Nos articles d’actualités et d’analyse sur l’allocation des investisseurs par grandes classes d’actifs - actions, obligations, crédit, actifs réels, immobilier.
Le gérant d’actifs allemand Prime Capital AG vient de terminer la première clôture de son véhicule Prime Green Energy Infrastructure Fund, dédié aux infrastructures d'énergies vertes, avec 202 millions d’euros. Prime Capital vise un montant final de 500 millions d’euros. Le fonds investira dans des éoliennes dans les pays nordiques, avec une stratégie de valeur ajoutée via une gestion affinée des infrastructures, et a pour cela conclu un accord avec le fabricant d'éoliennes Siemens Gamesa Renewable Energies S.A. («SGRE»). Prime Capital identifiera et sécurisera des opportunités attractives à un stade précoce, optimisera tous les aspects techniques et commerciaux des projets et capitalisera sur la technologie et l’expertise. Trois investissements d’amorçage dans des actifs situés en Suède et en Norvège ont déjà été signés. Plusieurs investisseurs ont participé à l’amorçage du fonds, et rejoindront son conseil consultatif. Parmi eux, on retrouve Siemens Financial Services, la branche financement de Siemens, et Nordrheinische Ärzteversorgung, la caisse de retraite des médecins de Rhénanie du Nord, qui a déjà investi avec Prime Capital dans plusieurs projets nordiques auparavant.
Dans une période de resseremment des niveaux de rendements pour les investisseurs particuliers au Royaume-Uni, nombre d’entre eux se tournent vers les trusts, rapporte le Financial Times. Ainsi, six des dix fonds les plus vendus sur la plateforme britannique Interactive investor au mois de mai sont des trusts. Le quotidien note cependant que les promesses d’utiliser les réserves pour assurer les dividendes risquent de ne pas être tenues puisque certains trusts ont annoncé, pendant la période de la pandémie, qu’ils coupaient leur dividende.
L’initiative Finance for Tomorrow, branche de l’association Paris Europlace dédiée à l’investissement vert, a présenté en fin de semaine dernière la composition de son nouveau bureau pour le mandat 2020-2022. Le bureau est composé de 14 membres. Outre le président Thierry Déau, par ailleurs PDG et fondateur de Meridiam, et la directrice générale Anne-Claire Roux, il compte six membres élus, quatre membres de droit et deux membres cooptés. Les six membres élus sont : - Erick Decker, responsable des investissements de la zone Europe du Sud et pays émergents chez Axa - Laurence Pessez-Hublot, directrice RSE de BNP Paribas - René Kassis, directeur de la gestion dette privée de La Banque Postale AM - Anne Chassagnette, directrice RSE d’Engie - Emilie Beral, directrice des méthodes, de l’innovation et de la qualité et directrice du marché émetteurs de Vigeo Eiris - Nicolas Rivard, directeur de la ligne métier Advanced Data Services d’Euronext Les quatre membres de droit sont : - La Banque de France, représentée par Morgan Desprès, directeur adjoint de la stabilité financière - Le Ministère de l’Economie et des Finances, représenté par Yann Pouezat, sous-directeur financement des entreprises et marché financier - Le Ministère de la Transition écologique et solidaire, représenté par Pascal Dupuis, chef de service au Commissariat Général au Développement Durable - Paris Europlace, représentée par Arnaud de Bresson, délégué général Les deux membres cooptés par le conseil d’administration de Paris Europlace sont : - Jean-Jacques Barberis, vice-Président de Finance for Tomorrow, par ailleurs directeur du coverage, de la clientèle institutionnelle et corporate, membre du comité exécutif d‘Amundi - Pierre Ducret, conseiller spécial du président de Finance for Tomorrow, par ailleurs contrôleur général, conseiller climat du Groupe Caisse des Dépôts
L’investisseur activiste Jonathan Litt parie contre les principaux propriétaires de bureaux à New York, rapporte le Wall Street Journal. Habituellement, il acquiert des actions de sociétés immobilières et fait pression pour qu’elles changent. Le hedge fund de Jonathan Litt, Land & Buildings Investment Management, a pris des positions de vente à découvert dans Empire Stae Realty Trust, SL Green Realty et Vornado Realty Trust, selon des sources proches du dossier. «Le marché des bureaux à New York fait face à un ouragan existentiel», écrit Jonathan Litt sur le site internet de son fonds.
