Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Novo Banco, la banque portugaise contrôlée par le fonds Lone Star, a demandé au fonds de résolution national de lui apporter 792 millions euros, après que certains de ses actifs entrant dans le calcul d’un mécanisme de fonds propres conditionnels ont perdu de leur valeur, entraînant une baisse de ses ratios de fonds propres. La banque a publié hier une perte nette de 1,4 milliard d’euros en 2017 en raison de 2 milliards d’euros de dépréciations. Celles-ci reflètent principalement la perte de valeur de 2,5 milliards d’euros d’actifs conditionnels, qui s'élèvent désormais à 5,4 milliards. Lone Star a acquis l’an dernier 75% de Novo Banco, mais le fonds de résolution a gardé les 25% restants et accepté le principe de futures injections de capital en fonction de la performance d’un paquet d’actifs de la banque. Il devrait procéder à une première opération après l’AG de Novo Banco, a déclaré Antonio Ramalho, le directeur général de la banque. La mesure permettrait de porter le ratio de fonds propres durs phasé CET1 à 12,8%, au-dessus du minimum fixé à 12,75%.
Novo Banco, la banque portugaise contrôlée par le fonds Lone Star, a demandé au fonds de résolution national de lui apporter 792 million euros, après que certains de ses actifs entrant dans un mécanisme de fonds propres conditionnels ont perdu de leur valeur, entraînant une baisse de ses ratios de fonds propres.
« (Orange Bank propose) un service de prêt personnel extrêmement facile d’accès (avec) moins de 10 mn pour faire le parcours client (et des crédits) de 500 à 75.000 euros avec des durées de remboursement qui vont de 1 à 6 ans »
Quel voleur n’a jamais rêvé de contrôler à distance un réseau de distributeurs automatiques de billets ? C’est la prouesse qu’avaient réussi à accomplir un certain Denis K. et son gang de hackers. Depuis l’Espagne, le cerveau et ses sbires avaient lancé des cyberattaques qui installaient un logiciel malveillant au cœur des systèmes informatiques des banques. Ils avaient ainsi réussi à programmer les DAB pour éjecter, à heure fixe, des petites coupures. Montant estimé du préjudice : un milliard d’euros. La police espagnole a mis fin lundi à la combine, en arrêtant le suspect à Alicante dans le cadre d’une coopération européenne.
Visibilité. L’Orias, qui est le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance, veut parler au grand public qui ne le connaît pas vraiment. Il lance donc une campagne presse et digitale en deux temps (fin mars à fin avril, puis fin août à octobre) pour expliquer son rôle et les modalités d’attribution du numéro Orias que doivent obtenir les courtiers en assurance, les agents généraux, les intermédiaires en crédit, ainsi que les conseillers en investissements financiers et les plates-formes de financement participatif. L’objectif est d’encourager les consommateurs à vérifier que chacun de leurs interlocuteurs financiers affiche bien son numéro Orias et de consulter sa fiche sur le site web de l’organisme. Créé en 2007, l’organisme est placé sous la tutelle de la direction générale du Trésor et chargé de vérifier que les intermédiaires en assurance, banque et finance remplissent bien les exigences réglementaires.
L’ouverture de compte minutée est un défi que relèvent quelques établissements traditionnels contraints de se remettre en question face aux néobanques.
La filiale de BPCE dédiée aux PME-ETI cible un produit net bancaire de 345 millions d'euros en 2020, en progression de 8% sur trois ans. Sa base de coûts va rester élevée.
La filiale de services financiers de Carrefour et de BNP Paribas a accusé une nouvelle baisse d’activité l’an dernier et accumule les revers commerciaux.
Paris est passée devant Francfort pour le nombre des postes dans la finance qui seront relocalisés en Europe continentale une fois le Brexit réalisé, montre une enquête de Reuters. Paris devrait attirer 2.280 emplois, provenant notamment de HSBC, Goldman Sachs, Bank of America et Morgan Stanley. Francfort, siège de la BCE, occupe la deuxième place, avec 1.420 transferts, devant Dublin (621 postes) et Luxembourg (407). Cette enquête, conduite auprès de 119 établissements financiers, fait toutefois ressortir que 4.798 postes seulement seraient concernés au total, moitié moins qu’en septembre, lorsque le même sondage avait été réalisé. A l’époque, 158 établissements interrogés pensaient relocaliser près de 10.000 emplois, dont près de 5.500 à Francfort et 1.800 à Paris.
Paris est passée devant Francfort pour le nombre des postes dans les services financiers qui seront relocalisés en Europe continentale une fois le divorce entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne (UE) consommé, montre une enquête de Reuters publiée mardi. Cette enquête conduite auprès de 119 établissements financiers implantés en Grande-Bretagne, principalement dans la City, fait toutefois ressortir que 4.798 postes seulement seraient concernés au total, moitié moins qu’en septembre, lorsque le même sondage avait été réalisé.
La filiale spécialiste des ETI présente ce matin un nouveau plan stratégique qui prévoit sa migration vers l’informatique des Banques Populaires, a appris L’Agefi.
La banque allemande Deutsche Bank a annoncé aujourd’hui qu’elle allait céder son activité de banque privée et commerciale au Portugal au groupe espagnol Abanca Corporacion Bancaria, pour un montant non communiqué. Cette cession, soumise à l’approbation des autorités réglementaires, devrait être finalisée au premier semestre 2019.
Detusche Bank gagnait 3% à l’ouverture et encore 1,2% à la mi-journée après des informations du Times selon lesquelles la banque cherche à remplacer son président du directoire John Cryan, moins de deux ans après sa nomination. Selon le journal britannique, Deutsche Bank veut remplacer John Cryan sur fond de tensions au sein des instances dirigeantes au sujet des performances et de l’avenir du groupe, et a approché dans ce but Richard Gnodde, un vice-président de Goldman Sachs, qui a décliné la proposition. La banque pourrait aussi approcher Jean-Pierre Mustier, le patron d’UniCredit, ou Bill Winters, son homologue chez Standard Chartered.