Vendredi, Société Générale Securities Services a annoncé qu’elle prenait acte de l’arrêt de la Cour d"appel de Paris du 8 avril 2009, fixant à 3,2 millions d"euros la valeur des actifs restituables au profit du fonds Day Trade Leverage (DTL) de la société de gestion Day Trade Asset Management (DTAM) et qu’elle #étudie les voies de recours qui lui sont offertes#. Autrement dit, la banque envisage de se pourvoir en Cassation.Ce jugement faisait suite aux recours formés par Société Générale et RBC Dexia contre les injonctions prononcées à leur encontre par le Collège de l"Autorité des marchés financiers (AMF) le 13 novembre 2008. Ces injonctions demandaient aux deux établissements de restituer à trois OPCVM de gestion alternative dont ils sont les dépositaires les titres dont la conservation avait été déléguée à Lehman Brothers International (Europe).Dans un communiqué de presse, SGSS rappelle qu’elle avait déjà versé le 13 octobre 2008 une somme de 755.688 euros au profit de DTL, #alors même que les actifs confiés à Lehman Brothers International Europe (Lehman), que DTAM avait choisi comme prime broker, sont bloqués par la procédure collective dont Lehman fait l"objet. En application du contrat conclu entre DTL et Lehman, le montant versé par SGSS avait été déterminé avec l"assistance d"experts indépendants#.Or, #dans une interprétation différente de la détermination des montants à restituer, la Cour d"appel de Paris a demandé à SGSS la restitution immédiate de 2,4 millions d"euros complémentaires#, poursuit Société Générale, qui ajoute qu’elle #prend toutes dispositions pour se conformer à cette décision et verser ce montant#.Comment expliquer une telle différence entre le montant versé par Société Générale et celui demandé par l"AMF ? #La somme que nous avons restituée a été calculée en application du contrat de prime broker passé entre Lehman et le fonds, et pour lequel le dépositaire n'était pas partie prenante#, explique Bruno Prigent, directeur délégué du métier titres de Société Générale, dans une interview à Newsmanagers. #Nous avons étudié ce contrat de la même façon dont il va être étudié par le liquidateur de Lehman. Et nous avons conclu que le liquidateur allait restituer l’actif brut du fonds, moins la dette du fonds à l'égard du prime broker et moins la clause de #re use#. Nous sommes arrivés à une somme de 755.688 euros. Or, l’AMF a estimé qu’il fallait prendre l’actif brut, et retirer le montant le plus élevé entre la dette et le #re use#. Nous devons donc restituer cette somme#, poursuit-il. Pour Bruno Prigent, #cela pose un vrai problème#. En effet, #que se passera-t-il le liquidateur de Lehman ne nous verse que 755.688 euros ? Nous ne récupérerons jamais la différence, puisqu’entre temps les porteurs du fonds auront été remboursés#. Au total, Société Générale ne s"oppose pas à la restitution des actifs, mais conteste le fait que cette restitution soit immédiate. #Quelque 65 milliards de dollars d’actifs sont bloqués à Londres, et il n’y a pas d’autre pays en Europe où l’on ait imposé la restitution immédiate au dépositaire#, estime Bruno Prigent, pour qui #cette problématique est lourde de conséquence pour l’activité de dépositaire#.#En reportant sur le dépositaire les conséquences d"actes de gestion pris par des sociétés de gestion et des prime brokers, cette décision remet en cause les règles qui régissent les relations entre ces acteurs et sans doute, l"activité de dépositaire en France pour des fonds recourant à un prime broker#, souligne SGSS. Pour Bruno Prigent, #il serait plus judicieux de créer une side pocket dans le fonds en cas de défaillance d’un prime broker ou d’un sous-conservateur, qui permettrait d’attendre le traitement de la défaillance pour déterminer le montant exact à rembourser#.
Dans une interview accordée à La Tribune, Éric Woerth, ministre du Budget, des comptes publics et de la fonction publique, estime que «le patrimoine immobilier de l'État vaut 49,3 milliards». En 2008, les cessions réalisées par l’Etat n’ont pas atteint les 600 millions d’euros prévus, notamment en raison du ralentissement du marché. Mais " d’ici à la fin du quinquennat, nous voulons parvenir à un ratio moyen d’occupation des surfaces de 12 m2 par fonctionnaire, contre 15 m2 dans les administrations centrales et 18 m2 en province», indique Eric Woerth.
