Le groupe Primonial a annoncé, ce 4 mai, la nomination de Nadine Trémollières au poste de directeur de Primonial Portfolio Solutions (PPS), un nouveau pôle d’expertise dédié au conseil en allocation d’actifs. Cette entité, rattachée à la direction du développement « retail », a vocation à jouer « un rôle stratégique dans l’accompagnement apporté à l’ensemble des réseaux de distribution du groupe Primonial en matière d’allocation d’actifs en architecture ouverte », précise Primonial dans un communiqué. Cette nouvelle offre de « conseil expert » est destinée aux conseillers en gestion de patrimoine indépendants, via la plateforme Primonial Partenaires, et aux consultants de Primonial Gestion Privée avec pour objectif de proposer à leurs clients des solutions d’investissement personnalisées à forte valeur ajoutée.Concrètement Primonial Portfolio Solutions propose un service d’allocations d’actifs personnalisées, des profils types de portefeuilles selon le degré d’acceptation du risque du client (prudent, équilibré, dynamique…) et, enfin, un service d’audit de portefeuilles à la carte permettant d’évaluer la pertinence des choix d’allocation et de sélection des investissements réalisés par les clients.Nadine Trémollières a rejoint le groupe Primonial en 2014 pour prendre la direction de Stamina AM, société de gestion au sein de la multi-boutique de Primonial (intégrée à La Financière de l’Echiquier fin février 2018). Diplômée de l’ESG, elle a débuté sa carrière comme « trader » à la Caisse des Dépôts et Consignations pendant plus de 10 ans à Paris et à New York. Elle a ensuite intégré les équipes d’Axa Investment Managers (Axa IM), en qualité de gérante puis responsable des marchés de taux émergents avant de rejoindre Pictet AM à Genève en tant que responsable de la gestion obligataire des produits « total return ». A partir de 2008, elle devient gérante senior multi-asset chez HSBC Global AM à Paris.
Pascale Auclair prend du galon. Sous réserve de l’approbation du conseil de surveillance prévu en juin, l’actuelle présidente de La Française Asset Management va en effet entrer au directoire du Groupe La Française et sera nommée secrétaire générale du groupe, a annoncé ce vendredi 4 mai la société de gestion. Elle deviendra ainsi le troisième membre du directoire aux côtés de Xavier Lépine (président) et Patrick Rivière (directeur général). Pascale Auclair succédera à Pierre Lasserre et prendra les responsabilités du contrôle interne et conformité, des risques opérationnels et data protection, du juridique et des contrôles des risques groupe.Pierre Lasserre ne quitte pas définitivement le groupe. Il continuera d’officier en tant que conseiller du président, plus particulièrement sur le pôle La Française Global Investment Solutions où il assume le rôle de président du conseil de surveillance.Les responsabilités de Pascale Auclair, en tant que président du directoire de La Françaises Asset Management, seront à l’avenir assurées par Patrick Rivière avec l’appui de Jean-Luc Hivert et Laurent Jacquier-Laforge, qui seront nommés directeurs généraux. Jean-Luc Hivert restera directeur des investissements en charge de la gestion obligataire et diversifiée tandis que Laurent Jacquier-Laforge conservera sa fonction de directeur des investissements en charge de la gestion actions.Pascale Auclair, qui compte près de 35 ans d’expérience dans la finance, a débuté sa carrière en 1983 à la Société Générale en tant que gérante d’OPCVM obligataires puis a exercé chez BAFIP, Cheuvreux de Virieu. En 1992, elle rejoint Groupama où elle prend la responsabilité de la gestion de taux, puis est associée en 1994 à la création de la filiale dédiée à la gestion d’actifs du groupe et au développement vers une clientèle externe. En 1998, Pascale Auclair prend la responsabilité des équipes de gestion obligataire et diversifiée et devient en 1999 membre du directoire de Groupama Asset Management puis directeur général adjoint.En 2006, Pascale Auclair rejoint LFP Investissements en qualité de directeur de la gestion puis, lors de la fusion avec le Groupe UFG en 2010, est nommée directeur de la gestion et directeur général de LFP, société de gestion dédiée à la gestion des valeurs mobilières au sein du Groupe UFG-LFP, devenu Le Groupe La Française.
