John Owens quitterait Mirabaud Asset Management après dix années passées dans la société en tant que responsable commercial, selon les informations de Financial News. Cette nouvelle intervient après le recrutement de Paul Boughton et Andrew Blair au Royaume-Uni, note le site Internet.
Ralf Lochmüller, associé et CEO de Lupus alpha, estime dans une interview au Handelsblatt que les sociétés de gestion allemandes ont perdu la confiance de leurs clients, que leurs produits sont trop mauvais et que les innovations sont mis trop rapidement sur le marché. Pour sortir de la crise, il préconise une «offensive de qualité» pour le que «made in Germany» soit aussi une marque reconnue en gestion d’actifs. Il préconise une sorte de parcours d’essai (deux ans de tests) pour les nouveaux fonds, l’adoption de budgets de recherche et développement comme dans l’industrie et l’engagement des gérants à investir leur argent personnel dans les fonds qu’il gèrent.Ces idées sont partagées par beaucoup de responsables du secteur., même le concept de «parcours d’essai» soutenu par notamment par Peter Schwicht, qui dirige JPMorgan AM en Allemagne ou Achim Küssner, son homologue chez Schroders, voire Thomas Richter, le nouveau CEO de l’association allemande BVI des sociétés de gestion, ou les responsables de Legg Mason.En revanche, Christoph Bruns, le patron de la boutique Loys, ou Hermann-Josef Hall, de Sauren Fonds-Resarch, estiment que les fonds ne sont pas des produits industriels et qu’il ne faut pas leur appliquer un processus inspiré de l’industrie.
Le directeur des investissements d’Axa a quitté le groupe, a indiqué vendredi à l’AFP l’assureur français, confirmant en partie des informations parues dans Le Monde. Le journal du soir affirme qu’Axa vient « de licencier, dans le secret le plus total », Jean Sorasio, en fonction depuis janvier 2010, et que cette mise à l'écart « tiendrait notamment à son pilotage dans la crise financière ». En fait, la nomination de son successeur, Laurent Clamagirand, jusqu'à présent directeur plan, budget, résultat central chez Axa, a été annoncée il y a plusieurs jours. De source proche du dossier, ce départ n’est pas lié à des divergences de vues sur la politique d’investissement entre la direction d’Axa et M. Sorasio. Jean Sorasio avait rejoint le groupe en 2007 en tant que directeur des investissements d’Axa Life Japan.
Selon les résultats du dernier sondage semestriel RiskMonitor d’Allianz Global Investors, les investisseurs institutionnels européens considèrent que la volatilité constitue le principal risque auquel ils devront faire face au cours des 12 prochains mois, suivi de la dette souveraine et de la baisse des marchés d’actions. Il y a six mois, les taux d’intérêt retenaient toute l’attention des investisseurs, alors que la volatilité ne se classait qu’au quatrième rang de leurs préoccupations. Depuis le dernier sondage, la part d’investisseurs interrogés qui considèrent la volatilité comme un risque majeur a augmenté de 16% à 89%. Le nombre de sondés qui s’inquiètent de la dette souveraine et de nouvelles corrections des marchés d’actions est également en augmentation. La dette souveraine est désormais perçue comme un risque majeur par plus d’un tiers des investisseurs interrogés, soit une proportion supérieure à toutes les autres catégories de risque. Thomas Wiesemann, Chief Market Officer d’Allianz Global Investors en Europe précise que : « la quasi-totalité des indicateurs traduisent une hausse des craintes relatives aux risques qui pèsent sur les marchés de capitaux, illustrées par les inquiétudes accrues à l'égard de la volatilité. Cependant, une aversion au risque prolongée pourrait s’avérer coûteuse pour les investisseurs, dans la mesure où la faiblesse actuelle des taux d’intérêt ne leur permettra pas de générer des rendements suffisants pour faire face à leurs obligations de paiement, voire risque même de se traduire par des rendements réels négatifs. Si les investisseurs souhaitent naviguer dans les eaux troubles de ces marchés volatils avec un budget de risque limité, sans renoncer à capturer une potentielle hausse des marchés, des stratégies de gestion dynamique du risque s’imposent. » A l’heure actuelle, les niveaux des taux d’intérêt sont considérés comme un risque majeur par 63% des sondés, soit un taux supérieur à ceux craignant une hausse ou une baisse des taux. En moyenne, une baisse des taux constitue un risque majeur pour 42% des investisseurs interrogés et une hausse des taux pour 33% d’entre eux. Une probabilité accrue de risques extrêmes Les résultats du sondage indiquent qu’un nombre accru d’investisseurs anticipent une augmentation des risques extrêmes liés aux queues de distribution. Près de 63% des sondés estiment désormais que les risques extrêmes constituent une source majeure d’inquiétude contre 48% six mois plus tôt. Plus de 6% des investisseurs interrogés considèrent qu’il s’agit du risque le plus significatif dans le contexte actuel. A