Dans une interview accordée à La Tribune, Javier Echarri, secrétaire général de l’Evca (Association européenne du capital-investissement), estime notamment que le private equity doit «s’adapter au contexte économique, en admettant que les opérations se feront désormais avec moins de dette, moins de croissance et des moyens plus faibles». Et il admet qu’un mouvement de consolidation du secteur est en route."Je suis convaincu que les fonds d’investissement sortiront de la crise comme le troisième grand pilier du financement de l'économie aux côtés de la Bourse et du financement public», déclare-t-il également dans les colonnes du quotidien financier.
«Nous devrions assister à la fin de la récession cette année, et commencer à observer une reprise au début de l"année prochaine» , a affirmé Ben Bernanke, patron de la Réserve fédérale, lors d’une interview accordée à CBS le 16 mars, rapporte Le Figaro. Ces propos, ont d’abord fait monter Wall Street mais la bourse américaine s’est finalement essoufflée à l’issue de la séance de lundi.
In an interview with Wirtschaftwoche carried in Handelsblatt, Reto Francioni, chairman of the board at Deutsche Börse, says that January was not a good month for the stock market company, but that February was less bad.The weekly newspaper also reports that financial industry circles are saying the hedge funds TCI and Atticus already sold a considerable portion of the stakes they held in Deutsche Börse via financial instruments (totalling 19.3%) last year. On Saturday, a spokesperson for Deutsche Börse stated that the firm has so far received no information of this nature.
In a telephone interview with Il Sole - 24 Ore, Sojna Kohn, founder of Bank Medici, the Austrian bank which lost more than USD2bn in the Madoff fraud, says ?I am also a Madoff victim, not an accomplice.? Kohn, who was a ?friend? of Madoff, denies rumours that she fled when the scandal broke. ?I am at work at the bank and in ongoing contact with the US authorities, particularly the SEC,? she says.
Dans une interview au site Boursorama, Vincent Verheyde, qui gère Finance Réaction (actions France), Finance Europe (actions zone euro) et Finance X.O (mixte international flexible) chez Finance SA, indique : #Pour la première fois depuis le début de l"année, j"ai commencé à réinvestir la semaine dernière sur les valeurs cycliques#. Parmi les #pépites# que compte l’univers des small&midcaps il cite notamment Meetic, 1000Mercis, Heurtey Petrochem, Vilmorin ou Sword .
Dans une interview à Ignites Europe du 11 mars, Todd Ruppert, le CEO de T Rowe Price, estime que Vanguard va avoir du mal à conquérir le Royaume-Uni. Le principal obstacle à ce développement est que les conseillers financiers britanniques, qui constituent le principal canal de distribution Outre-Manche, continuent de fonctionner avec des commissions.
The Financial Times reports that investigation of the London-based activities of Bernard Madoff is still in its early stages. The Serious Fraud Office, which is in charge of the case, has yet to formally interview Stephen Raven, CEO of Madoff Securities International.
Dans une interview au Handelsblatt, Josef Ackermann, président du directoire de la Deutsche Bank, rapporte que la banque a engrangé en janvier 2,8 milliards d’euros de recettes et que la tendance s’est confirmée en février. La banque avait accusé une perte de 3,9 milliards pour 2008.
In an interview with Financial Times Fund Management, Jon Little, vice-president of Bank of New York Mellon Asset Management, says that he is planning to extend the firm’s family of 17 management boutiques. ?We do not feel obliged to grow, but there are always things which would let us fill gaps in terms of regions or asset classes,? he says. At present, Little thinks that the ?fair value? of asset managers is about six to eight times profits, rather than the 12-14 times profits which were the norm during the boom years on the market. But many vendors have not yet completely adapted to this new reality.
Bank of America made a ?tactical error? in asking the US government for USD20bn to facilitate its acquisition of Merrill Lynch, says its CEO, Ken Lewis, in an interview with the Financial Times. The move made the bank appear as weak as Citigroup. Ken Lewis says that he will remain as CEO until the USD45bn the bank borrowed has been repaid to the government, in 2 to 3 years if possible.
.Dans une interview à la Börsen-Zeitung, le gérant Hans-Olov Bornemann explique que la performance de 19 % sur fonds SEB Asset Selection (1,6 milliard d’euros) est due notamment à ses paris sur les devises. Ce fonds multi-classes d’actifs ressemble à un hedge fund, mais il est conforme à la directive OPCVM III.