Aux Etats-Unis, les fonds affichant les frais les plus faibles sont ceux qui ont attiré le plus d’argent l’an dernier, rapporte le Financial Times fund management, citant des données de l’Investment Company Institute. Le niveau des frais devient ainsi crucial pour déterminer le succès ou l’échec d’une société de gestion, notamment aux Etats-Unis où la gestion active a perdu du terrain face à la gestion passive. 43 % des fonds actions américaines ont réduit leurs frais l’an dernier. Seulement les fonds actions américaines gérés activement les moins chers ont pu attirer des souscriptions nettes l’an dernier.
L’emblématique investisseur américain Warren Buffett, 87 ans, a tenté de rassurer samedi sur l’avenir de Berkshire Hathaway, l’empire qu’il a bâti, affirmant que le succès de ce conglomérat allait se poursuivre après son départ, rapporte l’AFP. Lors de la traditionnelle assemblée générale annuelle des actionnaires, diffusée en direct sur internet, à Omaha (Nebraska), sa ville natale, M. Buffett a été assailli de questions sur la capacité de l’entreprise à lui survivre. Il a répété à plusieurs reprises que la réussite de la société pour dénicher de bonnes affaires, à réaliser des investissements se transformant en mines d’or, à effectuer de bonnes acquisitions était due à son bilan et non à la célébrité de son fondateur et propriétaire.«La réputation appartient à Berkshire désormais», a déclaré M. Buffett. «Pour quelqu’un qui se soucie (de l’avenir de son) entreprise, nous (Berkshire) sommes les premiers à qui il passera un coup de fil si besoin et nous continuerons à être les premiers», a-t-il ajouté au côté de son «complice» Charlie Munger, 94 ans. Les investissements de Warren Buffett sont la plupart du temps considérés par les milieux d’affaires comme un gage de confiance en l’avenir d’une entreprise. Certains se demandent si les entreprises viendraient encore frapper à la porte de Berkshire Hathaway une fois Warren Buffett parti? Lors du premier trimestre, l’entreprise a essuyé une perte inhabituelle de 1,14 milliard de dollars. Au premier trimestre 2017, le bénéfice était de 4,07 milliards de dollars.
Fidelity Investments a licencié ou invité à la démission plus de 200 employés suite à l’abus d’avantages sociaux proposés par l’entreprise, rapporte le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier. Ces départs font suite à un audit. Fidelity offrait à ses salariés aux Etats-Unis le remboursement de 20 % du coût de l’achat d’un ordinateurs ou autres appareils informatiques. De même, la société aidait les employés à acheter des produits de fitness de type FitBits. Dans certains cas, les employés achetaient des équipements et annulaient immédiatement leurs commandes, mais empochaient tout de même le remboursement de la société. La société a identifié des salariés qui avaient reçu des remboursement allant jusqu’à 2.000 dollars pour des équipements qu’ils n’avaient pas conservé.
ABN Amro Investment Solutions (ABN Amro IS) a décidé de liquider son fonds de fonds diversifié FCP Rendement Diversifié, domicilié en France, à compter du 7 mai 2018, a appris InvestmentEurope. Ce véhicule a vu ses actifs sous gestion chuter fortement pour s’établir à 4,2 millions d’euros à fin avril 2018. Lancé en septembre 2013, ce fonds de fonds était co-géré par Laurent Bouin, David Boivin et Benjamin Hamidi. La fermeture du fonds a obtenu le feu de l’Autorité des marchés financiers le 25 avril 2018.