cet égard, Thomas Wiesemann indique que : « les investisseurs institutionnels sont non seulement confrontés à une grande variété de risques accrus, mais craignent également « l’inconnu » lié à un environnement de marché erratique, se traduisant par des corrélations potentiellement systémiques entre les risques. » La vive hausse de la perception du risque de contrepartie ( « risque majeur » : 57% contre 31%) et du risque de liquidité (« risque majeur » 45% contre 22%), généralement considérés comme non conséquents en temps normal, semble étayer cette interprétation. Confiance élevée dans l’euro, mais craintes accrues à l'égard de la dette souveraine Bien que 80% des investisseurs européens interrogés pensent que l’euro survivra à la crise actuelle, le risque de la dette souveraine semble être pris très au sérieux par les sondés. La confiance dans l’euro et les craintes relatives à la dette souveraine semblent être fortement corrélées, si l’on analyse les résultats sous un angle national. Les investisseurs interrogés en Italie, en France et en Allemagne accordent la confiance la plus marquée à la monnaie unique (plus de 90%), mais ces mêmes personnes nourrissent également les plus vives inquiétudes à l'égard de la dette souveraine, avec près de 64% des sondés en France, 57% en Italie et 43% en Allemagne qui perçoivent ce facteur comme un « risque majeur ». Interrogés sur l'évolution la plus probable de l’euro, 42% des sondés ont mentionné le renforcement des mécanismes de stabilité, 19% l’introduction d’euro-obligations et 11% la mise en place d’un système budgétaire commun. Un quart des investisseurs interrogés estime que le démantèlement de la zone euro constitue l’issue la plus probable. Une nouvelle approche de la gestion du risque La diversification constitue la technique de gestion du risque la plus usitée parmi les sondés, 42% d’entre eux y ayant recours. Le suivi du risque et la gestion de la duration constituent les deux approches subséquentes (près de 15%) et sont suivies par l’allocation d’actifs dynamique (12%). Les investisseurs interrogés se sont également prononcés sur la meilleure approche de gestion du risque pour faire face aux défis actuels et à venir. Il est intéressant de noter que seulement 8% d’entre eux préconisent une approche traditionnelle de la gestion du risque par classe d’actifs, sur la base de l’hypothèse d’une classe d’actifs sans risque. Un peu plus d’un tiers (36%) considère que la gestion du risque actif/passif est la plus appropriée, suivie d’une ventilation des risques par catégorie et non par classe d’actifs (29%) et d’une gestion du risque en fonction des pertes tolérées ou anticipées (25%). M. Reinhold Hafner, Chief Executive Officer de risklab, une filiale d’AllianzGI, précise que : « ces résultats illustrent le chemin parcouru par les investisseurs institutionnels en termes de stratégie de gestion du risque, mais le degré d’intégration opérationnelle diffère toujours significativement. Les investisseurs doivent renoncer à un cadre statique fondé sur le passé et sur une distribution normale des risques, au profit d’une structure dynamique qui tient compte explicitement des données empiriques, notamment l’extrémité des queues de distribution et de la rupture des corrélations. Les stratégies de gestion dynamique du risque qui vont au-delà d’une simple diversification ont clairement fait leurs preuves durant la crise financière et devraient occuper une place de plus en plus prépondérante. » Hausse des inquiétudes entourant les problématiques réglementaires et de gouvernance A l’instar du précédent sondage, les inquiétudes relatives à la réglementation et à la gouvernance ressortent nettement en-deçà des risques financiers dans le classement. Cependant, les craintes entourant un durcissement du cadre réglementaire (perçu comme un risque majeur par plus d’un tiers des sondés), ainsi que les limites des capacités de gestion interne des risques sont également orientées à la hausse. En conclusion, Thomas Wiesemann précise que : « L’environnement de marché actuel met les investisseurs sous pression et les incite à remettre continuellement en cause leur approche individuelle. Durant de telles périodes, les clients réalisent que les solutions, les conseils et les services des gérants d’actifs peuvent apporter de la valeur et les aider à atteindre leurs objectifs. Afin de répondre aux mieux aux besoins des clients en matière de solutions intégrées, Allianz Global Investors a décidé de rapprocher son expertise éprouvée et son historique de performance robuste2 dans le domaine de la gestion du risque, de la gestion fiduciaire et des solutions de retraite et de regrouper son importante capacité de développement de solutions d’investissement au sein d’un pôle global dédié. » A compter du 1er janvier 2012, Thomas Wiesemann dirigera le pôle Global Solutions, tandis que Reinhold Hafner occupera le poste de Chief Investment Officer (Directeur des Investissements).
