Selon 80 % des 400 dirigeants du monde entier interrogés par PwC dans son étude « Capital Markets in 2025 », la Chine devrait devenir la destination privilégiée des sociétés cherchant à lever des fonds et à introduire leurs activités sur une bourse étrangère d'ici 2025.
Dans une nouvelle enquête consacrée au capital investissement, le cabinet de conseil en services financiers bfinance pointe les divergences entre les objectifs de performance assignés par les investisseurs institutionnels à la classe d’actifs et la performance réelle des investissements en portefeuille. Pour les 41 répondants à l’enquête, le private equity constitue une source de rendement indispensable à la performance du portefeuille. Toutefois, l’expérience des institutionnels varie fortement selon les stratégies d’investissements considérées. Dernièrement, les fonds de pension ont ajusté à la baisse leurs objectifs de performance relatives à l’ensemble des stratégies de capital investissement, qui sont confrontées à un montant élevé d’engagements non investis, des périodes de détention plus longues du fait de tensions sur les financements et une forte concurrence entre les investisseurs pour participer aux projets. L’enquête révèle des différences notables entre les objectifs et la réalité des performances générées par les différentes stratégies de private equity. Seuls les fonds spécialisés sur la dette, dont les performances passées sont alignées avec les attentes futures, font exception. Ces fonds présentent aujourd’hui des perspectives de performance ajustées du risque supérieures à celles des autres stratégies de private equity. Lire la suite: cliquez ici
Résultat du Modèle C.I.I. Finance Décembre 2011: Nous maintenons notre profil défensif. Nous poursuivons notre repositionnement sur les actions et le crédit. Présentation complète en pièce jointe
« Ce process est incompréhensible. Les circonstances de cette décision nous intriguent », indique M. Martel qui explique qu’il avait présenté son plan d’action à l’agence S&P dans la foulée de sa nomination en octobre dernier et qu’elle avait alors maintenu la note BBB. « Début décembre, nous leur annonçons que nous sommes en négociation avec le groupe Caisse des dépôts pour la cession de notre participation dans Silic et que nous souhaitons leur exposer notre projet. Fin de non recevoir », S&P indique « qu’elle ne prendra pas en compte ce projet dans son analyse tant qu’il n’est pas signé », raconte-t-il au Journal du Dimanche (JDD). Vendredi, l’agence a indiqué craindre que « la situation financière et le niveau de solvabilité réglementaire du groupe ne soient davantage affaiblis dans un contexte de marché très difficile, au point qu’ils ne soient plus compatibles avec une note BBB ». « Ils daignent nous entendre demain (lundi), c’est un peu tard, les effets d’annonce sont faits et c’est cela qui me choque », dit-il, accusant les agences de « tyranniser les entreprises ».
Groupama Centre-Atlantique s’est trouvé un nouveau directeur général après la démission d’Helman le Pas de Secheval. La caisse régionale a annoncé ce matin en interne la nomination de Pierre Cordier, quarante-sept ans, l’actuel directeur financier de Groupama Assicurazioni, la filiale italienne de l’assureur. Ce dernier prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier. Arrivé à la tête de Groupama Centre Atlantique début 2010, Helman le Pas de Secheval avait annoncé son départ peu de temps après l'éviction brutale le 24 octobre de Jean Azéma, l’ancien directeur général de Groupama SA, dont il était un fidèle.