Edmond de Rothschild Private Equity a un objectif de collecte de 3 milliards d’euros d’ici à fin 2021. Cela portera ses encours, qui s’établissent actuellement à 2,3 milliards d’euros, à plus de 5 milliards. Pour y parvenir, la société, qui regroupe plusieurs équipes différentes à travers le monde, est en train de lancer six nouveaux fonds. Ainsi, elle s’apprête à sortir le deuxième vintage de son fonds spécialisé dans l’hôtellerie de luxe avec un objectif de 250 millions d’euros. Ce fonds est géré par Aina Hospitality, une équipe spécialisée dans l’investissement dans les hôtels de luxe en Europe dont l’objectif est d’atteindre un encours de 1 milliard d’euros sous cinq ans.Edmond de Rothschild Private Equity va parallèlement créer une déclinaison dédiée au marché britannique de ses fonds spécialisés dans la réhabilitation de friches industrielles polluées, avec un objectif de 100 millions d’euros. Ce projet est piloté par Ginkgo, spécialiste de ce domaine, et qui gère actuellement 240 millions. Un fonds de fonds hybride, associant investissements primaires, secondaires et co-investissements, doit aussi bientôt être lancé. Géré par Privilege Access, le fonds a comme objectif de lever 150 millions d’euros, avec une « hard cap » de 175 millions. Dans les cinq ans, l’équipe vise un encours de 1 milliard.Trois nouvelles stratégies doivent enfin voir le jour. La première concerne les sociétés technologiques à forte croissance (éditeurs de logiciels, cloud, intelligence artificielle, big data, cybersécurité). Elle sera créée à la faveur de l’acquisition de Kennet Partners, une société anglo-saxonne spécialisée dans la tech. Son objectif de levée de fonds est de 200 millions d’euros. La deuxième stratégie couvrira les infrastructures environnementales (transition énergétique, gestion du cycle de l’eau, traitement et valorisation des déchets) avec un objectif de 200 millions d’euros. Géré par Pearl Infrastructure Capital, le fonds devrait réaliser son premier closing en septembre.La troisième concerne l’immobilier pan-européen et sera gérée par Smart, avec un objectif de 100 millions d’euros.Le lancement de ces six fonds devrait assurer au moins 1 milliard d’euros, mais la société compte lancer d’autres stratégies afin de réaliser son objectif.
Début d’année compliquée pour Apollo Global Management (Apollo). A l’issue du premier trimestre 2018, la firme américaine de capital-investissement a en effet subi une perte nette de 58,3 millions de dollars, contre un bénéfice net de 145,2 millions de dollars au premier trimestre 2017. Il s’agit de sa première perte trimestrielle depuis deux ans. La société a été notamment pénalisée par les fortes turbulences qui ont agité les marchés boursiers en début d’année. Dans ce contexte, ses revenus se sont effondrés, ressortant à 166,9 millions de dollars à fin mars 2018 contre 682,1 millions de dollars à fin mars 2017.A fin mars 2018, ses actifs sous gestion s’inscrivent à 247,4 milliards de dollars, en repli de 1% par rapport à fin 2017 mais en progression de 25% par rapport à fin mars 2017. Au cours du trimestre écoulé, Apollo a enregistré une collecte nette de 3,1 milliards de dollars, compensée cependant par 4,1 milliards de dollars de capitaux rendus aux investisseurs, a indiqué la société.
Mauro Ratto, qui était responsable mondial des marchés émergents d’Amundi, a quitté la société de gestion afin de « donner une nouvelle orientation à sa carrière ». L’intéressé était un ancien de Pioneer Investments, qui a été racheté par le groupe français.Suite à ce départ, Yerlan Syzdykov, jusqu’à présent responsable adjoint de la plate-forme d’investissement dédiée aux marchés émergents, est nommé responsable mondial des marchés émergents chez Amundi.Egalement issu de Pioneer, il devient responsable de la gestion et du développement de la plateforme d’investissement couvrant l’ensemble des expertises (dette et actions) de l’univers des marchés émergents. La plate-forme Emerging Markets d’Amundi gère plus de 40 milliards d’euros et regroupe 70 professionnels de l’investissement.Yerlan Syzdykov a commencé sa carrière en tant qu’analyste actions émergentes chez Renaissance Capital à Moscou. Il a ensuite travaillé pour plusieurs sociétés à Londres et à Paris sur les marchés émergents avant de rejoindre, en 2000, Pioneer Investments où il a notamment dirigé la division Emerging Markets Bond & High Yield.
