartit à 50% sur le «retail» (gestion privée, conseillers en gestion de patrimoine) et à 50 % sur les institutionnels. A ce titre, les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) restent une cible prioritaire. «En France, les CGP représentent environ 20 % de nos encours et nous aimons les CGP car ce sont des clients stables qui nous intéressent», déclare Marc Renaud. Le PDG compte toutefois explorer d’autres pistes de développement dans l’Hexagone, citant notamment le marché de l’épargne salariale ou les fonds de prévoyance «car il s’agit de marchés qui s’ouvrent sur lesquels il y a des choses à faire et dont nous sommes aujourd’hui quasi-absents», a-t-il conclu.
Generali Investments Europe, société de gestion du groupe Generali, a désigné les nouveaux membres de son conseil d’administration pour trois ans sur la période 2014 - 2016. Le conseil d’administration sera présidé par Francesco Benvenuti, qui occupe également la fonction de «head of group investment operations» au sein de la société mère Assicurazioni Generali. Par ailleurs, Santo Borsellino a été reconduit au poste de «CEO» de Generali Investments Europe. Trois autres administrateurs composent le conseil : Maurizio Verbich, chief investment officer de Generali Italia, ainsi que les administrateurs indépendants Antonella Baldino et Mirella Pellegrini. Antonella Baldino occupe la fonction de conseillère auprès du Ministre du Développement Économique en Italie depuis janvier 2014. Mirella Pellegrini enseigne le Droit de la Finance à la Libre Université Internationale des Etudes Sociales à Rome (LUISS).Generali Investments Europe gère plus de 340 milliards d’euros d’actifs.