L’agence précise qu’elle prendra sa décision « sous quatre semaines après avoir résolu la question des notes des pays européens concernés ». Parmi les groupes concernés par ce possible abaissement de note à court terme figurent l’allemand Allianz, le britannique Aviva, les français Axa, CNP et Caisse centrale de Réassurance (CCR), l’italien Generali ou encore l’irlandais Irish Public Bodies Mutual Insurances (IPB). « Le 5 décembre, Standard and Poor’s a placé les notes de 15 des 17 gouvernements de la zone euro sous surveillance négative. Par conséquent, nous plaçons les notes de certains assureurs européens sous surveillance négative », explique l’agence de notation dans un communiqué. « Selon l’issue de notre examen des notes des pays-membres de la zone euro, les notes de long terme de ces assureurs pourraient être abaissées d’un ou deux crans, et les notes de court terme d’un cran », précise-t-elle. La CCR, entité publique, pourrait voir sa note abaissée de deux crans comme dans le cas de la note de la France, est-il précisé, bien que l’agence dise s’attendre dans le cas de CCR à un soutien gouvernemental « quasi certain » en cas de risque de défaillance. L’italien Generali pourrait voir sa note abaissée de « jusqu'à trois crans », car l’opérateur a « un haut degré d’exposition aux risques qui pèsent sur la zone euro ». Les notes de Allianz, Axa, Aviva, et CNP pourraient de leur côté être abaissées d’un cran, précise SP. Avec AFP
Parcours professionnel : Gérant de portefeuilles obligataires et monétaires à la Caisse des Dépôts et Consignations (1986), directeur régional Rhône-Alpes de CDC Gestion (1990). Directeur financier de la Caisse d’Epargne Loire Drome Ardèche (1992-97), membre du directoire (1998) en charge des finances, de la comptabilité, du contrôle de gestion, des moyens généraux (2000), des Back Office et de l’informatique 2003) puis du développement commercial (2004) de la Caisse d’Epargne Ile-de-France et président du directoire de la Banque BCP (2006). Directeur général du Crédit Logement (à compter du 1er janvier 2012).
Pascal Saint-Geniest, Bâtonnier de l'Ordre des avocats du Barreau de Toulouse a accordé un entretien à Instit Invest. Il analyse les placements actuels, au regard de la situation règlementaire et économique.
Une plus grande implication du FMI dans la résolution de la crise budgétaire européenne serait un «acte de désespoir», a déclaré Jürgen Stark, membre démissionnaire du directoire de la BCE, dans une interview au Süddeutsche Zeitung.
La diversification est à l'honneur. Elle ne revêt pourtant pas les mêmes réalités. Si pour les institutionnels soumis aux nouvelles règlementations comme la bancassurance, elle s'entend en termes de portefeuille d'actifs, pour les corporates par contre, elle s'adresse plutôt à leur financement. Dans ce paysage financier en pleine mutation, certains actifs deviennent très prisés par les investisseurs.
Une approche plutôt contrariante. Oddo AM a présenté le 8 décembre un fonds actions investi dans une sélection de valeurs bancaires européennes. Le fonds a pour objectif de surperformer l’indice Stoxx Europe 600 Banks Net Return, sur un horizon de placement minimum de 5 ans. Le fonds est exclusivement investi dans les valeurs financières européennes (banques et assurances, les valeurs du secteur de l’assurance étant strictement limitées à 15% de l’actif).Ce fonds sera géré par Alain Dupuis qui a couvert les valeurs bancaires en tant qu’analyste financier pendant plus de quinze ans, dont onze ans chez Oddo Securities et de l’expérience de l’équipe de gestion actions thématiques de Oddo Asset Management, dirigée par Emmanuel Chapuis. Le lancement de ce fonds intervient dans un contexte où, pour beaucoup, le secteur bancaire semble enfermé dans une quadrature du cercle : crise souveraine, crise de refinancement, changements réglementaires accélérés, dans un environnement économique quasi récessionniste en Europe. Des problématiques interconnectées qui s’alimentent mutuellement. Pourtant, après une chute de 45% du secteur bancaire depuis le début de l’année, et des niveaux de valorisation qui intègrent déjà des hypothèses de stress majeur, le secteur bancaire offre des opportunités d’achat dans une optique de long terme, à condition d’être sélectif. Selon Alain Dupuis, « la valorisation actuelle des banques intègre de lourdes pertes sur les dettes souveraines, mais aussi un scénario de récession plus prononcé qu’attendu, ainsi que des recapitalisations massives. Une amélioration, même partielle, de la situation économique ou politique, aurait des conséquences positives sur la valorisation de l’ensemble du secteur, qui se traite aujourd’hui sur des niveaux de ratios historiquement faibles. » Caractéristiques du fonds Code ISIN : Part A : FR0010493957/ Part B FR0011156215 Forme juridique : FCP de droit français Classification AMF : Actions internationales Indicateur de référence : Stoxx Europe 600 Banks Net Return Commission de souscription : 4% TTC max de l’actif net non acquise à l’OPCVM Frais de gestion : Part A : 2% TTC max de l’actif net – Part B : 1% TTC de l’actif net Commission de surperformance : 20% TTC de la surperformance par rapport à son indicateur de référence si la performance du Fonds est positive Minimum de souscription initiale : Part A : 1 millième de part – Part B : 1 000 000