Cinco Días interviews Adrión Juliá, director of publicly-traded products at Société Générale, who says that Lyxor is planning to launch more ETF products on the Spanish market, as well as products based on corporate bonds. But the management firm is waiting for a change in regulations which will allow ETFs to be registered as Sicav funds instead of having to be registered as investment funds, which will then allow the ETF products to be traded without being subject to withholding flat tax.
OFI Private Equity, gérant d"OFI Private Equity Capital, a décidé d"être le premier acteur du private equity en France à adopter les six «Principes pour l"Investissement Responsable» de l"ONU (UNPRI). «Notre volonté est de contribuer à faire évoluer les modèles économiques des entreprises de notre portefeuille», indique Olivier Millet, Président du Directoire d"OFI Private Equity . Il juge cette démarche cohérente avec une «vision du métier d"actionnaire long terme qui doit assurer une croissance durable des entreprises associées et participer à la création de valeur pour nos actionnaires». Les PRI ont été mis en place en avril 2006 par les principaux investisseurs mondiaux, avec le soutien continu du Programme des Nations Unies pour l"Environnement Initiative Financière et le Pacte Mondial des Nations Unies. OFI Asset Management est signataire des PRI depuis mars 2008, tandis que OFI Private Equity a créé l"an dernier, une Direction du Développement Durable. La société rendra compte dans le rapport annuel 2008 d"OFI Private Equity Capital, de la prise en compte des critères ESG. OFI Private Equity est la société de gestion pour compte de tiers du Groupe OFI dédiée au capital investissement et spécialisée dans les opérations de LBO secondaire. La société gère plus de 175 millions d"euros et intervient en equity et mezzanine dans des entreprises dont la valorisation est comprise entre 15 et 75 millions d"euros.
C’est ce mercredi que la Cour d’appel de Paris se prononcera sur les responsabilités des dépositaires en France dans l’affaire qui oppose Dexia RBC et Société Générale à l’Autorité des marchés financiers et trois sociétés de gestion (Laffitte Capital Management, Delta Alternative Management et Day Trade Asset Management).Le jugement intervient après une audience qui s'était tenue le 18 février (lire article du 19 février 2009) et qui avait vu défiler les avocats de toutes les parties concernées.Pour rappel, Dexia RBC et Société Générale étaient les dépositaires de trois fonds Aria EL gérés par les trois sociétés de gestion représentées, qui avaient Lehman Brothers International Europe comme prime broker. Ces gestionnaires avaient de surcroît délégué la fonction de conservation à Lehman Brothers. Lorsque ce dernier a fait faillite, les sociétés de gestion ont fini par se retourner contre les dépositaires en demandant la restitution des actifs. Face à leur refus, l’AMF a adressé à ces derniers plusieurs injonctions leur demandant de restituer les actifs. Et c’est contre ces injonctions que RBC et Société Générale ont déposé un recours.
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Matthias Zachert explique que Lanxess a placé un emprunt de 500 millions d’euros bien qu’il n’ait aucun besoin important de refinancement jusqu’en 2011 et qu’il dispose d’une ligne de crédit syndiquée de 1,4 milliard d’euros jusqu'à 2014. De fait, le manager craint un effet d'éviction lorsque les Etats vont commencer à émettre de gros emprunts, si bien qu’il a préféré prendre de l’avance.
Dans une interview à la Bild-Zeitung, Josef Ackermann, président du directoire de la Deutsche Bank, a estimé que même les managers de banques qui n’ont pas perçu d’aides de l’Etat doivent donner l’exemple et renoncer à leurs primes en un période où tant de personnes souffrent de la crise financière, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Pour lui, ce qui est juridiquement conforme et légal n’est pas nécessairement légitime. Les membres du directoire de la Deutsche Bank, pour leur part, ont renoncé à leurs primes pour 2008 dès l’automne dernier. La banque a finalement accusé une perte de 3,9 milliards d’euros contre un bénéfice record de 6,5 milliards en 2007, et la rémunération des membres du directoire est tombée à 4,5 millions d’euros, soit 86 % de moins que pour l’année précédente.Josef Ackermann précise que la Deutsche Bank met actuellement au point une réforme de ses systèmes d’incitations. Cette rémunération supplémentaire sera étalée sur plusieurs années, durant lesquelles elle pourra aussi être ajustée à la baisse.