Credit Suisse a annoncé, ce 3 mai, la nomination effective au 7 mai 2018 de David Lim en qualité de vice-président (« Vice Chairman ») de sa banque privée en Asie du Sud-Est. Basé à Singapour, l’intéressé sera rattaché à Benjamin Cavalli, directeur de la banque privée en Asie du Sud-Est et directeur général pour Singapour. Dans le cadre de ses fonctions, la nouvelle recrue se concentrera sur le développement et l’approfondissement des relations du groupe bancaire avec les principaux clients clés en Asie du Sud-Est. Il sera également chargé de piloter la croissance de l’activité dans cette vaste région. Enfin, il aura pour mission de renforcer le capital humain de Credit Suisse, de développer et encadre les nouveaux talents.David Lim, qui compte plus de 30 ans expérience dans le secteur bancaire, était précédemment vice-président pour l’Asie du Sud-Est chez Julius Baer à Singapour, où il a officié pendant 12 ans. Auparavant, il avait déjà travaillé chez Credit Suisse en qualité de responsable des solutions partenaires.
BNP Paribas Wealth Management a nommé début avril Garth Bregman au poste responsable des services d’investissement pour l’Asie-Pacifique, rapporte le site spécialisé Asian Investor qui cite une porte-parole de la société. L’intéressé était précédemment responsable de la gestion de portefeuille discrétionnaire pour l’Asie au sein de BNP Paribas Wealth Management. Garth Bregman remplace Arnaud Tellier qui vient d’être nommé responsable de la gestion de fortune pour l’Asie du Sud-Est. Arnaud Tellier a lui-même succédé à Ricardo Sanchez-Moreno, qui est revenu en France pour prendre de nouvelles responsabilités au sein de BNP Paribas, selon cette même porte-parole.
Mauro Ratto, who had been global head of emerging markets at Amundi, has left the asset management firm, to “give a new direction to his career.” Ratto had joined from Pioneer Investments, which was acquired by the French group.Following this departure, Yerlan Syzdykov, previously deputy head of the investment platform dedicated to emerging markets, is appointed as global head of emerging markets at Amundi.Syzdykov, also from Pioneer, becomes head of management and development for the investment platform, covering all areas of expertise (debt and equities) in the emerging market universe. The emerging markets platform at Amundi has over EUR40bn in assets under management, and includes 70 investment professionals.Syzdykov began his career as an emerging market equity analyst at Renaissance Capital in Moscow. He then worked for several companies in London and Paris in emerging markets, and in 2000 joined Pioneer Investments, where he directed the emerging markets bond & high yield division in particular.
Pascale Auclair is a rising star. Subject to the approval of the supervisory board, expected in June, the current chair of La Française Asset Management will join the board of Directors at the La Française group, and will be appointed as Corporate Secretary of the group. She will also become the third member of the board of directors, alongside Xavier Lépine (chairman) and Patrick Rivière (Managing Director). Auclair will succeed Pierre Lasserre, and will oversee internal control and compliance, operational risks and data protection, legal affairs and group risk control. Lasserre will continue to serve as advisor to the chairman, particularly for the La Française Global Investment Solutions division, where he served as chairman of the supervisory board. The responsibilities of Auclair, as chairwoman of the board directors at La Françaises Asset Management, will be overseen by Rivière, with the support of Jean-Luc Hivert, and Laurent Jacquier-Laforge, who will be named managing directors. Hivert will remain chief investment officer, responsible for fiexed income & cross asset, while Jacquier-Laforge will retain his position as chief investment officer in charge of equities.
