Les gérants n'ont pas modifié le poids des actions et des obligations dans leurs portefeuilles pour le mois de mai. Certains ont toutefois repris un peu plus de risques par rapport à avril.
Moody’s a annoncé vendredi confirmer la note de crédit longue Aa2 de la France et relever sa perspective de stable à positive. «La confirmation de la note Aa2 recoupe les nombreux points forts en termes de qualité de la signature du pays souverain, en particulier sa base économique importante et saine et ses solides institutions, mais aussi les défis posés à cette signature que le programme réformiste du gouvernement entend relever, en particulier le lourd endettement de l’Etat», explique l’agence de notation. Moody’s ajoute que la note serait vraisemblablement relevée si les réformes étaient totalement ou presque totalement engagées dans le courant de 2018 et de 2019 et si elles pouvait renforcer le potentiel de croissance et retourner durablement la trajectoire de la dette.
L’indice PMI composite définitif de la zone euro a reculé en avril à un creux de 15 mois à 55,1, soit 0,1 point de moins qu’en mars et qu’en première estimation, indique l'étude IHS Markit auprès des directeurs d’achats publiée vendredi. Il reste néanmoins largement supérieur au seuil de 50 séparant contraction et croissance de l’activité. «Malgré la baisse, le PMI n’est pas encore à un niveau inquiétant, mais les détails de cette enquête vont dans le sens d’un ralentissement supplémentaire dans les prochains mois», dit Chris Williamson, économiste d’IHS Markit. L'étude témoigne en effet d’un affaiblissement des pressions inflationnistes, ce qui pourrait compliquer la tâche de la Banque centrale européenne pour sortir de sa politique monétaire ultra-accommodante.
Pascale Auclair va entrer au directoire du groupe La Française où elle remplacera Pierre Lasserre, 70 ans, au poste de secrétaire général, a annoncé vendredi la filiale de gestion d’actifs du Crédit Mutuel Nord Europe. Pascale Auclair, actuelle présidente de La Française AM, rejoindra au directoire Xavier Lépine et Patrick Rivière, respectivement président et directeur général. Elle sera notamment en charge du contrôle interne et de la conformité, de la protection des données, du juridique et du contrôle des risques. Ses responsabilités actuelles seront reprises par Patrick Rivière, qui assurera la présidence de la société de gestion La Française AM avec l’appui de Jean-Luc Hivert et Laurent Jacquier-Laforge. Tous deux prennent le titre de directeur général, en plus de leurs fonctions de directeurs de la gestion.
Selon le BCG, les marges des gestionnaires d'actifs sont condamnées à se réduire. Elles passeraient de 38 % en 2017 à 36 % à horizon 2021, dans le meilleur des cas. En cas de correction des marchés, elles pourraient même descendre sous 30 %.
L'arrivée du printemps est souvent synonyme de renouveau, de changement. Un changement que de nombreux acteurs de la finance ont décidé d'embrasser avant le début de la saison des amours. Retrouvez les portraits de plusieurs dirigeants et grands sélectionneurs de fonds ayant choisit de changer d'air au cours des 12 derniers mois, marquant le milieu par des départs retentissants vers de nouvelles aventures. Parmi eux, on retrouve Olivier Samain, passé ces dernières semaines d'Axa Thema à Generali, Stéphane Pouchoulin, qui a surpris la place en quittant son poste de CEO de FundQuest Advisor ou encore Jean-Bernard Dudouit, fondateur de Sycomore Family Office, désormais consultant au Luxembourg pour la société Margot Invest qu'il a créé.
Ce mercredi 2 mai, à l’initiative des élus écologistes, la Ville de Paris a décidé d’appeler les assureurs à retirer leurs soutiens aux projets et entreprises du secteur du charbon, afin d’agir contre la pollution de l’air et les changements climatiques.
Azimut a lancé les projets “Banking Revolution e Millennial – Giovani ad Alto Potenziale” pour favoriser le changement de génération dans son réseau, rapporte Bluerating. Cela devrait conduire à l’arrivée de 300 nouveaux conseillers financiers au sein d’Azimut Capital Management sur les trois prochaines années, en abaissant l’âge moyen du réseau actuellement de 54 ans.