Chargé de remodeler avec le FMI la finance mondiale, le gouverneur de la Banque d’Italie Mario Draghi plaide pour une réforme des bonus des banquiers, dans une interview accordée à La Tribune. Selon lui, la gestion prudente du risque doit être le critère principal des rémunérations et le principe doit valoir pour tous les établissements financiers, qu’ils bénéficient ou non des plans de sauvetage publics.
In an interview with the Börsen-Zeitung, Stephan Schüller, chairman of the managing board at Bankhaus Lampe, declines to state exactly how much was written off on a 6.06% stake in Aareal Bank, but indicates that the amount is between EUR30m and EUR60m. The private bank has no intention of reconsidering its investment. The banker says the number of high net worth clients on its books has increased by more than 10%, even though assets have been unable to maintain the same pace due to the evolution of the markets. Lampe is also preparing a spin-off of its family office.
Depuis juin 2008, Groupama AM Sucursal en España compte une équipe de cinq personnes à Mardid surtout focalices sur la clientèle institutionnelle. Patrick Mauro, responsable du développement en Europe, précise dans une interview à Funds People que le gestionnaire français distribue actuellement quelque 40 fonds sur le marché espagnol, dont 24 enregistrés auprès de la CNMV. Actuellement, la demande des investisseurs locaux se focalise sur les produits à faible risque comme le monétaire et l’obligataire d’Etat comme Groupama Entreprises, Groupama Monétaire Etat, Groupama Etat Euro CT et Groupama Euro Crédit ISR. Mais les commerciaux commencent à percevoir une demande croissante de fonds crédit, ouverts et fermés.
Since June 2008, Groupama AM Sucursal en España has had a team of five people in Madrid focused largely on institutional clients. Patrick Mauro, head of development for Europe, says in an interview with Funds People that the French manager currently offers about 40 funds on the Spanish market, of which 24 are registered with the CNMV. Currently, demand on the part of local investors is focused on low-risk products such as money markets and government bonds, such as Groupama Enterprises, Groupama Monétaire Etat, Groupama Etat Euro CT and Groupama Euro Crédit ISR. But sales staff are beginning to see an increase in demand for open or closed credit funds.
Dans une interview au Financial Times, Josef Ackermann, directeur général de Deutsche Bank, appelle les leaders mondiaux participant au G20 à éviter le protectionnisme financier, et se dit en faveur d"un système bancaire mondialisé pour promouvoir la croissance. Le dirigeant prévient également que les tentatives de limiter l"activité des banques pourraient freiner la croissance.
Dans une interview au Financial Times, Mary Schapiro, présidente de la Securities and Exchange Commission, annonce qu"elle a l"intention de faire appel au secteur privé pour aider le régulateur à surveiller les conseillers en investissement et à détecter les fraudes. Actuellement, 400 collaborateurs de la SEC s"occupent de plus de 11.000 conseillers.
In an interview with the Financial Times, Mary Schapiro, chairman of the Securities and Exchange Commission, has announced that she is planning to turn to the private sector for help in monitoring investment advisers and detecting fraud. Currently, 400 SEC employees monitor more than 11,000 advisers.
In an interview with the Frankfurter Allgemeine Zeitung, Luxembourg’s Budget minister, Luc Frieden, says the Grand Duchy will refuse to automatically exchange tax information, as demanded by Germany. He says he has reached a provisional compromise with the German federal minister of Finance, Peer Steinbrück, with a combination of withholding tax and the de livery of information when German tax authorities make an express demand with specific evidence.
