Banco BPM a déclaré mercredi que les services fiscaux italiens avaient saisi des actifs d’un montant de 84,6 millions d’euros, dans le cadre d’une enquête sur des ventes de diamants présumées frauduleuses. Le parquet de Milan enquête également sur Intesa Sanpaolo, UniCredit, Monte Dei Paschi, et sur deux courtiers en diamants. Au total, la police fiscale italienne a procédé mardi à des saisies d’actifs pour une valeur totale de plus de 700 millions d’euros. L’enquête se concentre sur le rôle d’intermédiaire qu’aurait joué le groupe entre 2003 et 2016, notamment pour le courtier IDB (Intermarket Diamond Business) lors de la vente de pierres comme produit d’investissement.
Banco BPM a déclaré mercredi que les services fiscaux italiens avaient saisi des actifs d’un montant de 84,6 millions d’euros, dans le cadre d’une enquête sur des ventes de diamants présumées frauduleuses. Celle-ci vise les quatre plus grandes banques d’Italie. Le parquet de Milan enquête également sur Intesa Sanpaolo , UniCredit, Monte Dei Paschi, et sur deux courtiers en diamants. Au total, la police fiscale italienne a procédé mardi à des saisies d’actifs pour une valeur totale de plus de 700 millions d’euros.
Au moins 40 milliards de couronnes suédoises (près de 3,8 milliards d’euros) auraient été transférés entre des comptes chez Swedbank et Danske Bank dans les pays baltes entre 2007 et 2015, selon une enquête de la télévision suédoise SVT. Selon celle-ci, les transactions effectuées par une cinquantaine de clients auraient dû alerter Swedbank car il s’agissait d’entreprises sans activités visibles ni propriétaires véritablement connus, ou qui étaient représentées par des prête-noms. «L’enquête porte sur plus de 1.000 clients de Swedbank dans des pays à haut risque, qui sont connus dans le cadre du scandale de blanchiment d’argent de Danske Bank», écrit SVT sur son site internet.
L’autorité australienne de régulation financière, lourdement critiquée à la suite d’une enquête sur les pratiques des banques du pays, a annoncé mardi envisager des poursuites au pénal contre de grandes institutions financières et leurs représentants. Jusqu'à présent l’Australian Securities and Investments Commission (Asic) avait préféré négocier avec les banques incriminées mais une commission d’enquête a recommandé une surveillance accrue des autorités de réglementation elles-mêmes. Douze banques, dont Commonwealth Bank of Australia, Westpac Banking, Australia and New Zealand Banking Group, National Australia Bank, ainsi que le gestionnaire de fortune AMP, ont fait l’objet d’un examen de conformité.
L’autorité australienne de régulation financière, lourdement critiquée à la suite d’une enquête sur les pratiques des banques du pays, a annoncé mardi envisager des poursuites au pénal contre de grandes institutions financières et leurs représentants.
Royal Bank of Scotland (RBS) figure parmi les huit banques au coeur d’une enquête de la Commission européenne relative à une entente présumée sur le trading d’obligations d’Etat européennes, a indiqué jeudi l’agence Bloomberg. Les faits précis reprochés au groupe bancaire britannique ne sont pas connus, ni le montant de l’amende potentielle. RBS n’a pas souhaité fournir de commentaire à Bloomberg, ni à Dow Jones Newswires. La Commission européenne a annoncé en janvier qu’elle enquêtait sur huit banques soupçonnées de s'être entendues, à différentes périodes entre 2007 et 2012, pour fausser la concurrence dans le domaine de l’acquisition et du trading d’obligations souveraines européennes. La Commission n’a pas révélé l’identité des huit établissements concernés.
Royal Bank of Scotland (RBS) figure parmi les huit banques faisant l’objet d’une enquête de la Commission européenne concernant une entente présumée sur le trading d’obligations d’Etat européennes, a indiqué jeudi l’agence Bloomberg, en citant une source proche du dossier. Les faits précis reprochés au groupe bancaire britannique ne sont pas connus, ni le montant de l’amende qui pourrait lui être infligée. RBS n’a pas souhaité fournir de commentaire à Bloomberg, ni à Dow Jones Newswires.
La Commission européenne a annoncé mercredi avoir ajouté l’Arabie saoudite et le Panama à sa liste noire des pays qui menacent le bloc par la faiblesse de leurs contrôles sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Les banques et autres entités relevant du champ d’application des règles de l’UE en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux «seront tenues d’appliquer des contrôles renforcés («vigilance») pour les opérations financières (...) provenant de ces pays tiers à haut risque». 23 pays ou entités figurent désormais sur cette liste, adoptée sous la forme d’un règlement délégué. Une fois approuvé par le Parlement européen et le Conseil, celui-ci sera publié au Journal officiel avant son entrée en vigueur.
La Commission européenne a annoncé mercredi avoir ajouté l’Arabie saoudite et le Panama à sa liste noire des pays qui menacent le bloc par la faiblesse de leurs contrôles sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Le titre TechnipFMC s’est retourné à la baisse mardi à la mi-journée, pour clôturer en baisse de 0,60%, plusieurs sources de marché ayant évoqué une information publiée par Le Point. Le parquet national financier (PNF) a ouvert à l’automne 2017 une enquête à l’encontre de TechnipFMC pour des faits présumés de corruption sur de nombreux marchés passés à l’international. Cette enquête fait suite à celle déclenchée en 2016 par le département américain de la Justice, à propos des projets de plates-formes offshore attribués entre 2003 et 2007 au Brésil à une coentreprise dans laquelle Technip, qui a fusionné en 2017 avec l’américain FMC, détenait un intérêt minoritaire, et dont la livraison au client a été achevée en 2011.