Indosuez Wealth Management, la marque de gestion de fortune du Groupe Crédit Agricole, a bouclé l’acquisition de 94,1% de Banca Leonardo, spécialiste italien de la gestion de fortune, ayant obtenu les autorisations nécessaires des organismes de régulation. Cette acquisition, initialement annoncée en novembre 2017, renforce la présence de la banque française en Italie. « L’association de ces activités permettra de réunir 230 employés déployés en Italie au service de nos clients dans 6 villes », indique un communiqué. Le total de ses encours en Italie devrait ainsi atteindre environ 7 milliards d’euros.Suite au bouclage de l’opération, Indosuez WM a placé plusieurs de ses hommes au sein de Banca Leonardo. Ainsi, Ariberto Fassati a été nommé en tant que président du conseil d’administration de Banca Leonardo. L’intéressé est actuellement président du conseil d’administration de Crédit Agricole Cariparma et Crédit Agricole Leasing Italia, vice-président de Crédit Agricole FriulAdria et Crédit Agricole Carispezia et président de Beni Stabili SIIQ.Luca Caramaschi, CEO d’Indosuez Wealth Management en Italie, est nommé administrateur délégué et directeur général de Banca Leonardo. Bertrand de Margerie, responsable du pôle Croissance Externe du groupe Indosuez Wealth Management, devient directeur général adjoint de Banca Leonardo. Enfin, Giovanni Bertino est nommé représentant légal et directeur général d’Indosuez Wealth Management en Italie en remplacement de Luca Caramaschi. Il est rattaché à Olivier Chatain en tant que directeur général de CA Indosuez Wealth (Europe). Depuis 2015, Giovanni Bertino était responsable de l’Etat-major de la zone Union Européenne (hors France).
Allianz Real Estate (Allianz RE) a recruté Fulvio Delaiti en tant que responsable de la gestion d’actifs pour sa division italienne. Auparavant, il était directeur de la gestion de fonds au sein de Kryalos. L’information, lue dans InvestmentEurope, est confirmée par son profil LinkedIn.
Le gestionnaire d’actifs américain Legg Mason a annoncé, hier, la nomination de Stephan Bannier en tant que nouveau responsable pays (« country head ») pour l’Allemagne et l’Autriche. L’intéressé prendra officiellement ses fonctions en juillet 2018. Il sera directement rattaché à Christian Zeitler, responsable de l’Europe centrale chez Legg Mason. Il succède ainsi à Klaus Dahmann qui officiait depuis plus de 10 ans au sein de la société de gestion. Stephan Bannier officie depuis juin 2016 en tant que directeur du développement de l’activité au sein des équipes commerciales de Legg Mason basées à Francfort.
Wayne Bowers, le directeur général des activités internationales de gestion d’actifs de Northern Trust, est parti moins d’un an après un remaniement au sein de la société basée à Chicago, rapporte Financial News. Il était aussi directeur des investissements des activités en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie Pacifique. La société a indiqué qu’elle allait scinder les deux postes.