Le conseil d"administration français fait-il bonne figure par rapport à ses homologues européens ? A certains égards oui. Mais sur bien des aspects, la réponse est beaucoup plus mitigée. Selon la sixième étude réalisée tous les deux ans par le cabinet de conseil en recrutement de cadres dirigeants Heidrick & Struggles, la France occupe la sixième place au classement 2009 sur un total de treize pays européens. Elle était cinquième dans le classement 2007, un rang équivalent puisqu"elle est devancée cette année par un nouvel entrant dans le classement, la Finlande. Les meilleurs élèves de la classe restent le Royaume-Uni et les Pays-Bas avec des notes de 77 et 71 respectivement sur un maximum de 100 points, contre 60 pour la France. Les trois lanternes rouges du classement 2009 sont l"Allemagne (39), le Danemark (37) et l"Autriche (36). Pour l"étude 2009, qui s"est concentrée pour la France sur l"analyse des sociétés du CAC 40, la méthode de notation, qui remontait à une dizaine d"années, a été revue pour prendre en compte l"évolution des meilleures pratiques. Les résultats pour la France sont stables et juste au-dessus de la moyenne européenne, avec peu d"amélioration depuis 2007. Sur la base des trois composantes de la notation (fonctionnement du conseil, composition du conseil et transparence), les sociétés françaises sont davantage en conformité sur les critères de transparence (94% du maximum) qu"en matière de fonctionnement (50%) et de composition (52%). Au chapitre des bons points, la France réalise de bonnes performances en ce qui concerne l"internationalisation et l"évaluation des conseils. Avec 26% de membres non nationaux, les conseils d"administration français se révèlent plus internationaux que la moyenne européenne. Ce qui constitue un facteur d"ouverture et de renouvellement pour les conseils français. L"évaluation des conseils progresse par ailleurs puisque 78% des entreprises françaises évaluent désormais leur conseil d"administration, contre 50% en 2007. Une évolution jugée positive même si l"indépendance et la transparence de l"évaluation ne sautent pas aux yeux. Peu d"entreprises indiquent qui conduit l"évaluation (25% ne le disent pas du tout) et comment, à savoir si l"évaluation est faite par questionnaire ou interview (56% ne le disent pas). Les conseils français ne brillent pas d"ailleurs par leur indépendance. Alors que l"indépendance des membres était justement l"une des évolutions marquantes du rapport 2007, l"étude 2009 révèle au contraire une réduction de la proportion d"administrateurs indépendants. En France, les comités restent ainsi souvent dirigés par des administrateurs non indépendants. Sur la question de la diversité, on observe tout d"abord que les conseils d"administration français comportent moins de femmes que la moyenne des conseils européens. Le faible pourcentage de femmes, 8,1%, dans les conseils en France, certes en légère augmentation depuis 2007, reflète une difficulté à trouver des dirigeantes ayant l"expérience et la disponibilité requises alors que la demande est très forte, souligne les experts de Heidrick & Struggles. Par ailleurs, s"il est vrai que les conseils français sont assez internationaux, il faut aussi reconnaître que l"internationalisation en question se limite pour l"essentiel à l"Europe. L"étude révèle par ailleurs un vieillissement des conseils d"administration français depuis cinq ans. A 61,6 ans, les membres des conseil d"administration français sont les deuxièmes plus âgés en Europe en 2009. Outre la composition du conseil, son fonctionnement est également perfectible. L"étude montre qu"il y a peu de séparation des rôles entre les présidents et les directeurs généraux des conseils d"administration français. C"est ainsi que 42% des présidents de conseil sont également des dirigeants exécutifs, ce qui constitue la deuxième proportion la plus lourde de convergence des rôles en Europe. Pour plus d"efficacité, le nombre de réunions des conseils en France, tant CA que comités, ainsi que l"assiduité des administrateurs peuvent encore progresser. Les comités français se réunissent en moyenne 13 fois par an, en dessous de la moyenne européenne qui se trouve à 14. Il est vrai aussi que les administrateurs français siègent simultanément dans un grand nombre de conseils d"administration. Enfin, la France a la record de longévité dans les conseils d"administration, avec plus de six ans en moyenne, ce qui pénalise le renouvellement des conseils. Autant d"éléments qui peuvent limiter l"efficacité et la réactivité des conseils d"administration, pourtant déterminantes en période de crise.
A présent, l'équipe de gestion actions européennes d’Edmond de Rothschild Asset Management, dirigée par Philippe Lecoq sous la responsabilité de Bruno Vanier, directeur de la gestion actions, compte dix gérants, un assistant de gestion et un analyste. Elle gérait au 30 janvier 2009 près de 5 milliards d’euros et vient d'être renforcée par l’arrivée d’Olivier Huet, qui rejoint les deux gérants spécialistes des grandes capitalisations. L’intéressé était depuis octobre 2000 gérant actions européennes chez OFI Asset Management.L'équipe actions européennes grandes capitalisations assure la gestion des fonds Europe Rendement, Saint-Honoré Europe Synergie, Selective Recovery Europe, Saint-Honoré Euro Opportunités. Elle intervient également dans la gestion des fonds Ecosphere Europe et Selective Recovery.