Harmonie Mutuelle a consacré une poche de 200 millions d’euros pour les entreprises françaises. Soixante-dix millions d’euros sont en cours d’investissement dans le non coté. Le groupe a déjà investi dans les fonds d’Eiffel (Croissance Directe et Impact) et privilégie aussi les approches régionales avec des fonds sponsorisés par les régions comme les fonds de Siparex pour les Pays de Loire. En outre, le groupe a créé une poche de 20 millions pour des fonds dédiés à la santé et au digital. Après avoir investi dans les fonds de LBO France, de CapDecisif, de Turenne Capital et de Extens, le groupe est à l'étude sur d’autres fonds.
En marge de la présentation du rapport annuel 2019 de la BaFin, l’autorité des marchés financiers en Allemagne, son président Félix Hufeld s’est exprimé sur l’impact de la pandémieCovid-19 sur les institutions financières locales. Félix Hufeld a noté de «grosses sorties» dans les fonds d’investissement allemands. «Cependant, il semble que l’industrie a traversé la crise avec peu de dégâts. Les investisseurs ont pu vendre leurs parts sans problème», a-t-il ajouté. S’il a estimé qu’une nouvelle vague de décollecte pouvait survenir dans les fonds allemands, Félix Hufeld a souligné l’introduction d’un amendement avant la crise du Covid-19 par les législateurs allemands permettant aux fonds d’améliorer leur gestion de liquidité à travers différents outils et d'éviter leur fermeture. «Nous nous attendons à ce que les sociétés de gestion évaluent rapidement quelsusages elles feront de ces nouveaux outils, et si c’est le cas, lesquels.»
Standard Life Aberdeen a essuyé des rachats nets de 24 milliards de livres sur les quatre premiers mois de l’année, a annoncé le directeur général, Keith Skeoch, dans une vidéo diffusée avant l’assemblée générale de la société de gestion. Cette décollecte est toutefois principalement liée au retrait du mandat de Lloyds Banking Group, décidé en février 2018. Les sommes relatives à ce dernier se sont élevées à 25 milliards de livres sur le quadrimestre. SLA a donc enregistré une collecte nette d’un milliard de livres sur la période, «un signal encourageant», relève Keith Skoch. Standard Life Aberdeen avait vu sortir 58,4 milliards de livres en 2019, après une décollecte de 40,9 milliards de livres en 2018. Au 30 avril, les encours sous gestion et administration ressortaient à 490 milliards de livres, contre 544,6 milliards de livres fin 2019. Le dirigeant a confirmé que le paiement du dividende au titre de 2019 serait maintenu.
Olivier Rousseau, membre du directoire du Fonds de Réserve pour les Retraites, analyse les effets de la crise, le projet de réforme des retraites et l'épineuse question des réserves des caisses.
Les actionnaires de la société de gestion suisse GAM ont élu, fin avril, David Jacob à la présidence du conseil d’administration. L’ensemble des mandants se représentant ont également été élus, ainsi que le nouveau membre, Thomas Schneider. Les actionnaires ont également autorisé le conseil d’administration à augmenter le capital social de la société, pour un montant maximum de 798.412 francs suisses. La direction pourra émettre à tout moment, d’ici le 30 avril 2021, jusqu'à 15.968.240 actions, d’une valeur nominale de 0,05 franc. Le rapport de gestion, les états financiers de la holding et les états financiers consolidés pour 2019 ont par ailleurs été approuvés.
L’Association européenne des fonds Efama appelle à une révision urgente du document d’information des investisseurs KID Priips, alors que les autorités européennes de surveillance préparent leur rapport final sur les changements techniques à apporter sur ce point. En l’état actuel, l’association estime que le KID Priips reste “fondamentalement déficient et fournit aux investisseurs particuliers des informations trompeuses». «La crise actuelle du COVID-19 entraîne une incertitude économique sans précédent pour tout le monde. Notre secteur jouera son rôle en apportant son aide sur le long chemin de la reprise économique. Pour y parvenir, un KID qui fournisse aux investisseurs particuliers les bonnes informations est devenu encore plus important. Sinon, comment pouvons-nous attendre des investisseurs particuliers qu’ils prennent des décisions d’investissement éclairées en période d’incertitude économique et participent à la reprise post-COVID?», s’interroge l’Efama dans une lettre envoyée mardi à la Commission européenne, aux parlementaires européens et aux autorités européennes de surveillance. L’Efama identifie trois points susceptibles d’être améliorés. Premièrement, l’association pense que la comparabilité à tout prix n’est pas la bonne solution. “La quête d’une comparabilité théorique [entre produits d’investissement très différents] s’est faite au prix d’une information trompeuse, ce qui a un impact négatif pour l’investisseur final». Ensuite, la mention de la performance passée est essentielle, juge l’Efama, «même si elle n’est pas un indicateur de la performance future». Enfin, l’association estime que les scenarios de performance ne devraient pas être prospectifs, mais plutôt “donner des informations sur la manière dont le produit va fonctionner dans telle ou telle condition de marché, en se fondant sur des observations historiques”.