La Banque Neuflize OBC, filiale française du groupe ABN Amro, et La Financière de l’Echiquier ont annoncé, ce 3 mai, la signature d’un partenariat exclusif au service de leur clientèle privée. « Dans un contexte de plus en plus exigeant, Neuflize OBC souhaite renforcer son modèle de services dédié aux familles, entreprises et entrepreneurs et recentrer son activité auprès d’une clientèle amenée à détenir des actifs financiers supérieurs à 500.000 euros », explique la banque privée dans un communiqué. Dans ce cadre, La Financière de l’Echiquier a été retenue « pour la qualité de son conseil et de ses services en gestion privée pour accueillir les clients Neuflize OBC n’entrant plus dans son modèle », ajoute-t-elle. De fait, depuis sa création en 1991, La Financière de l’Echiquier propose des solutions dédiées à sa clientèle privée, à savoir du service sur-mesure et des mandats de gestion personnalisés.Avec cette opération, Neuflize OBC confirme sa stratégique axée sur trois piliers : un recentrage sur ses clients cibles auxquels seront proposés un dispositif commercial plus personnalisé et une large gamme de services ; l’amélioration de son efficacité opérationnelle pour favoriser la proactivité des services proposés ; et, enfin, le développement de son offre digitale. « Nous avons souhaité optimiser notre organisation pour servir au mieux l’intérêt de nos clients ‘cœur de cible’ que sont les familles, les entreprises et les entrepreneurs, explique Sophie Breuil, directrice de la clientèle et membre du directoire de la Banque Neuflize OBC, citée dans un communiqué. Nous avons décidé d’accompagner les clients amenés à détenir un actif financier inférieur à 500.000 euros vers La Financière de l’Echiquier. »
Neuberger Berman vient de créer Neuberger Berman Specialty Finance (NBSF), un nouveau pôle dédié au secteur du financement spécialisé. NBSF cherchera à identifier des actifs dans les segments des prêts à la consommation, aux petites entreprises et des prêts relais, afin de bâtir des portefeuilles de crédit de duration courte pour ses clients. La société a parallèlement recruté Peter Sterling pour diriger cette nouvelle activité. L’intéressé s’occupait précédemment de prêts alternatifs au sein de Coastland Capital, dont il était président. Il était précédemment gérant d’arbitrage de crédit au sein de plusieurs hedge funds.Samuel Porat, managing director, responsable des stratégies alternatives « income » de Neuberger Berman, ainsi que David Kupperman et Jeff Majit, qui co-gèrent l’équipe solutions pour les hedge funds de la société, apporteront leur collaboration au nouveau pôle.
A l’issue du premier trimestre 2018, « malgré un effet de marché et un effet change négatifs », les actifs sous gestion de Lyxor se sont inscrits à 117 milliards d’euros, en hausse de 4,2% par rapport à fin 2017 et en progression de 9,3% par rapport à fin mars 2017, a annoncé ce matin le groupe Société Générale à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Au cours du trimestre écoulé, la société de gestion a enregistré une collecte nette de 7,4 milliards d’euros, a précisé le groupe bancaire. A fin mars 2018, les revenus de Lyxor s’élèvent à 52 millions d’euros, en croissance de 13% par rapport à fin mars 2017. En parallèle, les actifs sous gestion de la Banque Privée s’établissent à 117 milliards d’euros à fin mars 2018, stables par rapport à fin 2017 (118 milliards d’euros) et en repli de 1,7% par rapport à fin mars 2017. Durant les trois premiers mois de l’année, la banque privée de Société Générale a enregistré une collecte nette de 1,6 milliard d’euros. Pourtant, « malgré une bonne activité transactionnelle et une collecte soutenue en France, les revenus de la Banque Privée ont été affectés par des activités internationales en retrait », a concédé Société Générale. De fait, le produit net bancaire ressort à 185 millions d’euros à fin mars 2018 contre 200 millions d’euros à fin mars 2017, en recul de 7,5% sur un an. La marge ressort à 95 points de base contre 101 points de base au premier trimestre, ajoute le groupe bancaire.L’ensemble du pôle « Gestion d’Actifs et Banque Privée » affiche des encours sous gestion de 234 milliards d’euros à fin mars 2018 contre 230 milliards d’euros à fin 2017 et contre 226 milliards d’euros à fin mars 2017. Les revenus de cette ligne-métier s’inscrivent à 243 millions d’euros au premier trimestre 2018, en recul de 3,6% sur un an. Son résultat net part du groupe s’établit à 7 millions d’euros à fin mars 2018 contre 14 millions d’euros à fin mars 2017.En prenant en compte l’ensemble de ses activités, le groupe Société Générale a dégagé un résultat net part du groupe de 850 millions d’euros, en progression de 13,8% sur un an. En revanche, son produit net bancaire a reculé de 2,8% pour s’établir à 6,29 milliards d’euros à fin mars 2018, pénalisé par la chute des revenus de sa banque de financement et d’investissement.