Nada Villermain-Lécolier est diplômée de l’Université McGill Montréal, titulaire d’une maîtrise et d’un DEA en science économique et membre de la SFAF et du Collège des hautes études de l’environnement et développement durable. Elle débute sa carrière en 1990 dans le Groupe Caisse des Dépôts. Philippe Dewost est ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (Ulm), titulaire d’un MBA du Collège des Ingénieurs et ingénieur du Corps des Mines. D’abord Vice Président de Business Development d’Ukibi, Inc, puis l’un des cinq fondateurs de Wanadoo en 1995, il intègre France Télécom dans la division Multimédia. Arnaud Jullian, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des ingénieurs des études et techniques d’armement, titulaire d’un doctorat en traitement du signal et télécommunications, est un ancien élève de l’ENA (promotion Léopold Senghor). Il a débuté sa carrière à la Direction générale pour l’armement (DGA).
OPTIMIND, en partenariat avec OpinionWay, publie les résultats de son enquête épargne 2011 sur l’avenir des contrats en euros. Ce sondage, réalisé entre le 6 et 24 octobre 2011, a pour objectif de vous accompagner dans les réflexions qui doivent permettre d’aborder avec sérénité les défis des prochaines années : répondre aux besoins de retraites complémentaires individuelles avec les bons outils tout en restant compétitif, notamment au regard des enjeux que la volatilité des marchés financiers et Solvabilité II intègrent. Pour obtenir les résultats de cette enquête, vous pouvez télécharger le document en pièce jointe
L’enquête semestrielle de l’Association Française de la Gestion financière montre que les salariés demeurent confiants dans l'épargne salariale malgré un contexte économique incertain. Les actifs gérés en épargne salariale s'établissent à 93,8 milliards d’euros. Ils sont en progression de 6 % par rapport au 31 décembre 2010 et de près de 11 % sur un an. Au 30 juin 2011, les fonds diversifiés (55,2 milliards d’euros) représentent 59 % des encours contre 41 % pour les fonds d’actionnariat salarié (38,6 milliards d’euros). Les encours des fonds diversifiés progressent de plus de 4 % sur six mois et de près de 6 % sur un an. Les encours des fonds d’actionnariat progressent de 8,5 % par rapport au 31 décembre 2010 et de plus 17,5 % sur un an, évolution que l’on peut comparer à celle du CAC 40, soit respectivement 4,7 % et 15,7 %. Les investissements dans les fonds d’investissement socialement responsables (ISR) représentent 9,8 milliards d’euros soit un doublement des encours sur un an. Près de 18% des encours de l'épargne salariale (hors actionnariat salarié) sont désormais investis sur des fonds ISR . Les placements dans les FCPE solidaires (1,8 milliards d’euros) affichent une progression de 12% sur un an.