BNP Paribas Securities Services et BlackRock Solutions ont noué «une alliance stratégique» via Aladdin Provider pour fournir des capacités de gestion intégrées aux clients. Cette alliance permet de réunir les services de middle office, d’administration de fonds et de services de conservation et l’infrastructure de gestion des investissements d’Aladdin pour créer «une solution de gestion «end-to-end» entièrement intégrée», selon un communiqué. Dans le cadre de cette alliance, BNP Paribas Securities Services s’appuiera sur Aladdin pour fournir des services externalisés de middle office, en conservant le Investment Book of Record d’Aladdin comme source de données. Cette nouvelle collaboration approfondit les relations entre les deux entreprises. BNP Paribas Securities Services est en effet client depuis 2007 du français eFront, société acquise par BlackRock en 2019. La banque utilise eFront Invest pour fournir des solutions de gestion d’actifs aux principaux gestionnaires d’actifs alternatifs.
La société de gestion suisse Vontobel vient de promouvoir Dan Scott au poste de directeur des investissements de sa banque privée interne. Il remplace son supérieur Lars Kalbreier, qui quitte l’entreprise après trois ans. Ancien journaliste financier chez Dow Jones (1999-2001) et CNBC (2001-2007), Dan Scott fut également commercial auprès des institutionnels chez Kepler Capital Markets (2008-2009) et analyste senior chez Credit Suisse. Il a rejoint Vontobel avec Lars Kalbreier en 2017 au poste de directeur adjoint des investissements de la banque privée.
UBP vient de recruter Federico Marzi en tant que responsable des distributeurs externes en Italie. L’intéressé vient de Fideuram SGR où il était responsable du développement depuis 2016. Chez UBP, il sera rattaché à Luca Gabriele Trabattoni, responsable Italie et pays méditerranéens de la banque suisse. Il sera responsable du développement de la distribution retail avec une attention particulière aux intermédiaires et les canaux dédiés à la clientèle privée.
Le gestionnaire d’actifs Fidelity Investments veut recruter 2.000 nouveaux employés aux Etats-Unis et accélérer le processus d’embauches, a annoncé la société dans un communiqué. Ces recrutements doivent faire face à la demande croissante de conseils de la part de clientspour naviguer la crise des marchés liée à la pandémie de Covid-19. Ces nouveaux emplois seront donc des représentants de services clients, des ingénieurs logiciels ainsi que des consultants financiers. Les entretiens d’embauche ainsi que l’intégration des nouveaux employés se tiendront virtuellement, la quasi-intégralité des employés de Fidelity travaillant depuis leur domicile en raison de la pandémie. Quelque 40.000 employés travaillent chezFidelity aux Etats-Unis.
American Century Investments est la première société de gestion à lancer des ETF semi-transparents gérés activement. Ces ETF ont la particularité de ne pas publier quotidiennement la composition de leurs portefeuilles, contrairement aux ETF traditionnels. L’idée est ainsi de protéger les stratégies de «stock-picking» des gérants que ces produits sont censés proposer. L’objectif des promoteurs de ces ETF est de tenter de raviver l’intérêt pour la gestion de sélection de valeurs. American Century Focused Dynamic Growth ETF et American Century Focused Large Cap Value ETF seront disponibles exclusivement sur le CBOE aux Etats-Unis. Ces fonds utilisent une méthodologie conçue par Precidian Investments. Le Focused Dynamic Growth est investi dans des sociétés de grandes capitalisations connaissant une croissance dynamique, tandis que le Focused Large Cap Value est investi dans des grandes capitalisations de qualité qui sont sous-évaluées. Selon le Wall Street Journal, d’autres ETF de ce type devraient bientôt voir le jour aux Etats-Unis: l’un de ClearBridge (Legg Mason) et un autre de JPMorgan Chase & Co. Les deux sociétés utilisent le modèle de Precidian. Fidelity Investments, T. Rowe Price Group, Natixis Investment Managers et Blue Tractor ont aussi obtenu l’autorisation pour réaliser des ETF actifs basés sur leurs propres modèles, d’après le WSJ.