Dans une interview accordée au JDD du 1er mars, François Pérol, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy nommé à la tête du nouvel ensemble formé par les Caisses d'épargne et les Banques populaires, estime que les conditions de sa nomination sont régulières. «j’ai voulu être en conformité avec la loi et l’administration» affirme-t-il alors que de nombreuses voix se sont élevées, la semaine dernière, contre sa nomination.
In an interview with the Börsen-Zeitung, the manager Hans-Olov Bornemann explains that the 19% performance of the SEB Asset Selection fund (EUR1.6bn in assets) is largely due to its bets on currencies. The multi-asset class fund resembles a hedge fund, but complies with the UCITS III directive.
Royal Bank of Scotland va se voir injecter jusqu'à 25,5 milliards de livres par le gouvernement britannique, lequel garantira ses actifs pour 325 milliards de livres, rapporte le Financial Times. Cet accord intervient alors que la banque a publié la plus grosse perte de l’histoire britannique.
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Markus Faulhaber, le nouveau directeur produits d’Allianz Lebensversicherung estime qu’avec ses solutions classiques l’assureur vie sera en mesure de prendre cette année des parts de marché tant aux certificats qu’aux sociétés de gestion. Il constate que l’assurance vie a été le grand gagnant de la crise alors que les contrats Riester (épargne retraite) subissent un phénomène de saturation et que l’assurance vie en unités de compte s’est effondrée au quatrième trimestre 2008. Les recettes de primes d’Allianz Leben ont progressé comme la moyenne du marché (0,9 %), mais le volume des nouveaux contrats a gonflé de 8,7 % à 167 milliards d’euros.
Alessandro Profumo, l’administrateur délégué d’UniCredit, a déclaré samedi que la banque allait dégager un bénéfice net de 4 milliards d’euros au titre de 2008, rapporte Il Sole - 24 Ore. Cette précision intervient au terme d’une semaine où l'établissement italien a perdu 32 % en Bourse.
Dans une interview au Handelsblatt, Brady Dougan, CEO du Credit Suisse indique que la banque a réduit drastiquement ses risques à l’actif, mais qu’elle demeure exposée aux titres hypothécaires dans l’immobilier commercial, un portefeuille de 8,8 milliards de francs qu’il faut réduire davantage. En revanche, les risques sur les financements de fusions-acquisitions ont pratiquement tous été écartés. Le groupe vise à moyen terme un rendement des fonds propres de 18 %. La gestion de fortune et la gestion d’actifs affichent traditionnellement des rendements plus élevés, mais Brady Dougan se dit convaincu que même la banque d’investissement peut réaliser un ROE de 15-20 %. L’objectif est de croître dans la banque privée, d’adapter la banque d’investissement aux besoins de la clientèle et de se concentrer sur le c?ur de métier dans la gestion d’actifs.
Dans une interview à la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Christopher Flowers, qui détient actuellement avec des proches encore 23,7 % de la banque, estime que si l’Etat fédéral l’expropriait de ses parts dans Hypo Real Estate (HRE) conformément au texte adopté par le gouvernement mercredi, il faudrait prendre en compte le cours qui prévalait durant les deux semaines ayant précédé les premières rumeurs de nationalisation, le 8 janvier. Cela représenterait pratiquement 3 euros par action, alors que Berlin veut retenir les deux semaines avant l’expropriation, ce qui donnerait un prix de 1,60 euro par titre. Le capital-investisseurs avait payé ses parts 22,50 euros l’unité, de sorte qu’il risque de perdre environ 1 milliard d’euros si l’expropriation s’effectue selon les vues du ministre fédéral des Finances. Berlin devrait payer environ 270 millions d’euros aux minoritaires (Christopher Flowers, ses alliés et 10 % d’isolés).
L’ancien président de la Réserve fédérale américaine, Alan Greenspan, évoque l’idée d’une nationalisation temporaire des banques US afin de dégeler le système financier et les marchés de crédit, dans une interview publiée sur le site du Financial Times, mardi matin.
