L’été a été meurtrier pour les fonds « risk parity », rapporte le Financial Times. Ces fonds cherchent à donner aux investisseurs des rendements proches de ceux des actions avec une stabilité comparable à celle des obligations à faible coût. Le secteur a grandi pour atteindre entre 400 et 600 milliards de dollars d’encours, notamment sous l’impulsion de Bridgewater et AQR. Mais les performances ont souffert cet été . L’indice de 17 fonds risk parity compilé par JPMorgan a perdu 8,2 % depuis début mai.
Le fonds souverain de Singapour GIC et la société immobilière DLF Home Developers, filiale du groupe DLF, ont annoncé la création d’une coentreprise pour investir dans deux futurs projets immobiliers situés à New Dehli. Dans ce cadre, GIC va investir 19,9 milliards de roupies indiennes, soit environ 300 millions de dollars. Les deux projets immobiliers seront développés par DLF Home Developers.
Calstrs, le deuxième fonds de pension des Etats-Unis, envisage d’investir jusqu’à 12 % des actifs, soit plus de 20 milliards de dollars, dans des bons du Trésor américains, des hedge funds et autres investissements complexes, selon le Wall Street Journal, qui cite des personnes proches du fonds. Son exposition aux actions américaines et aux obligations déclinerait pour laisser la place aux nouveaux investissements. Le conseil d’administration du fonds de 191 milliards de dollars a discuté de la proposition mercredi. Une décision finale sera prise en novembre.
La Banque centrale de Suède a comme prévu maintenu son principal taux directeur à -0,35% jeudi, mais elle s’est dit prête à assouplir davantage sa politique monétaire par une baisse de taux ou des rachats d’actifs, si l’inflation n’accélère pas. «L’activité économique en Suède se renforce et l’inflation suit manifestement une tendance clairement à la hausse, a déclaré la Banque de Suède. La Riksbank reste hautement préparée à rendre sa politique monétaire encore plus expansionniste au cas où les perspectives d’inflation se détériorent.» La Riksbank a déjà abaissé ses taux à trois reprises cette année malgré une croissance économique vigoureuse et les craintes de surchauffe sur le marché immobilier. Elle s’efforce ainsi de faire remonter des prix qui n’ont pas évolué, voire baissé, durant l’essentiel des trois dernières années. Elle s’attend à ce que l’inflation sous-jacente atteigne son objectif de 2% en 2016.
La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé hier le plafond de son mécanisme d’apport de liquidités d’urgence (ELA) aux banques grecques, a appris Reuters de source bancaire. La limite est passée de 89,7 milliards à 89,1 milliards d’euros. «Le plafond de l’ELA a été abaissé en raison de la normalisation des conditions et des flux», précise la source de Reuters. Les banques grecques, qui ont été fermées pendant trois semaines cet été, ont été dépendantes de l’ELA ces derniers mois à la suite d’un fort courant de retraits de leurs clients.
L’objectif de la Banque du Japon (BoJ) de ramener l’inflation à 2% ne sera vraisemblablement pas atteint dans les deux ans et demi à venir, a déclaré Takahide Kiuchi, membre de son comité de politique monétaire. Cet ancien économiste de marché estime que l’inflation a été réduite par la faiblesse de la confiance des consommateurs, mais aussi par le ralentissement chinois, qui pèse sur les exportations. Il estime que le ralentissement économique chinois constitue un risque pour la croissance mondiale.
Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est resté stable en moyenne au deuxième trimestre en France métropolitaine, à 10,0%, soit une hausse de 0,3 point sur un an, selon les chiffres de l’Insee publiés jeudi. En incluant les départements d’Outre-mer, le taux est également stable, à 10,3% de la population active. Calculé selon la méthode BIT, qui permet les comparaisons internationales, le nombre de chômeurs atteignait 2,852 millions en France métropolitaine au deuxième trimestre, soit 1.000 de moins qu’au premier, mais 62.000 de plus qu’au deuxième trimestre 2014.
La banque centrale du Brésil a interrompu mercredi l’un des cycles de hausses des taux d’intérêt les plus agressifs au monde pour tenter de relancer son économie en récession, malgré la crainte qu’une crise budgétaire n’alimente l’inflation dans le pays. Le comité de politique monétaire de la banque centrale a voté à l’unanimité en faveur d’un maintien du taux de référence brésilien Selic à 14,25%, son plus haut niveau en neuf ans. Ce taux reste le plus élevé des dix premières économies dans le monde.
