BlackRock a vendu sa participation de 40 % dans DSP BlackRock Investment Managers, sa joint-venture indienne, à son partenaire, le groupe DSP. L’entité gère et commercialise une gamme de fonds portant les deux marques en Inde. Cette vente ne signifie pas pour autant un désengagement du marché indien. Ryan Stork, président de BlackRock Asie Pacifique, souligne que « BlackRock reste engagé sur le marché indien sur le long terme (…) ».En dehors de la joint-venture avec DSP, BlackRock emploie actuellement plus de 1.400 professionnels en Inde dans ses bureaux de Gurgaon, Mumbai and Bangalore, précise un communique. Ses effectifs ont crû de 50 % sur les trois dernières années. La joint-venture avait été créée en 1996 par Merrill Lynch Investment Managers et DSP. L’entité est ensuite devenue DSP BlackRock IM après l’acquisition par BlackRock des activités de gestion d’actifs de Merrill Lynch en 2006.
Janus Henderson Investors (Janus Henderson) a annoncé, le 8 mai, la nomination de deux nouveaux analystes en investissement, à savoir Tom O’Hara et Tom Lemaigre, qui viennent renforcer l’équipe en charge des actions européennes. Tous deux seront rattachés à John Bennett, responsable de la gestion actions européennes. Tom O’Hara arrive en provenance d’Exane BNP Paribas où il était « vice president » en charge de l’analyse des secteurs des métaux, des mines et de l’acier. Pour sa part, Tom Lemaigre officiait précédemment chez RWC Partners en tant qu’analyste en investissement en charge de la recherche fondamentale sur les actions paneuropéennes. Tom O’Hara rejoindra Janus Henderson le 16 mai 2018 tandis que Tom Lemaigre prendra ses fonctions le 10 juillet 2018.
Le gestionnaire d’actifs américain Invesco a nommé avec effet au 8 mai Tom Sartain en qualité de gérant de portefeuille senior au sein de son équipe obligataire basée à Londres, rapporte Reuters. Il est directement rattaché à Gareth Isaac, directeur des investissements pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA). Auparavant, Tom Sartain a été pendant 13 ans gérant de portefeuille obligataire chez Schroders Investment Management.
Imran Sattar, un gérant actions britanniques de BlackRock, a quitté la société de gestion au sein de laquelle il a travaillé pendant plus de 20 ans, rapporte Citywire. L’intéressé était notamment en charge des fonds BlackRock UK Equity (316 millions de livres d’encours) et BlackRock UK Focus (193 millions de livres d’encours). Ces deux fonds seront désormais repris par Luke Chappell et Nick Little.
La Liechtensteinische Landesbank (LLB), dont les actifs sous gestion s'élèvent à plus de 62 milliards de francs suisses, enregistre le départ de Kurt Mäder, directeur opérationnel (COO) et membre du comité exécutif de la banque basée au Liechstenstein, qui souhaite relever de nouveaux défis professionnels. Le COO quittera son poste à mi-mai et rendra tous ses mandats au sein de l'établissement, y compris celui d’administrateur, précise LLB dans un communiqué publié ce 7 maiRoland Matt, directeur général (CEO), et son adjoint Urs Müller reprendront la charge de COO à titre intérimaire. Les détails sur la succession de Kurt Mäder seront fournis ultérieurement, selon le communiqué. Au cours de son passage à la Liechtensteinische Landesbank, Kurt Mäder s’est notamment occupé de l’introduction de la plateforme informatique Avaloq, a supervisé la création d’un centre de services partagés et a réduit les coûts par le biais de synergies, affirme LLB.
Standard Life Aberdeen (SLA) va se battre contre la décision de Lloyds Banking Group de rompre un contrat de plus de 100 milliards de livres, estimant que son client n’avait « aucun droit » de le faire, rapporte le Financial Times. En février, Lloyds avait infligé un revers à SLA en lui annonçant qu’il mettait fin à l’accord en vertu duquel la société gérait son portefeuille Scottish Widow de 109 milliards de livres, privant la société de gestion de son plus gros client. Mardi, SLA a déclaré avoir informé Lloyds qu’elle n’était pas d’accord avec cette rupture. Les deux sociétés vont s’affronter dans le cadre de la procédure de résolution des conflits.
Le Centre national d'études spatiales (Cnes) va lancer un fonds d’investissement de 80 à 100 millions d’euros dédié aux start-up du secteur. «Nous pensons qu’une partie de l’avenir du spatial, ce sont des start-up qui vont le construire», a déclaré aux Echos Jean-Yves Le Gall, président du Cnes et de l’agence spatiale européenne (Esa)."Le Cnes est très proche du monde industriel mais aujourd’hui, nous nous adaptons car nous voyons qu’un écosystème se crée avec des start-up», a-t-il ajouté. «L'écosystème existe déjà mais nous voulons le renforcer et, surtout, le faire se développer très rapidement, parce que nous voyons bien que ce qui fait la différence aujourd’hui, dans le spatial, c’est la rapidité», a-t-il également indiqué.
