Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Le président du conseil de surveillance prudentielle de la Banque centrale européenne (BCE), Andrea Enria, a promis jeudi de lever certains obstacles aux fusions bancaires transfrontalières dans la zone euro, parmi lesquels les restrictions aux transferts de liquidités entre filiales de pays différents. La BCE plaide depuis longtemps en faveur d’une consolidation du secteur bancaire, qui pourrait atténuer l’impact de la faiblesse persistante des taux d’intérêt. Mais les rapprochements transfrontaliers restent rares, notamment en raison des contraintes liées aux régulations nationales sur la liquidité et les fonds propres et de l’absence de dispositif unifié de protection des dépôts.
Le président du conseil de surveillance prudentielle de la Banque centrale européenne (BCE), Andrea Enria, a promis jeudi de lever certains obstacles aux fusions bancaires transfrontalières dans la zone euro, parmi lesquelles les restrictions aux transferts de liquidités entre filiales de pays différents. La BCE plaide depuis longtemps en faveur d’une consolidation du secteur bancaire, qui pourrait permettre à celui-ci d’atténuer l’impact de la faiblesse persistante des taux d’intérêt. Mais les rapprochements transfrontaliers restent rares, notamment en raison des contraintes liées aux régulations nationales sur la liquidité et les fonds propres et de l’absence de dispositif unifié de protection des dépôts.
Les – petits – bénéfices de 2018 (341 millions d’euros) de Deutsche Bank sont largement effacés. En 2019, la première banque allemande est repartie dans le rouge. Sa perte nette atteint 5,26 milliards d’euros. Il s’agit de la quatrième perte en cinq ans pour Deutsche Bank. Depuis 2015, elle a accumulé 13,8 milliards d’euros de pertes nettes.
Le monde des intermédiaires en opérations de banques est poussé vers une diversification et une concentration par des réseaux qui tentent de reprendre la main sur les prêts à l’habitat.
Accélération. Dans son Panorama des néobanques en France, KPMG compte 3,5 millions de compte actifs, et pas seulement des millennials. Surtout, 68 % des clients seraient prêts à faire de leur néobanque leur banque principale si plus de services bancaires étaient proposés. Justement, c’est bien l’objectif des néobanques d’enrichir leur offre et d’étendre leur empreinte géographique. Le géant chinois Tencent vient de participer aux levées de fonds de Lydia, application de paiement proposant aussi du crédit et de l’assurance, qui dispose désormais de 40 millions d’euros, et de Qonto, la néobanque des petites entreprises dont les fonds tout frais s’élèvent à 104 millions d’euros. Objectifs : un agrément d’établissement de crédit pour pouvoir offrir plus de services et une extension européenne. Enfin, Anaxago, plate-forme de crowdequity, devient une néobanque privée proposant une sélection de fonds d’autres gérants en plus de ses propres fonds et un conseil en gestion de patrimoine à partir de 200.000 euros d’actifs financiers.
Appel aux « candidats prêts à changer de vie ». Le 3 février, le Club TGV Bretagne anime une chasse aux talents « pour faire connaître les opportunités d’emplois dans le Finistère et drainer de nouveaux talents sur la pointe bretonne ». Un « job-dating » organisé à la Fédération nationale du Crédit Agricole, et accueillant outre la banque verte une bonne trentaine de recruteurs, dont encore dans le secteur financier le Crédit Mutuel Arkéa, l’assureur Groupama et le courtier Verlingue. Tous motivés pour convaincre les talents de prendre la vague.
Le conseil de surveillance de Deutsche Bank a annoncé que l’enveloppe de bonus attribuée aux membres du directoire sera réduite de moitié au titre de 2019, confirmant une information du Handelsblatt. Ils se partageront au total 13 millions d’euros contre 26 millions en 2018. «Les actionnaires et les représentants des salariés saluent cette décision», a indiqué Detlef Polaschek, vice-président du conseil de surveillance.
JPMorgan envisage de supprimer des centaines de postes dans sa division de banque de détail, affirme Bloomberg de sources proches du dossier. La banque américaine préviendra les salariés concernés le 6 février. La division, qui réalise la moitié des revenus du groupe, fait l’objet d’une revue plus large face aux changements de comportement des consommateurs qui privilégient de plus en plus les services en ligne. Les coupes portent sur environ 1% des effectifs de la banque de détail qui a déjà perdu environ 7.000 emplois entre 2014 et 2018. L’an dernier, ses effectifs ont encore reculé, de 2%, et atteint leur plus bas niveau depuis 2015, avec 127.000 salariés.
Le conseil de surveillance de Deutsche Bank a annoncé que l’enveloppe de bonus attribuée aux membres du directoire sera réduite de moitié au titre de 2019, confirmant une information du Handelsblatt. Ils se partageront au total 13 millions d’euros contre 26 millions en 2018.
Credit Suisse a ignoré le signal d’alarme tiré par son directeur Europe Moyen Orient Afrique sur les risques liés à un emprunt de 2 milliards de dollars (1,82 milliard d’euros) contracté par le Mozambique en 2013. Un document juridique publié la semaine dernière par la banque suisse montre que son responsable régional de l’époque avait recommandé à des banquiers du groupe de ne pas mettre en place ce financement controversé.
JPMorgan envisage de supprimer des centaines de postes dans sa division de banque de détail, affirme Bloomberg de sources proches du dossier. La banque américaine préviendra les salariés concernés le 6 février. La division, qui réalise la moitié des revenus du groupe, fait l’objet d’une revue plus large face aux changements de comportement des consommateurs qui privilégient de plus en plus les services en ligne.
La banque va proposer à ses clients privés des supports d’investissement «actifs» dans la lutte contre le réchauffement climatique, en partenariat avec CPR AM, Amundi et Omnes Capital.
Le Crédit Agricole va prendre le contrôle de Linxo, en montant à 85% du capital de cette fintech dont il est actionnaire minoritaire depuis 2016. Créé en 2010, Linxo est spécialisé dans l’agrégation de données bancaires et de l’initiation de paiements. La participation sera portée par Crédit Agricole Payment Services et par FIRECA (Fonds d’investissement et de recherche du Crédit Agricole). Le solde du capital reste détenu par les dirigeants et fondateurs. Cette opération valoriserait Linxo sur une base moins élevée que lors de sa levée de 20 millions d’euros en 2017, selon la lettre spécialisée Mind Fintech.