L’agence d'évaluation financière Standard and Poor’s (S&P) envisage d’abaisser jusqu'à deux crans la note de l’assureur mutualiste Groupama SA, s’inquiétant de l’affaiblissement de sa situation financière, selon un communiqué publié vendredi. Un abaissement de deux crans, de « BBB » actuellement à « BB+ », ferait basculer Groupama dans la catégorie dite spéculative, qu'évitent certains investisseurs. S&P prévoit de se déterminer quant à l'évolution de la note de l’assureur dès la semaine prochaine, selon le communiqué. L’agence craint que « la situation financière et le niveau de solvabilité réglementaire ne soient davantage affaiblis dans un contexte de marché très difficile, au point qu’ils ne soient plus compatibles avec une note BBB ». Dette grecque S&P mentionne notamment l’effacement de 50% de la valeur des obligations d’Etat grecques et les provisions liées aux participations de Groupama dans des institutions financières, comme Société Générale (dont l’assureur détient 4,25% du capital). L’agence indique évaluer actuellement les conséquences du plan stratégique élaboré par la direction pour redresser les finances du groupe. S&P s’intéresse en particulier à l’issue des négociations en cours avec la Caisse des dépôts concernant la cession de la participation de Groupama dans la foncière Silic (44%). Si l’agence venait à considérer que ces négociations ne trouveront pas de conclusion à court terme, elle pourrait abaisser la note de Groupama de deux crans. Une annonce qui intervient alors que l’assureur mutualiste a assuré les représentants du personnel de sa solvabilité au 31 décembre, date de clôture des comptes, a indiqué vendredi à l’AFP une source proche du dossier. Contacté, Groupama n’a pas souhaité commenter.
Dans une interview accordée à L’Agefi, Noël Amenc, directeur de l’Edhec Risk Institute qui fête ses dix ans aujourd’hui, note que les hedge funds ont offert une réponse à l’explosion de la bulle internet. «Les investisseurs ont vu le bénéfice des stratégies non directionnelles, «hedgées» ou long short», a-t-il précisé. Les hedge funds sont décorrelés des marchés d’actions et d’obligations non pas parce qu’ils produisent de l’alpha mais parce que leur gestion se caractérise par des bêtas différents de ceux de ces marchés, les «alternative betas». Aujourd’hui, il n’est plus question que de bêta comme c’est le cas avec les ETFs et les nouvelles formes d’indices actions ou obligations. Un vocabulaire marketing se développe: smart bêta, diversified bêta, advanced bêta, relève également Noël Amenc.
«Notre modèle de prévision est actuellement aussi négatif qu’au début de l’automne 2008, et ce en dépit de la vague d’optimisme d’octobre», assène Hans-Olov Bornemann, le responsable de l’équipe quantitative de la banque suédoise SEB et gérant de SEB Asset Selection, un fonds de managed futures. «Le problème de l’Europe est qu’elle emprunte de l’argent depuis 30 ans et n’utilise pas cet argent pour investir mais pour consommer. Un phénomène qui s’est produit aussi bien à l’échelle des gouvernements que des particuliers», analyse Hans-Olov Bornemann, dans une interview à Newsmanagers. Pour enrayer les effets pervers de cette «addiction à la consommation», il n’existe pas de solution de facilité. Et quelle qu’elle soit, elle sera douloureuse.Selon le responsable de la gestion quantitative de SEB, la seule façon de sortir de l’ornière est d’affronter la réalité et de s’attaquer à la dette. Le deuxième gros problème à régler est le manque de compétitivité de certains pays comme l’Italie ou l’Espagne. La solution devra passer par des restrictions budgétaires considérables et un nettoyage des bilans des institutions financières, ce qui aura un impact sur la demande et la rentabilité des entreprises, et nous promet plusieurs années difficiles. Mais finalement, pour Hans-Olov Bornemann et son fonds SEB Asset Selection, peu importe que les marchés montent ou baissent tant qu’il y a une tendance sous-jacente claire. Son fonds cherche à générer une performance en étant acheteur ou vendeur, au travers d’instruments dérivés, de quatre classes d’actifs (actions, obligations, devises et matières premières). A fin novembre, SEB Asset Selection continuait d’être négatif sur les actions, positif sur les obligations (notamment américaines et allemandes). Il misait également sur une appréciation des monnaies refuge que sont le dollar et le yen et sur un déclin des matières premières. Lancé en octobre 2006 par l’équipe de gestion quantitative de la banque suédoise, SEB Asset Selection, est accessible aux investisseurs français depuis novembre 2009. Très populaire auprès des particuliers suédois, il représente aujourd’hui un encours de 1,5 milliard d’euros environ. Deux autres déclinaisons du fonds avec des objectifs de rendement un peu différents ont été lancées par la suite. Ces versions ne sont pas encore disponibles au marché français, mais pourraient l’être à l’avenir.
