In an interview with Les Echos, the Deutsche Bank currency specialist Bilal Hafeez predicts that the Euro will rise against the dollar in the next few months. He expects that the rate will reach USD1.50 per Euro by the end of first half.
In an interview with Les Echos, the global strategist for JPMorgan Asset Management, David Shairp, predicts that volatility will remain high in the next few months. ?The major indexes will evolve within a narrow range: the S&P will oscillate between 750 and 950 points, and it is not out of the question that it may fall below its low point in November (752.44 points),? he predicts. The markets will not really rebound before the end of 2009, and so this is not really the time to return to equities markets.
Selon Les Echos, la firme paneuropéenne de capital-investissement, cotée à Londres, qui a perdu plus de 70 % de sa valeur sur un an, vient de nommer Michael Queen pour reprendre les rênes, à la place de Philip Yea. Entré chez 3i il y a plus de dix ans, Michael Queen, ancien responsable financier de la société, pilotait l’activité d’infrastructure, plutôt résistante à la crise. Ce changement de direction intervient après la suppression d’une centaine de postes sur 660, dont deux associés de Paris, Jérôme Girszyn et Laurent Savinelli. 3i a subi une baisse de 21 % de la valeur de ses 50 investissements les plus significatifs, soit 61 % de ses 5,9 milliards de livres d’actifs en portefeuille.
Hans-Christoph Hirt, of the British management firm Hermes, has said in an interview with the Frankfurter Allgemeine Zeitung that at the upcoming Porsche general assembly he will call for the resignation of Wendelin Wiedeking, chairman of the board, and that he be stripped of his place as a member of the corporate governance committee. Hermes will present the motion in the name of five pension funds (ABP of the Netherlands, AP2 of Sweden, the British Telecom pension fund BTPS, the Railpen pension fund and the teacher’s pension fund USS). The investors’ accusations will focus on the market turbulence provoked by Porsche when it took control of Volkswagen, the opacity of management pay scales, and the governance model in place at Porsche.
The Financial Times reports that Cremades & Calvo-Sotelo, a Spanish law firm representing hundreds of investors who lost money in the Madoff scandal, is seeking to bring together an international group of lawyers to sue banks who sold Madoff funds in at least 17 countries for damages and interest. ?We are choosing law firms in each jurisdiction to be able to deliver a global response to this global fraud,? says Javier Cremades, of Cremades & Calvo-Sotelo, in an interview with the FT.
Pour Patrick Artus, le directeur de la Recherche et des Études de Natixis, le brassage des gestions d"actifs de la Société Générale et du Crédit Agricole peut déboucher sur la création d"un troisième modèle bancaire. Sur le fond, la gestion alternative a perdu son rôle de parangon depuis la crise de 2008, souligne Patrick Artus.Newsmanagers.com : Un rapprochement des gestions d"actifs de la SogGen et du CA est-il souhaitable ?Patrick Artus : Je n"ai pas d"informations particulières sur cette opération [l’interview a été réalisée le 23 janvier, avant la confirmation de l’opération, ndlr.], mais ce que l"on peut dire c"est que la gestion d"actifs est une activité où il y a des rendements d"échelle croissants, ce qui n"est pas forcément le cas pour la banque de détail, ni pour la banque d"investissement. Les marchés sont persuadés que cette opération aura lieu. Si elle se réalise, elle va créer un nouveau modèle.- Pourquoi un nouveau modèle ?P. A. : Jusqu"à présent, on ne trouvait que 2 modèles dans le monde bancaire : l"architecture fermée, dans le cadre de laquelle une banque ne distribue que ses produits financiers. Et l"architecture ouverte où, à l"inverse, une enseigne vend surtout des produits fabriqués par les autres.Un rapprochement entre la SocGen et le CA pourrait créer un modèle intéressant et situé entre ces 2 extrêmes. Il permettra à deux banques de construire une usine commune où seront fabriqués des produits financiers ? SICAV, FCP, etc. ? qui seront ensuite distribués de manière sélective dans chaque réseau de distribution. Un peu comme dans l"industrie automobile, il y a une plateforme commune, puis une mise en vente dans des show rooms séparés. Ce troisième me modèle me paraît plus pertinent que les deux autres.- Comment, selon vous, le métier de la gestion d"actifs va-t-il évoluer en 2009 ?P. A. : La réponse à cette question va résulter de ce que les investisseurs et les épargnants voudront faire de leur argent. Aujourd"hui, on constate la priorité donnée à la prudence, ce qui dope les liquidités, les titres d"Etat et les corporates de bonne signature. Les autres classes d"actifs sont à la peine. Si cette tendance se maintient, la gestion d"actif va se recentrer sur les Sicav monétaires et sur les Sicav obligataires AAA ou assimilées. Ce serait une évolution majeure, une rupture de tendance.- Que va-t-il se passer pour la gestion alternative ?P. A. : Avant la crise de 2008, c"est la gestion alternative qui avait tendance à s"imposer comme parangon, la forme de gestion dominante. Tout était revu à cette aune. Mais la donne a changé : la gestion alternative n"a plus la cote. L"encours des hedge funds a été divisé par deux et il est revenu de 2.400 à 1.200 milliards de dollars. On assiste à un retour de la gestion traditionnelle, ringardisée durant un temps, avec toutes ses composantes, assez classiques.- Le nombre d"acteurs intervenant dans la gestion d"actifs va-t-il diminuer ?P. A. : La réponse à cette question est la résultante de ce qui a été dit plus haut : dans le cadre d"une gestion traditionnelle, il y a une prime au regroupement à cause des économies d"échelle. Avec l"alternatif, en revanche, la taille n"est pas un atout. Un fonds de 500 millions est suffisant pour obtenir une bonne performance. C"est l"alternatif qui a provoqué la multiplication des petites sociétés de gestion. En résumé, si la gestion traditionnelle s"impose à nouveau, il y aura sûrement d"autres rapprochements, ce qui ne sera pas le cas si l"alternatif repart.