La vente de iShares par Barclays intervient à un moment où la société d"ETF voit son emprise se desserrer sur le marché américain, analyse le Wall Street Journal. Pour le quotidien, plusieurs autres sociétés d"ETF ont réalisé des gains plus impressionnants que iShares en 2008.
Mandarine Gestion, la société de gestion fondée par Marc Renaud, lance un fonds d’investissement socialement responsable, Mandarine Engagements. Il est géré par Patrick Savadoux, spécialiste de la gestion ISR, qui a rejoint la société récemment, après avoir notamment passé plusieurs années chez Natixis AM.Ce nouveau fonds est investi dans des entreprises de la zone euro, de toutes capitalisations, satisfaisant à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La méthode de Patrick Savadoux consiste à appliquer un «filtre ISR» en amont. Autrement dit, les 700 entreprises de l’univers sont d’abord passées au crible des critères ESG choisis, ce qui conduit à n’en retenir que 150. Ce n’est que dans un second temps que l’analyse financière intervient. Au final, Patrick Savadoux choisit une cinquantaine d’entreprises pour son portefeuille (40 actuellement). «Il ne s’agit pas d’un fonds best in class», souligne Patrick Savadoux, pour qui cette méthode n’est que de l’indiciel déguisé. Ainsi, certains secteurs sont absents du portefeuille, comme actuellement l’automobile, pour des raisons «sociales». Le gérant de Mandarine n’investit pas non plus dans certains secteurs par conviction, comme le tabac ou le nucléaire, même s’il ne pratique pas une exclusion systématique. A contrario, il peut à certains moments privilégier certains thèmes. C’est le cas de l’environnement aujourd’hui. Il estime d’ailleurs que 2009 sera l’année de la gouvernance et du social. Pour autant, son fonds reste «généraliste» et équipondère les six critères ESG retenus : droits de l’homme, engagement sociétal, environnement, gouvernance, relations clients/fournisseurs et ressources humaines. Le fonds s’adresse à tous les types de clientèle : institutionnels bien sûr, épargne salariale, mais aussi conseillers en gestion de patrimoine, chez qui Marc Renaud perçoit un appétit pour l’ISR. Aujourd’hui, le fonds affiche un encours de 1,85 million d’euros. L’idée est de collecter 50 à 100 millions d’euros autour de cette thématique ISR? une fois que l’intérêt pour les actions, aujourd’hui proche de zéro, selon Marc Renaud, sera revenu. Quand l’horizon sera un peu plus dégagé, un fonds de partage sera aussi lancé. Mandarine Engagements rejoint les trois autres fonds lancés par Mandarine, gérés chacun par un spécialiste différent. Une organisation qui a priori ne laisse pas la place à une intégration de l’ISR dans les autres gestions de la société. Même si Marc Renaud reconnaît que peu à peu les critères ESG prennent de l’importance pour l’analyse des entreprises. Au 31 décembre, Mandarine gérait 251 millions d’euros, soit un peu moins que le niveau de seed money reçu à son lancement (270 millions), et ce alors même que la société avait collecté 170 millions d’euros. «L’année 2008 a été frustrante», reconnaît Marc Renaud, «mais nous n’avons pas d’angoisse pour l’avenir, grâce à des fonds propres de 4,8 millions d’euros».
In an interview with the Börsen-Zeitung, Reinhard Berben, CEO for Germany, admits that Franklin Templeton Investment Services, better known for its equities management, has some catching up to do in the German market in bonds and institutional clients. Franklin Templeton is planning to better diversify and is planning to achieve the same market share in the institutional segment as it has in retail. Berben is also hoping to resist the fashion for ETFs and guaranteed funds.
Dans une interview à La Tribune, Camille Thommes, directeur général de l’Alfi, indique que le code de conduite actuellement en vigueur pour les OPCVM «doit être adapté en fonction des événements récents sur les aspects de gouvernance, d’organisation, de procédure et d’information aux actionnaires."S’agissant des responsabilités des dépositaires, il déclare que, même si la réglementation luxembourgeoise est conforme à la directive Ucits, «il apparaît indispensable, au niveau européen, de revoir le statut, le rôle et la responsabilité du dépositaire qui décide de confier des avoirs à des tiers».