Edmond de Rothschild Private Equity is aiming for inflows of EUR3bn by the end of 2021. This will bring assets, which currently total EUR2.3bn, to over EUR5bn.To get there, the firm, which has several different teams worldwide, is launching six new funds.It is preparing to release the 2nd edition of its luxury hotel specialist fund, with an objective of EUR250m. The fund is managed by Aina Hospitality, a team specialised in investment in luxury hotels in Europe, with an objective of EUR1bn in assets in five years.Edmond de Rothschild Private Equity will meanwhile create versions for the British market of its funds specialised in rehabilitation of polluted industrial locations, with an objective of EUR100m. The project is led by Ginkgo, a specialist in this area, and has EUR240m under management currently.A hybrid fund, associating primary and secondary investments and co-investments, will also soon be launched. The fund, managed by Privilege Access, ams to raise EUR150m, with a hard cap at EUR175m. Within five years, the team is aiming for assets of EUR1bn.Three new strategies will be created. The first of these concerns fast-growing tech companies. This will be created with the acquisition of Kennet Partners, a British-American company specialised in tech. Its fundraising objective is EUR200m.The second strategy will cover environmental infrastructure, with an objective of EUR200m. The fund, managed by Pearl Infrastructure Capital, is expected to make its first closing in September.The third concerns pan-European real estate, and will be managed by Smart, with an objective of EUR100m.The launch of these six funds is expected to bring in at least EUR1bn, but the firm is planning to launch other strategies before achieving its objective.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The asset management firm Lazard Asset Management (Lazard AM) on 3 May announced the launch of Lazard Rathmore Alternative Fund, a UCITS version of its Lazard Rathmore Strategy. The hedged convertible strategy aims to generate absolute returns by dynamically allocating capital between two sub-strategies, including capital structure and convertible arbitrage, as well as special situations and event-driven investment. The Lazard Rathmore strategy, launched in 2017, has generated annualised returns of 8.6%. The strategy is led by Sean Reynolds, assisted by a team of 10 people based in New York.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } Mark Mobius has officially launched his asset management firm, Mobius Capital Partners, which will invest in companies in emerging and frontier markets, with environmental, social and governance criteria. Its objective is to raise up to USD1bn, according to the British press. Mobius Capital Parnters was co-founded with Carlos Hardenberg and Greg Konieczny, who, like Mobius, are former managers at Franklin Templeton. The new company will be based in London, and will aim to launch a Luxembourg Sicav.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } RobecoSAM, a specialist in sustainable investment, has announced the creation of a “new management model for the company, to strengthen ties between RobecoSAM and Robeco in order to fully unlock the potential between the two companies and to maintain their leading position in sustainable investment.” The board of directors at RobecoSAM has decided to set up a new matri organization, in which Robeco will exercise functional control over RobecoSAM, “to intensify the collaboration between the two companies,” the Zurich-based company says. RobecoSAM will have a leaner executive committee. As a result, Aris Prepoudis, currently CEO of RobecoSAM, has decided to leave the asset management firm, in agreement with the board of directors. RobecoSAM will now be led by two co-CEOs. These will be Marius Dorfmeister, currently Head of Global Clients and Marketing, and Daniel Wild, currently Head of Sustainability Investing Research & Development. Both are also members of the executive committee at RobecoSAM. Wild will also assume an advisory role to Robeco executive committee, RobecoSAM says in a statement. Rainer Baumann, currently head of investment management and a member of the executive committee at RobecoSAM, has decided to resign from the executive board. He will remain at the company as Head of Investments. «This will allow him to focus purely on investments and on enhancing the alignment of RobecoSAM’s’ and Robeco’s investment processes», RobecoSAM says. To increase scale and synergies, the two asset management firms have decided to set up a new joint team dedicated to thematic investments, entitled “Trends & Thematics Investment.” This team, based both in Zurich and Rotterdam, will oversee EUR7bn in assets under management. The new unit will be led by Mark van der Kroft, who joins from NN Investment Partners (NN IP), where he had worked since March 2017. Before that, he served for 16 years at Robeco, where he served in a variety of positions, including chief investment officer of Equity Investments.