La Financière Responsable, jeune société de gestion dédiée à l"investissement responsable détenue en partie par La Française des Placements (LFP), a lancé fin août son deuxième fonds. Il s"agit d"un fonds solidaire, appelé LFR Actions Solidaires. Géré par Stéphane Prévost, fondateur et président de LFR, le produit est investi au minimum à 75 % dans des actions de sociétés cotées de la zone euro, en privilégiant celles qui valorisent le capital humain. Les entreprises sont ainsi analysées sous l"angle social, des droits de l"homme et de l"engagement sociétal. #Nous serons particulièrement vigilants au comportement des entreprises en cas de restructuration, de licenciements et de délocalisation#, souligne Stéphane Prévost. Il ne s"agit pas d"exclure toutes les entreprises qui licencient, mais celles qui le font sans minimiser les impacts sociaux de ces suppressions d"emplois. A l"inverse, les entreprises affichant les meilleures pratiques et évaluations sont favorisées. Pour justifier sa nature solidaire, le fonds est investi à hauteur de 5 à 10 % de l"actif dans des titres non cotés d"entreprises solidaires. Là encore, LFR a choisi le thème de la valorisation du capital humain qu"elle décline en trois domaines : l"insertion professionnelle, l"insertion par le logement social et la solidarité intergénérationnelle. Pour l"instant, la société de gestion intervient sur les deux premiers champs seulement, à travers deux lignes. Il est ainsi investi à 3 % dans les titres de la foncière Habitat et Humanisme, une fédération spécialisée dans le relogement et l"accompagnement vers l"insertion de familles, et à 6 % au capital de France Active, qui favorise la création d"entreprises solidaires.Le fonds est ouvert aux institutionnels et aux particuliers. Pour l'épargne salariale, LFR a lancé le FCPE Actions Solidaire, nourricier de LFR Actions Solidaire.
Dans une interview accordée ce jeudi matin à France 2, Patrick Devedjian, ministre chargé de la Relance, a proposé la mise en place d"un système de «malus» pour les dirigeants d’entreprise ayant obtenu de mauvais résultats. «On pourrait par exemple geler pendant cinq ans le bonus, et l’affecter des pertes qui viendraient à indiquer un malus», a-t-il notamment proposé.
Dans une interview publiée jeudi par le Parisien, Jérôme Kerviel reconnaît avoir perdu le « sens des réalités » mais il continue à mettre en avant la responsabilité de ses supérieurs et dénonce #une instruction sponsorisée par la Société générale# dans le cadre de laquelle « les expertises indépendantes » lui seraient refusées par le juge Renaud Van Ruymbeke.
At the end of 2008, assets at Aberdeen Asset Managers Deutschland in Germany and Austria totalled EUR1.7bn, compared with EUR1bn twelve months earlier, as net subscriptions more than compensated for negative market effects, says Hartmut Leser, CEO, in an interview with Börsen-Zeitung. Leser also says that Aberdeen is more interested in assets at Credit Suisse, particularly in its money market funds, than in the 550 employees of the Global Investors division of the Swiss group. In addition, the acquisition was achieved at a very low price, corresponding to 0.6% of total assets, while the usual price was 2% to 2.5% before the financial crisis.