Les risques ne pèsent plus sur les économies développées mais sur les pays émergents, d’après une note de recherche préparée par le Fonds monétaire international (FMI) en amont du sommet du G20 du 4 et 5 septembre. Globalement, la croissance a été plus faible au premier semestre 2015 par rapport au second semestre 2014. La reprise devrait toutefois s’accentuer en Europe au second semestre de cette année, alors que les pays émergents souffriront du prix des matières premières et de conditions financières plus difficiles.
Thomas Courbe a été nommé mercredi directeur général adjoint du Trésor en remplacement de Sandrine Duchêne, partie cet été chez l’assureur Axa. Michel Houdebine, chef du service des politiques publiques du Trésor, assumera le rôle de chef économiste des ministères économiques et financiers, ajoutent les ministères des Finances et de l’Economie dans un communiqué. Thomas Courbe était secrétaire général du Trésor depuis juillet 2012.
L’amélioration sur le front de l’emploi aux Etats-Unis a permis une légère augmentation des salaires dans certaines professions ces dernières semaines mais des entreprises ressentent déjà les effets du ralentissement économique en Chine, a déclaré hier la Réserve fédérale. L'économie américaine est restée en croissance dans la plupart des régions et des secteurs de juillet à mi-août, peut-on lire dans la dernière édition du Livre beige, le rapport sur la conjoncture rédigé sur la base des informations transmises par l’ensemble des grands districts de la Fed. La situation encourageante sur le marché de l’emploi plaide en faveur d’une remontée des taux d’intérêt, toujours possible dès la mi-septembre lors de la prochaine réunion du Comité de politique monétaire même si les investisseurs sont de moins en moins nombreux à croire à ce scénario, en raison notamment de l’essoufflement de la croissance chinoise.
La Chine a ordonné un nouveau durcissement des appels de marge sur les dérivés sur indices boursiers et va renforcer les contraintes sur les dérivés sur les changes pour tenter de stabiliser ses marchés boursiers et décourager la spéculation à la baisse sur le yuan. La Banque populaire de Chine (BPC) exigera à compter du mois prochain la constitution de réserves pour tout achat de dérivés sur les changes, ce qui renchérira le coût des prises de position à la baisse du yuan, selon un document consulté par Reuters. Le ratio de réserves obligatoires devrait atteindre 20% sur la valeur nominale des contrats à terme et des contrats de swap et 10% sur celle des contrats d’option. Certains opérateurs estiment que les interventions répétées sur le marché au comptant et ces nouvelles exigences sur les marchés dérivés constituent un retour en arrière par rapport aux efforts déployés en vue d’une plus grande internationalisation du yuan.
Selon l’enquête mensuelle du cabinet spécialisé ADP publiée mercredi, le secteur privé aux Etats-Unis a créé 190.000 emplois en août. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 201.000 créations d’emplois. Le nombre d’emplois créés en juillet a en outre été révisé à la baisse, à 177.000 contre 185.000 en première estimation. Ces statistiques sont diffusées deux jours avant la publication des chiffres mensuels de l’emploi aux Etats-Unis par le département du Travail.
Le gérant obligataire Bill Gross, qui a longtemps appelé la Fed à relever ses taux, a jugé mercredi que les banquiers centraux avaient peut-être laissé passer l’occasion de le faire cette année. Dans son rapport sur les perspectives d’investissement de septembre, le gérant écrit qu’il n’est plus possible de se rapprocher d’un taux «neutre», qu’il estime plus proche de 2%, «sans affoler les marchés et créer de l’instabilité financière».
La probabilité d'une hausse des taux dès ce mois-ci est tombée à 32%, la Réserve fédérale n'ayant jamais resserré sa politique avec un indice VIX à ce niveau.