Selon L’Agefi, qui cite Reuters, le gouvernement allemand pourrait prendre le contrôle Hypo Real Estate mais pendant une durée limitée, en confisquant, en quelque sorte, l’actionnariat, y compris celui de l’investisseur américain J.C. Flowers qui détient près d’un quart du capital de la banque. «Lors d’une interview télévisée dimanche soir, la chancelière Angela Merkel a déclaré qu’une nationalisation d’Hypo Real Estate ne pouvait être exclue», précise l’Agefi.
Dans le cadre d’une interview publiée par le site Boursorama, Philippe Berthelot, responsable de la gestion monétaire et crédit Europe chez Axa Investment Managers, estime que #la rentabilité actuelle des obligations d"entreprises culmine à un niveau jamais atteint depuis 1929 !# et que, malgré la remontée du taux de défaut, # (?) du point de vue du couple risque/rendement, la classe crédit est hors catégorie#. Pour s’adapter à l’environnement économique, Philippe Berthelot propose #une approche diversifiée privilégiant les secteurs défensifs à court terme et un profil de risque plus offensif à moyen terme#.
Le fonds multiclasses d’actifs Robeco Active Quant Allocation I Eur (RAQA), qui met en ?uvre la stratégie c?ur-satellite dynamique (CSD) mise au point par les professeurs Noël Amenc et Lionel Martellini de l’EDHEC, accuse certes une perte de 3,53 % depuis le lancement le 2 mars 2008, mais le DJ Euro Stoxx 50 a subi dans le même temps une perte de 39,94 %. De plus, sa perte maximale (maximum draw down ou MDD) s’est limitée à 4,10 % (jusqu’au 31 octobre) alors que celle du DJ Euro Stoxx 50 se situait à 41,52 % du 30 avril 2008 au 30 janvier 2009.Compte tenu de l’environnement de crise financière, la stratégie n’a pas encore pu donner sa mesure en période de marchés porteurs. Mais Robeco Gestions s’avère suffisamment convaincu de la validité de la formule pour proposer, sous forme de mandats, une extension de l’horizon temporel du concept. Alors que la RAQA se fixe un objectif de préservation du capital sur un an glissant (lire notre article du 2 avril 2008), le gestionnaire a en effet #packagé# une offre sur mesure d’allocation CSD avec intégration de limites de risques sur cinq ans, comme l’a précisé Yves Maillot, directeur de la gestion diversifiée.Les objectifs de ce produit tiennent en une préservation de 95 % de la valeur de la partie #c?ur# sur un horizon de 1 an glissant, un plafonnement à 10 % de la perte par rapport au plus haut jamais atteint et une préservation du capital sur 5 ans glissants, par introduction d’un plancher. Sur ces bases, Robeco Gestions se propose d’atteindre une performance annuelle absolue supérieure à celle d’un indice de référence composé à 65 % d’obligations d’Etat de la zone euro et à 35 % de grandes capitalisations de la zone euro. De plus, compte tenu de la cible de clientèle, le gestionnaire est en mesure de pratiquer une allocation intégrant les différentes contraintes d’allocation de l’investisseur.La repondération intervient, comme pour le RAQA, en principe une fois par mois, pour assurer une bonne réactivité et mener une gestion véritablement active. Ce #rebalancement# est initié par l’EDHEC, à charge pour l'équipe Robeco Gestions de la #mettre en musique# avec les instruments appropriésUne rétropolation du modèle sur la période 31/12/1998-30/11/2008 fait ressortir que cette stratégie aurait permis de dégager un rendement annualisé de 6,68 % contre 2,97 % pour le benchmark 65/35, un MDD de 6,29 % contre 15,46 pour l’indice, le tout avec une volatilité limitée à 4,20 % contre 6,27 %.
Dans une interview à Il Sole - 24 Ore, Peter Kurer, président du conseil d’administration d’UBS, reconnaît que 2008 a été «très négatif», mais pense qu’en 2009 la situation s’améliorera. «Je confirme le retour aux bénéfices cette année», affirme-t-il. Peter Kurere assure par ailleurs qu’UBS n’a pas l’intention de céder sa gestion de fortune aux Etats-Unis.
In an interview with Il Sole - 24 Ore, Peter Kurer, chairman of the board of directors at UBS, admits that 2008 was ?very negative,? but predicts that in 2009, the situation will improve. ?I confirm the return to profitability this year,? he says. Kurer also gives assurances that UBS has no plans to sell its wealth management unit in the United States.