L"Association luxembourgeoise des fonds d"investissement (Alfi) vient de créer un comité d"experts sur l"affaire Madoff, avec comme mission d"en analyser les rouages et d"en tirer les enseignements. C"est ce qu"a annoncé Charles Muller, directeur général adjoint de l"association professionnelle, lors d"un point presse organisé mardi matin à Paris. L"occasion pour l"Alfi et l"Agence luxembourgeoise pour le développement du centre financier, aussi présente, de faire entendre leur voix après la polémique avec la France sur le niveau de protection des investisseurs dans le Grand-Duché, suite à l"affaire Madoff.Cette «task force», présidée par le directeur général de l"Alfi, sera composée de membres du conseil d"administration de l"association, «mais d"aucune partie du dossier Madoff», souligne Charles Muller. «L"objectif est de déterminer ce qu"il faut changer pour que cela ne se reproduise plus», poursuit-il. Un rapport sera présenté cet été. «L"Alfi pourrait formuler des recommandations, comme une nouvelle circulaire de la CSSF, un changement de la loi luxembourgeoise ou de la législation européenne». En créant ce comité, le Luxembourg ne veut pas pour autant donner l"impression qu"il a quelque chose à se reprocher. «Cela ne doit pas être interprété comme un aveu de protection insuffisante des investisseurs», insiste le directeur général adjoint de l"Alfi. Comme il l"avait déclaré lundi dans une interview à Newsmanagers, Charles Muller souligne que «la réglementation luxembourgeoise en matière de responsabilité du dépositaire du secteur des fonds est conforme à la directive OPCVM et équivalente à celle de la France». Autrement dit, l"obligation de restitution des fonds existe bel et bien, comme en France, puisque cette disposition est inscrite dans le Code civil. C"est d"ailleurs aussi ce que prévoyait de répéter Charles Muller mardi lors d"une réunion de l"Efama, l"association européenne de l"industrie de la gestion, qui se tenait à Paris au siège de l"Association française de gestion financière (AFG). Au cours de cette réunion, où chaque association professionnelle nationale était censée présenter les implications de l"affaire Madoff sur son industrie des fonds, l"Alfi devait également réaffirmer que la première décision de justice luxembourgeoise dans le cadre de Madoff-Luxalpha, qui a concerné Oddo, «a démontré que les tribunaux luxembourgeois étaient prêts à statuer rapidement, fermement et en faveur des investisseurs, même si la base juridique de ce cas précis ne peut s"appliquer à tous les épargnants, puisque Oddo avait demandé remboursement de ses titres Luxalpha avant la découverte de la fraude». Rassurer les investisseurs sur la sécurité des OPCVM est un enjeu de taille pour le Luxembourg, dont la place financière représente 25-30 % du PIB et qui chérit particulièrement son secteur des fonds. Et cela est d"autant plus important que la directive Ucits IV vient d"être adoptée par le Parlement européen, et qu"elle inclut notamment le passeport des sociétés de gestion, une mesure qui permettra à une société de gestion de gérer un OPCVM coordonné dans un autre Etat membre que celui où elle est implantée. Une disposition qui pourrait constituer un danger pour le Luxembourg, et que ce dernier avait d"ailleurs contestée?
Les Echos reports that the Securities and Exchange Commission (SEC) has come under heavy criticism in recent months, which has only increased since the Bernard Madoff fraud scandal. Despite this, the former head of the SEC, David Ruder, does not expect things to change immediately. ?My sources tell me that major reforms will not take place before the end of 2009,? he says in an interview with the newspaper.
In an interview with Financial Times Fund Management, David Butler, a partner at Kinetic Partners, a hedge fund consultant based in London, says that 30 new managers are currently in the process of launching hedge funds, ?which is more than at any time in the past 12 years.? He adds that traders are leaving large hedge funds and investment banks to found their own long/short equities, distressed credit, and macro funds.
Dans une interview vidéo au FT.com, Francisco González, le président de BBVA, en appelle à un régulateur financier européen unique pour gérer les risques bancaires transfrontières. Il critique par ailleurs les dirigeants qui se concentrent sur leurs bonus, plutôt que sur l"avenir à long terme de leurs établissements.
In a long interview with Ignites Europe, Patrick Littaye, who co-founded Access International Advisors along with Thierry de la Villehuchet, who was recently found dead, discusses the Madoff case, in which his company is implicated. ?As investors, we trusted Madoff. Since our other funds were not performing as well as his fund, we naturally put everything in Madoff,? he explains to the daily online news source. ?It is clear that we will sue Madoff,? he also confirms.
In an interview with the Financial Times, Jamie Dimon, CEO of JPMorgan, predicts that the financial and economic crisis in the United States will get worse this year. ?The worst is not yet behind us. ... In our sector, the situation for consumer credit and credit cards will continue to worsen.? The JPMorgan chief claims that the banking sector will go back to basics: serving individuals and enterprises as well as possible.