Changement d’époque au sein de RobecoSAM. Le spécialiste de l’investissement durable a en effet annoncé, ce 4 mai, la mise en place « d’un nouveau mode de direction pour la société visant à renforcer les liens entre RobecoSAM et Robeco et de maintenir leur position de leader en matière d’investissement durable ». Concrètement, le conseil d’administration de RobecoSAM a décidé de mettre en place une nouvelle organisation matricielle au sein de laquelle Robeco exercera un contrôle fonctionnel sur RobecoSAM « afin d’intensifier la collaboration entre les deux sociétés », précise la société zurichoise dans un communiqué. Dans ce cadre, RobecoSAM va se doter d’un comité exécutif restreint.En conséquence, Aris Prepoudis, actuel directeur général de RobecoSAM, a décidé de quitter la société de gestion d’un commun accord avec le conseil d’administration. Désormais, RobecoSAM sera piloté par deux co-directeurs généaux. Il s’agit de Marius Dorfmeister, actuellement responsable des clients internationaux et du marketing, et de Daniel Wild, actuellement responsable de la recherche et du développement durable. Tous deux sont également membres du comité exécutif de RobecoSAM. Daniel Wild assumera en outre un rôle de conseiller auprès du comité exécutif de Robeco, précise RobecoSAM dans un communiqué.Par ailleurs, toujours dans le cadre de cette réorganisation, Rainer Baumann, actuel responsable de la gestion de portefeuille (« Head of Investment Management ») et membre du comité exécutif de RobecoSAM, a décidé de démissionner de ce comité exécutif. Il restera toutefois au sein de la société en qualité de responsable des investissements, « ce qui lui permettra de se concentrer sur les investissements et l’alignement des processus d’investissement de RobecoSAM et de Robeco », indique la société de gestion.Enfin, afin d’accroître leurs synergies, les deux sociétés de gestion ont décidé de mettre en place une nouvelle équipe commune dédiée aux investissements thématiques, baptisée « Trends & Thematics Investments ». Cette équipe, basée à la fois à Zurich et à Rotterdam, supervisera 7 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Ce nouveau pôle sera dirigé par Mark van der Kroft qui arrive en provenance de NN Investment Partners (NN IP) où il travaillait depuis mars 2017. Avant cela, il avait officié pendant 16 ans au sein de Robeco, occupant différents postes dont celui de directeur des investissements en charge des actions.
La boutique de gestion suisse Woodman Asset Management (Woodman AM) vient de fermer son fonds axé sur les devises mondiales un peu moins de deux ans après son lancement, a appris Citywire Selector. Dévoilé en août 2016 et géré par Lasse Andersen, ce fonds avait pour objectif de saisir les opportunités d’investissements dans les devises des pays du G20 et des marchés émergents. Selon un porte-parole de la société contacté par Citywire, le fonds a été fermé en raison du manque d’intérêt des investisseurs et de faibles performances. Selon des données de Lipper, le fonds a été fermé le 1er mai. Il affichait 14 millions de dollars d’actifs sous gestion à la fin du mois d’avril.
Le gestionnaire d’actifs Lazard Asset Management (Lazard AM) a annoncé, ce 3 mai, le lancement du Lazard Rathmore Alternative Fund, une version Ucits de sa stratégie Lazard Rathmore Strategy. Cette dernière se présente comme une stratégie convertible couverte qui cherche à générer des rendements absolus en allouant de manière dynamique le capital entre deux sous-stratégies, incluant la structure de capital et l’arbitrage convertible, ainsi que des situations spéciales et de l’investissement « event-driven ». Lancée en 2017, la stratégie Lazard Rathmore a généré un rendement annualisé de 8,6%. La stratégie est pilotée par Sean Reynolds, assisté d’une équipe de 10 personnes basée à New York.
Mark Mobius a officiellement lancé sa société de gestion, Mobius Capital Partners, qui investira sur les entreprises des marchés émergents et frontières avec des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Son objectif est de lever jusqu’à 1 milliard de dollars, selon la presse britannique. Mobius Capital Partners a été co-fondée avec Carlos Hardenberg et Greg Konieczny, qui sont comme Mark Mobius des anciens gérants de Franklin Templeton. Basée à Londres, la nouvelle société a l’intention de lancer une Sicav luxembourgeoise.
Le gestionnaire de fortune britannique Old Mutual Wealth a annoncé, ce 4 mai, le renforcement de son équipe commerciale spécialisée avec la nomination de Jamie Clark en tant que spécialiste des retraites. « Depuis la réforme des retraites en avril 2015, Old Mutual Wealth a construit une équipe de ventes spécialisée qui compte aujourd’hui 19 personnes », indique la société dans un communiqué. Jamie Clark arrive en provenance de Royal London où il était dernièrement responsable du développement commercial.