In an interview with La Tribune, Philippe d’Arvisenet, director of economic research at BNP Paribas, estimates that the size of the US stimulus package is not sufficient to restart the American economic machine. ?There are many voices in the United States, including the Nobel prize-winning economist Paul Krugman, who say a much larger plan is needed to prevent the American economy from getting even gloomier,? he says.
L"agence allemande Kommalpha a annoncé vendredi avoir conclu un accord de coopération avec le suisse Fortune Fund Services (FFS, qui dispose aussi d"une filiale à Luxembourg) dans laquelle la firme de Hanovre prendra en charge le développement et la mise en ?uvre de stratégies d"investissement tandis que celle de Zurich prendra en charge l"aspect distribution et administration de fonds.Ce partenariat intervient en un moment où l"abandon par les autorités helvétiques du «Swiss finish» pour les fonds conformes à la directive OPCVM devrait considérablement faciliter l"accès au marché suisse pour les promoteurs allemands de fonds tandis que la coopération avec Kommalpha permettra à FFS de suivre plus facilement sa clientèle internationale sur le marché allemand.
TPG, qui avait levé 6 milliards de dollars pour investir dans des sociétés financières en difficulté, a décidé d"en rendre 25 % aux investisseurs, rapporte le Financial Times. Cela intervient alors que certains de ses concurrents lèvent des fonds pour investir dans ces valeurs.
«En 2008, nous avons enregistré une baisse spectaculaire de nos actifs», ne cache pas Karine Hirn, directrice générale et co-fondatrice d’East Capital, société de gestion spécialisée sur l’Europe de l’Est, de passage à Paris. «Ainsi, nos encours sous gestion sont descendus de 4,2 milliards d’euros à 1,8 milliard», précise-t-elle. «Mais cette diminution est essentiellement liée à la chute des marchés dans lesquels nous sommes investis, la décollecte n’ayant représenté que 10-15 % du total de la baisse», se console-t-elle.Dans ce contexte, East Capital a dû annoncer dès novembre le licenciement de 45 employés sur un total de 225 à l'époque (lire interview du 14 novembre). «Nous avons laissé intacte l'équipe de gestion et le back-office», souligne la directrice générale et co-fondatrice. Aujourd’hui, malgré tout, «nous restons confiants sur l’avenir de l’Europe de l’Est et d’East Capital», affirme Karine Hirn, qui rappelle que ce n’est pas la première crise que la société de gestion, fondée il y a 11 ans, traverse. Et, justement, lorsqu’elle compare la crise actuelle à celle de 1998, Karine Hirn estime qu’il y a des raisons d’espérer. Ainsi, «en 1998, la crise venait des émergents. La Russie était au bord de la faillite. Et nous n’avions aucune idée du nombre d’années que cela prendrait pour que ces pays retombent sur leurs pieds. Aujourd’hui, je pense que les émergents seront les premiers à sortir de la crise. Et si 2009 devrait rester difficile, on peut s’attendre à des choses meilleures à partir de 2010". En conclusion, la patience est de mise, prône Karine Hirn.
?In 2008, we recorded a spectacular decline in our assets under management,? admits Karine Hirn, CEO and co-founder of East Capital, a management firm specialised in eastern Europe, at a press conference in Paris. ?Our assets under management have fallen from EUR4.2bn to EUR1.8bn,? she states. ?But this decline is largely related to declines on the markets we invest in, while outflows represented only 10-15% of the total decline.?In this environment, East Capital has been obliged to lay off 45 employees out of its 225 total personnel before the cuts (see Newsmanagers interview of 14 November, 2008). ?We have preserved the management and back-office teams intact,? the CEO and co-founder points out.Despite this setback, ?we remain confident about the future of eastern Europe and East Capital,? says Hirn, who points out that this is not the first crisis the management firm, founded 11 years ago, has been through. And compared with the crisis of 1998, Hirn points out that there are reasons for hope. ?In 1998, the crisis started on the emerging markets. Russia was on the brink of bankruptcy. And we had no idea how many years it would take for the country to find its feet again. Now, I think that the emerging markets will be the first ones to come out of the crisis. And although 2009 will still be tough, we can expect things to be better from 2010 on.? In conclusion, patience will pay off, says Hirn.