BNP Paribas a enregistré une collecte nette de 5,6 milliards d’euros pour les trois premiers mois de l’année dans son activité de gestion d’actifs, peut-on lire à l’occasion de la publication des résultats trimestriels de la banque. Sur la même période 2017, elle avait collecté 10,9 milliards d’euros, soit une baisse de 48,8%. Les actifs sous gestion s’établissent à 424 milliards d’euros dans l’activité. La banque note de « moindres plus-values dans l’Asset Management ce trimestre » ainsi qu’une «forte collecte sur les fonds obligataires, monétaires et actions». Concernant l’activité de Wealth management, elle affiche 362 milliards d’euros d’encours après notamment une collecte 4,6 milliards d’euros au premier trimestre 2018. L’an dernier, la collecte était de 2,4 milliards sur les trois premiers mois de l’année, correspondant aujourd’hui à une progression de plus de 90%.Dans l’activité assurance, BNP Paribas note une hausse de 18,3% des vente en unités de compte. Le pôle Gestion Institutionnelle et Privée où se situe l’activité de Wealth management, d’Asset Management et de Real Estate, a fait état d’un produit net bancaire en hausse de 2,8% sur un an à 795 millions d’euros. Le résultat avant impôt recule de 13,9% à 187 millions d’euros. BNP Paribas avait annoncé l’acquisition des activités Wealth Management d’ABN Amro au Luxembourg. Ses actifs sous gestion s’élèvent à 5,6 milliards d’euros en banque privée et 2,7 milliards d’euros en assurance-vie. Le bouclage de l’opération est prévu au troisième trimestre de cette année.Au total, le résultat net part du groupe de BNP Paribas accuse un recul de 17,3% à 1,57 milliard d’euros (-3,8% hors exceptionnels et hors impact fiscal Ifric 211) au premier trimestre. Le produit net bancaire a aussi reculé de 4,4% à 10,8 milliards d’euros.
Axa Investment Managers (Axa IM) a nommé John Flynn au poste de directeur du développement de l’activité auprès des institutionnels américains, rapporte Reuters. Selon son profil LinkedIn, l’intéressé sera chargé de développer l’activité de la société auprès des fonds de pensions publics et d’entreprises, des fonds de dotations, des fondations, des compagnies d’assurances, des institutions financières et des consultants. Précédemment, John Flynn était « managing director » en charge du développement de l’activité chez Gramercy Funds Management.
Le gestionnaire d’actifs américain T. Rowe Price a annoncé, ce 3 mai, que Ted Wiese, son directeur de la gestion obligataire, quittera ses fonctions à la fin de l’année et prendra sa retraite le 1er mai 2019 après près de 35 ans de service au sein de l’entreprise. Andrew McCormick, responsable de l’équipe « U.S. Taxable Bond » et co-gérant de la stratégie Total Return Bond, succédera à Ted Wiese en tant que directeur de la gestion obligataire à compter du 1er janvier 2019. Il est également gérant de portefeuille pour la stratégie US GNMA Bond. Andrew McCormick rejoindra également le comité de direction de la société et il présidera le comité directeur dédié à l’obligataire. Il sera rattaché à Robert Sharps, directeur des investissements.Par ailleurs, T. Rowe Price a annoncé que, à compter du 1er janvier 2019, Christopher Brown, actuellement co-gérant, deviendra gérant de portefeuille en charge de la stratégie Total Return Bond. De même, Keir Joyce, actuellement gérant de portefeuille associé de la stratégie US GNMA Bond, deviendra gérant de portefeuille à part entière de la stratégie.
KKR abandonne sa structure de « partnership » pour adopter celle de « corporation » à la faveur de la réforme fiscale de Donald Trump, rapporte le Financial Times. Le « partnership » permettait de réduire les taxes sur les commissions de performance. Mais de nombreux investisseurs le trouvait lourd.
Ant Financial Services Group, la société du milliardaire chinois Jack Ma, va proposer deux fonds monétaires supplémentaires aux clients qui épargnent leurs liquidités dans son fonds géant en ligne Tianhong Yu’e Bao, afin de limiter les flux dans ce dernier, rapporte le Wall Street Journal. Le fonds, un département d’Ant créé en 2013, avait des actifs de 266 milliards de dollars au 31 mars, après avoir quasiment doublé de taille l’an dernier. Les deux nouveaux fonds sont gérés par des sociétés de gestion tierces. La croissance rapide de Yu’e Bao a été alimentée par les centaines de millions d’individus qui utilisent Alipay pour faire des paiements pour leurs courses en ligne, leurs tickets de cinéma ou leurs factures d’électricité et qui veulent que leurs dépôts soient rémunérés. La taille massive du fonds a toutefois suscité l’inquiétude des régulateurs, qui le poussent donc à freiner les souscriptions.