Après l’approbation par les autorités, le groupe Apicil a finalisé l’acquisition des activités françaises et luxembourgeoises de Skandia en février 2015. La gestion financière du fond en euros de cet assureur était déléguée jusqu’alors à AXA IM. Son entrée dans le groupe Apicil donne l’occasion de le gérer désormais en interne, avec les équipes de Skandia et d’Apicil. « Pour cela, nous sommes en train de réaliser un travail important de back-office, notamment dans la reprise des positions, indique Bertrand Jounin, directeur de la gestion d’actifs d’Apicil. Nous attendons de terminer cette tâche considérable pour détenir des historiques de position parfaitement propres et une position initiale impeccable. » En termes de gestion financière, le groupe de protection sociale prévoit déjà de modifier l’allocation d’actifs des fonds en euros de Skandia pour les rapprocher de celle d’Apicil et ainsi privilégier le crédit. Quant à l’allocation d’actifs de son portefeuille d’assurance-vie, Apicil a effectué quelques changements ces derniers temps. « Nous venons d’augmenter la poche actions qui se rapproche maintenant de 8% du portefeuille, ajoute Bertrand Jounin. Nous nous sommes dirigés vers des grandes capitalisations européennes. » Après avoir investi 5 millions d’euros dans les fonds de prêts aux PME l’an dernier, Apicil a renouvelé l’expérience cette année en souscrivant à deux FPE pour un montant total de 30 millions d’euros. « Nous restons prudents sur cette classe d’actifs et tenons à construire une véritable position, ce qui prendra sûrement plusieurs années, précise le directeur de la gestion d’actifs. Notre conviction de participer au financement de l’économie reste très forte. » Très orienté crédit, Apicil investit toujours autant sur ce marché. « Nous privilégions très clairement les crédits corporate dans notre allocation », déclare Bertrand Jounin. Ce qui n’empêche pars l’institution d’investir dans le high yied et les infrastructures. « Nous maintenons nos investissements dans le high yield sans pour autant renforcer nos positions car ce n’est pas le bon timing en ce moment, précise-t-il. Quant à l’infrastructure, nous pourrions à l’avenir renforcer légèrement cette allocation, mais elle restera marginale dans notre portefeuille financier. » Dans le but de devenir un acteur de taille dans le secteur de la protection sociale, Apicil est toujours en discussion exclusive pour acquérir la filiale française de Legal & Général. Si l’acquisition est menée à bout, le groupe Apicil ne gérera pas moins de 13 milliards d’euros d’actifs…
Dominique Gonthier, responsable de la multigestion chez Quilvest Banque Privée, revient pour Distrib Invest sur l'organisation et le fonctionnement de la sélection de fonds au sein de la banque parisienne.
Fréderic Lejeune aura pour mission d’assurer le développement de l’offre du Groupe Robeco auprès des institutionnels et réseaux de distribution sur le marché français. Il prendra ses fonctions au 21 septembre 2015 et sera directement rattaché à Hester Borrie, membre du comité de direction de Robeco Group, en charge du développement commercial et marketing.
Aucun asset manager ou fonds d’investissement ne viendra rejoindre les trente banques (G-SIB) et les neuf assureurs (G-SII) déjà étiquetés comme systémiques par le Conseil de stabilité financière (FSB). Ce dernier a annoncé vouloir attendre avant de publier une telle liste qui menace des établissements américains comme Blackrock, Fidelity ou PIMCO.
Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 190.000 emplois en août, selon l’enquête mensuelle du cabinet spécialisé ADP publiée mercredi, soit un peu moins que prévu. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 201.000 créations d’emplois. Le nombre d’emplois créés en juillet a en outre été révisé à la baisse, à 177.000 contre 185.000 en première estimation. Ces statistiques sont publiées conjointement par ADP et Moody’s Analytics deux jours avant la publication des chiffres mensuels de l’emploi aux Etats-Unis par le département du Travail.
Le gérant obligataire Bill Gross, qui a longtemps appelé la Réserve fédérale à relever ses taux, a jugé mercredi que les banquiers centraux avaient peut-être laissé passer l’occasion de le faire cette année et qu’une normalisation aujourd’hui risquait d’accentuer l’instabilité financière. Dans son rapport sur les perspectives d’investissement de septembre, le gérant écrit qu’il n’est plus possible de se rapprocher d’un taux «neutre», qu’il estime plus proche de 2%, «sans affoler les marchés et créer de l’instabilité financière.»
Thomas Courbe a été nommé mercredi directeur général adjoint du Trésor en remplacement de Sandrine Duchêne, partie cet été chez l’assureur Axa. Michel Houdebine, chef du service des politiques publiques du Trésor, assumera le rôle de chef économiste des ministères économiques et financiers, ajoutent les ministères des Finances et de l’Economie dans un communiqué. Thomas Courbe était secrétaire général du Trésor depuis juillet 2012. Cet ingénieur en chef de l’armement, diplômé de Sup’Aéro, a travaillé au ministère de la Défense puis à Bercy.
La banque de développement du gouvernement de Porto Rico prévoit d’ouvrir des négociations au sujet d’une restructuration de sa dette avec les hedge funds qui en sont porteurs dès la semaine prochaine, rapporte le Wall Street Journal, citant des personnes proches du dossier. Les parties vont discuter d’un projet qui prévoit que les investisseurs prêtent davantage d’argent à la banque et échangent leurs obligations pour de nouveaux titres. Parmi les hedge funds détenant de la dette de Porto Rico figurent Avenue Capital Group et Brigade Capital Management. Les négociations sont juste une partie des efforts de Porto Rico pour restructurer une dette de 72 milliards de dollars.