Le titre Technip FMC s’est retourné à la baisse mardi à la mi-journée à la Bourse de Paris, plusieurs sources de marché ayant évoqué une information publiée par Le Point sur une enquête du parquet national financier (PNF) pour des faits présumés de corruption au Brésil et en Afrique. Il clôturait en baisse de 0,60%, à 19.875 euros.
La ville de Paris a assigné en justice la plateforme de location d’appartements Airbnb, qu’elle accuse de ne pas respecter la loi encadrant le secteur, annonce la maire PS de la capitale, Anne Hidalgo, dans Le Journal du dimanche. «Nos agents de contrôle ont recensé une première salve de 1.000 annonces illégales, passibles chacune de 12.500 d’euros d’amende», explique-t-elle. L’assignation a été adressée vendredi à Airbnb, en vue d’une audience le 21 mai devant le tribunal de grande instance de Paris. Une autre assignation a été lancée en novembre dernier contre Airbnb par l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) française. Une première audience aura lieu jeudi devant le tribunal de commerce.
Danske Bank a annoncé jeudi avoir été mise en examen par le tribunal de grande instance de Paris, dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de blanchiment d’argent liés à des transactions impliquant sa filiale estonienne entre 2007 et 2014. L’enquête porte sur des transactions de portefeuilles de clients non résidents pour environ 21,6 millions d’euros. Le tribunal a exigé le versement d’une caution de 10,8 millions d’euros. Danske Bank a déjà été mise en examen en France le 11 octobre 2017, puis placée sous le statut de témoin assisté le 25 janvier 2018. Le Danemark, l’Estonie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis enquêtent sur 200 milliards d’euros de transactions effectuées via sa division estonienne entre 2007 et 2015.
Depuis le 27 janvier dernier, les 27 banques centrales de la zone euro ont définitivement cessé la fabrication du billet de 500 euros. Accusé de faciliter le financement d’activités illicites, il permettait le transfert discret de fortes sommes d’argent. « 500.000 euros en grosses coupures occupent le volume d’une brique de lait », rappelait ce week-end Daniel Cohn-Bendit sur LCI. Plébiscité par l’Allemagne et l’Autriche, deux pays « accros » aux paiements en liquide, le billet violet continuera à y être émis pendant trois mois … le temps de décrocher.
Amundi, with assets under management totalling over EUR1.47trn,announced the appointment of Christian Trixl as CEO of Amundi Suisse S.A on 24 January. The new CEO of the asset management firm in Switzerland has over 30 years of experience in the sector. Trixl began his career in 1986 at Hill Samuel Ltd, on the origination team in the corporate finance department. Three years later, in 1989, he joined the Swiss cantonal bank as a portfolio manager for pension funds. In 1991, he joined Banque von Ernst, where he served as director of sales and marketing for distribution and institutional clients. In 2006, Trixl joined Columbia Threadneedle Investments as head for Switzerland, responsible for distribution and institutional clients.
La dette du groupe de services aux entreprises a chuté de 7 points hier à la suite de la mise en examen de l'actionnaire de contrôle pour abus de biens sociaux.
Atalian a annoncé la mise en examen par la justice française de Franck Julien, son principal actionnaire via la holding AHDS. La procédure concerne des travaux réalisés sur des biens personnels en Belgique qui s’apparentent à un abus de biens sociaux. Deux membres du personnel d’Atalian sont aussi concernés. Le groupe de services aux entreprises, émetteur de dette high yield, souligne dans un communiqué que « ni la société, ni ses dirigeants actuels ne font l’objet d’une procédure pénale en lien avec ce sujet ». Franck Julien est président d’AHDS mais n’exerce pas de fonctions directes au sein d’Atalian.
Le directeur général de Deutsche Bank, Christian Sewing, a lancé une nouvelle enquête interne sur le rôle de la banque dans le scandale de blanchiment de l’entité estonienne de Danske Bank, même s’il n’a pas relevé, pour l’instant, de preuves de quelque méfait. La banque avait auparavant enquêté sur son rôle dans une affaire d'évasion fiscale citée dans les Panama Papers, «bien avant que l’affaire ne devienne publique», a précisé Christian Sewing lors d’un événement à Berlin, mardi. L’examen du rôle de Deutsche Bank dans les deux affaires s’est intensifié en novembre et décembre dernier, et a contribué à la forte baisse de son cours de bourse. 170 agents de la force publique avaient effectué une perquisition au siège de la banque, à Francfort, fin novembre dernier.
Le Serious Fraud Office (SFO) a annoncé avoir fermé les enquêtes concernant plusieurs personnes impliquées dans le dossier de corruption visant Rolls-Royce Holdings, réduisant ainsi le périmètre de ses investigations à quelques individus. Dans le cadre d’un accord signé avec le SFO il y a deux ans, Rolls-Royce avait accepté de payer une amende de 497 millions de livres. Mais l’accord n’avait pas mis fin aux enquêtes sur les personnes.