Pictet va se lancer dans un processus d"expansion en Asie. Dans une interview au Financial Times, Nicolas Pictet, managing partner, précise que cette croissance va concerner en particulier Hong Kong et Singapour. Pictet entend profiter des difficultés des grandes banques traditionnellement solides dans la banque privée en Asie.
Dans une interview au Wall Street Journal, Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), estime que l’Europe n’a pas besoin d’une nouvelle augmentation des dépenses publiques pour combattre la crise financière mondiale. En revanche, il faut à son avis que les mesures déjà annoncées soient rapidement mises en ?uvre. Le banquier central précise que la BCE n’a pas l’intention d’acheter des obligations d’Etat, mais qu’elle pourrait encore abaisser ses taux directeurs. Il laisse aussi entendre que la BCE pourrait octroyer des aides supplémentaires aux banques. A son avis, l'économie mondiale pourrait connaître une modeste reprise en 2010, mais 2009 sera ?très, très difficile?. Le recul sera particulièrement brutal pour l’Irlande et l’Espagne, où les bulles immobilières éclatent, ainsi que pour les pays fortement endettés comme l’Italie et la Grèce.
Selon The Wall Street Journal, Edgar de Picciotto, fondateur, président et principal actionnaire d’Union Bancaire Privée (UBP), a repris du service actif face aux problèmes suscités par les investissements de l'établissement dans les fonds Madoff. Il a réduit l’exposition aux actions et aux hedge funds, aiguillant l’argent des clients vers le cash, l’or et les obligations. Il a aussi créé la fonction de chief risk officer dans l’activité de gestion alternative. Christophe Bernard, le CIO, a indiqué dans une interview que le rôle d’UBP en 2009 ne sera pas d'être des héros mais de préserver le capital.
Pictet is planning to expand in Asia. In an interview with the Financial Times, Nicolas Pictet, managing partner, says that the firm will aim to grow in Hong Kong and Singapore in particular. Pictet is hoping to profit from difficulties at major banks which have traditionally been solid in Asian private banking.
The Wall Street Journal reports that Edgar de Picciotto, founder, chairman and largest shareholder in Union Bancaire Privée (UBP), has resumed active service at the head of the firm, confronted by problems due to the establishment’s investments in Madoff funds. He has reduced the firm’s exposure to equities and hedge funds, moving clients’ money instead into cash, gold, and bonds. He has also created a position for a chief risk officer for alternative management activities. Christophe Bernard, CIO, says in an interview that in 2009 UBP will not try to be a hero but instead to preserve capital.
Eric Le Coz, stratégiste en chef de Carmignac Gestion, explique dans une interview à Die Welt que le fonds Carmignac Patrimoine, qui a affiché une performance de 10 % depuis la faillite de Lehman alors que le Dax perdait 40 %, reste orienté de manière très défensive. Environ 80 % du portefeuille sont investis dans l’obligataire, pour le plus gros en emprunts d’Etat d'échéances diverses. Les émetteurs sont surtout la France, l’Allemagne et, dans une moindre proportion, les Etats-Unis. La duration moyenne du portefeuille d’emprunts d’Etat a été réduite pour tenir compte des risques liés à l’envol de l’endettement des Etats. A cela s’ajoutent des emprunts d’entreprises. L’allocation de 20 % aux actions a été couverte par des contrats sur indices, de sorte qu’au final la part des actions est proche de zéro pour cent. Cette proportion n’augmentera à nouveau que lorsque Carmignac décèlera une stabilisation du système financier et des marchés de l’immobilier dans le monde anglo-saxon.
George Möller, CEO of Robeco, has said in an interview with Global Pensions that the group (EUR111bn in assets) has signed an agreement with a private equity partner in China and that the joint venture will release a private equity fund of funds specialised in clean technologies. The product is an addition to the USD800m clean tech fund of funds that Robeco manages from Rotterdam.Möller declined to name the Chinese partner. He also stated that the group is seeking a partner for listed equities in China, as well as for European equities and for funds of hedge funds. Assets under management by Robeco in emerging markets total EUR7.5bn.
RBS a profité d"une activité soutenue dans la banque de financement sur ses marchés clés depuis le début de l"année, a annoncé mardi son président, Sir Philip Hampton, dans une interview au Financial Times. Autres points positifs en 2009 : une hausse de l"activité liée à l"augmentation d"émissions obligataires par les entreprises et de souscriptions d"actions.