Le gestionnaire d’actifs britannique Legal & General Investment Management (LGIM), qui vient d’acquérir la plateforme Canvas auprès d’ETF Securities, prévoit de lancer 20 nouveaux ETF d’ici la fin de l’année 2018, rapporte le site Money Marketing. La société de gestion entend en effet accélérer son développement sur le marché « retail » en Europe. LGIM lancera de nouveaux ETF au Royaume-Uni et en Europe dans toutes les classes d’actifs, à savoir les stratégies « core », le « smart beta », l’investissement ESG mais aussi sur certaines thématiques comme la robotique, les paiements mobiles ou encore les services pharmaceutiques. Grâce à la plateforme paneuropéenne Canvas, LGIM offire déjà 20 fonds indiciels couvrant des stratégies multi classes d’actifs, actions actives ou immobilières.
L’Allemagne a beau avoir renoué avec l'énergie charbon suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima, le groupe Allianz, premier assureur du pays, s’est fixé comme objectif climatique de prendre en compte la limitation du réchauffement à moins de 2°C dans toutes ses activités. Il a donné les grands axes de sa stratégie vendredi. «D’ici à 2040, Allianz va progressivement éliminer tout investissement pour compte propre dans des entreprises du secteur du charbon ainsi que ses polices d’assurance couvrant les risques associés au charbon. Par ailleurs, la groupe va réduire l’empreinte carbone de ses opérations d’ici à 2040, notamment en augmentant la part des énergies renouvelables dans l'électricité qu’elle consomme», indique le groupe dans un communiqué. Au sein de l’initiative à but non lucratif Science Based Targets (SBTi), Allianz doit formuler des méthodes et des objectifs sous-jacents d’ici la fin de l’année. « En tant que leader de l’assurance et des investissements, nous souhaitons promouvoir la transition vers une économie respectueuse du climat. », explique le PDG d’Allianz SE, Oliver Bäte. « Nous sommes persuadés que notre approche permettra d’améliorer le profil risque-rendement de notre portefeuille sur le long terme »Allianz prévoit que les entreprises qui n’arrivent pas à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre conformément à l’objectif de 2°C dans les décennies à venir seront progressivement exclues du portefeuille. Allianz veut adopter un dialogue actif avec les entreprises en «demandant l’adoption d’objectifs de protection du climat à long terme, comparables à l’approche de notation ESG qui est déjà appliquée aux entreprises présentant des risques ESG élevés». « Nous sommes persuadés que notre approche permettra d’améliorer le profil risque-rendement de notre portefeuille sur le long terme et que nous allons ainsi renforcer notre position en tant qu’investisseur tourné vers l’avenir », explique Günther Thallinger, membre du Directoire d’Allianz SE et responsable des investissements et de la stratégie ESG. Par ailleurs, le seuil maximum fixé pour la part de charbon utilisée par les émetteurs du secteur de l'énergie financés par Allianz sera progressivement réduit par tranches de 5% pour passer de 30% actuellement à 0% en 2040. Ce seuil s’applique aux revenus générés par une compagnie minière grâce à l’extraction de charbon ou au pourcentage d'électricité généré à partir du charbon par les entreprises du secteur énergétique. Le prochain ajustement sera mis en place d’ici cinq ans. Avec effet immédiat, Allianz cessera d’investir dans les producteurs d'énergie qui menacent l’objectif de 2°C en construisant d’importantes centrales au charbon, annonce le groupe. Dans le domaine de l’assurance IARD, Allianz cessera avec effet immédiat de proposer des solutions d’assurance aux centrales au charbon ou aux mines de charbon individuelles, qu’elles soient en activité ou en projet. Les sociétés qui produisent de l'électricité à partir de plusieurs sources, comme le charbon, d’autres combustibles fossiles ou des énergies renouvelables, continueront d'être assurées et feront l’objet d’un examen individuel sur la base de critères ESG. Toutefois, l’objectif d’Allianz est d'éliminer complètement les risques liés au charbon de ses activités d’assurance d’ici à 2040.