La Commission renvoie le dossier Volkswagen devant la justice. Et donne à l'Italie un mois pour engager une réforme du dispositif de protection de ses groupes
Préambule : évolution de l’allocation globale sur le mois d’octobre 2011 Alors que les marchés suivaient une tendance très volatile mais fortement baissière depuis fin juillet, le mois d’octobre aura connu un rebond important des actifs risqués, concentré sur 3 semaines. Les gérants du panel avaient effectué l’essentiel de leurs ajustements durant la baisse l'été. Ils n’ont pas changé de positionnement en septembre et ont abordé le mois d’octobre avec les portefeuilles ajustés, selon qu’ils jugeaient la panique estivale des marchés excessive ou justifiée. En octobre, un quart du panel (précisément 4 fonds sur 11) a effectué des changements significatifs dans l’allocation. Lire la suite en téléchargeant le document en pièce jointe
Monsieur Philippe Laval, ancien élève de l’Ecole Polytechnique, ingénieur général des Mines, vient d'être nommé directeur général de l’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV), par décret du président de la République paru au Journal officiel du 1er novembre 2011. Il remplace Philippe Kaspi qui occupait ses fonctions depuis mai 2007. Après différentes fonctions au ministère délégué à l’Industrie et à la Datar, il était depuis six ans directeur général délégué de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). « L’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances a pour mission de favoriser l’accès aux vacances pour le plus grand nombre. C’est donc pour moi un honneur de prendre la direction de l’ANCV, un établissement public reconnu pour son expertise et son efficacité dans l’aide au départ en vacances », a déclaré Philippe Laval. Placée sous la tutelle du secrétariat d’Etat en charge du Tourisme, l’ANCV est un acteur global du tourisme social, au service des politiques publiques. Un parcours sous le signe de l’innovation Agé de 45 ans, Philippe Laval a été de 1991 à 1994 chef de la division du développement industriel et de l’innovation à la direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (Drire) en Alsace. A partir de 1994, il travaille sur la normalisation, la qualité et la certification et se voit nommé délégué interministériel aux normes. Conseiller économique à la direction de l’aménagement du territoire et de l’action régionale (Datar) de 2001 à 2003, il a géré le Comité interministériel d’aide à la localisation des activités (Ciala). Appelé en 2003 au cabinet du ministre chargé de l’Industrie, il était depuis six ans directeur général délégué de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).
L’équipe d’investissement socialement responsable de Henderson GI est sur le point de quitter la société de gestion britannique, après que leurs fonds aient été confiés à d’autres équipes, rapportait mardi la presse britannique. Contacté par Newsmanagers, Henderson confirme que «les membres de l’équipe ISR ont été identifiés à titre provisoire comme risquant de faire l’objet d’un licenciement car Henderson a décidé de ne plus avoir une équipe distincte pour gérer des fonds ISR». «L’équipe explore actuellement une série d’options et continue de dialoguer avec Henderson à cet égard. En attendant, George Latham, responsable des fonds ISR, et Tim Dieppe, gérant de fonds ISR, resteront chez Henderson jusqu’à la fin de l’année», poursuit la société de gestion.L’équipe ISR d’Henderson compte 6 personnes et son encours sous gestion au 30 septembre 2011 est environ de 630 million de livres. Cette nouvelle intervient après que l’on ait appris que Henderson pourrait réduire ses effectifs (lire Newsmanagers du 21/11/2011).
« Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’engagement de longue date de Deloitte pour l'égalité professionnelle homme-femme. Deloitte soutient régulièrement les actions de l’AFIC et souhaitait de nouveau apporter son expertise aux investisseurs en capital qui sont ses grands clients. La situation de la mixité au sein de la profession du capital investissement en France est, finalement, assez proche des autres pays de référence que sont la Grande-Bretagne et les USA. Vouée à être reconduite dans les années à venir, cette étude pourra mesurer la progression de ces indicateurs dans le temps. » ajoute Claire Deguerry, Associée Financial Advisory chez Deloitte. « L’objectif de l’AFIC et du Club AFIC avec Elles est de contribuer à promouvoir la place des femmes dans le Capital Investissement compte tenu du poids économique qu’elles représentent et du rôle qu’elles jouent dans la société. Si les chiffres de l'étude Deloitte montrent que la mixité dans le Capital Investissement est globalement en ligne avec ce qui s’observe dans les métiers de la finance en France et à l'étranger, le nombre de femmes reste faible et notre ambition est d’engager un mouvement vers plus de mixité à tous les niveaux hiérarchiques et pour ce faire, sensibiliser en ce sens l’ensemble des parties prenantes : hommes et femmes, candidates, recruteurs et dirigeants de nos sociétés de gestion.» déclare Sophie Paturle, administrateur de l’AFIC, Présidente du Club AFIC avec Elles et associée de Demeter Partners. Conduite auprès des investisseurs en capital membres de l’AFIC, l'étude « La place des femmes dans le Capital Investissement »1 menée par le cabinet d’audit et de conseil Deloitte, dresse un panorama de la mixité au sein de la profession en France. Cette étude, qui sera renouvelée régulièrement, permettra de suivre dans la durée des indicateurs pour quantifier, analyser, comparer et suivre les trajectoires professionnelles des femmes au c??ur de l’industrie du Capital Investissement. Dans ce cadre, le Club AFIC avec Elles, présidé par Sophie Paturle, administrateur de l’AFIC, entend jouer un rôle actif pour identifier les freins actuels à la mixité, et être force de propositions pour faire évoluer les pratiques et faciliter l’accès des femmes aux postes à responsabilité. Une mixité hétérogène par niveau hiérarchique La présence des femmes est hétérogène selon le niveau hiérarchique. Les fonctions supports sont beaucoup plus féminisées que les équipes d’investissement : 70% des femmes occupent des fonctions support quand 17% des femmes composent les équipes d’investissement. 9/10 des effectifs au grade Partner et membre du directoire ou comité exécutif sont des hommes. Toutefois la proportion des femmes dans les Comités Exécutifs du Capital Investissement en France se compare positivement aux 11% dans le domaine de la finance et de l’assurance au niveau mondial et aux 7% en France tous domaines confondus (étude McKinsey «Women Matter 2010»). Les promotions ne permettent pas d’accroître la mixité Les promotions internes, notamment dans les fonctions c??ur de métier et stratégiques, ne permettent pas de renforcer la mixité. Le pourcentage de femmes promues au grade N par rapport à l’effectif du grade N-1 est inférieur à celui des hommes. Ainsi 12% de chargées d’affaires/analystes femmes ont été promues directeurs de participations, la proportion est de 20% pour les hommes. De même 5% des femmes Directeurs de participations ont été promues partners à comparer à 11% pour les hommes. En revanche, bien qu’elles soient très largement minoritaires en nombre, le pourcentage de femmes promues au grade de Membre du Directoire/Comité Exécutif (11%) est très supérieur à celui des hommes (3%). Les recrutements externes ne permettent pas de rééquilibrage H/F dans les équipes d’investissements Les recrutements externes ne permettent pas un rééquilibrage Hommes/Femmes. En proportion de leurs effectifs respectifs il est recruté autant d’hommes que de femmes (de l’ordre de 20%). Rapporté à l’effectif total, la mixité se maintient donc à son niveau actuel, mais elle se détériore dans certains postes. Ainsi tandis que les femmes représentent un tiers des recrutements, uniquement 7% sont recrutées au poste de Directeurs de participation. A noter que l'étude fait ressortir le faible nombre de candidates qui se présentent aux postes ouverts. Des objectifs de mixité mais peu d’actions spécifiques mises en ??uvre Dans un environnement où le réseau/ la cooptation est un mode de recrutement important dans la profession (87%), la mixité n’est pas un objectif de management RH suffisamment marqué au sein des sociétés de gestion. Si 48% des répondants indiquent avoir un objectif de mixité les 4/5ème n’ont pas d’actions spécifiques pour favoriser le recrutement de femmes, et plus des trois-quarts n’ont pas d’objectif de mixité dans les Conseils d’Administration de leurs participations et ne sont pas préoccupés par la loi n° 2011-103
En matière de retraite, les Français font toujours plutôt confiance au système public par répartition, ce qui explique sans doute pourquoi ils semblent peu anticiper son nécessaire accompagnement financier et retardent le moment de la préparer voire même hésitent à le faire. C'est l'un des enseignements tirés de l'étude européenne sur la confiance des investisseurs européens et français menée auprès de 12 000
Européens dans 14 pays par TNS Sofres pour Fidelity.