Shareholders in Fortis are seeking to have a direct role in renegotiating the sale of EUR14.5bn in assets to BNP Paribas, and are planning to sue the Netherlands government over its nationalisation of the group in the Netherlands, according to a lawyer representing the shareholders, Mischaël Modrikamen, interviewed by the Financial Times. A suit claiming damages and interest will be filed next week.
Dans une interview accordée à la La Tribune, Jean-Pierre Jouyet, le nouveau président de l"AMF, fixe ses deux priorités : réorganiser le contrôle des produits financiers en France et donner des pouvoirs au comité européen des régulateurs. «Le scandale Madoff, qui a éclaté juste avant ma prise de fonctions il y a à peine trois semaines, nous montre l’impérieuse nécessité de renforcer le contrôle de la commercialisation des produits financiers et d'épargne», indique-t-il notamment.Au niveau européen, «il n’est pas normal aujourd’hui d’avoir des règles et des responsabilités différentes d’un État à un autre, comme dans le domaine de la responsabilité du dépositaire, alors qu’un passeport européen permet à un produit enregistré dans un État membre d'être commercialisé dans toute l’Europe», estime le président de l"AMF qui plaide pour un renforcement du rôle du CESR.
More than 70% of asset managers interviewed by Ignites Europe think that the European asset management industry will need to consolidate in 2009. Like Credit Suisse, other major banks will decide to sell a majority proportion of their asset management businesses, predicts Frédéric Jolly, former chief operating officer for EMEA at Russell Investments, who has recently founded a private equity firm specialised in asset management acquisitions. The result may be the creation of a pan-European giant in asset management, Ignites suggests.
Reinhard Kutscher, chairman of the board at Union Investment Real Estate (UIRE, EUR14.4bn in assets) has stated in an interview with the Börsen-Zeitung that the four open-ended real estate funds from the management firm of the German co-operative banks registered net subscriptions in 2008 of EUR730m, of which EUR280m were in December. Net inflows picked up after the crisis in October at a rate of EUR2-10m per day. The gross cash ratio for funds is now between 21% and 38%.
Dans une interview à Il Sole ? 24 Ore du 7 janvier, Parolo Bernasconi, avocat à Lugano et doyen de l"Université de San Gallo, conseille aux clients ayant acheté un produit Madoff à une banque, un fonds ou d"autres en Suisse de «demander aux rabatteurs et aux vendeurs de ces produits de rendre des comptes aussi bien sur le niveau de due diligence (?) que sur les commissions et rétrocessions encaissées». Sur le point des rétrocessions, l"avocat précise : «un récent jugement en Suisse a condamné une banque à restituer les rétrocessions aux clients qui n"en avait pas été informées. Si la négligence a été induite justement par les rétrocessions, alors on peut aussi tenter la voie de la demande dédommagement».
Bernard L. Madoff Investment Securities was investigated at least eight times over a 16-year period by the Securities and Exchange Commission and other regulators, who often held suspicions about the management firm, the Wall Street Journal reports on 5 January. Bernard Madoff himself was interviewed at least twice by the SEC. But regulators were never close to discovering the fraud which began in the 1970s. A joint session of the US Congress will seek to determine how the massive fraud went undetected.
Alors que l’euro est repassé au dessus d'1,47 dollar jeudi en début d'échanges européens, pour la première fois depuis près de trois mois, la livre sterling est tombé à un plus bas record contre une panier de devises et contre l’euro jeudi, face aux anticipations de forte baisse des taux d’intérêt au Royaume-Uni. Le vice-gouverneur de la Banque d’Angleterre Charles Bean a déclaré dans une interview que des taux à zéro étaient envisageables en Grande-Bretagne. Ces propos ont persuadé les cambistes d’entraîner la livre un peu plus loin sur le chemin de la parité avec l’euro. «Tout le monde parle des propos de Bean et il est certain qu’ils ont bien contribué à faire baisser la livre», commente Lee Ferridge, chez State Street.En fin de matinée, le sterling était en recul de 0,51% à 77,4 face à un panier de devises ". Il faut remonter à 1990, dans les statistiques journalières de la BoE, pour retrouver une livre aussi basse. La devise britannique a touché également 95,04 par euro, pour atteindre son plus bas niveau depuis le lancement de l’euro en 1999. Elle a ensuite réduit ses pertes à un peu plus de 0,94 après la publication de ventes au détail britanniques meilleures que prévu au mois de novembre.
«Les deux opérations (cession de Jet Tours et de 80% de Club Med Gym) compensent très largement le peu d’opérations immobilière réalisées au premier semestre et assureront pour l’exercice 2007-2008 un résultat net positif», déclare son PDG, Henri Giscard d’Estaing, dans une interview au Figaro. Hors ces cessions; le groupe de loisirs a été déficitaire de 8 millions d’euros en 2006-2007.