A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, Eurazeo a annoncé ce 3 mai une progression de 0,9% de son actif net réévalué (ANR) par action au premier trimestre 2018. Cet ANR par action ressort à 78,9 euros au 31 mars 2018 contre 78,2 euros à fin mars 2017. En prenant la distribution d’actions gratuites prévue ce vendredi 4 mai, l’ANR par action sera ramené à 75,1 euros, précise la société d’investissement dans un communiqué.A fin mars 2018, proforma des investissements dans les sociétés Rhône et Idinvest, les actifs sous gestion d’Eurazeo s’élèvent à près de 16,3 milliards d’euros, en hausse de 5,5% comparé au montant proforma communiqué lors de la publication des résultats annuels 2017. « Cette hausse provient des actifs gérés pour compte de tiers (10,5 milliards d’euros), en progression de 8,3% sous l’effet des nouvelles levées de fonds d’Idinvest dont les encours progressent de 12,7% », précise Eurazeo. De fait, au cours du premier trimestre, Idinvest a levé 782 millions d’euros.A l’issue du premier trimestre, le chiffre d’affaires consolidé par Eurazeo a augmenté de 9,1% à périmètre constant pour s’établir à 1,04 milliard d’euros. Son chiffre d’affaires économique s’inscrit, pour sa part, à 1,4 milliard d’euros, en progression de 11,8% sur un an.Eurazeo a connu un début d’année 2018 particulièrement dynamique, marqué par une activité d’investissement soutenu. La société a ainsi réalisé deux opérations d’investissement et quatre opérations de ré-investissements, dont deux appels de fonds, pour un montant total de 162 millions d’euros. Dans le détail, Eurazeo Patrimoine a investi dans le groupe de cliniques C2S et a réalisé deux ré-investissements dans Reden Solar. Pour sa part, Eurazeo Croissance a pris une participation minoritaire dans ContentSquare. Enfin, Eurazeo Development a participé à deux appels de fonds de Capzanine.Par ailleurs, Eurazeo a finalisé l’acquisition d’Idinvest Partners et la participation stratégique dans Rhône pour un total de 465 millions d’euros, dont près d’un tiers payé en titres.En parallèle, Eurazeo a procédé, le 6 mars 2018, à la cession de la totalité de sa participation dans Accor SA. « Cette cession a dégagé une trésorerie nette de fiscalité, frais et autres passifs liés de 484 millions d’euros pour Eurazeo », a indiqué la société d’investissement.
L’année 2018 a débuté sous les meilleurs auspices pour Axa Investment Managers (Axa IM). Au cours du premier trimestre, la filiale de gestion d’actifs du groupe Axa a en effet enregistré une collecte nette de 7 milliards d’euros, a annoncé hier l’assureur lors de la publication de ses indicateurs d’activités. Axa IM a bénéficié de la forte collecte nette de ses coentreprises en Asie, qui ont engrangé 5 milliards d’euros de souscriptions nettes. En parallèle, son activité pour compte de clients tiers a attiré 2 milliards d’euros de flux nets entrants au cours du trimestre écoulé.Malgré cette performance, les actifs sous gestion d’Axa IM sont restés stables à 745 milliards d’euros à fin mars 2018 contre 746 milliards d’euros à fin 2017. La société de gestion a principalement été pénalisée par un effet de marché négatif de 8 milliards d’euros. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires d’Axa IM ressort à 297 millions d’euros, en baisse de 1% en données publiées mais en progression de 1% en données comparables par rapport au premier trimestre 2017.Par ailleurs, AllianceBernstein (AB), la filiale américaine de gestion d’actifs d’Axa, a subi une décollecte nette de 2 milliards d’euros, « la collecte nette positive dans les fonds actions étant plus que compensée par la décollecte des fonds obligataires ». Ses actifs sous gestion reculent de 3,2% pour s’inscrire à 453 milliards d’euros à fin mars 2018 contre 468 milliards d’euros à fin 2017. Outre l’impact de la décollecte nette, AB a été pénalisée par un effet de marché négatif de 2 milliards d’euros et par un effet de change négatif de 11 milliards d’euros. Dans un tel contexte, le chiffre d’affaires d’AB ressort à 645 millions d’euros à fin mars 2018, en repli de 2% en données publiées mais en hausse de 13% en données comparables par rapport au premier trimestre 2017.