Son parcours : Responsable de la gestion d’actifs de Pacifica, trésorière de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de la Sarthe, actuaire au sein de la direction épargne Monde (2002-08) puis directeur de la gestion actif passif de BNP Paribas Cardif, directrice administrative et financière d’ACMN Vie (depuis 2011).
La Caisse Centrale de Mutualité Sociale Agricole (CCMSA), en concertation avec la Direction de la Sécurité Sociale (DSS) et le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire (MAAPRAT) souhaite rénover et actualiser le modèle de pilotage du régime de la Retraite Complémentaire Obligatoire (RCO). Cette demande est motivée par l'évolution des paramètres financiers et démographiques du régime ainsi que par des modifications législatives et réglementaires conséquentes intervenues depuis 2002,: les départs anticipés constatés sur la période 2002-2010, la mise en ??uvre de la réversion sur les droits gratuits, ou encore la réforme des retraites de 2010. L’objectif de ce modèle est aussi de permettre la fixation des paramètres du régime à partir de 2012. La CCMSA souhaite être accompagnée dans sa démarche de rénovation par un cabinet d’actuariat. La CCMSA souhaite que l'étude entreprise et le modèle informatique associé soient les plus complets possibles. L'étude doit porter non seulement sur un état des lieux des engagements du régime et des risques portés sur son équilibre technique et financier. L'étude intervient également en préalable de la mise à disposition de la CCMSA d’un modèle informatique actuariel capable de projeter les paramètres du régime (bénéficiaires/cotisants) ainsi que son équilibre financier sur un horizon de 60 ans. Les premiers résultats de cette étude sont attendus pour la fin du premier semestre de l’année 2012, pour la fixation des paramètres financiers 2012 du régime de retraite complémentaire obligatoire des exploitants agricoles. Pour lire l’avis complet: cliquez ici
GRAND DOSSIER HORS SÉRIE...P. 20-38 Focus : les systèmes de retraite touchés par la crise p.14-19 Par Raymond Van der Putten, Economiste BNP PARIBAS Le point de vue des investisseurs face à la crise « Les attentes des investisseurs à l'égard du monde de la gestion » p. 20-21 Par Philippe Desfosses, Directeur RAFP « L’expérience montre qu’il est difficile, voire impossible de s'éloigner du consensus » p. 22-23 Par Jean-Claude Guimiot, Directeur Général Délégué Agrica Epargne Le point de vue des gérants face à la crise « Les mains longues de l'économie » voient leur marge de manoeuvre financière se réduire» Interview de Paul Henri de la Porte du Theil, Président de l’AFG p. 24-25 « All money is a matter of belief » p.26-27 Par Derek Fulton, gérant du FCP Isis Global Bond -Isis AM « L’humilité s’impose dans des marchés hautement spéculatifs » p. 28-29 Par Anne-Laure S. Frischlander, Managing Director BNY Mellon Asset « Harry dans la tourmente » p.30-31 Par Dr. Christian Schmitt, Managin Director Riskab -Allianz Global Investors « Epargne longue : une nécessité » p.32-35 Par Lorraine Zafrani, Head of Structured Management Team -AXA « La gestion des risques, centre de coût ou source inexploitée de performance ? » p. 36-40 Par Adina Grigoriu, Directeur Général de AAA International Consulting Contributions théoriques face à la crise « Vers une approche plus disciplinée et efficiente de la gestion de portefeuille » p. 42-43 Par Patrick Lajoinie, Lombard Odier Darier Hentsch Gestion « Quelle allocation d’actifs face à la montée des incertitudes ? » p.44-45 Par Rachid Medjaoui, Directeur adjoint de la gestion de LBPAM « Epargne retraite : les atouts de la gestion pilotée » p.46-47 Par Franck Nicolas, Directeur de l’Allocation globale et ALM - Natixis Asset Management « La gestion des fonds en euros » p. 48-49 Par Alain