Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Les amendes infligées au secteur financier par les régulateurs mondiaux sont en baisse en 2018. «Le montant total des sanctions dans le monde devrait être inférieur à 8,1 milliards de dollars pour le premier semestre 2018, contre 18,35 milliards pour la même période en 2017, indique l’enquête annuelle du cabinet Duff & Phelps sur le sujet. Cette baisse est particulièrement nette aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Europe.». L’an dernier, le montant total des amendes infligées a atteint 20,65 milliards de dollars. Les banques d’investissement ont reçu les plus fortes sanctions (28,4% du total), devant les sociétés de services non-financiers aux entreprises (22%), puis la banque de détail et la gestion d’actifs (12% chacune). Les banques d’investissement ont déjà été condamnées, au premier semestre 2018, à verser 4 milliards de dollars d’amende.
La banque britannique Lloyds Banking Group s’apprête à réaliser une fusion d’envergure pour ses services de gestion du patrimoine, dans une nouvelle joint venture avec le gestionnaire de fonds Schroders Plc, selon Sky news. L’accord porterait Lloyds à posséder 50,1% des parts de la nouvelle structure, qui coifferait des encours de 13 milliards de livres sterling (14,7 milliards d’euros).
Le gouvernement italien entend prolonger le mécanisme adopté pour aider les banques du pays à se délester de leurs créances douteuses. Dans la mise à jour du Document économique et financier (DEF) publiée le 4 octobre, le ministère des Finances indique sa volonté de discuter avec la Commission européenne d’un mécanisme qui succéderait à la GACS (garanzia sui crediti in sofferenza). Cette dernière, créée en 2016 et arrivant à échéance en mars 2019, permet d’accorder une garantie d’Etat aux tranches seniors de titrisation de créances douteuses. Elle a été utilisée par quelques banques, dont récemment Creval, pour faciliter la cession sur le marché de portefeuilles de créances.
L'ère des comptes bancaires suisses numérotés est officiellement révolue, Berne partageant désormais automatiquement des données sur la clientèle avec les autorités fiscales de dizaines de pays. L’Administration fédérale des contributions (AFC) a fait savoir aujourd’hui qu’elle avait pour la première fois échangé des renseignements financiers fin septembre, «dans le cadre de la norme mondiale sur l'échange automatique de renseignements (EAR)». L'échange de données se fait avec les pays de l’Union européenne (UE), l’Australie, le Canada, l’Islande, le Japon, la Norvège, la Corée du Sud, ainsi que Jersey, Guernesey et l’Ile de Man.
Les amendes infligées au secteur financier par les régulateurs mondiaux sont en baisse en 2018, après un millésime 2017 particulièrement coûteux. «Le montant total des sanctions dans le monde devrait être inférieur à 8,1 milliards de dollars pour le premier semestre 2018, contre 18,35 milliards pour la même période en 2017, indique l’enquête annuelle du cabinet Duff & Phelps sur le sujet. Cette baisse est particulièrement nette aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Europe.»
Danske Bank a exécuté jusqu’à 8,5 milliards d’euros de « mirror trades » en une seule année au profit de clients russes, rapporte le Financial Times, qui cite un mémo interne. Ces opérations consistaient à acheter en roubles des titres financiers, notamment des obligations d’Etat russes, puis à les revendre pour récupérer d’autres devises.
La banque japonaise Nomura est en discussions avancées avec le régulateur pour implanter son hub européen post-Brexit à Paris, selon le Financial Times. Le quotidien cite trois sources proches du dossier, qui voudraient faire de Paris un hub bancaire alternatif pour les clients qui veulent emprunter en Europe. Nomura, qui compte 2.300 salariés à Londres, a déjà annoncé qu’il allait installer un courtier en valeurs à Francfort, en Allemagne, qui sera sa plate-forme de trading lorsque Londres aura quitté l’Union européenne, en mars 2019. Nomura prévoit aussi de rapatrier quelques salariés dans les pays européens qu’elle couvre, comme l’Espagne. JPMorgan et Nomura n’ont pas souhaité commenter.