La société de gestion française ImocomPartners a annoncé, ce 3 mai, un nouvel investissement pour son fonds ImocomInvest 3 avec l’acquisition du parc d’activité commerciale (« retail park ») « Les Grands Philambins » à Poitiers pour un montant de 22 millions d’euros. Cet actif dispose d’une superficie totale de 14 100 m² et compte 19 surfaces commerciales. « Nous poursuivons notre feuille de route d’investissements pour ImocomInvest 3 avec cette quatrième acquisition qui porte désormais à 130 millions d’euros les investissements pour ce fonds et le total des actifs gérés par ImocomPartners à 450 millions d’euros », expliquent Laurent de Sayve et Bruno de Scorbiac, fondateurs et dirigeants d’ImocomPartners, cités dans un communiqué.
Paul de Leusse, jusque-là directeur général d’Indosuez Wealth Management, la banque privée de Crédit Agricole SA, va rejoindre le comité exécutif d’Orange où il sera en charge des services financiers, indique à L’Agefi une source proche du dossier, confirmant l’information révélée par Challenges. Il chapeautera le développement d’Orange Money et d’Orange Bank, dirigée par André Coisne, un autre ancien du Crédit Agricole. Son arrivée devrait être officialisée la semaine prochaine, précise la source. Orange ne fait pas de commentaire et le Crédit Agricole n’a pas répondu aux sollicitations de L’Agefi.Agé de 45 ans, Paul de Leusse complétera le nouveau comité exécutif d’Orange, dévoilé début mars et entré en fonction le 2 mai. Dans la nouvelle équipe de 12 personnes composée par Stéphane Richard, le PDG de l’opérateur télécoms, le poste dédié aux services financiers était resté vacant après le départ de Marc Rennard. Jusque-là membre du « comex » en charge des services financiers et de l’expérience clients, ce dernier a été nommé à la tête d’Orange Digital Investment, l’entité en charge des start-up.
Amundi a annoncé, ce 3 mai, le lancement d’un nouveau fonds de dette privée immobilière, baptisé Amundi Commercial Real Estate Loans. Ce fonds de créances immobilières hypothécaires seniors propose aux investisseurs professionnels une solution de diversification obligataire avec une exposition indirecte à l’immobilier, indique la société de gestion dans un communiqué.Développé par le pôle « Actifs Réels et Alternatifs », ce nouveau véhicule est un fonds commun de titrisation (FCT) qui vise à offrir une exposition diversifiée en zone euro (dont 50% en France) au marché de la dette immobilière senior. Il investira pour l’essentiel l’essentiel dans des actifs immobiliers sous-jacents de qualité « Core+ » (biens sécurisés notamment par des engagements locatifs longs). « Ces derniers sont également appréciés sur des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) », souligne Amundi. Le fonds Amundi Commercial Real Estate Loans cible un rendement supérieur de plus de 100 points de base (pb) à celui des supports obligataires « traditionnels » de qualité comparable (« Investment Grade »), conduisant à un rendement sur capital réglementaire potentiellement supérieur à 20 % (en Solvency II). « Les créances étant essentiellement libellées à taux flottant, le produit offre également une protection du rendement contre le risque de hausse des taux », précise la société de gestion. Le véhicule a également vocation à répondre aux critères d’éligibilité du label Fonds de Prêts à l’Economie (FPE). « Bénéficiant déjà de marques d’intérêt fortes pour près de 100 millions d’euros, nous visons un encours global de 350 à 500 millions d’euros », indique Bertrand Carrez, responsable des stratégies de dette immobilière chez Amundi, cité dans un communiqué.Le fonds Amundi Commercial Real Estate Loans est structuré et géré par la plateforme de dette privée d’Amundi et ciblé sur les investisseurs professionnels. Cette activité, intégrée au pôle « Actifs Réels et Alternatifs » (41,6 milliards d’euros d’actifs sous gestion), gère déjà un mandat dédié de 300 millions d’euros d’engagements sur cette classe d’actifs. Elle s’appuie sur les équipes de dette privée (16 collaborateurs dédiés pour 6,5 milliards d’euros d’encours gérés) et les équipes d’Amundi Immobilier (125 collaborateurs pour 27,8 milliards d’euros d’encours gérés). Elle combine aussi les expertises d’Amundi en fixed income et analyse crédit.