Guelennoc, Responsable gestion taux de Federal Finance « Le Perco : succès confirmé ! » p. 52 Par Laure Delahousse, Directeur gestion Epargne Salariale et Epargne Retraite AFG « L’actionnariat salarié à l'épreuve de la crise ! » p. 54-55 Par Patrick Behanzin, Insti 7 « L’alternatif, enjeu de la gestion » Par Frédéric Lorenzini, Directeur de la recherche de MORNINGSTAR p.56-57 Les frais, la question qui fâche ! Par Frédéric Lorenzini, Directeur de la recherche de MORNINGSTAR p.58-59 La régulation face à la crise : mémo technique p.60-62 Par Nadine Crépin, BNP Paribas Securities Service
Parcours : Thierry Luthi a été chef de mission chez Ernst & Young de 1987 à 1990 avant de rejpindre Servant Soft en tant que directeur du département solution Reporting clients. En 1992 il est nommé directeur de mission au sein de Cogerco Flipo qu’il quitte en 1994 pour devenir responsable normes de consolidation au sein du groupe BNP. En 1997 il est nommé directeur administratif et financier de Servant Soft et depuis la fin de la même année, Thierry Luthi occupe le poste de directeur administratif et financier de Cegid.
En nommant Pascal Koradi, 39 ans, au poste de responsable Finances et de membre de la Direction du groupe, le Conseil d’administration a réglé la succession de Markus Zenhäusern, contraint de quitter ses fonctions fin octobre pour raisons de santé. Venu de la banque régionale Neue Aargauer Bank AG (NAB), Pascal Koradi entrera en fonction le 1er mars 2012. Il travaillait depuis 2000 à la NAB, filiale du Credit Suisse, d’abord en qualité de responsable de la trésorerie, puis comme responsable Négoce et, depuis le 1er juillet 2006, comme responsable Finances (CFO) et membre de la direction générale. A ce dernier poste, il était chargé de la direction financière de la banque, et notamment de la comptabilité, du controlling, de la gestion des risques, de la compliance, du service juridique, de la trésorerie et de la gestion des produits. Un profil idéal La trajectoire professionnelle et l’expérience de Pascal Koradi dans l'élaboration et la mise en ??uvre de la stratégie entrepreneuriale de la NAB, de même que ses connaissances en matière de régulation font de lui un homme remplissant parfaitement les exigences de la Poste pour occuper les fonctions de responsable Finances: «La Poste a engagé en la personne de Pascal Koradi un spécialiste émérite des questions financières qui possède une vision stratégique à long terme et partage les valeurs de l’entreprise», a déclaré le directeur général Jürg Bucher lors de la nomination du nouveau responsable Finances. Pascal Koradi a étudié la gestion d’entreprise à l’Université de Zurich, en se spécialisant dans la finance, avant de suivre une formation de «Chartered Financial Analyst» (CFA) et des cours de perfectionnement à l’Université de Californie. L’an dernier, il a lancé un projet de dissertation à l’Université de Zurich, consacré à la rédaction de rapports financiers dans les banques régionales. Il enseigne également comme chargé de cours et responsable de modules à la «Fachhochschule Nordwestschweiz» ainsi qu'à la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW). Marié et père de deux enfants, Pascal Koradi vit dans le canton d’Argovie. Le poste de responsable Finances de La Poste Suisse était devenu vacant suite au retrait pour raisons de santé de Markus Zenhäusern, 49 ans, en fonction depuis trois ans et demi. Ce dernier restera toutefois à la disposition du directeur général Jürg Bucher pour des projets spéciaux et continuera de remplir un certain nombre de mandats et de siéger dans des commissions. Jusqu'à la passation de témoin, l’unité d’organisation Finances sera dirigée par intérim par le responsable Finances suppléant Thomas Egger, qui siégera également à la Direction du groupe. www.poste.ch