Le gestionnaire d’actifs écossais Aberdeen Standard Investments a recruté Gabriela Luzzi en qualité de « senior marketing executive » pour la péninsule ibérique, rapporte le site spécialisé Funds People. Basée à Madrid, la nouvelle recrue sera rattachée à Guiliana Gatti, « senior marketing manager » pour l’ensemble de l’Europe du Sud. Gabriela Luzzi arrive en provenance de l’agence en communication A+A Image and Communication où elle a officié pendant 12 ans.
Marie-Sophie Pastant, deputy head of the index management team, ETFs & index funds, BNP Paribas Asset Management David Newhouse, secrétaire général, division gestion des actifs cotés, EDF
Amalgame. Le rapport annuel de la Banque centrale européenne (photo) sur l’intégration financière de la zone euro montre une amélioration en 2017. Deux indicateurs composites d’intégration financière sont utilisés. Le premier repose sur les prix et le second sur les quantités. Le mouvement vers une plus grande intégration est visible dans les prix, mais pas dans les quantités. La raison : la convergence du rendement des actions vers des niveaux similaires d’un pays à l’autre, et dans une moindre mesure des rendements obligataires. Pour expliquer cette convergence, la BCE souligne le renforcement quasi uniforme de l’expansion économique en zone euro. Quant à l’absence d’amélioration « par les quantités », elle tient à la faiblesse du trading interbancaire. En revanche, les fonds d’investissement participent à l’amélioration de l’intégration financière sur la base du critère quantitatif, grâce à la diversification géographique accrue de leurs portefeuilles. Union bancaire et union des marchés de capitaux restent des priorités, conclut la BCE.
Après Nashville ou Belleville d’Eddy Michell, sortie en 1984, voici « Nashville ou New York », version AllianceBernstein (AB). La société de gestion américaine vient de décider le transfert de son siège social à Nashville, en plein cœur du Tennessee. Environ 1.050 collaborateurs, dont le patron de la filiale américaine d’Axa lui-même, Seth Bernstein, déménageront dans une nouvelle tour entre 2020 et 2022. « Le déplacement de notre siège social nous permet d’offrir à nos employés des avantages que nous ne pourrions tout simplement pas offrir dans la région métropolitaine de New York », a déclaré Seth Bernstein (photo), comme des temps de déplacement plus courts et un lieu de travail plus moderne. Pas de quoi regretter, donc, les 6e et 50e avenues new-yorkaises.
Les sites de trading proposant aux particuliers de spéculer sur le Forex ou les options binaires font florès. Une escroquerie qui a amené l’Autorité des marchés financiers (AMF) à obtenir la fermeture de 138 de ces sites illégaux en tout juste trois ans. L’essentiel s’est réalisé par ordonnances de justice. « Compte tenu de l’ampleur du phénomène, une audience se tient au tribunal de grande instance de Paris environ tous les deux mois », précise l’AMF, dont la liste noire des sites non autorisés en répertorie encore aujourd’hui 445 en activité. Le nombre des créations dépassant celui des fermetures, l’embouteillage guette les tribunaux.
Acquisitions. Après JPMorgan AM, Candriam, Franklin Templeton, Fidelity International… c’est au tour d’Aberdeen Standard Investments (ASI) d’avancer ses pions dans le marché des ETF (exchange traded funds). Ce gérant actif vient de mettre la main sur les activités américaines d’ETF Securities. Tombent dans l’offre produit de l’écossais huit ETF, totalisant environ 2,8 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros) d’actifs sous gestion à fin avril et spécialisés dans les métaux précieux et les matières premières. De son côté, ETF Securities poursuit son recentrage sur l’Australie. L’an passé, le groupe vendait 80 % de ses 25 milliards de dollars d’actifs sous gestion : ses produits européens (ETC : exchange traded commodities) sur les matières premières à WisdomTree, et Canvas, sa plate-forme européenne d’ETF, à Legal & General Investment.
La réforme de l’épargne engagée par le gouvernement Philippe pourrait bien un jour compter parmi les plus importantes du quinquennat. Il est certain que la « flat tax » à 30 %, la mutation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI), le remodelage de l’assurance-vie et, surtout, l’homogénéisation et la simplification des produits d’épargne-retraite auront un effet puissant, même s’il sera sans doute lent et progressif, sur les flux d’épargne des Français. Lorsque les historiens feront le bilan de ces mesures, on peut espérer qu’ils y verront le déclencheur d’un rééquilibrage urgent du patrimoine des ménages au détriment de l’immobilier physique, et l’amorce d’un retour vers le placement en actions, trop dangereusement délaissé. Elles pourraient surtout donner le signal du basculement massif des ménages vers le financement du troisième voire du quatrième âge de leur vie.