The board of directors of the G Fund SICAV on 2 October, 2018 decided, in accordance with the terms of the current prospectus, to activate restrictions applicable to subscriptions and conversions (hard-close) the G Fund Avenir Europe sub-fund, dedicated to European SMEs. From 3 October, GC, ICHF, ICHFH, IUSD, IUSDH, NCHF, NCHFH, NUSD, NUSDH, P, OD, R and VC share classes in the G Fund – Avenir Europe sub-fund will beclosed to all new subscriptions, according to a statement released on Wednesday. G Fund – Avenir Europe was created on 12 December 2014 as an addition to the range of Avenir funds from Groupama Asset Management, founded on equity small and midcap expertise. Since then, assets under management have reached EUR778m as of 28 September 2018. In one year, the fund has seen over EUR500m in net subscriptions (as of 30 September). In this environment, “the board of directors of the Sicav fund, in agreement with Groupama Asset Management, has decided to limit subscriptions to these sub-funds to protect the interests of shareholders and maintain the integrity of the investment strategy. “The objective for the hard close is to ensure appropriate management of the capacities of the sub-fund and the regularity of performance levels. This will allow the managers to continue to apply their strategy with coherence and conviction,” a statement explains. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Deux rapports de l’Autorité bancaire européenne (EBA) et du Comité de Bâle, rattaché à la Banque des règlements internationaux (BRI), publiés aujourd’hui, confirment que les banques européennes sont bien les plus touchées par les normes prudentielles agréées en décembre dernier pour finaliser Bâle 3. Au niveau global, les standards définitifs de Bâle 3, qui doivent entrer progressivement en vigueur entre 2022 et 2027, entraînent une surcharge en capital Tier1 de 3,6% par rapport aux standards précédents, indique le Comité de Bâle. Cela se traduit par un déficit de fonds propres de 25,8 milliards d’euros à l'échelle mondiale soit près de 70% de moins que ce que prévoyait le Comité en décembre dernier, du fait principalement de fonds propres en hausse.
Les banques et leurs régulateurs n’ont pas attendu la nouvelle directive européenne sur la sécurité des réseaux pour améliorer leur niveau de protection.
Blanchiment. L’élève Deutsche Bank se distingue à nouveau, envoyé au piquet par le régulateur allemand du secteur financier. La BaFin a publiquement demandé à son protégé de « prendre des mesures internes appropriées de prévention » en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. KPMG a été nommé en tant que « représentant spécial » pour trois ans afin de suivre les progrès de la banque. C’est la première fois que la BaFin impose une telle surveillance à une banque pour la lutte antiblanchiment. Deutsche Bank, déjà sanctionnée en 2017 par des régulateurs américains et britanniques sur ce thème, a indiqué avoir convenu avec l’autorité allemande de la nécessité d’améliorer ses procédures de connaissance des clients. Mais aucun nouveau dossier n’a officiellement motivé la mise sous surveillance de la BaFin.
La banque britannique Standard Chartered (StanChart) pourrait écoper d’une amende de près de 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) aux Etats-Unis pour avoir permis à des clients d’enfreindre les sanctions américaines contre l’Iran, selon l’agence Bloomberg. Une décision définitive dans ce dossier n’a pas encore été prise et le montant potentiel de l’amende reste préliminaire, a précisé l’agence de presse. Contactée par Bloomberg, Standard a indiqué dans un communiqué que la banque «coopérait pleinement avec l’enquête» et qu’elle «était engagée actuellement dans des discussions avec les autorités américaines».
La banque britannique Standard Chartered (StanChart) pourrait écoper d’une amende de près de 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) aux Etats-Unis pour avoir permis à des clients d’enfreindre les sanctions américaines contre l’Iran, a rapporté lundi soir l’agence Bloomberg en citant des personnes proches du dossier.