Thorben Sander, le responsable mondial de la banque privée de Nordea, a quitté la banque, a appris Citywire Selector. L’intéressé dirigeait les pôles banque privée au Danemark, en Finlande, en Norvège, en Suède et au Luxembourg, représentant environ 1.300 employés. Il travaillait au sein de Nordea depuis 1994.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }Amundihas launched a real estate private debt fund, Amundi Commercial RealEstate Loans. The fund of senior real estate loans offersprofessional investors a bond diversification solution with indirectexposure to real estate.Thenew vehicle, developed by the real and alternative assets unit, is acommon securitisation fund (FCT), which aims to offer diversifiedexposure in the euro zone (with 50% in France) to the senior realestate debt market. It will invest most of its underlying real estateactivities in “Core+” assets (properties secured with long-termlease agreements). “These properties are also appreciated forenvironmental, social and governance (ESG) criteria,” says Amundi.The Amundi Commercial Real Estate Loans fund is aiming for returnsmore than 100 basis points (bp) higher than traditional bond supportswith a comparable rating (investment grade), resulting in capitalreturns potentially 20% higher (in Solvency II). “Loans areessentially set at a floating rate, the product also offersprotection of returns against the risk of rising interest rates,”the asset management firm says. “As it already has had expressionsof strong interest for nearly EUR100m, we are aiming for total assetsof EUR350m to EUR500m,” says Bertrand Carrez, head of real estatedebt strategies at Amundi, in a statement.TheAmundi Commercial Real Estate Loand fund is structured and managed bythe private debt platform from Amundi, and is aimed at professionalinvestors.
H2O Asset Management has decided to charge front-end fees of 5% on the H2O Multistrategies and H2O Vivace funds from 30 June. “Weighted by risk, total ‘absolute performance’ assets managed by H2O currently total a level which calls for the most dynamic funds, which therefore consume the most of our capacities, to be closed,” explains Bruno Crastes, CEO and co-founder of H2O AM to the website H24.This soft close does not come as a surprise. In September last year, the asset management firm announced at a conference that it may have to close some of its funds. In October, Crastes stated that the H2O Multistratégie fund would be soft closed at EUR1bn to EUR1.5bn, when these assets still totalled EUR850m. As of the end of March, the fund had nearly EUR1.2bn, according to the fund’s monthly statement. For H2O Vivace, assets as of the end of March were over EUR340m.
La Banque Neuflize OBC, a French affiliate of the ABN Amro group, and La Financière de l’Echiquier have signed an exclusive partnership to serve private clients. “In an increasingly demanding context, Neuflize OBC is seeking to strengthen its model of services dedicated to families, businesses and entrepreneurs, and to refocus its activities on a client base that will be likely to hold financial assets totalling over EUR500,000,” the private bank explains in a statement. La Financière de l’Echiquier has been selected “for the quality of its advising and services in private management to serve clients of Neuflize OBC who no longer fall within its model,” it adds. Since its creation in 1991, La Financière de l’Echiquier has been offering solutions dedicated to private clients, including custom services and personalised management mandates.With this operation, Neuflize OBC confirms its strategy focused on three pillars: refocusing on target clients to whom a more personalised commercial framework will be offered, and a wide range of services; the improvement of its operating efficiency, to promote productivity of the services offered; and lastly, development of its digital product range. “We wanted to optimize our organisation to best serve the interests of our target client base, who are families, businesses and entrepreneurs,” explains Sophie Breuil, director of clients and a mamber of the board at Banque Neuflize OBC, in a statement. “We decided to refer clients who may hold financial assets of les than EUR500,000 to a Financier de l’Echiquier.”