Le gestionnaire d’actifs financiers et immobiliers espagnol Altamira Asset Management (Altamira AM) a annoncé, ce 3 mai, les recrutements de deux nouveaux membres au sein de son comité de direction, à savoir Borja Ortega et Jon Igor Egaña. Borja Ortega est nommé directeur de l’activité internationale tandis que Jon Igor Egaña est nommé directeur adjoint en charge de la gestion des actifs financiers. « Ces deux recrutements s’inscrivent dans le cadre de notre stratégie visant à renforcer notre présence en Europe et à accélérer notre expansion internationale », explique Altamira AM.Borja Ortega arrive en provenance de Jones Lang LaSalle où il occupait depuis 2016 le poste de responsable des marchés de capitaux pour l’Espagne. Pour sa part, Jon Igor Egaña arrive en provenance de Grove Capital Management où il officiait depuis 2015 en tant que « managing director » pour l’Espagne.
Eastspring Investments, la filiale asiatique de gestion d’actifs de l’assureur britannique Prudential, a nommé Ooi Boon Peng au poste de directeur général pour Singapour et de directeur régional de la gestion obligataire, rapporte le site spécialisé Asian Investor. Il remplace ainsi le précédent directeur général Phil Stockwell, qui se concentrera désormais sur sa fonction de directeur des opérations à Singapour. Ooi Boon Peng était précédemment directeur des investissements obligataires à Singapour, une responsabilité désormais assurée par Guan Yi Low. Ce dernier officiait auparavant en qualité de gérant de portefeuille au sein de l’équipe obligataire.Par ailleurs, Michele Bang, jusque-là directrice générale d’Eastspring et responsable mondiale de la distribution basée à Hong Kong, va désormais piloter les différentes initiatives digitales de la société de gestion. En conséquence, elle va abandonner sa fonction de responsable de la distribution, reprise désormais par Xavier Meyer. Ce dernier conservera son poste de responsable des produits et des partenariats, a indiqué à Asian Investor une porte-parole d’Eastspring.
Patrice Couvègnes, ancien directeur général de Banque Saudi Fransi (BSF), est depuis bientôt six mois interdit de quitter le territoire saoudien après l’ouverture d’une enquête sur l’attribution de bonus illicites, selon Reuters. Le banquier français avait été débarqué en novembre 2017. A l'époque, la Banque centrale saoudienne avait mis en avant des irrégularités dans un programme de primes et des violations liées à la gouvernance et aux obligations de surveillance. BSF est détenue à 16,2% par Kingdom Holding, holding du prince Alwalid bin Talal, et à 15% par le Credit Agricole.
Wells Fargo a indiqué vendredi qu’elle allait payer 480 millions de dollars pour régler une poursuite liée à la vente de ses actions entre 2014 et 2016. La class action, déposée auprès d’un tribunal californien, accusait la banque d’omissions et de fausses déclarations: pour promouvoir l’achat de ses actions, Wells Fargo aurait vanté ses succès en termes de ventes croisées, alors que dans le même temps il a ouvert des millions de comptes illégalement - pratiques pour lesquelles l'établissement a par ailleurs déjà été sanctionnée. Wells Fargo dément toute faute et indique avoir passé un accord pour mettre un terme au litige.
Les quatre principales banques grecques ont déclaré samedi qu’elles n’avaient pas besoin de fonds propres supplémentaires après le résultat des tests de résistance européens. Ces tests montreraient qu’elles perdraient environ 15,5 milliards d’euros d’ici 2020 dans un scénario économique du pire. Alpha a obtenu les meilleurs résultats avec un ratio de fonds propres Common Equity Tier 1 (CET1) qui baisserait de 8,56 points de pourcentage à 9,69% dans le scénario dit hostile. Celui d’Eurobank reculerait de 8,68 points à 6,75%, celui de Banque Nationale de Grèce de 9,56 points à 6,92% et celui de la Banque du Pirée chuterait de 8,95 points à 5,90. Dans son communiqué, la Banque centrale européenne (BCE) a tempéré leur enthousiasme en soulignant que le résultat des tests ne pouvait être considéré comme une réussite ou un échec, dans la mesure où aucun seuil minimal de fonds propres n’avait été défini à l’avance. «Toute décision de recapitalisation sera prise au cas par cas», rappelle la BCE
Les gérants n'ont pas modifié le poids des actions et des obligations dans leurs portefeuilles pour le mois de mai. Certains ont toutefois repris un peu plus de risques par rapport à avril.