La ministre française du Travail, Muriel Pénicaud, est convoquée par un juge le 22 mai prochain en tant que témoin assisté dans l’affaire Business France, a appris Reuters mardi de son entourage, confirmant une information du Canard enchaîné. Le parquet de Paris a lancé une information judiciaire pour favoritisme et recel de favoritisme, concernant l’organisation d’une coûteuse soirée de promotion de la «French Tech» à Las Vegas en 2016 autour d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie. Il reproche à Muriel Pénicaud, alors responsable de Business France d’avoir confié à Havas l’organisation de l'événement sans mise en concurrence.
Les ambassadeurs des 28 pays de l’UE à Bruxelles ont validé mardi le principe d’une amende de 26,82 millions d’euros à l’encontre de l’Autriche pour manipulations de statistique. La décision sera officiellement adoptée au niveau ministériel d’ici la fin du mois. Les faits remontent à 2012, mais le projet d’amende était coincé depuis plus d’un an au niveau inter-étatique en raison d’un blocage politique. Le déblocage ne s’est fait qu’au prix d’une diminution du montant – de 29,8 à 26,8 millions d’euros.
Malgré les pressions, Silvio Berlusconi et son parti Forza Italia refusent de renoncer à participer au futur gouvernement italien, ce qui permettrait pourtant la formation d’une coalition entre le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et la Ligue en évitant des élections anticipées. Le M5S anti-système de Luigi Di Maio, premier parti du pays, s’est dit prêt à un accord avec la Ligue de Matteo Salvini à condition que celle-ci rompe son alliance avec Forza Italia. La direction de la Ligue, parti eurosceptique et anti-immigration, refuse d’abandonner son allié mais plusieurs de ses dirigeants aimeraient bien voir Berlusconi décider de se retirer «volontairement» du jeu. «Nous demandons toujours à Berlusconi de faire preuve de responsabilité pour nous permettre de donner un gouvernement à ce pays», a déclaré mardi Giancarlo Giorgetti, qui préside le groupe de la Ligue à la Chambre des députés.
Les efforts sous l'égide de l’Opep pour stabiliser le marché du pétrole seront maintenus, a déclaré mardi le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole en réponse à une question sur les conséquences du retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, posée avant la décision américaine prise un peu plus tard. «Nous avons confiance dans la capacité de nos dirigeants, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Opep, de continuer à donner une direction dans ces temps incertains - ces dirigeants qui ont fermement soutenu nos efforts conjoints avec nos partenaires non-membres de l’Opep pour permettre au marché pétrolier de retrouver la stabilité après le pire cycle pétrolier de l’Histoire», a déclaré Mohammad Sanusi Barkindo à Reuters. «Le rééquilibrage du marché pétrolier est un long processus qui est maintenant dans sa quatrième année. C’est en chantier qui est toujours en cours et demande de la stabilité», a-t-il ajouté.
Le groupe Amundi vient d'annoncer la nomination de Yerlan Syzdykov (photo) en tant que responsable mondial des marchés émergents. Il était jusqu'ici responsable adjoint de la plate-forme d'investissement dédiée aux marchés émergents. Cette nomination fait suite au départ de Mauro Ratto, qui a quitté la société de gestion afin de « donner une nouvelle orientation à sa carrière ».
Sous réserve de l’approbation du Conseil de Surveillance prévu en juin, Pascale Auclair sera nommée secrétaire général du groupe La Française, devenant ainsi le troisième membre du directoire au côté de Xavier Lépine (président) et Patrick Rivière (directeur Général). Elle succèdera ainsi à Pierre Lasserre et prendra les responsabilités du contrôle interne & conformité, des risques opérationnels & data protection, du juridique et des contrôles des risques groupe.
Patrick Levard, directeur associé d'Olifan Group, partage ses valeurs en matière de finance positive dans le cadre de sa participation aux Prix des Coupoles Distrib Invest 2018. Gouvernance holacratique, prise de participations dans une maison de gestion spécialisée dans l’investissement ISR et travail collectif, le cabinet fait le point sur l'ensemble de ses initiatives vertueuses.
Le Centre national d’études spatiales (Cnes) va lancer un fonds d’investissement de 80 à 100 millions d’euros dédié aux start-up du secteur. «Nous pensons qu’une partie de l’avenir du spatial, ce sont des start-up qui vont le construire», a déclaré aux Echos Jean-Yves Le Gall, président du Cnes et de l’agence spatiale européenne (Esa). Et d’ajouter «Le Cnes est très proche du monde industriel mais aujourd’hui, nous nous adaptons car nous voyons qu’un écosystème se crée avec des start-up».